Avis du vol entre Hamburg et Athens en classe Economique avec Aegean Airlines

Bonjour à tous,

Petit routing que je n'avais pas fait depuis longtemps et que je ne risque pas de refaire avant longtemps : un bon vieux mileage run.
Même si je suis de moins en moins convaincu de l'utilité d'avoir un statut de voyageur fréquent par les temps qui courent, il me manque environ 5300 miles statut pour requalifier mon statut *Gold avec Aegean, et ce serait dommage de passer à côté pour si peu. Contrairement aux autres années, je ne peux pas compter sur les long-courriers pour arriver à mes fins, il faudra donc me débrouiller à grands coups de vols européens.

Jusqu'en juin 2020, les vols Aegean en classes tarifaires basses rapportaient 75% de la distance, ce qui permettait des gains tout à fait intéressants pour une somme raisonnable.
En juin dernier, ils ont décidé de dévaluer leur programme, l'estimant sans doute un peu trop généreux. Ce n'est jamais une bonne nouvelle quand ça arrive, mais disons que c'était une épée de Damoclès qui existait depuis un certain temps. Par contre je trouve que le timing pour le faire était particulièrement mauvais, mettre davantage de bâtons dans les roues des frequent flyers n'est pas très opportun en cette période où les voyages sont déjà compliqués (pour une fois je vais dire du bien de Flying Blue qui double miles et XP pour tenter de reconquérir ses clients) et ce n'est pas l'extension des statuts de 6 mois (quand d'autres le font pour un an) qui permettra d'attendre tranquillement un retour à la "normale".
Les gains de miles ont été différenciés entre les tarifs light et les tarifs flex (incluant un bagage en soute et permettant des modifications sans frais (hors différence tarifaire)), les tarifs light les moins chers passaient alors de 75 à 50% tandis que les tarifs flex avaient un gain légèrement renchéri, avec une différence tarifaire entre light et flex qui était devenue assez raisonnable, de l'ordre de 20/25€.

C'est dans ces conditions que je trouve à environ une semaine du départ un HAM/ATH/LUX pour 70€ suivi d'un LUX/ATH/AMS pour 50€. Environ 2500 miles statut gagnés pour 120€, et à chaque fois la fin d'après-midi à Athènes pour me promener un peu, ce n'est pas trop mal et j'achète après m'être assuré de la possibilité de voyager vers ces pays à l'instant T. Seul point sensible, la correspondance à LUX en 45min avec le même avion, mais je me dis que LUX est un petit aéroport et que ça devrait le faire.

Coup de théâtre, le lendemain de mes réservations je découvre qu'Aegean a encore changé les règles du jour au lendemain, même si cette fois-ci ça ne me concernera pas car c'est la date de réservation qui fait foi. Pour le coup, cela ressemble à de l'escroquerie organisée : le tarif flex perd son bagage en soute sans baisser en prix, une nouvelle catégorie est créée : comfort flex, qui correspond +/- au tarif flex précédent avec en plus la possibilité de choisir un siège à l'avant et la possibilité de prendre un autre vol du jour sans frais supplémentaire (avantage très symbolique car rares sont les lignes ayant plusieurs vols quotidiens en ce moment). Quant au prix, il faut compter environ +50€ par vol entre un tarif light et un tarif comfort flex, ce qui n'est pas négligeable. Le problème avec l'apparition de cette nouvelle catégorie est qu'ils ont de nouveau dévalué les gains de miles en go light et en flex. Après être passé de 75 à 50%, les classes tarifaires les moins chères passent maintenant à… 30%.
Avec 2 dévaluations en l'espace de 3 mois en plus des nombreux tours de vis au fil des années, on peut dire qu'Aegean ne brille plus par la considération qu'elle apporte à ses clients, ce qui est bien dommage et risque de se retourner contre elle un jour ou l'autre…

Et voilà ce que ça donne avec l'habillage marketing bullsh*t habituel en ces circonstances ! 

Je vous mets un petit lien issu de Flyertalk pour constater l'étendue des dégâts.

Bref, je continue le renouvellement pour cette année, ayant trouvé 2 petits routings pas trop chers pour y parvenir. Mais à partir de décembre, quand les compteurs auront été remis à zéro, il conviendra de se demander si la démarche en vaut encore la peine. Dans l'état actuel des choses, avec les restrictions de voyages, la réponse est clairement négative, et ce n'est pas en se dégradant continuellement qu'Aegean va de nouveau réussir à remplir ses avions et à garder ses voyageurs fréquents…

J'en oublie presque le routing, qui consiste en ces 4 vols Aegean auxquels j'ajoute un petit vol easyJet entre Amsterdam et Berlin afin de rejoindre ma compagne dans la capitale allemande.

C'est en voiture et un peu plus d'une heure avant le vol que je suis déposé à l'aéroport.

Une activité qui n'est pas négligeable sur le FIDS.

Le PIF est passé en un clin d'oeil, direction le salon Senator LH. Il faut indiquer ses coordonnées sur un papier, comme on doit le faire dans les restaurants en Allemagne.

Le salon est très clairsemé, on a dû être au maximum 5 passagers lors de ma visite.

L'offre ne casse pas 3 pattes à un canard avec quelques snacks et verrines, voici mon unique sélecction.

Ce salon SEN a quand même un avantage appréciable, il dispose d'une terrasse.

Un Eurowings en porte, c'est la compagnie la plus présente à Hambourg.

Mon carrosse est en bout de jetée.

Je quitte donc le salon pour rejoindre la porte.

L'A320 allant effectuer notre vol, il est immatriculé SX-DVW et porte le nom de Nikos Kazantzakis. Rares sont les avions d'Aegean qui ont un nom.

Sixt et la pub sur les passerelles, c'est une habitude.

Après le contrôle des QR codes, j'embarque parmi les derniers.
Maintenant que le choix des sièges est payant, même pour les Gold, autant jouer à la Tortuga. 

Je troque mon 14A sur l'aile avec 2 voisins pour un triplace au 21A, la cabine était remplie aux 2/3 avec quelques triplaces libres à l'arrière.

Le pas est serré dans les 3 derniers quarts de la cabine, mais avec 3 sièges pour soi on peut aussi s'étendre latéralement.

On repousse dans les temps.

Alignement piste 33.

C'est parti !

Rangement des volets.

Les écrans collectifs sont déployés, avec notamment une vidéo corporate sur les mesures contre le Covid : nettoyage de la cabine, port du masque, fin des plateaux et de l'alcool en éco, sandwich en business, dévaluation de Miles&Bonus, ah non je m'égare^^

Le magazine de bord est distribué aux pax qui le souhaitent, il est toujours emballé individuellement.

Et voilà donc le magnifique service Covid Aegean, là où il y avait un plateau auparavant.

Autopsie du mini sandwich.

Bref, c'est mieux que rien mais c'était mieux avant, comme beaucoup de choses.
Pendant ce temps au hublot, un air 2 air avec un 777 de BA. 

Nous survolons Linz

Un peu de relief autrichien.

Aegean va peut-être droit dans le mur, mais à ce moment on survole le Mur, avec des bleds proches de Graz.

Second service avec des boissons chaudes et des softs, l'alcool en éco est donc terminé sur Aegean.
Je prends un thé. 

Après la vidéo promotionnelle, la géovision est lancée. Quoi, on est parti d'Athènes et on remonte vers le Nord ? Bien sûr que non, mais le programme a freezé.

Prelog, au Nord de la Croatie.

Slavonski Brod et Brod, identifié au premier coup d'oeil après avoir galéré pour l'identifier lors de mon vol Condor HAM/CFU.

Lac de Modrac, en Bosnie.

Aéroport de Tuzla.

Visegrad, toujours en Bosnie.

Au-dessus de la Macédoine, près de Skopje.

La Macédoine grecque cette fois-ci, près de Thessalonique

SKG.

Le temps se couvre un peu pour la fin du vol.

Golfe d'Elefsina.

Le port du Pirée.

Les ferries allant dans les îles.

Quelques navires au mouillage.

En approche.

Finale.

Atterrissage.

On se gare au large, comme souvent à ATH.
Inutile de vous dire que les allemands ont été disciplinés lors du débarquement par rangs. 

On débarque donc en paxbus avant de se faire de nouveau contrôler les QR codes, ce qui aura été fait rapidement.

Pas de valise à récupérer, je file ensuite prendre le bus X95 vers Syntagma. Rare bonne nouvelle par les temps qui courent, le prix du billet a baissé, passant de 6 à 5,50€.

Voilà, à bientôt pour la suite !