En guise de couverture, la Une du magazine Air France du mois de septembre 2020. Une vraie ode au #jefaismescoursesausalon car si je ne reçois pas le magazine chez moi, qu'importe, je sais où le récupérer. Comme quoi, y'a pas que les Scrocchi dans la vie pour se nourrir…
Ferrovipathes de tous bords, bonjour ou bonsoir, selon l'heure. C'est devant la gare de Milano Cadorna que débute ce voyage. Mon vol AF1313, partant d'habitude de Milan Linate a été déplacé à l'autre aéroport, celui le plus éloigné du centre ville et le moins pratique pour moi, Malpensa. C'est en train que je m'y rends et du coup, c'est plus cher. Autant dire que ce changement ne m'enchante guère.

13 euros l'aller simple contre 2 pour un ticket de métro urbain. En plus, je ne suis pas super en avance. C'est parti pour une traversée de la banlieue nord milanaise qui n'a rien à envier aux banlieues du monde entier.


Sauf que mon train se la joue premier de la classe. De quoi justifier l'arnaque la dépense.


Quand je pense que pour quelques euros de plus…

Bref, 50 minutes de trajet ponctuel et sans mendiants chanteurs plus tard et me voilà en vue de mon objectif.

Direction le terminal, j'ai moi aussi un bagage à enregistrer.

Et un routing à présenter.
Enchainement de vols
- 1
- 2Malpensa - Roissy CDG
L'entrée est surveillée, des caméras thermiques permettent d'isoler tout fiévreux potentiel (désolé pour le floutage mais les masques n'empêchent pas la reconnaissance faciale).

Ma température étant compatible avec mes activités aéronautiques ce soir, c'est dans un terminal vide que je me retrouve, quelques niveaux plus haut.

Les étoilés tuent l'ennui…

Et chez Air France KLM, c'est à peine plus clairsemé.

La file Sky Priority était bien matérialisée mais pas de comptoir dédié. Comme c'est bon de pouvoir griller la priorité même si je m'en excuse auprès de mes pauvres victimes. Allez, ni remords ni regrets, je ne leur ai volé que deux minutes de leur temps. Piet est fiché une dernière fois, on ne sait jamais.

Et j'ai donc le temps d'un rapide spotting avec ces inhabituels occupant d'espaces laissés vacants par les compagnies qui ont arrêté la desserte de Malpensa.

Le temps gagné partira (un peu) en fumée pendant que j'observe cet équipage d'Ethiopian Airlines rejoindre la seule porte d'entrée du terminal. Seul moment exotique, la liste des compagnies n'étant pour le moment qu'un lointain souvenir.


De retour dans le terminal, je remarque cette zone à part pour les passagers devant se rendre à New York.

La liste des destinations s'est considérablement amoindrie ces derniers mois.

Tout comme les avions au parking.

Espaces vides…



L'avenir pour les low-cost est-il aussi flou que ma photo?


Quelques humains se pressent quand même aux contrôles de sûreté.

Mon accès prioritaire me fera éviter tout contact inutile avec de potentiels contaminateurs^^

Et c'est en moins de deux minutes et avec le sourire d'une agente très affable que je suis libéré. On est loin des scores de fréquentation de l'année dernière.

La cause est connue de tous… et rappelée à chaque instant.

Enjoy the best part of the airport? Les galeries marchandes n'ont jamais eu ma préférence. Merci au Pangolin suprême de m'en avoir débarrassé!


La note fluidité n'en sera que meilleure!

Après avoir voyagé mentalement, voyageons pour de vrai? Soit…

L'argent économisé sera dépensé dans des billets d'avion^^

puisque la compagnie qui me transporte me fait aussi économiser la dépense du souper :-)

Le choix n'est pas gargantuesque mais c'est toujours mieux que rien.


Et pendant que le troupeau troupeaute (j'aime vraiment bien cette formule!), je prends le temps d'un dernier espresso.

Après ces digressions alimentaires, retour à nos moutons.

À propos, on joue à saute-mouton? L'okapi s'amuse comme il peut, même dans un aéroport. Un jour, je grandirai, promis!

Mais ce jour n'est pas pour demain. Bouchon en passerelle.


D'ailleurs, permettez-moi l'exploit triptyque : Playstation, Porte et Nez en un seul shot.

L'accueil a été des plus charmants mais comme j'avais encore mon masque en tissu lavable, la cheffe de cabine me tend de suite un masque chirurgical. Je profite de l'occasion pour aller faire une vidange dans des toilettes immaculées.


Finalement, quelques pas à faire pour arriver à ma rangée. En profiter pour virer celui qui squattait mon siège prétendument vacant (non, je ne veux pas me mettre côté couloir) et faire un peu de ménage avec une lingette (on ne sait jamais) et hop! tout le monde est paré.

Mon hublot!!! Je n'allais pas laisser un resquilleur m'en priver quand même. J'en profite pour partager cette vue avec quelques fans…

et 8 minutes plus tard, l'orage commence.


C'est donc installé confortablement que j'écoute le commandant de bord nous faire son annonce depuis le premier rang. Un geste toujours appréciable.


Repoussage avec quelques petites minutes de retard, rien de bien pénalisant.

Je meuble l'attente avec flightradar24 et quelques derniers messages.



Après avoir traversé la 35L, nous atteignons le point d'attente de la 35R d'où nous décollerons en deuxième position derrière un Boeing 737-800 de Ryanair.


PNC, décollage!


Des turbulences (légères) comme promis accompagnent la montée vers notre altitude de croisière. Une annonce est faite concernant le service réduit sur ce vol. Histoire d'alimenter ce voyage avec autre chose que du liquide, voici l'offre solide récupérée au salon parisien d'Air France la veille. Un retour agréable vers une normalité bien qu'encore timide.

Pour les cartes utiles, vaut mieux lire celles du blog Flight Report.



Les pages avgeek sont toujours là.

Une bien belle machine à l'honneur! Faut vraiment que je publie mon expérience avec cet oiseau moi aussi…


On pourra regretter qu'au sein d'une même alliance, chaque compagnie a des approches différentes même si la sécurité des équipages et des passagers reste la constante primaire.

On continue avec cette carte du réseau toutefois anecdotique tant les destinations sont souvent impossible à rejoindre.

Avant de finir sur quelques brèves de comptoir?


Ça tombe bien, le service commence.

Avant de ranger le magazine et pour rester dans le thème…


Deux gobelets pour le prix d'un : café et eau.

Heureusement que #jefaismescoursesausalon #jefaismescoursesaubar

Et que quelqu'un a pensé a moi…

J'allais oublier les interrogations essentielles… L'instant paperasse!

Le remplissage du formulaire a au moins eu le mérite de faire passer le temps.



Bienvenue à Paris Charles de Gaulle. Vous pouvez désactiver le mode avion.

Le roulage vers notre point de stationnement sera rapide et nous nous arrêtons au contact ce soir.


L'inévitable instant Danette se produit. Les gens ont vraiment aimé le confinement dans ce pays? Qu'y a-t'il de difficile à comprendre dans un débarquement ordonné, par rangée? Faut pas s'étonner si après 9 mois de pandémie de Covid-19, on en est encore à porter des masques, et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Je patiente un peu et finalement, je quitte cet avion en saluant de l'équipage que je remercie.

Eux, ils n'étaient pas en bout de passerelle pour des remerciements. Encore un contrôle inutile. On ferait mieux de mesurer la température des passagers afin de s'assurer que des pestiférés ne se baladent pas à tout vent dans le terminal.

25 minutes d'attente pour les bagages? Abusé!!!

Mais au moins, ça me laisse le temps de répondre à la question fatidique des employés qui aiguillent les passagers : "d'où venez-vous? Toulouse ou Milan?"
Ce n'est pas d'où l'on vient qui compte vraiment mais où l'on va. Et moi, je sais où je vais. Toulouse! La Fontaine!

Je me plie quand même aux règles du jeu et fini chez Monsieur l'agent, qui en l’occurrence est une Demoiselle. Le contrôle sera aussi rapide que souriant et inutile puisque redondant. Tant, mieux, bon débarras.

J'aurais pu faire comme le navetteur par excellence, Monsieur Marathon et attendre la mise en service du tapis à bagage dans cette guérite pour fugueurs en culottes courtes mais…

… les promesses de Paris Vous Aime étant ce qu'elles sont, ma valise sort parmi les premières en un temps record. Je ne vais pas me plaindre non plus!

C'est uniquement au moment de sortir que la température corporelle est relevée par une caméra thermique. J'imagine que les douaniers en faction sont du genre à préférer le sang froid. Je ne les intéresse pas ce soir et c'est réciproque.
Sans attente supplémentaire, je file prendre le Roissybus, son acolyte ferroviaire étant en rade en ce moment après 22 heures pour cause de travaux de maintenance. Même pas le temps de faire une pause, le bus démarre dans la foulée.

La circulation est fluide ce soir. J'en profite pour faire un peu de lecture et, oh! surprise : mon premier instant K, nocturne. Comme quoi, tout arrive à point nommé, jamais dire jamais.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Merci Guillaume pour le partage !
Le troupeau troupeaute, j'adore :)
A bientôt !
Hello Stefan, l'expression du troupeau qui troupeaute n'est pas de moi. Je finirai bien par retrouver l'auteur et le créditer.
Merci pour la lecture et le com'
Merci Guillaume pour ce FR.
L'avenir pour les low-cost est-il aussi flou que ma photo? => si les prix décollent chez les majors ce sera du pain béni pour les LCC pour grappiller des usagers.
Un jour, je grandirai, promis! => ce n'est pas obligatoire.
Récupération du hublot c'est important.
Sympa le sandwich .
débarquement ordonné, par rangée? => c'est fou car suivant les vols c'est n'importe quoi et d'autres c'est bien respecté.
A bientôt et bonnes fêtes
"si les prix décollent chez les majors ce sera du pain béni pour les LCC pour grappiller des usagers." -> autant le fossé se réduit petit à petit entre Legacies et LCC autant les tarifs peinent à trouver un juste équilibre mais dans certains pays, notamment l'Italie, ces derniers se sont taillé de belles parts de marchés.
"Un jour, je grandirai, promis! => ce n'est pas obligatoire." -> Ni même souhaitable!
"Récupération du hublot c'est important." -> Je dirais même plus!
"Sympa le sandwich ." -> Et bien meilleur que ceux aux mélanges farfelus que nous servait Air France il y a un an. Framboise-Chèvre?
"débarquement ordonné, par rangée? => c'est fou car suivant les vols c'est n'importe quoi et d'autres c'est bien respecté." -> Le n'importe quoi, que dis-je, le grand n'importe que quoi est à l'ordre du jour.
Merci Valérie pour la lecture et le commentaire. À bientôt.
Merci pour ce récit !
Quelle application utilises-tu pour suivre le vol ? On dirait qu'elle t'affiche le plan de vol prévu ?
Hello WOP! Dans le cas précis, ce n'était que FlightRadar24 mais en vol, j'utilise souvent Wingze, disponible sous iOS. Cette appli ne fonctionne pas partout dans le monde mais s'en tire très bien en Europe.
Merci pour la lecture et le commentaire.
Ha super, il y a bien ce fameux Wingze en photo à côté d'une barre Nutella b-ready, on dirait bien qu'il dispose des données issues des plans de vol
Ça "troupeaute" dans mes récits depuis au moins 2014 (nostalgie de cette époque où les numéros de FR n'avaient que 4 chiffres...), mais je ne saurais si je suis le premier à l'avoir utilisé.
https://flight-report.com/fr/report/5929/Estonian_Air_OV624_St_Petersburg_LED_Tallinn_TLL
https://flight-report.com/fr/report/47328/iberia-ib3435-paris-ory-madrid-mad
Wingze fonctionne plutôt bien mais je suis toujours assis au hublot. J'essaierai de vérifier la capacité de réception en milieu de cabine proche du couloir prochainement.
"Ça "troupeaute" dans mes récits depuis au moins 2014" -> Ça ne pouvait être que toi!!! Rendons à Wop...
Merci Guillaume pour ce FR !
Merci Nicolas pour la lecture!
Salut Guillaume
Les low Cost risquent de raffler la mise lors de la reprise, surtout concernant les vols MC, les legacy auront bien du mal remonter la pente avec les clients affaires qui revidront difficilement à bord des avions, après avoir goûté aux joies du télé travail ! Sans compter que l'arrêt de mort de la First Class est dans les tuyaux...
Mis à part ça, le sandwich à l'air goûteux !
Merci pour ce FR, à bientôt.
"Les low Cost risquent de raffler la mise lors de la reprise, surtout concernant les vols MC, les legacy auront bien du mal remonter la pente avec les clients affaires qui revidront difficilement à bord des avions, après avoir goûté aux joies du télé travail !" -> Bonne analyse surtout si les lignes domestiques (d'abord) et européennes loisirs passeront sous la coupe de Transavia, la captivité des consommateurs risque d'en prendre un coup. Le télétravail, c'est du fast track à tous les étages!
"Sans compter que l'arrêt de mort de la First Class est dans les tuyaux..." -> Est-elle encore viable? Je serais curieux de savoir combien payent leurs billets P en numéraire plutôt qu'en miles, y compris chez les grands comptes. Bref, l'avenir est encore fortement incertain. Restent les sandwiches KLM qui semblent être une valeur sure en classe éco MC en ces temps de pandémie^^.
Merci pour la lecture et le commentaire. Joyeuses fêtes!