Avis du vol entre Cayenne et Paris en classe Economique avec Air France

Petit récit sur le retour de cette mission un peu longue dans la zone, ce qui a eu la fâcheuse conséquence de me faire rater la rencontre de Manchester. Au moins j’ai échappé à un vol Air Caraïbes (il n’y en a pas tous les jours), car un vol pro dans un A330 bétaillère en 3/3/3 et sans miles m’aurait franchement déçu.
Environ 1h50 avant le vol, je rends la voiture de loc que j’ai utilisée pour me rendre à l’aéroport Félix Éboué de Cayenne. A moins qu’une Clio n’ait une consommation supérieure à 10L/100km, je me dis que certains loueurs sont vraiment des escrocs en ce qui concerne la quantité d’essence qu’ils mettent dans le réservoir, enfin bref ce n’est de toute façon pas moi qui paye in fine.
Extérieur de l’aérogare, assez quelconque

Intérieur, landside.
5960
Quelques boutiques locales

Le centre spatial guyanais, un peu le moteur économique de ce département d’outre-mer.

Et l’homme qui a donné son nom à cet aéroport. Il y a peu il s’appelait Rochambeau, je croyais que c’était le nom de la localité, mais en fait c’est juste un changement de nom.

Les vols, 1 au départ (le notre vers Orly), et 1 à l’arrivée (un vol intérieur guyanais vers Marsupilami, ah non pardon Maripasoula !)

Un peu d’attente au check-in (10min), personnel pas spécialement agréable, encore une dizaine de minutes d’attente aux PIF/PAF (où, comme un bleu, je me fais confisquer mon stylo correcteur).
Zone d’attente airside, pas grand-chose à voir. Réseau wifi inopérant. Heureusement que je ne suis pas venu 3h en avance, comme ce que je fais souvent en long-courrier, sinon je me serais ennuyé.

Même sans être archéologue on peut trouver un vestige à l’aéroport. Je ne pense pas qu’AOM gagnait beaucoup de revenus complémentaires avec ce gabarit, en tout cas moins que Ryanair de nos jours.

En traversant 3 vitres plus sales les unes que les autres, nous arrivons à apercevoir notre quadri sèche-cheveux.

Sans surprise c’est le F-GLZR (car il n’y a qu’un A340 d’AF basé à Orly, et il ne dessert que Cayenne)

Embarquement lancé 55min avant le départ. Ça ne sert pas à grand-chose, mais comme il n’y a rien de plus à faire à l’aéroport autant y aller.

Offre de presse existante

J’avais choisi un siège hublot sur le seul biplace disponible lors de l’enregistrement en ligne. Mais petite erreur de débutant, je me retrouve en présence du meilleur ami de Saraoutou.
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php'i=2076&u=12947107][/text][img]http://i58.servimg.com/u/f58/12/94/71/07/sans_t10.jpg[/img][text][/url]
L’embarquement avance, je n’ai toujours pas de voisin, et juste avant la fin je vois un pax qui vient s’assoir à côté de moi. Et m****, faux espoir. Mais une fois l’embarquement terminé, une hôtesse lui dit que l’embarquement est terminé et l’invite à la suivre. A ce moment je me dis que c’est un pistonné qui va passer devant très discrètement. Que neni, elle l’invite simplement à s’asseoir sur une rangée de 4 qui était restée vide (la seule).
Finalement je n’ai pas de voisin, sur la classe éco on était assez peu dans ce cas-là, 3 ou 4 biplaces étaient occupés par une seule personne.
Ce winglet décoré avec passion.[/text]
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[text]Repoussage, 3 minutes avant l’horaire[/text]
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[text]Pendant ce temps, le Marsupilami arrive avec son Let.[/text]
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[text]Casque (plutôt pas mal) et masque. Notez qu’AF a arrêté de donner la petite trousse en éco, par exemple on ne retrouve plus de bouchons d’oreilles. C’est aussi comme ça sur 777/747/A380 ou c’est simplement parce que l’A340 est assez silencieux ? )[/text]
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[text]Allez bye bye Félix, peut-être à une prochaine…[/text]
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[text]Pendant ce temps, une ambulance avec des ailes fait une manœuvre étrange sur la taxiway pour nous croiser.[/text]
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[text]Vitesse limitée à 80 sur la piste ??? Ça tombe bien, l’A340 met plusieurs minutes pour accélérer de 0 à 80 ;)[/text]
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[text]Demi-tour[/text]
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[text]Ça y est, on se sent pousser des ailes (bien plombées quand même ! )[/text]
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[text]Cayenne et sa rivière éponyme. D’ailleurs sur ce pont j’ai involontairement créé un bouchon en roulant à 50 au lieu de 70 car je n’avais pas fait attention au signe 3.5t en dessous du panneau…[/text]
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[text]Autre vue de Cayenne[/text]
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[text]Dernière vue de Guyane[/text]
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[text]Sunset[/text]
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[text]Puis vient l’heure du repas : Taboulé (franchement immangeable), chicken or pasta (ah non sur un vol COI c’est chicken or chicken) avec de la purée, camembert Président et clafoutis aux cerises. En liquide il y a du planteur comme apéritif (distribué sur le plateau), puis un rouge qui tâche et de l’eau, accompagnée de Schweppes agrumes (pas de Champagne en éco sur ces vols tropicalisés).A part le taboulé le reste était mangeable, par contre le pain venait visiblement d’être décongelé.[/text]
[image]https://static.flight-report.com/media/photos/fIw6yK62q7/100_6038.JPG[/image]
[text]Puis c’est l’heure de la sieste (malheureusement pas de digestif sur ces lignes de seconde zone), j’ai dormi environ 3h, le reste du temps j’ai parcouru la Game Boy, pardon l’IFE.
Mood lighting version A340 (c'est-à-dire lumière à fond les ballons) quand nous sommes environ ici

Petit déjeuner assez minimaliste, mais j’ai l’impression qu’il y en a plus que sur les vols US East Coast (en même temps ce vol dure quand même 8h30)

La bonne vieille cabine de cet appareil de 14 ans

La descente est en cours

On arrive tout doucement

Atterrissage tout en douceur, et freinage un peu brutal. 15min de retard au toucher alors qu’on avait repoussé en avance, mais le vol était plus long que d’habitude d’après le commandant.

Et on part se garer à côté de cet A320 de BA et cet avion d’AF avec des vrais réacteurs !

Bye bye bubus

Il aura peut-être un jour un avenir radieux comme vaisseau amiral de la compagnie du pays du propithèque couronné, comme son confrère F-GLZT qui m’avait ramené de Cotonou en 2010 !

Et bienvenue en France !

Après il me restait à passer la PAF, j’ai utilisé le sas Parafe, un bon 15/20min d’attente pour les valises, puis j’ai profité des généreuses 15min de wifi gratuites avant de prendre un taxi vers la gare d’Austerlitz. Bizarrement il ne prenait pas la carte et il me restait juste assez pour le payer en espèces.