Pour mon 100e FR j'aurais aimé vous proposer quelque chose d'inédit, d'exotique voire d'incroyable, mais je devrai me contenter du vol retour de notre week-end à Athènes, avec la compagnie Aegean comme à l'aller. Ce dernier n'avait pas été flamboyant et nos espérances n'étaient donc pas immenses pour ce retour.
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- 2A3610 - Affaires - Athènes > Paris - Airbus A320
Horaires et tarifs nous convenaient mieux le lundi matin, ce qui nous permet de profiter d'une dernière soirée à Athènes. Pour autant, l'horaire matinal du départ m'incite à réserver la dernière nuit au Sofitel, situé à proximité immédiate de l'aéroport.
Après une agréable soirée dans un sympathique restaurant de Plaka, nous voici en route pour l'aéroport. Le plus simple est de prendre le métro, guère fréquenté à cette heure-ci en bout de ligne.

Nous voilà arrivé au Sofitel.

Au prétexte de contrainte sanitaire (ou plutôt de restrictions de coûts étant donné la fréquentation), restaurant, spa et piscine sont hélas fermés. Nous profitons toutefois du welcome drink avant la fermeture du bar (sympathique avantage du statut Gold chez Accor, mais qu'il aura fallu tout de même réclamer), avec pour moi un Gin Tonic.

Autre avantage du statut Gold, l'upgrade (proposé automatiquement), qui nous donne accès à "l'executive floor", au titre un peu pompeux mais à la décoration soignée.

Nul besoin de late check-out, car nous quittons l'hôtel à 6h30. Je suis surpris par l'animation à cette heure matinale.

Le FIDS à l'entrée du terminal, avec quelques vols extra-Schengen.

Nous arrivons dans le hall.

Direction les comptoirs d'Aegean.

Il y a pas mal de monde, y compris dans la file Business et *A Gold. N'ayant pas de bagage à enregistrer, nous optons donc pour un check-in aux bornes libre-service.
Le plan de cabine ne nous permet pas de modifier nos sièges, alors que comme nous le verrons la cabine n'est pas pleine.

Et voilà ! Le 1A, mon numéro de siège préféré ^^

Notons qu'A3 propose des comptoirs dédiés pour les familles en goguette et pour les bagages hors format.

Direction le PIF (puisqu'en Grèce il n'est pas nécessaire, contrairement à la France, de passer la PAF). La queue dans la file générale est impressionnante, à telle point qu'elle commence avant les portiques automatiques de scan du BP.

Côté fast track il y a un peu de monde mais cela avance vite.

Après le PIF, passage obligé par le duty free.

Direction le salon, pour prendre notre petit-déjeuner. Nous passons d'abord devant le salon LH.

Quelques mètres plus loin, se trouve le salon A3.

L'accueil n'est ni glacial ni chaleureux, il n'y en a simplement pas. L'agente discute sur le côté avec un pax et nous scannons nos BP tous seuls comme des grands au comptoir déserté sans que la cerbérine ne nous accorde un regard. On a connu meilleur accueil…
Le salon n'est pas immense et la fréquentation est importante.

Ici l'espace de restauration.

Pas facile de trouver une place pour s'asseoir…

Le buffet est relativement complet, avec une présentation en mode covid (emballages et ramequins).


Pour le service de boisson chaude, il faut demander à la matrone qui officie derrière ce trolley.

Nous trouvons un canapé libre pour nous installer, voici notre sélection.

L'ambiance n'est toutefois pas très agréable et nous préférons aller voir le salon LH. En sortant du salon Aegean, nous constatons qu'il y a la queue pour entrer et la cerbérine doit filtrer les entrées.

Au salon LH situé à quelques mètres, l'accueil est tout autre : grand sourire, "kalimera" chaleureux, ça change d'Aegean !

Le salon est plus petit et il y a un peu de monde aussi, mais il est plus agréable je trouve.

Nous prenons place dans ce confortable canapé.

Côté restauration, c'est d'excellent niveau pour un salon "schengen", avec ce présentoir bien fourni.

Tous ces petits ramequins donnent envie !



Il y a même du jus de fruit frais pressé.

Pour les boissons, il faut s'adresser à cette dame.

Il est encore un peu tôt pour ça… L'Amalia, goûté lors du vol aller, ne m'avait de toute façon pas laissé un souvenir impérissable.

Même les nuts sont joliment présentées dans leurs petits ramequins de verre.

Je me contenterai pour ma part d'un expresso, mais Madame fait sa gourmande.

Elle tient notamment à goûter le riz au lait et le bircher !

Bon, ce n'est pas tout ça, mais il nous faut rejoindre notre porte d'embarquement. Nous sommes salués en sortant du salon par un enjoué "have a good flight !" qui confirme la bonne impression initiale.
Notre porte d'embarquent n'est pas loin. Une agente filtre les passagers pour vérifier leur identité.

Elle y appose ce sticker, sans doute pour éviter un second contrôle en porte d'embarquement.

La salle d'embarquement est plutôt spacieuse et lumineuse, il n'est pas difficile de respecter la distanciation sociale.

Notre oiseau (à gauche) attend sagement sous la lumière naissante du jour.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la faune locale n'est pas des plus variées. Hormis ce DashQ400 d'Olympic en arrière-plan, il n'y a que du Aegean à se mettre sous la dent.

L'agente Aegean en porte d'embarquement indique les modalités d'embarquement, qui méritent ici d'être signalées car c'est une première pour moi : tout d'abord les passagers en hublot (sièges A ou F), puis les passagers des sièges milieu et couloirs et enfin les passagers business qui embarqueront en dernier. Elle précise que les membres *A Gold embarqueront en fonction de leur numéro de siège.

Nous laissons donc ce beau monde embarquer, de toute manière il ne partira pas sans nous. Notons que l'agente de sécurité a rejoint la porte d'embarquement et certains pax auront droit à des investigations poussées autour de leur passeport… (photos, coups de téléphone, bref rien qui donne envie)
Bien disciplinés, nous empruntons le jetbridge (hélas aveugle) parmi les derniers.

Nous arrivons en porte.

Fuselage shot.

Nous retrouvons la cabine business, identique à celle de l'aller, avec là encore 4 rangs. La Y semble bien pleine. La J sera remplie à 50%.

On retrouve la tablette centrale ainsi que les lingettes désinfectantes remises en porte.

Je ne l'avais pas remarqué à l'aller, mais les têtières ont été retirées.

La cabine ne transpire pas la modernité et commence à accuser le poids des ans.

Petit agacement à l'embarquement : tous les coffres sont condamnés au rang 1 ou utilisés pour les bagages des PNC. Heureusement il y aura de la place pour tout le monde. Toutefois une charmante PNC, nous voyant embarrassés pour trouver de la place pour nos affaires, se propose spontanément et avec le sourire de nous aider.
Comme je le disais, il n'y a que du A3 ici. On devine la dérive d'un A320neo derrière.

A 8h15, soit avec 5 minutes d'avance, la passerelle est retirée et nous pouvons partir.

La paroi du bulkhead a une configuration un peu étrange, avec cette anfractuosité, bien pratique pour servir de rangement ! (oui j'utilise une consigne de sécurité comme marque-page…)

Nous roulons jusqu'à notre piste d'envol, pour un décollage vers le nord.

Deux autres A320 A3 nous suivent.

Allez c'est parti ! De nombreux A320 d'Aegean sont parqués au large.

Un peu de campagne grecque sous nos pieds, même si on devine la mégalopole athénienne au loin.

Nous arrivons rapidement au niveau de la côte nord de l'Attique.

Puis virage à gauche, qui nous offre une vue sur Athènes.

Au loin à gauche l'aéroport d'ATH.

Nous sommes du bon côté pour admirer Athènes.

En regardant bien on arrive à discerner l'Acropole (sur la gauche, mais sur la photo ce n'est pas évident).

Le golfe d'Eleusis et au loin la baie de Salamine où jadis les Grecs ont vaincu la flotte perse.

Il fait beau mais le temps est légèrement brumeux.

Le canal de Corinthe.

Bien qu'un peu voilées, les vues sont magnifiques.

Les montagnes du Péloponnèse.



Comme à l'aller, les PNC passent avec un trolley pour distribuer le magazine de la compagnie aux passagers qui le désirent.


Allez, cette fois-ci je vais l'ouvrir.
Bon, forcément, il est incontournable de traiter certains sujets d'actualité.

ça ne donne vraiment pas envie… ça fait mélange de Tchernobyl et de bloc opératoire…

Au vu des débats sur le sujet, je ne sais pas s'il est pertinent de faire la promotion de cette initiative…

Fort heureusement le magazine remplit également son office de divertissement et d'évasion.

Mais voyons voir ma partie préférée.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la flotte d'Aegean est homogène : 37 avions sur 49 (75%) sont des A320. Quant à Olympic, passer d'une flotte de 747 à des Bombardier… comment dire…

Par contre, petite déception, le magazine n'indique plus les destinations desservies. On comprend que dans le contexte actuel ce ne soit pas simple à présenter.
Côté divertissement, ne comptons pas sur l'IFE, celui-ci n'est pas déployé, ni sur le wifi, il n'y en a pas !

Je me rattrape avec les paysages au dehors, magnifiques bien qu'on les distingue moins bien que lors de mes vols de cet été.



Bon point à noter : j'utilise le bouton d'appel pour demander un café et on m'amène rapidement un bon expresso.

Je te tiens à préciser que sur ce vol, contrairement à l'aller, les PNC étaient bien plus agréables. J'irai pas jusqu'à dire qu'elles étaient enjouées et aux petits soins, mais elles étaient souriantes et réactives, et ça fait déjà beaucoup. L'une d'entre elles surtout, la CC étant aux abonnés absents.
Nous dormons une petite heure, histoire de se récupérer un peu de cette courte nuit. L'inclinaison du siège est importante et permet une position confortable.
Puis vient le moment tant attendu, celui du sac pique-nique, qui nous a été remis en début de vol.

J'avais le fol et secret espoir que le catering ex-ATH serait plus qualitatif qu'ex-CDG, force est de constater que ce n'est pas le cas. Comme l'a justement fait remarquer IndianOcean sur le FR aller, la briquette de jus fait vraiment tâche.

Donnons sa chance à ce wrap au jambon (au final pas si mauvais), accompagné d'un verre de vin blanc.

Celui-ci présente deux qualités, la première d'être bien frais et la seconde de pouvoir trinquer à la santé de tous les FRistes.

Nous sommes à ce moment au-dessus des Alpes suisses.

Puis ça se couvre lorsque nous arrivons en France.

Avant de se dégager pour l'approche. J'aime bien la vue de cette mosaïque de champs.

Nous arrivons en vue de la région parisienne.

L'approche se fait par le sud-est, avec une vue sur Orly au loin (ça rend mieux en vrai…).

Et un survol de Paris. Le jardin des Tuileries est bien visible.

Puis les Invalides et le Champs de Mars, avec la Tour Eiffel.

Nous amorçons un virage à droite pour nous aligner sur les pistes de CDG.

En approche, avec le T1, toujours fermé au trafic.

AA et UU au large.

Et le T2.

Et nous voilà arrivés.

Ce 777 d'AF est tracté.

Notre roulage jusqu'au T2A nous donnera l'occasion de voir une belle variété de livrées, avec tout d'abord de 787 d'Eva Air.

De gauche à droite : American, Air Canada, United, Air Malta, Finnair, Singapore, Sénégal. Belle brochette !

La palme revient sans conteste à cet Airbus d'Aer Lingus en livrée vintage.

Celui-ci sera notre voisin de parking puisque nous voilà arrivés au contact. Les PNC demandent aux passagers de rester assis jusqu'à ce que leurs numéros de siège soient autorisés à débarquer. J'en profite pour prendre une photo volée du cockpit.

Notre sympathique PNC revêt sa toque, ce que nous n'avions pas noté au volet aller.

La France est dans une situation sanitaire visiblement très dégradée, puisque la CC s'affuble de 2 paires de gants… Pas sûr que ça protège 2 fois plus, mais bon.

Pendant ce temps, l'autre PNC vient se positionner entre la J et la Y pour retenir le flux des passagers Eco qui auraient l'outrecuidance de vouloir eux aussi débarquer en priorité.

Nous sommes donc autorisés à débarquer en premier, salués par la CC (que nous n'aurons pratiquement pas vue).

Au bout du jetbridge, nous tombons sur 4 PAFmen qui contrôlent tous les passeports. Je n'en vois pas vraiment l'intérêt, puisque nous devons de toute façon passer le contrôle PAF un peu plus loin. Comme quoi, il y a finalement du personnel à la Police aux Frontières…

Le fait de débarquer en premier nous permet de passer toutes ces formalités sans attente. Par ici la sortie !

Direction le RER, avec un direct pour Paris.

Merci de m'avoir lu et à bientôt !
Je ne sais pas quand je vous retrouverai pour un nouveau FR, tous les projets de voyage étant plus que jamais en sursis…
Merci Stéphane pour le partage, toujours ce sac absolument pas digne d'une classe affaires.
Dommage.
A bientôt.
Merci Stephan.
L'avantage du vol retour, c'est qu'on n'a pas été surpris par le catering ^^
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce numéro 100, félicitation car en plus de la quantité c'est aussi 100 récits qualitatifs.
l'horaire matinal du départ m'incite à réserver la dernière nuit au Sofitel, situé à proximité immédiate de l'aéroport. => j'ai fait exactement le même choix pour mon séjour grec dans un mois.
Autant profiter du salon qui est très bien (le LH surtout) pour manger correctement, car à bord c'est malheureusement tristounet.
Airbus d'Aer Lingus en livrée vintage. => elle est magnifique.
A bientôt
Merci Valérie pour ce commentaire sympa ;-)
Bon choix, car il faut tout de même presqu'une heure pour rejoindre ATH. Je note aussi que nous sommes souvent dans le même tempo pour nos voyages ! (Ouzbékistan, Cambodge...)
Pour le salon, va directement au salon LH, il est vraiment mieux.
J'aime bien les livrées vintage, dommage qu'AF ne s'y essaie pas pour ces prochains appareils.
A bienôt, et n'hésite pas si je peux te renseigner pour Athènes.
Merci pour ce FR
Et félicitations pur ce numéro 100, qui, même s'il n'est pas exceptionnel en lui même, couronne toute une série
de vols et de bonus très intéressants
Passage par les salons *A du cru et c'est le salon LH qui l'emporte haut la main avec son offre et son personnel
De très belles vues d'Athènes au décollage
Le catering se limite au sac pique-nique, pâle copie du chic à la française institué par AF
Et pour terminer en beauté de belles vues de Paris à l'approche
Un vol A3 un peu plus agréable qu'à l'aller grâce à des PNCs plus enjouées
A bientôt
Merci Gilbert pour ce commentaire.
Re-merci !
Belles vues au départ et à l'arrivée, mais assez décevante en route, alors que les paysages sont vraiment magnifiques.
Sans doute aussi parce que nos attentes n'étaient pas très élevées...
A bientôt !
Merci pour ce FR et bravo pour le numéro 100!
Le salon LH fait plus envie que celui d'A3, un comble à ATH...
À bord, un vol un peu meilleur qu'à l'aller grâce à des PNCs plus agréables et attentives.
Malheureusement, en revanche, le catering est toujours aussi cheap...
À bientôt!
Merci Tsow pour ce commentaire.
J'ai effectivement été déçu par le salon "flagship" d'A3 dans son hub.
Une prestation A3 (aller et retour) à oublier rapidement...
A bientôt !
Deux lounges Star Alliance à ATH. La logique économique aurait voulu qu'il n'y en ait qu'un, quitte à casser les murs mais la vraie raison est peut-être ailleurs.
Moi je vote pour l'agrandissement du lounge LH et qu'on affecte ailleurs le personnel A3 (LOL)
Si la restauration est proposée dans ces petits bocaux plutôt qu'en buffet, je n'y vois aucun inconvénient car ils on l'air très appétissants.
Pourquoi alors ne pas les proposer à bord plutôt que de distribuer des sandwichs en Business Class?
Car même si le wrap fut bon à la dégustation, ça fait trop léger pour une Business Class
Merci Stéphane
Merci Bernard.
Sans équivoque, je partage l'idée d'abattre le mur et de transférer le personnel A3 ailleurs... mais pas en PNC !
Tu as raison j'aurais dû #fairemescoursesausalon !
A3 ne sort pas grandie dans mon esprit, clairement c'est AF qu'il faut emprunter.
A bientôt !