Avis du vol entre Paris et Tunis en classe Affaires avec Air France

Bonjour à tous,

Je vous retrouve, sans grande originalité, pour un A/R CDG-TUN sur AF. Néanmoins, comme vous pouvez le voir, quelques originalités s'invitent sur le parcours puisque ce vol sera effectué en Airbus A330-200, appareil peu commun sur une ligne moyen-courrier chez AF. Les circonstances actuelles font néanmoins que ce genre d'étrangetés sont désormais possibles.  

Il faut aussi noter que TUN est actuellement une des rares destinations moyen-courrier AF où une sélection de plats chauds est proposée en cabine Business.

INTRODUCTION

C'est une dizaine de jours avant mon vol que je remarque qu'AF déploie durant tout l'été un A330-200 entre CDG et TUN certains jours de la semaine et sur 2 des 3 liaisons quotidiennes. C'est en particulier le cas de mon vol, et je décide donc d'explorer les possibilités d'un surclassement pour pouvoir tester les nouvelles cabines J à bord des A330s d'AF (désormais tous rétrofités) que je ne connais qu'à travers Flight-Report.

Un premier appel au standard d'AF à cette date-là résulte en une proposition de surclassement (seulement pour le segment CDG-TUN) à 214 euros, que je refuserai. Pas de surclassement en miles disponible (ce qui ne devrait pas être possible à mon sens depuis l'introduction du Miles & Cash, mais je ne comprends peut-être pas toutes les complexités de Flying Blue).

Quatre jours avant la date du vol, je retente l'expérience et cette fois-ci le surclassement s'élève à 430 euros, que je refuse également évidemment. L'agent au bout du fil m'invite ceci-dit à consulter les propositions de surclassement à l'ouverture de l'enregistrement qui sont souvent moins coûteuses (ce que je ferai évidemment) et m'assure qu'il reste des sièges en J.

30h avant le vol, je tente donc de m'enregistrer et finis par acheter un surclassement, proposé au tarif de 89 euros, et payé en miles.
Voici donc le routing final (le retour ayant été réservé à part sur un autre billet) :

ACHEMINEMENT VERS CDG

Etant très chargé ce jour-là, j'opte pour l'option taxi avec G7 (qui offre l'avantage de proposer des tarifs fixes lorsqu'Uber augmente ses tarifs en raison de la forte demande, comme c'était le cas ce matin-là).

Arrivée par la route à CDG.

ENREGISTREMENT SKY PRIORITY

Le terminal 2E était plutôt rempli, mais lorsque j'arrive à la zone d'enregistrement Sky Prority, je suis assez content de voir qu'il n'y a quasiment personne. Pourtant j'attendrai 20 bonnes minutes pour être enregistré en raison du très faible nombre d'agents présents ; c'est bien dommage.

DANS LE TERMINAL

Une fois enregistré, le reste des filtres est passé assez rapidement (avec ou sans Sky Priority). L'affluence à cette heure de la journée en zone sous-douane est réellement très faible, un comble pour ce qui avait l'habitude d'être une heure de pointe, spécialement au 2E.

Je passe l'ensemble des filtres à une vitesse éclair.

Je remarque que plusieurs mois séparent ce passage de mon dernier passage au 2E, et je note les nouveautés apparues, notamment au niveau du PIF. Vérification automatique des cartes d'embarquement grâce aux portiques en passage Sky Priority.

Je note aussi (sans avoir le temps de prendre la photo) le nouveau système de traitement des passagers au niveau du PIF, où plusieurs postes sont accessibles à la fois pour déposer ses affaires, fluidifiant le passage et rendant l'expérience moins pressante et plus confortable pour le passager.

Arrivée au hall K, maigre programme de vols qui s'est ceci-dit beaucoup étoffé comparé aux semaines précédentes. 

Direction la porte K33 où l'embarquement de mon vol venait de commencer.

EMBARQUEMENT

Ça s'agite en porte. Pas d'embarquement prioritaire, les zones sont appelées successivement pour embarquer l'avion des zones arrières vers les zones avant. Les passagers J sont donc les derniers à embarquer.

Les vérifications d'identité et de provenance de chacun des passagers ainsi que la prise systématique de température sont assez chronophages, mais les agents AF accompagnés de la police aux frontières ont eu une belle maîtrise de la situation. L'embarquement prend naturellement un peu de retard et j'embarquerai parmi les derniers à 15h55.

L'appareil du jour, le F-GZCM.

Contrôle d'identité approfondi en porte.

Vue de plus près de l'appareil depuis la passerelle.

Notre voisin aujourd'hui, le F-GZNU.

Deux passerelles ont été connectées à notre avion, mais sans indication particulière pour les passagers quant à la passerelle à emprunter en fonction de leur classe. J'emprunterai la première (bien que la deuxième eût peut-être été plus rapide pour rejoindre mon siège).

À BORD

Accueil cordial en porte, puis je découvre enfin cette cabine qui laisse une très agréable impression à l'entrée. On sent que les sièges sont encore neufs.

Mon siège 4A aujourd'hui, situé à la dernière rangée de la première cabine J. Le siège à ma droite restera libre, ajoutant au confort de ce vol.

Vue de la cabine depuis mon siège. La première cabine J sera remplie à 50% aujourd'hui.

Je passe un peu de temps à prendre mes marques et évaluer la conception du siège.

Première remarque, l'IFE est vraiment très grand, ce qui es vraiment appréciable. Comme beaucoup je pense que les écrans auraient gagné à moins refléter la lumière. Ayant peu utilisé l'IFE sur ce vol, cela ne m'a ceci-dit pas dérangé. 

Tout l'électronique est rangé sur le côté du siège, y compris la télécommande. Pas vraiment de rangement sur le côté en revanche, l'espace étant réservé au casque.

La tablette assez grande qui se déploie depuis l'accoudoir.

Elle est doublée d'une mini tablette qui se trouve en dessous de l'écran et qui laisse aussi apparaître un petit espace de rangement (qui est en réalité le seul espace de rangement qu'offre ce siège).

J'imagine que ce compartiment doit servir à accrocher certaines choses telles qu'un téléphone ou autre.

Le pas est évidemment très bon, mais je n'ai pas testé le siège en configuration full flat.

Distribution de lingettes désinfectantes par la PNC "au cas où vous voudriez nettoyer votre siège, l'écran et les accoudoirs par exemple".
L'attention est louable mais la formulation un peu maladroite, laissant entendre au passager que le siège n'a pas été nettoyé avant l'embarquement. Je pense qu'un autre message serait plus efficace.

On remarquera la disparition de l'oshibori qui est donc remplacé par cette lingette.

L'embarquement se termine mais notre commandant de bord nous indique que notre départ va prendre du retard en raison du débarquement des bagages de passagers ne satisfaisant pas toutes les conditions pour être acceptés à bord.

Les passerelles sont finalement déconnectées à 16h25 et nous pouvons partir.

Repoussage et consignes de sécurité (sur lesquelles la musique de fond a été retirée j'ai l'impression ?).

Mise en avant d'Air France Connect disponible sur ce vol mais que je n'utiliserai pas.

De longues minutes s'écoulent après la fin du repoussage durant lesquelles ma seule vue sera celle-ci.
Après 15 minutes d'attente, le commandant de bord nous annonce finalement que nous rencontrons un problème technique : le moteur 2 ne démarre pas. Il nous informe que nous retournons donc en porte pour trouver une solution.

Plus de peur que de mal, puisque 30 minutes plus tard nous repoussons à nouveau, le problème au niveau du réacteur ayant été résolu.

Je n'utiliserai pas l'IFE à l'exception de l'affichage de la géovision (d'une très bonne qualité et qui sera fonctionnelle de bout en bout).

Passage le long des satellites du 2E qui sont bien vides.

Si vous regardez bien derrière les baies vitrées, vous pourrez voir qu'une fête serait en préparation à cette extrémité du Hall L. Du moins, c'est mon hypothèse la plus probable jusqu'ici.

Décollage en piste 26R avec 1h20 de retard sur notre horaire théorique.

Traditionnelle vue sur le Bourget. 

Nous atteignons rapidement notre niveau de croisière de 39.000 pieds, et les PNC commencent par distribuer une fiche sanitaire à remplir et à soumettre aux autorités tunisiennes au débarquement.

Peu après, une PNC vient noter les choix de plat chaud de chacun des passagers.
TUN est une des rares destinations sur le réseau moyen-courrier actuel d'AF où un choix de plat chaud est proposé au passager en J.

Aujourd'hui ce sera "couscous aux légumes ou bœuf". En l'absence de menu, pas plus de précisions ne seront données quant aux accompagnements de chacun de ces plats. Le couscous était donc aujourd'hui l'option végétarienne. Pour ma part, je choisirai le bœuf.

PRESTATION À BORD

Le service débute.
Je serai l'un des derniers à être servi en cabine Business, 30 minutes après le décollage, ce qui est plutôt un bon timing à mon goût.

Voici la prestation intégrale telle que servie par les PNCs.
Vous pouvez voir qu'en raison des mesures Covid un seul passage est effectué, et que les boissons chaudes sont servies en même temps que le reste des boissons et que le plateau repas. Je n'ai pas tenté de redemander un refill, mais cela me laisse penser qu'il n'est pas possible d'en obtenir un pour les mêmes raisons. 

Le pain est servi froid et sous plastique. Au goût il sera caoutchouteux.

Le plateau sans le plastique :

Entrée et dessert.
L'entrée n'est pas très appétissante, et en faible quantité, mais s'avèrera plutôt savoureuse. Le dessert sucré et vanillé : ça marche mais sans grand intérêt.

Le plat chaud (dont l'intitulé n'a pas été donné) : filet de bœuf sauce au porto.
Il s'agit d'une recette signée Régis Marcon, également proposée en cabine J long-courrier.

Le plat dans son intégralité était vraiment délicieux.
Bémol ceci-dit au niveau de la viande qui était malheureusement beaucoup trop cuite, dommage. 

FIN DU VOL ET DESCENTE

Le reste du vol est sans histoire.
Je termine de siroter mon thé, qui n'est plus très chaud mais tiède depuis le début du service.

J'explore l'IFE par pur devoir de FRiste. L'écran est vraiment agréable et la sélection de films plutôt étoffée. 

J'aurais même le temps d'incliner mon siège à la verticale de Nice et m'assoupir une dizaine de minutes.
Pour un long sommeil je ne sais pas, mais ce siège était suffisamment confortable pour que je puisse m'endormir quelques instants durant ce vol de 2h.

Les PNCs préparent la cabine pour la descente.

On aperçoit les côtes de la banlieue nord de Tunis.
Ce sera une approche en piste 01 qui nous offrira une belle vue sur la quasi totalité de la ville. 

Très belle vue d'ensemble de TUN en contournant l'aéroport par l'Ouest.

Puis on survole la banlieue Sud de Tunis alors que le soleil se couche.

Une magnifique approche qui se ponctue par un atterrissage en douceur à 18h26, soit 50 minutes de retard sur notre horaire théorique d'arrivée (en grande partie imputable au problème technique rencontré à CDG).

Instant Danette incontournable malgré les mises en garde de l'équipage, et débarquement par passerelle.
Je serai le premier à débarquer de l'avion et à me plier aux mesures de contrôle sanitaire. 

Bel effort d'aménagement du galley par AF au niveau de la porte 2. 

DÉBARQUEMENT ET ARRIVÉE

Une dernière photo prise in extremis de notre A330 du jour.

Arrivé à Tunis, les contrôles sont plutôt sérieux avec une prise du nom de chaque passager débarqué, mesure une nouvelle fois de la température et remise de la fiche sanitaire remise à bord par les PNCs.

L.e passage de la PAF est assez long en raison de l'affluence. Cela aura au moins laissé le temps à mes bagages d'arriver sur le tapis.

Je sors du terminal alors que le soleil continue de se coucher sur Tunis.

Merci de m'avoir lu et à très bientôt pour la suite !