Bonjour à tous et à toutes.
l'introduction
Nous continuons le rattrapage de retard des vols pré-covid. Et il y en a encore un paquet. Goûtez donc sans culpabilité à tous ces visages floutés, marqueurs d'une époque révolue pour une longue durée à en croire la recrudescence de l'épidémie en cette rentrée 2020.
Le weekend suivant mon retour de Montpellier, je rembarque cette fois pour Dresde.
Le billet a été acheté en novembre 2019 alors que je pensais être assez libre de mes week-ends. Ici aussi, il m'a fallu honorer ce voyage, non pas tant pour ne pas perdre les 103 EUR du coût du billet mais plutôt de profiter de ces trop rares vols directs entre la France - bon en l'espèce, c'est plus la Suisse et l'Allemagne qui fournissent les bataillons de passagers - et la capitale du duché de Saxe.
Mais, c'était également une vengeance rageuse d'un précédent essai, six mois auparavant, qui avait dû être chèrement annulé pour raisons professionnelles.
Première fois à Dresde, la mal aimée, la mal desservie mais cela ne la rend que plus désirable ! Et Dieu sait, qu'elle saura encore se faire désirer comme vous le verrez dans le bonus.
Mais, il ne s'agit pas que de moi, car DRS est bien peu reporté sur FR : 4 FRs en tout et pour tout au départ/arrivée de DRS…
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1U21203 - Economique - Bâle / Mulhouse → Dresden - Airbus A320
- 2U21204 - Economique - Dresden → Bâle / Mulhouse - Airbus A320
Au programme de ce FR : l'absence cruelle de salon, une nouvelle tentative de Tortuga et un nouvel aéroport à mon palmarès.
LE prelude
C'est à nouveau un vendredi soir qui me voit partir sous d'autres horizons. Nous sommes en plein hiver, janvier cède la place à février.
Il est 18h11 quand j'arrive au parking de l'EAP soit 39 minutes avant la fin officielle de l'embarquement. Espérons qu'il n'y ait pas d'embouteillage ou - Dieu nous en garde - un passage PAF sur le chemin.

C'est qu'il y a une petite marche entre le dit parking et le terminal. 7 minutes donc, car le FIDS affiche non seulement mon vol mais 18h18 aussi !

Les Dieux sont avec moi, le passage du PIF est bouclé en six minutes. Je m'autorise quelques menus achats détaxés. Et en route vers la jetée easyJet, en passant à côté du PIF suisse.

A mon arrivée, le préembarquement a déjà commencé, mais la file est statique, les passagers attendent donc patiemment.

Comme à mon habitude, je m'arrange pour embarquer en dernier. Cette fois, pas de récalcitrant, pas de mamie aux fraises, de GP sans ticket ou de pax adepte du repackaging pour s'éviter une pénalité.

L'attente a été mise à profit pour m'adonner à un autre vice tristement répandu sur ce site.

A noter que le FIDS ne sera pas mis à jour de toute l'attente : si quelqu'un s'y était fié au salon, il se serait retrouvé à terre.
le flight report
Bon dernier à passer sous les fourches caudines des pax-girls, je prends mon temps car la situation dans la cabine doit encore être au niveau "chaos".

Pour perdre du temps, rien de mieux que de rallonger la marche. Et puis, c'est plus accessible ici.


Je m'installe à mon siège et je troque un bien médiocre 5E pour un 16A.

L'important étant de pouvoir se mettre à l'aise.

Image traditionnelle du lot de bord U2. Je vous fais grâce de la carte du BoB qui n'a guère changé en cinq jours.

C'est propre car c'est troué ou c'est troué car c'est propre ?

On repousse à 19h20 soit parfaitement à l'heure. La cheffe de cabine se présente en allemand et en anglais. Originaire de Dresde, elle se laisse aller à broder le message standardisé en mettant un peu de peps fort bienvenu. Souvent, les annonces sont d'un ennui qui reflète l'état d'esprit blasé de ceux qui les réalisent. Ce qui peut se comprendre, la répétition a rapidement raison de la passion (toute relative en l'espèce).
En tout cas, elle terminera son laïus en promettant aux passagers qui ne boucleraient pas leurs ceintures de rester faire le nettoyage de l'appareil.

Bigre, voilà un drôle d'oiseau.

Démonstrations de sécurité masquées avant l'heure.

En piste.

Cette fois-ci je n'ai pas la rangée pour moi tout seul, mais une moitiée me suffit amplement à vrai dire.

Pas de BoB pour moi : j'ai avalé deux sandwichs achetés sur la route. Il faut bien s'occuper !

Nous avons atterri à 20h30 et je découvre pour la première fois l'aéroport de Dresde.
Deux low costs et une compagnie hybride.

Quoi qu'il en soit, c'est grand luxe ce soir, nous avons droit à une passerelle.

L'instant danette.

Débarquement, l'aéroport semble bien moderne.

C'est en fait une grande cathédrale avec beaucoup de vide au centre. Assez étrange, nous en verrons plus sur le FR du retour.

Car pour le moment, j'attrappe le bus 80 qui part pour le centre ville pour 2,4 EUR. Bon en fait, ce fut plus compliqué que cela de rejoindre le centre, car il n'y allait pas vraiment… Il m'aura fallu prendre un tram pour corriger le tir.

Merci de m'avoir lu et place à la première partie du bonus.
le bonus - premierère partie
On commence par une icône est-allemande en version post moderne féminisée. Bon il aura fallu tout de même 15 ans de lutte pour que l'ouest capitaliste ne vienne imprimer sa marque sur cette icône héritée du marxisme.

Dresde est plus connue pour son terrible bombardement que par son histoire largement méconnue en France.
Et il faut souligner ici que mon bonus est évidemment tendancieux car il se concentre sur le petit centre historique reconstruit après la guerre. Un peu comme celui de Varsovie, une reconstruction limitée qui confinerait presque au décor de carton pâte si elle n'était pas convaincante.
Le reste de la ville présente un tout autre visage.

Notamment le Zwinger ne semble pas avoir connu la guerre, et pourtant le bâtiment fut fortement endommagé.







Et puis c'est le drame, la raison principale de mon voyage était de visiter la gallerie de peintures. Ma qué, c'est fermé !
J'enrage, je bisque, je boue … J'aurais pu vérifier tout de même…

Bref, on se contentera de se balader dès lors. Au second plan l'opéra.

Naturellement la Theaterplatz.

C'est donc Jean Ier (l'usurpateur puisque c'est moi JEAN Ier) de Saxe qui s'y colle.

Cathédrale de la Sainte-Trinité.



Le palais royal.

Et nous finirons ce bonus sur la vue du Fürstenzug.




Merci de m'avoir suivi sur ce FR.
Merci Quentin pour ce FR.
Destination qui (comme beaucoup d’autres il faut le reconnaitre) est sur mes tablettes depuis un bail et qu’il va falloir que je remette en haut du tableau (surtout après lecture du bonus).
Easyjet devrait y retourner depuis EAP fin octobre mais bon rien n’est moins sur actuellement, mais cela peux être une bonne idée si l’Allemagne continue de nous accepter.
m'adonner à un autre vice tristement répandu sur ce site. => non juste du bon sens.
elle terminera son laïus en promettant aux passagers qui ne boucleraient pas leurs ceintures de rester faire le nettoyage de l'appareil. => enfin quelqu’un de sensé.^^
une icône est-allemande => Ampelmännchen reste la seule « marque » de leur ancienne identité Est- allemande et je trouve sympa de les conserver (avec même un côté égalité H/F qui n’est pas pour me déplaire)
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
J'ai vu que les conditions d'accès en Allemagne étaient assez contraignantes, mais c'est une bonne nouvelle que la ligne soit reprogrammée.
J'ai la réponse à ma question, nous aurons encore droit à des récits de la compagnie orange.
Merci Quentin pour cet opus. Autant le vol est sans intérêt (mais si au bon prix et à l’heure tout a fait ce que le
Peuple demande) autant cette ville est superbe. J’y ai fait en effet un arrêt de trois jours cet été 19 ans après ma dernière visite et le centre est maintenant quasi tout reconstruit ce qui n’était pas le cas lors de la première visite. L’atmosphère des habitants de Saxe est de plus des plus douce. J’ai entendu dire que les aéroports de Leipzig et Dresden ont de gros problèmes financiers. Paderborn vient de déposer le bilan et est en mesure de sauvegarde. Les temps sont durs. J’espère que miss B aura néanmoins la chance de réemprunter la ligne. Merci pour ce récit et son bonus dresdois. AB
Merci Vincent pour le com'.
Pas mécontent de ma visite malgré la fermeture de la gallerie des vieux maîtres. Après avec une voiture de location il y a certainement de quoi justifier un nouveau voyage, mais pas 19 ans ^^
J’avais bien aimé Dresde. J’y étais passé en revenant de Pologne il y a quelques années, plus par curiosité qu’autre chose et j’avais été positivement surpris (par le centre ville, je n’ai pas eu vraiment le temps de m’aventurer en dehors).
Quant au vol, il rempli sa part du contrat ^^
Merci pour ce Fr
Merci Moritz pour le com'.
Le centre vaut le voyage, même s'il ne s'agit pas de l'original et que le reste de la ville est assez hideux pour ce que j'en ai vu.
Merci pour ce FR
Une tortuga parfaitement rôdée permet de s'octroyer un siège de choix avec dépendance
L'aéroport mériterait une meilleure accessibilité
Un vol Easyjet sans surprise et c'est bien ce qu'on lui demande
Joli bonus de Dresde
A bientôt
Merci Gilbert pour le com'.
On verra au retour que la gare S-Bahn est plus pratique qu'un bus vers l'inconnu !
Merci pour ce FR!
Un vol qui fait le job avec une petite originalité bienvenue de la part de cette hôtesse visiblement de bonne humeur.
Intéressant bonus de Dresde.
À bientôt!
Merci pour le com' !
Ce n'est pas si fréquent que l'on ne puisse pas le souligner !