Bonjour à tous et à toutes.
Nous reprenons donc le collier pour une série de 4 vols avec EasyJet. Toujours au départ de l'EAP. Mais, c'est bientôt la lumière au bout du tunnel.
Donc, dans la série passage en revue de l'offre orange au départ de Bâle, il y a un EAP-MPL qui part en fin d'après midi d'Alsace le vendredi soir et itou pour le retour le dimanche. De quoi se gratifier d'un long weekend sous le soleil méditerranéen.
Cela tombe bien en plein mois de janvier, j'ai besoin de vitamine D. Je n'avais juste pas anticipé que ma mobilité fusse si rapide et j'aurais bien profité de ce week end pour continuer à chercher mon futur logement. Mais, lorsque le vin est tiré, il faut le boire !
L'Italie, l'Iran et tout et tout, c'est bien intéressant, mais à force de visiter l'étranger, on n'arrive à ne pas connaître son propre pays et ce week end me réserve quelques belles surprises "bonusesques" qui n'étaient pas prévues au début du voyage.
Le tout pour un billet qui ne m'a coûté que 55 EUR !
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Au programme de ce FR : la découverte d'un nouvel aéroport et son salon, la tortuga au sommet de son art et du confort sur ce type de vol.
Suite à mon petit week-end (mega bonus à suivre en fin de FRs avec de vrais morceaux de découvertes à l'intérieur), j'aborde le circuit départ de MPL. La croix occitane s'affiche fièrement.
Le terminal est lumineux, propre et finalement assez moderne. Tout compte fait landside, c'est très agréable.
Ma carte d'embarquement électronique me suffit et je me dirige vers la zone d'embarquement tout en passant par le PIF.
Ce dernier est passé en deux minutes, excellent point. Il est difficile de faire moins vite !
On passe à travers l'inévitable zone marchande.
Pour déboucher sur l'aéroport proprement dit.
Encore que…
J'ai une grosse heure à patienter dans l'aéroport.
Donc direction le salon !
Salon indépendant qui a le mérité de faire payer l'accès au tout venant.
Le tarif se monte à 18 EUR car voyageant sur une low cost et sans carte Priority Pass ou autre, je ne suis pas éligible à la gratuité.
Pas grand chose à grignoter sur place : une kawateuse.
Du frais, avec la misère à mon arrivée. Rien de solide sinon du "fromage" et des yaourts.
On verra plus tard l'offre, il y a des toilettes.
Et même une décrotteuse fort utile après mon escapade boueuse.
Les toilettes sont propres.
Je reviens à ma place et m'aperçois que l'offre solide est revenue.
Pas de la grande cuisine, le tout arrosé avec une bière lambda en l'absence de vins.
Le gros avantage du salon reste son décor moderne et la présence de nombreuses prises.
Bon, mais il faut avouer que ce n'est pas bon.
On se rabattera donc sur les desserts.
Quatre minutes après que le FIDS est passé en mode "embarquement", je quitte ce salon finalement peu mémorable.
Je rejoins les portes à l'autre bout de la jetée.
Il s'agit d'un préembarquement… Raison de plus pour tortuguer. La peste emporte les LCC qui s'adonnent à cette pratique, c'est autant de temps en moins au calme dans un salon.
La file est encore pleine que l'appareil arrive.
Inutile donc de jouer à la tortuga avec les agents, je pénètre dans la salle de préembarquement. L'agente m'indique que je devrai mettre mon sac sous les pieds. Logique de son point de vue mais pourquoi devrais-je souffrir du fait qu'ils n'arrivent pas à maîtriser les bagages cabines ?
Anyway, je trouve de quoi m'asseoir.
Certains pax font la queue pour caser leur bagage cabine. C'est pénible mais c'est ainsi. Le confort d'un grand bagage se paye par l'insécurité et la station verticale prolongée, une fois à l'aéroport.
Tout en observant l'appareil.
Un appel last call retentit dans l'aéroport : le vol précédent n'a pas encore dégurgité ses pax que les agents s'apprêtent à fermer le pré embarquement. Vous avez intérêt à être en avance parce qu'eux, ils peuvent être en retard : tout ceci se passe à 17h24, soit un gros quart d'heure avant l'heure officielle de départ. Deux minutes plus tard, ils ferment le guichet. On ne badine pas à MPL…
A ce stade, je ne pensais pas que nous partirions (presqu'à l'heure).
Les gens pressées.
Je m'engage à mon tour non sans avoir eu à ferrailler quelques minutes avec deux tortuguistes, mais je suis bien passé le dernier.
Installé officiellement en 5C, je passe la porte arrière pour remonter la cabine et voir les opportunités.
L'ennui est que beaucoup de pax seront encore debout dans la cabine…
Il m'a encore fallu ralentir le pas car le médaillé d'argent à la précédente épreuve de tortuguisme remet le couvert. Je gagne mon duel à nouveau ! Asseyez vous prestement, braves gens qu'on y voie plus clair.
Nous y voilà, le rang 10 ABC est libre. C'est le seul. Et il est pour moi.
Installation en mode hérisson pour décourager les squales et autres coucous.
Yark yark et en plus c'est une sortie de secours.
MPL, soirée de janvier. On repousse avec cinq minutes de retard.
J'ai le droit à un spectacle de simagrées cryptiques par un épileptique en crise et uniforme.
Quant à moi, par pur esprit de contradiction à l'injonction de l'agente d'embarquement (mais aussi parce que je suis en sortie de secours, mais c'est totalement accessoire), je range mon sac à dos dans les coffrezabagages.
En piste !
Décollage à 17h55.
Les tests classiques : propre.
Propre (forcément…)
Le lot de bord
Ne reste plus qu'à s'installer confortablement.
Je marathonise la canette de bière piquée au salon (eh ! 18 EUR, je vous le rappelle !).
Vol sans histoire, très confortablement installé.
Atterrissage à 18h41.
Seul bémol : aucun briefing de sécurité alors que j'étais assis en issue de secours.
Et voilà !
Merci de m'avoir lu, le prochain FR vers une destination allemande injustement sous-reportée !
Alors accrochez vous car le bonus est dense !
L'abbaye Sainte-Marie de Valagne. Dont l'église était privatisée ce soir là pour un mariage…
Bon c'est du cistercien du XIIème siècle ! Il faut savoir apprécier.
Toujours une exploitation viticole, depuis des siècles.
Fiat lux !
On enchaîne le lendemain sur l'abbatialle de Saint-Gilles. Très connue pour sa façade romane.
Et sa statuaire.
Mais fermée lors de mon passage. Peu importe, l'essentiel vaut pour sa façade.
Assez d'architecture religieuse ? Passons au militaire.
Aigues Mortes.
Depuis le parking.
Développée par le bon Roi Saint Louis : le Royaume de France n'ayant accès à la Méditerranée qu'en cet endroit.
L'église Notre Dame des Sablons, en les murs.
Et une petite balade hors saison.
On arrive à la surprise de ce bonus. Une étape que je n'avais pas planifiée : la cathédrale de Maguelone.
Je vous invite à aller sur google map pour voir où elle se trouve, tout près des usines à biscottes estivales…
Ce qui constitue un sacré contraste !
.
Merci de m'avoir suivi sur ce bonus !
Voilà une belle réussite tortuguienne dans les règles de l'art. Ajoutons à cela un passage à un salon qui se rattrape en vol par une boisson grauite et on obtient un vol tout à fait supportable avec autant de prestation qu'un vol AF pour un encarté noblement métallique Flying Blue.
Notation vol.
Cabine : il est certain que les conditions royales de mon vol déteignent sur la notation mais après tout, une compagnie qui me laisse le plaisir de me vautrer dans ce luxe, sans bourse déliée obtiendra plus facilement mon patronage.
Equipage : rien sinon le fait de ne pas m'avoir sorti de mon issue de secours !
Divertissement : le mag de bord classique (du moins avant COVID) et donc note classique de 6.
Restauration : RAS.
Notation salon.
Confort : c'est le plus de ce salon d'aéroport. La décoration claire favorise un espace pourtant pas aisément valorisable. Il y a bien de la lumière naturelle mais elle donne sur la zone fumeur. Les invités fumeurs y gagneront ce que les amateurs de perspective y perdront. Dommage que le salon se trouve à l'une des extrémités du terminal. Or, en l'espèce ce ne fut pas la bonne !
Restauration : sur ce chapitre, c'est le drame, il n'y a quasiment rien et ce n'est pas bon.
Divertissement : pas de presse lors de mon passage, wifi qui fonctionne.
Service : accueil ok, je bonifie pour le "décrotteur" qui pour une fois a trouvé son emploi !
MPL : aéroport à taille humaine et lisible, passage rapide aux contrôles. Et pas mal de boutique pour tuer le temps.
EAP : RAS.
13 Commentaires
Étonnant quand même que les PNCs ne t'ont rien dit pour t'etre mis en rangée 10, qui ici est loin d'être une rangée "incognito". Tortuga remportée haut la main, avec le petit bureau aménagé qui va avec ^^
A bientôt!
Il y a de fortes disparités entre équipages qui vérifient et d'autre pas.
Je pense que la PIL ne doit se trouver qu'à l'avant de la cabine, un contrôle du fond de l'appareil nécessiterait un peu d'allant.
Tu bouges donc du côté de Montpellier? Après l’agent Orange, on va commencer à te voir sur l’agent Vert qui vient d’y ouvrir une base.
Médaille d’or avec cette issue de secours !
Merci pour ce Fr!
Ah, ce n'est pas Montpellier, mais je vois que la question reste donc en suspens. Je ferai tenir les interrogations le plus longtemps.
C’est tellement plus agréable un passage rapide dans un aéroport.
Le tarif se monte à 18 EUR => première réaction : c’est honnête comme tarif, deuxième réaction en lisant la suite : cela fait cher l’Heineken.
Victoire de la Tortugua, mais aucun PNC pour faire le débriefing, heureusement que tu es un habitué.
la cathédrale de Maguelone : structure étonnante, sur la première photo on dirait une forteresse.
tout près des usines à biscottes estivales… : qui passent leur journée à comparer la qualité de leur cuisson.
destination qui pourtant mérite de l'être un peu plus.
A bientôt
Paierai-je à nouveau le tarif pour ce salon ? Peut-être car cela reste un endroit confortable sinon profitable pour attendre son vol.
A cette époque (XIème siècle) les grands bâtiment religieux construits en pierre étaient bien plus intéressant que les châteaux fort souvent faits de bois.
Vous avez répondu à votre question en commentant :)
Il reste en tout et pour tout 3 vols orange à publier.
"Bon, mais il faut avouer que ce n'est pas bon."
Ce qui confirme l'apparence
" je quitte ce salon finalement peu mémorable."
Je dirais même à éviter
"Ne reste plus qu'à s'installer confortablement."
Difficile de faire mieux
"Je marathonise la canette de bière piquée au salon (eh ! 18 EUR, je vous le rappelle !)."
A ce prix là !
"Seul bémol : aucun briefing de sécurité alors que j'étais assis en issue de secours."
Etant donné qu'aucun pax n'y était prévu ;)
Un bon vol Easyjet
Superbe bonus improbable de cette région
A bientôt
Deux canettes, deux trois bricoles à grignoter et l'emplacement, le tout pour 18 EUR. Ce n'est pas très cher et cela le vaut bien !
De Heineken, pas de bière artisanale ;)
Le salon ne casse pas trois pattes à un canard, mais il a le mérite d'exister et le tarif de l'entrée n'est pas scandaleux. Au final, l'expérience au sol en est quand même agrémentée surtout pour un vol en LCC.
À bord, un vol sans accroc avec une Tortuga couronnée de succès qui vous aura permis de profiter d'un bon confort.
À bientôt!
On paye plus l'isolement que le catering mais les vols ex MPL sont courts et ne justifient pas vraiment un haut de degré de restauration.
Comparé à DRS, il a effectivement "le mérite d'exister" et de ne pas être trop cher.
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