Bonjour à tous et à toutes.
l'introduction
Alternant en cet hiver 2019 l'accomplissement de mon plan de vols loisir avec l'impérieuse nécessité de me trouver un logement pour ma nouvelle affectation, je continue sur des vols hyper classiques entre Mulhouse et la capitale.
Bien que je cherche dans le 95/60, l'absence de vol vers CDG ce samedi matin m'oblige à me tourner une nouvelle fois vers ORY.
Plus de route, moins de temps, mais je n'ai pas le choix : mes premières visites de biens ne m'ont guère enchanté et je commence un peu à m'inquiéter… Il faut que je parte ce week-end d'autant que le suivant est déjà réservé et il est hors de question de le remettre en … question, justement.
Pas au point de ne pas vous présenter en bonus de ce FR, l'abbaye de Royaumont qui m'a permis de m'occuper entre deux visites immobilières. N'ayant qu'une demie-douzaine de maisons à voir en trois jours, j'avais un peu de temps sur les bras.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1
- 2AF7340 - Economique - Paris Orly → Bâle / Mulhouse - Embraer RJ145
Au programme de ce FR : un passage au salon pas fameux, un vol perturbé et un retour de croquant.
LE prelude
Suite à mon week end de trois jours de recherche de mon nouveau point de chute, j'arrive à 0RY à 17h15 pour rendre mon véhicule de location. Quelques mètres et me voilà dans le terminal.

Mon vol est à l'heure à ce moment. Parfait. J'ai un peu moins de deux heures à mogoyer au salon AF.

Sans demander mon reste, je me dirige vers le PIF passé en skyprioriy et quatre minutes avec des agents sympa.

LE lounge report
Accueil souriant comme souvent dans ce salon.

L'offre l'est un peu moins en toute fin d'après-midi. Il est loin le temps de l'ouverture ce qui ne manque pas de souligner à nouveau l'écart entre la communication et la réalité, mal de notre siècle.

MIsère.

Les boissons sont l'une des rares parties qui ne souffrent pas trop des jours qui passent.

Bref, cette petite collation manque de cachet.


Mais l'offre du soir ne tarde pas à arriver. Il faut savoir rester vigilant sinon c'est la famine assurée.

Il reste encore des mini sandwichs.

Dont acte, la consistance de la nourriture autorise une ou deux bières.

Enfin, il faut le dire vite.

D'autant que ce n'était pas bien bon.
Surtout quand il s'agit de manger avec des couverts en bois.
On a vraiment la désagréable impression d'être chez le docteur et de faire aaaaaa !
Encore une brimade sur les pauvres paxs aériens infligés par les déclinistes verts.

Mais n'ayant pas mangé à midi, et ne comptant pas sur la collation en vol, il faut bien se remplir l'estomac !

A l'heure d'embarquer, je descends du donjon pour me mêler à la foule.
Une seule file pour ce petit vol, donc le skypriority est envoyé aux oubliettes : il n'y a qu'un seul agent.

Il fut un temps où il n'était pas nécessaire de rappeler les bases du savoir-vivre.

C'est sur le tarmac que nous rejoindrons notre appareil.

le flight report
Qui a tout de même une bouille bien unique dans le paysage aéronautique.
Ce qui n'est pas pour me déplaire.

Je m'installe à mon 4F, espérant ne pas avoir de voisin.

Ce qui est le cas en fin d'embarquement.
Notons que le PNC souriant à l'embarquement n'hésite pas à aider les pax à mettre leurs bagages dans les coffres malgré l'attelle à l'un de ses doigts.

Je souffrirai donc encore une fois du pas assez limité dans cet appareil.

Notons que les hublots sont assez larges.

Tétière et dossier sans oreillette.

Et il est - encore - possible de reculer le dossier de son siège. Une espèce en voie de disparition.

A y regarder de plus près, on s'aperçoit que le ménage est superficiel. Je me demande si ce serait la même chose sur une compagnie japonaise.

Le plafonnier vintage.

Test Horatius pas convaincant.

Ne me reste plus qu'à profiter de la presse papier récupérée au salon.

Le capitaine annonce un vol de 40 minutes avec de forts vents liés à la tempête Ciara. Le repoussage n'enregistre que trois minutes de retard par rapport à l'horaire.

Une fois en vol, le service commence avec du soft.

Bruitomètre à bord de cette sauterelle, assez élevé surtout si l'on considère que j'étais assis à l'avant de l'appareil loin des moteurs montés à l'arrière.

Nous arrivons finalement à proximité de l'EAP. Le capitaine nous prévient que l'approche sera mouvementée et que certains vols sont déjà déroutés, mais qu'il va tenter un essai.

En descente donc, avec abaissement des trains d'atterrissage.
Nous subissons de forts vents de travers qui ballottent le petit appareil.

Et c'est à quelques mètres de la piste que le capitaine remet les gaz.
Grand sourire de Mme Pax 4A qui semble s'amuser de ce cirque. C'est une plat et cela se voit !

Il n'y aura pas de nouvelle tentative. Et c'est à LYS que nous serons déroutés.

La déroute effectivement car il est 21h32 quand nous y arrivons.


La galere
Nous sommes pris en charge dès le terminal atteint.
D'abord, il faut patienter que tous les pax aient débarqué.

Puis, c'est en groupe qu'il faut aller récupérer les bagages en soute.

Voilà une icône que j'aurais préféré voir en de meilleures occasions.

Puis sortie, landside.

Et, le responsable de service nous explique qu'il faut attendre qu'un bus nous achemine par la route à l'EAP.
Des pax grommellent, certains iront louer une voiture in extremis pour faire la route, sans garantie de remboursement par AF.

Je prends le pari de faire confiance à AF. Et l'attente commence.

Pour faire patienter les pax, AF distribue des boîtes. Il est 22h18.

C'est froid mais c'est varié. Ayant bien mangé au salon, je la laisse de côté hormis la bouteille d'eau.

Ne reste plus qu'à prendre son mal en patience. Les UM seront d'office mis à l'hôtel. Les autres pax doivent se taper la route en bus.

J'en profite pour me balader landside, c'est la première fois que je viens de ce côté.

L'AF7340 apparaît bien sur le FIDS, maigre consolation.

Finalement le bus arrive à 22h57, je me suis pré positionné en première ligne. Il y a une petite trentaine de pax : la stratégie pour éviter un voisin les six prochaines heures ?
Prendre l'un des sièges au premier rang : les gens pensent souvent qu'ils pourront trouver après une banquette totalement libre et poursuivent dans le couloir sans vraie possibilité de revenir sur ses pas. De plus, je serai le premier débarqué, c'est autant de sommeil horizontal de gagné une fois arrivé à bon port.

Bingo, pas de voisin. Il y aura plus de lumière mais je suis aussi bien équipé que pour un vol long courrier en Y.

C'est parti mon kiki.

Bouchons anti bruit, casque Bose, masque pour les yeux et coussins de nuque, ne reste plus qu'à essayer de dormir.
Je serai réveillé à un péage à 2h48 du matin, entre temps le chauffeur aura été remplacé par un autre.

Et c'est à 3h30 que cette photo est prise, le trajet fut plus court qu'annoncé.

Et il me reste encore 1h30 de route pour rejoindre mes pénates.

Bref, pas glop mais c'est inhérent au transport aérien.
FInalement cette IRROP n'a pas été trop mal géré par AF, à peine plus d'une heure pour trouver un bus et nous faire partir, il faut déjà le faire…
Merci pour ce FR
"Encore une brimade sur les pauvres paxs aériens infligés par les déclinistes verts. "
Pas d'accord : autant à bord je peux éventuellement comprendre l'usage de bois pour un gain de poids, autant au sol
l'usage de couverts en métal est possible, donc c'est un (mauvais)choix délibéré de la compagnie
D'ailleurs après tout pour fabriquer ce bois il faut abattre des arbres...
"il faut bien se remplir l'estomac !"
Triste contingence
"Je souffrirai donc encore une fois du pas assez limité dans cet appareil."
FR en mode souffrance :(
Pourtant l'absence de voisin permet de se mettre en position oblique, non ?
" Je me demande si ce serait la même chose sur une compagnie japonaise."
Et pourquoi donc japonaise ?
Au hasard ?
Je trouve que l'on idéalise un peu trop ce qui est japonais et qu'on y perd son objectivité
On retrouve la prestation habituelle je présume puisque tu ne nous as pas gratifié d'une photo de ton festin
Et ça finit par une météo grincheuse à l'EAP qui vous oblige à atterrir à LYS
"FInalement cette IRROP n'a pas été trop mal géré par AF"
Oui c'est vrai c'est plutôt bien
Y-a-t'il eu une compensation en miles et/ou voucher/numéraire pour le retard ?
A bientôt
Merci Gilbert pour ton commentaire.
On peut le voir également différemment : le bois cela repousse, et on économise de l'eau et de l'énergie à ne pas laver les couverts (je ne parle même pas de leur production et de leur commercialisation).
Je retiens juste qu'il est très désagréable de manquer avec des couverts en bois.
depuis l'aube de l'humanité et bien avant !
Mogoya dolorasa
Peut-être, mais cite moi un pays plus propre ?
Tiens, je n'ai pas eu le temps d'y penser !
Merci Quentin pour ce FR.
Un monde ou l'apparence et le carton plâtre remplace beaucoup de chose, c'est très décevant.
au moins comme cela les usagers du salon consomment moins.
Pour les couverts en bois je rejoins l'agent secret , autant à bord ok, autant au sol dans un salon c'est ridicule.
Je me souviens bien du déroutement et de cette soirée ou pas mal de vol étaient en attente sur le territoire de Belfort.
D'ailleurs il me semble encore attendre le sachet de Haribo qui m'avait été promis .^^
J'ai eu une fois un retour depuis LYS en bus également en pleine nuit, en décembre, la météo avait été glaciale, et changement du conducteur à Belfort avant le péage.
Bonne gestion de crise, et surement un dédommagement à la clef.
A bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire.
Il en va de même pour les êtres humains, on en rencontre chaque jour... et partout.
Tu vois le mal partout !
C'est vrai, mea culpa. Mais je crains qu'il n'ait été "simplifié" dans le cadre de mon déménagement.
Bah justement non, j'ai complètemnet zappé !
A bientôt.
Merci Quentin pour ce galère report^^
Pas de chance pour le déroutement météo, cela peut arriver et AF a bien géré la situation avec un bus affrété très vite. Le fait que le réroutement se fasse sur Lyon a probablement facilité les choses vu les nombreuses équipes sur place.
A + !
Merci Nicolas pour ton commentaire.
Tu as raison, LYS en tant que plateforme doit être rôdée.
Merci pour ce FR
Tiens j'avais eu la même boîte avec la SNCF (mais estampillée SNCF évidemment ) lors d'une halte et d'une nuit à l'hôtel forcées à Limoges
A bientôt
Merci pour ton commentaire.
Quelle hérésie, pouahh ! Une boîte SNCF pour les Saigneurs du Ciel ?
Merci pour ce FR Quentin!
L'offre du salon à ORY n'est vraiment pas terrible; un peu plus et on se croirait dans le salon de LYS!
Un sacré déroutement tout de même, LYS n'est pas très près de l'EAP... mais c'est vrai qu'AF y possède les moyens nécessaires pour organiser ce réacheminement qui est effectivement plutôt bien géré... même si tu t'en serais sans aucun doute passé. En somme, un vol intérieur qui s'est transformé en LC^^
À bientôt!
Merci Tiedel pour ton commentaire.
C'était mieux avant à l'ouverture, mais pire avant la rénovation.
C'est toujours agaçant de se faire embobiner au début et de rogne petit à petit.
Une hypocrisie détestable qui ne donne pas confiance dans la compagnie.
oui avec correspondance, longue attente et incertitude sans parler de l'inconfort.
Bref...