Avis du vol entre Papeete et Paris en classe Affaires avec Air France

Introduction

Ia Orana,

Voici le report du dernier vol de notre périple polynésien. Pour rappel nous avions initialement acheté des billets en Premium Economy (offre spéciale duo) et avons pu bénéficier d'un surclassement en miles peu avant le départ. 
Comme pour l'aller, ce vol transite non pas par Los Angeles mais par Vancouver. Le Canada autorise en effet les transits aéroportuaires malgré la fermeture des frontières. Ce vol remplace donc l'habituel AF77.  

Aeroport de Faa'a

Nous arrivons en taxi vers 5h15 à l'aéroport pour ce vol matinal. 
Le seul vol international prévu étant le nôtre, le terminal est bien vide. L'enregistrement et le passage de la sécurité sont effectués rapidement. Seul le passage par le poste de douane pour déclarer nos achats de perles nous prend du temps. Petit conseil à ce sujet: sonnez quand vous arrivez au guichet, même si l'agent vous a vu…

Nous arrivons en zone internationale, tout aussi vide. Les boutiques sont néanmoins ouvertes, ce qui nous permet de dépenser les derniers francs pacifiques. 

Nous nous dirigeons ensuite vers le salon, pour profiter d'un petit déjeuner en gardant un oeil sur notre avion du jour. 
Le salon est celui d'Air Tahiti Nui. Il est très agréable. Il me permet de profiter d'un dernier verre de Rotui mangue en admirant Moorea. Ouf ! 

L'embarquement est appelé par zone. En débutant par le fond de l'avion avant de finir par la Business. 
Quelques pas sur le tarmac avant de monter dans l'avion.  

Le vol Tahiti - Vancouver

Nous embarquons par le premier escalier ce qui nous fait traverser les deux cabines Business avant de rejoindre nos sièges. 

La trousse est déjà posée sur le siège à notre arrivée. Elle est plus esthétique et pratique que celle distribuée lors du vol aller. 

La cabine traduit quelques signes d'usure…

Je retrouve mon coffre sans fond

Ne pas nettoyer l'écran avant d'avoir sélectionné la langue… Sur le vol suivant c'est Monsieur qui s'amusera. 

Consignes de sécurité et consignes sanitaires s'enchaînent avant décollage. Les PNC devront néanmoins effectuer plusieurs rappels pendant le vol. 

Peu après le décollage des verres nous sont proposés. Il est encore un peu trop tôt pour boire du champagne (il est 8h du matin). 

Aucun menu n'est distribué. Les PNC viennent nous voir pour nous proposer trois plats. Il ne s'agit pas d'un brunch mais bien d'un déjeuner. La PNC nous propose gentiment de repousser notre déjeuner de 2/3h. Nous acceptons sans hésiter. 
Je n'ai pas retenu l'ensemble des plats proposés. Il me semble qu'il y avait un poisson, un plat dont je n'ai pas souvenir et du poulet fafa. J'opte pour ce dernier, un plat polynésien traditionnel. 
Nous prenons un petit café/ thé en attendant. 

C'est à ce moment que j'aperçois le sigle du Wifi dans la cabine. C'est bien la première fois que je le vois sur un vol depuis/vers la Polynésie ! J'en profite et opte pour le forfait gratuit. 

Un peu après 11h (heure de Tahiti) je demande aux PNC notre repas. Le plat était délicieux ! Les crevettes de l'entrée n'avaient en revanche aucun goût. 

Je profite d'un moment de calme pour entamer une petite sieste en full flat. 

Je me réveille à cet endroit précis. Le bug n'a duré que quelques minutes. Le temps d'en faire une photo. 

Une petite collation est servie avant l'atterrissage à Vancouver. Légère, bonne et finalement suffisante. 4 repas en 22h c'est déjà beaucoup. 

Le transit à Vancouver

Nous arrivons avec près de 35 minutes d'avance à Vancouver.
Nous transitons cette fois-ci par la salle 74, plus grande que la 73 utilisée à l'aller. Un stand de snacks et eau est même présent. Est-ce parce qu'il n'est que 19h? 
C'est l'avion de French Bee qui transit par la salle 73 au même moment que nous.  

Le nouvel embarquement n'est pas organisé par zone. Les passagers Business et Sky priority sont appelés en premier. Nous nous croisons ainsi tous dans l'avion. Cela me permet un petit coup d'oeil à la Premium economy encore vide. Elle sera ensuite occupée par 4/5 passagers ensuite. Le vol est bien loin d'être complet. 

Nous retrouvons les mêmes sièges que pour le premier tronçon. Le menu et la trousse sont posés dans les coffres. 

Le menu du dîner 

Le petit déjeuner

Les choses sérieuses (maintenant qu'il en est l'heure)

Un peu de champagne pour commencer !

Les IFE ne sont pas disponibles au sol. Nous attendons… Pour Monsieur c'est aita pea pea (pas de problème). L'Ipad est bien chargé avec séries et films. Il n'est pas encore conscient que nous n'avons qu'une seule paire d'écouteurs compatibles… 

Après décollage le système est redémarré plusieurs fois.

Le service commence. J'opte pour les crevettes. L'ensemble s'est avéré très bon. Les IFE se lancent au milieu du repas. Sur 22h de vol, être privé d'écran pendant un peu moins d'une heure n'a pas beaucoup d'importance. Je suis quand même contente que le système fonctionne après redémarrage. Le vol entier sans IFE aurait été long. 

Les vins disponibles ne sont pas ceux du menu. Je suis déçue jusqu'à la présentation du bordeaux rouge disponible. Un délice. 

Pensant m'allonger pour somnoler une petite heure je dors finalement profondément 3h. Il suffisait peut-être de s'habituer au masque. Les cabines sont rallumées 1h45 avant atterrissage. Je n'ai pas compris pourquoi l'ensemble de ce vol a été considéré comme nuit. Nous sommes pourtant partis à 7h20 pour atterrir peu après 16h ? 
La collation distribuée avant atterrissage:  

Promis je n'ai pas dévoré les viennoiseries avant la photo. Il s'agit d'une nouvelle entrave au menu. 

Aeroport Paris - Charles de Gaulle

Nous atterrissons en avance, vers 16h15 au terminal L. Il nous faut changer de terminal pour passer la PAF et récupérer nos bagages.
L'attente à la PAF est minime pour les ressortissants européens. Une toute autre histoire pour les passeports de pays tiers.  
Nos bagages arrivent en premier.  

Les travaux et fermetures de terminaux transforment l'aéroport en labyrinthe. Nous serons nombreux à attendre les Uber perdus.