Avis du vol Air France Bamako Paris en classe Economique

Compagnie Air France
Vol AF533
Classe Economique
Siege 33A
Temps de vol 05:05
Décollage 04 Jan 21, 00:40
Arrivée à 04 Jan 21, 06:45
AF   #24 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 6118 avis
lucas330
Par 3543
Publié le 30 janvier 2021

Voilà, c'est fini


Bonsoir tout le monde !

Je vais passer le tralala des vœux, ça m'a toujours agacé. Sympathique ce savoyard ! En tout cas, j'espère que vos fêtes se sont bien passées. Et que vous avez pu penser un peu à autre chose qu'à cette année 2020. Si j'attendais 2021 ? Si elle sera mieux ? J'en sais rien ! J'ai arrêté d'espérer, on verra bien ce qu'elle nous réserve.  En tout cas, pour l'instant, elle a commencé très mal. Mais c'est personnel.

Voici donc mon fr retour du Mali. Au moment où je commence à l'écrire, cela fait 2 jours que je suis arrivé. Me voilà donc de retour en France, comme orphelin d'un pays.  Tout de suite les grands mots pour le savoyard.

Rectification, j'ai commencé l'écriture en rentrant, puis pendant 3 semaines je n'ai rien fait, j'étais assez occupé. Donc le fr a pris un peu de temps à sortir. D'habitude, j'écris vite. Au moment où j'écris ces lignes, la rédaction du fr est terminée. Mais je n'arrive pas à le publier. Quand il sera publié, alors le voyage sera officiellement terminé. C'est peut-être pour cela que je mets du temps.

Et oui, voilà, c'est fini. Il a fallut quitter un pays que je chérissait tellement. J'ai profité à fond pendant 1 mois, j'ai tout revu, endroits, personnes, tout. Malheureusement, pendant les derniers jours, le départ était de plus en plus présent dans mon cerveau, et me rongeait petit à petit. Mais j'ai profité jusqu'au bout, jusqu'à la dernière minute.
Le départ à certes été un déchirement, mais j'ai été heureux d'avoir profité une dernière fois.

A la base, je devais repartir le 01 janvier. Puis je me suis dit que c'était trop tôt surtout un lendemain de 31. J'ai donc repoussé mon billet de 2 jours. Nouveau départ, le 03. C'est rien deux jours, mais pour moi ça représente beaucoup dans ce pays qu'est le Mali.

Je ne sais pas quand sera ma prochaine fois au Mali. Il y a 90% de chances pour que je ne revienne pas avant plusieurs années.
Enfin, je m'accroche à l'espoir, celui des 10%. Si le départ pour le Sénégal est retardé à cause d'un contretemps, alors je vais tout faire pour faire un dernier petit passage au Mali. Enfin si mon voyage en Tanzanie est annulé en mai, alors j'en profiterai pour faire la dernière des dernières au Mali. Les 10% se situent entre avril et juin. Après, il y aura 0% de chance.

Mais bon, même si je garde espoir, je préfère profiter à fond comme si c'était la dernière fois avant longtemps. C'est pour cela que je fais ce dernier hommage, pour ne pas regretter.

Ce fr sera donc un dernier hommage à la ville où j'ai grandi, un hommage à ce pays qu'est le Mali. Je m'envole donc une dernière fois depuis Bamako Sénou. 


Routing


C'est le cœur lourd que je boucle ma valise le soir du vol. Je bois une dernière Castel, mange un petit bout et j'entre dans la voiture. On est assez loin de l'aéroport, 45min de route environ, car il faut traverser une grande partie de la ville. Une traversée qui me fera passer une dernière fois devant des lieux importants pour moi. Tous ces lieux seront montrés de jour lors du bonus.
La fenêtre un peu ouverte, j'écoute une dernière fois les bruits de la ville, je sens une dernière fois les odeurs de Bamako.
Un peu de décoration en ces fêtes de noël.


photo 20210103_204550

Je prends le pont et traverse le fleuve Niger une dernière fois depuis la terre. J'aimerais que la route vers l'aéroport soit interminable.
Je quitte la rive gauche pour la rive droite où l'aéroport est présent.


photo 20210103_204903

Puis nous nous éloignons de la ville. Bamako s'est de plus en plus étalée. Néanmoins, à un moment, nous quittons la ville. Je regarde une dernière fois ces rues avec de la nostalgie. Nous continuons donc sur cette fameuse route de l'aéroport, où il n'y a rien autour, c'est la brousse. Quelques lumières de temps en temps, mais c'est rare.


photo 20210103_210126

L'aéroport se rapproche.


photo 20210103_210141

Voilà à quoi ressemble le paysage de nuit autour de la route, l'obscurité. Cette route me fascinait quand j'étais petit.


photo 20210103_210225

Cette route que j'ai pris tant de fois. Cette excitation que j'avais quand j'étais sur cette route mystérieuse, enfant, car elle voulait dire "début des vacances". J'avais hâte de prendre le vol AF791 à l'époque, en A330, pour Paris et aller en vacances. Cette route que je connaissais toujours dans l'obscurité, où il n'y avait rien autour, puis au loin se dessinait les lumières de l'aéroport, comme perdu au milieu de nulle part.
Maintenant, la chose s'est inversée, je redoute cette route. Certes j'ai toujours l'excitation de prendre l'avion, mais cette fois-ci, je n'ai qu'une envie, faire demi-tour et retourner dans Bamako.
Au bout de cette route, en 10 ans, tout a changé, l'ancien terminal de l'aéroport a laissé place au nouveau, et l'empennage du 330 qui était toujours visible à laisser place au nez du 350 parqué devant une passerelle. C'est triste, ça a moins de charme qu'à l'époque.
Mais cette route garde toujours son charme.
Là vous vous dîtes, le mec déclare sa flamme à une route où il n'y a rien. Il est fou ce savoyard. 


photo 20210103_210334

Puis dans l'obscurité, apparaît au loin, l'aéroport.


photo 20210103_210410

Mes derniers mètres sur les terres maliennes.


photo 20210103_210434

Barrage militaire qui nous laisse passer. Je montre mon passeport diplomatique savoyard.


photo 20210103_210502

Au loin l'ancien terminal apparaît.


photo 20210103_210528

Je connais tellement bien cet aéroport, et je l'aime tellement.
Je construirai mon aéroport savoyard à l'identique.


photo 20210103_210544

Rien n'a pratiquement changé à cet endroit.


photo 20210103_210556

Tant de souvenirs remontent devant cet ancien terminal. Les voyageurs entraient à droite et à gauche, les visiteurs pouvaient monter au bar. Depuis le bar, on avait une vue sur le tarmac et la piste. Que de bons souvenirs à ce bar. Lorsque l'on était un voyageur, c'était à droite. Il y avait l'enregistrement si on voulait. Mais la plupart des personnes faisaient le pré-enregistrement dans la journée (du matin à la fin aprèm) au bureau Air France de Bamako. On se libérait donc des valises, elles partaient directement vers l'aéroport. Par mesure de sécurité, le pré-enregistrement n'existe plus.

Une fois dans le terminal, on passait la PAF. Puis on prenait les escaliers. Une vitre séparait les escaliers du côté gauche pour les visiteurs. Une fois en haut, vérification du passeport et carte d'embarquement. Il y avait une salle en haut, où on pouvait attendre, avec une petite boutique de souvenirs africains. Pas grand chose, mais une salle charmante, mignonne, avec une lumière chaude, orangée.
Puis passage par le PIF, il y avait que deux machines. Passage par le détecteur de métaux, et là, on redescendait par d'autres escaliers. On arrivait dans une grande salle, à la lumière froide, blanche, forte et une clim puissante. Je me souviens toujours de cette clim, qui était super forte.
C'était une grande salle d'attente. L'embarquement démarrait, vérification de la carte d'embarquement, puis on sortait, on était directement sur le tarmac.
Nouveau contrôle dehors des affaires. Puis on prenait le bus, ou parfois on marchait jusque l'avion.
On arrivait devant le 330, et au pied des escaliers, contrôles des bagages en cabine à nouveau. Puis on montait.
Que de souvenirs.
Quand j'étais revenu au Mali en 2011, des travaux avaient été faits. La salle du haut et celle du bas avaient disparus. Triste. Laissant place à une grande salle en haut avec un bar.

Tout cela est de l'histoire ancienne, du passé. Un passé lointain, mais dont j'essaye de me remémorer de temps en temps, pour ne jamais l'oublier.
J'étais déjà fan de l'aviation, et j'adorais l'atmosphère dans cet aéroport, le départ, le voyage. Cette sensation bizarre mais tellement agréable du départ, à l'aéroport.
Je ne suis pas retourné dans ce terminal depuis maintenant, 9 ans. Le nouveau terminal est bien mais manque de charme.
9 ans, c'est long, mais il reste gravé dans ma mémoire. Je pense donc à tout cela en passant devant le terminal.


photo 20210103_210602

Voici une photo faîte du bar des visiteurs de l'ancien terminal. Je l'avais faîte en 2009, on attendait un ami avec mon père. L'époque où les vols étaient assurés principalement en 340. Le 330 avait laissé sa place. C'est à cette époque que j'ai eu la chance de prendre plusieurs fois le magnifique 340 d'AF. Malgré son IFE, cet avion était sublime

Cette photo était prise quelques jours avant d'aller en voyage dans le nord du Mali (Ségou, Djenné, Mopti, et le fameux Pays Dogon). J'ai eu de la chance de le faire, malheureusement, aujourd'hui c'est impossible d'y aller.
Mais j'y retournerai un jour, quand la situation sera meilleure, quand la guerre sera terminée, je l'espère. Le Pays Dogon, il faut le faire au moins une fois dans sa vie. 


photo 60480_152516778114637_6055454_n

Direction le nouveau terminal.


photo 20210103_210617

Face au nouveau terminal. Une grande queue est présente à l'extérieur de l'aéroport. Car pour entrer, on doit montrer le test négatif, il faut passer ses bagages dans les rayons x, puis montrer sa carte d'embarquement et passeport à un policier. Il y a aussi le vol d'Air Sénégal qui part donc la queue est immense. Sans oublier que le vol d'AF de la veille a été annulé.
j'enlève deux secondes mon masque et respire un dernier air du Mali. Je profite une dernière fois de la chaleur malienne.
Il est fou ce savoyard, il respire la pollution de Bamako, chut !


photo 20210103_210957

J'arrive finalement aux rayons x. Je dis au-revoir à mon père et j'espère pouvoir ressortir après l'enregistrement pour boire tranquillement une bière avec lui dans le bar extérieur. Je le laisse, passe mon bagage et arrive devant la police. Je demande si je peux ressortir après, elle me répond que non. C'est du grand n'importe quoi. Je rentre donc et ne je ne ressortirai pas. Super..

Je ne m'amuse pas à donner un billet à cette policière. Devant ses collègues, et devant tous les pax, ça se terminerait mal pour moi ahah. Ailleurs en ville, ça aurait été possible. Triste réalité.
Une longue queue est présente pour l'enregistrement. Étant passé récemment Silver avec Flying Blue, je passe par la file Skypriority. Je gagne donc du temps.


photo 20210103_213449-43885

Je prends la direction de la PAF. Je monte les escaliers.
Tous les contrôles ne font que commencer.
Je passe la PAF, je tire la langue, photo prise, empreintes prises, un tampon et je passe.
Puis j'arrive à un autre contrôle. Je montre mon passeport et ma carte d'embarquement.


photo 20210103_214452photo 20210103_214928

J'arrive après au PIF. J'enlève montre, chaussures et je passe. Sans sa montre, le savoyard est dénudé.


photo 20210103_220022

PIF passé, direction un nouveau contrôle. Vérification des bagages en soute. Le policier, très sympa, avec qui je rigole, fouille entièrement mon sac à dos.
La série de contrôles est terminée. Enfin, pour le moment.


photo 20210103_220631

Embarquement


J'arrive en salle d'embarquement.
Après tous ces contrôles, j'ai une grande soif. Une partie des pax ont passé les autres contrôles imposés par AF. Ils attendent assis. La zone est délimitée par un ruban. Une fois qu'on est dedans, on y reste car cela montre qu'on a été contrôlé.

Je reste à "l'extérieur" pour le moment. Je vais au bar (comme par hasard on retrouve le savoyard dans un bar), chercher de l'eau.  Et non, pas d'alcool.
Je reviens m'asseoir. L'embarquement attaque, les gens font la queue. Je décide de passer les derniers contrôles.

On vérifie ma carte d'embarquement et passeport. Puis à nouveau, un contrôle entier du sac à dos. On vérifie même l'étui de mes lunettes de soleil. Ils ont pas vu mes fleurs de génépi cachées dans l'étui.

C'est un peu le bordel. Puis on me passe au détecteur de métaux. Je peux enfin passer et récupérer mon sac à dos.
Je me retrouve directement à l'avant de la queue. Y'a du monde, on est bloqués, c'est compliqué de rejoindre l'arrière de la queue. C'est très mal fait. Comme toutes les personnes qui passent le contrôle à cet instant, on se retrouve devant la queue, on grille en gros presque tout le monde.

Le dernier contrôle, carte d'embarquement et passeport comme dans tous les embarquements dans le monde.

C'est à cet instant qu'un "débile" me bouscule presque et passe juste devant moi au moment où j'allais montrer mon passeport et ma carte d'embarquement.
A ce moment, je tchipe à côté de lui pour lui faire comprendre que ça m'agace, ça ne sert à rien de me bousculer.
Le gars (un jeune débile), s'agace et fait le mariolle. Il m'explique, qu'il m'a observé et qu'il m'a vu passer devant tout le monde.
Ah cool, un super-héros qui va contre le méchant vilain savoyard qui a doublé tout le monde.

Certes, c'est vrai, cependant, c'était un gros bordel, plein de monde, on était bloqués, on ne pouvait qu'aller devant la queue. Je lui fais comprendre, mais comme son cerveau n'est pas bien développé, il ne comprend pas et fait toujours le mariolle. Il parle comme de la merde à l'agent qui lui demande sa carte d'embarquement. 
Il faut se détendre ahah, pète un coup, ça ira mieux.
La femme n'aime pas la façon dont il lui parle, elle me fait donc passer devant lui.  J'ai un petit sourire. Il aurait mérité une petite gifle de ma part quand même. Mais le savoyard a toujours le sang froid. Il n'en vaut pas la peine.

Je continue ma route, pendant qu'il continue à faire le mariolle. Des débiles comme ça, il y en a trop sur cette Terre.


photo 20210103_222516

Direction la passerelle.


photo 20210103_223750

Mon 350 qui arrive de Monrovia est en place.


photo 20210103_223859

Ils auraient pu mettre le tapis rouge pour accueillir le savoyard, je ferai une réclamation !


photo 20210103_223902

Bon accueil par l'équipage.
J'entre dans ce beau 350. Je rejoins mon siège, le 33A. Nous faisons les pleins de carburant.


photo 20210103_225438

Le pas est pas mal. On peut voir encore les traces de la latérite sur mes chaussures. Je n'ai pas voulu les nettoyer, je voulais garder une trace du Mali.


photo 20210103_225456

IFE. J'ai embarqué à 22h15 pour un décollage à 23h55. L'embarquement commence tôt en raison du grand nombre de contrôles.


photo 20210103_225502

Ils annoncent 4H54 de vol. Quand le commandant prendra la parole, 5h10 de vol sera annoncé.

C'est sûr que vous ne voulez pas mettre plus de photos sur le fr ? Oui je sais, je vous agace les admins, mais 150 quoi. Sur ce vol de nuit j'arrive à 150. C'est hyper complexe. Je ne demande pas 300, mais au moins 30/50 de plus.
L'agent E. va sortir son fouet, je sais.
Oui savoyard junior agace. Je sais que la réponse sera négative. Mais je suis têtu ahah. Je continuerai à chaque fr eheh.
Bon, au rythme où je publie dans l'année, vous serez tranquilles.


photo 20210103_225547

Même pour un photographe expérimenté comme le savoyard, pas simple les photos avec les reflets. J'hésite à aller éteindre les lumières de la cabine, mais je ne suis pas sûr que ça va plaire à l'équipage.
Air Sénégal est à côté de nous.


photo 20210103_231950

Je surveille si tout se passe bien dehors. C'est quand même génial la caméra extérieure.
Par contre les reflets de l'IFE sont moins géniaux.


photo 20210103_232007

On dirait un C-130.


photo 20210103_232255

Air Sénégal s'en va avec 3h de retard.


photo 20210103_234020

L'embarquement se poursuit toujours. Mon vol pour Bordeaux est à 7h45 le décollage, 7h15 l'embarquement. Ça va être chaud d'avoir la correspondance. J'ai beau être un agent secret chevronné, cela risque d'être compliqué.


photo 20210103_234026

Une fois qu'Air Sénégal a décollé, la piste est éteinte comme souvent à Bamako si il n'y a pas de décollages/atterrissages tout de suite. Comme il n'y a pas beaucoup de trafic, c'est une bonne chose.
 C'est l'un des charmes de l'aéroport de Bamako.


photo 20210103_235059

00h19. On a déjà 30 min de retard, la correspondance va être difficile.


photo 20210104_001942

Tunisair arrive en 320. L'embarquement se termine. Plus de 2h pour embarquer tout le monde. Tous les contrôles ont donné le retard. L'équipage fait un comptage. Puis un 2ème car il manque des pax. Là je me dis, c'est pas possible, on ne va jamais partir.
Je veux bien rester à Bamako mais je ne veux pas louper ma correspondance, sachant que j'ai un autre vol le lendemain soir pour aller à Lyon et dans ma Savoie. Mais je dois passer à Bordeaux déposer des affaires d'abord. Donc soit on annule tout et je reste à BKO, soit on part. C'est un ordre !
Je décide donc de me lever et de compter moi-même les pax. Finalement, tous les pax sont là. On peut partir.


photo 20210104_002043

Je décide d'allumer les beacons. L'avion est prêt. Passerelle retirée.
L'avion est plein, néanmoins une place est vide entre mon voisin côté couloir et moi, tant mieux !


photo 20210104_002349

Push-back sous un moodlight français.
La piste a été rallumée juste avant l'arrivée de Tunisair. La nostalgie commence à revenir.
Ils auraient pu laisser la piste éteinte, ça aurait donné un peu de challenge. Petits joueurs !


photo 20210104_002506

Pas simple les photos.


photo 20210104_002800

Alors que les consignes passent, je décide de mettre mes écouteurs, oui je sais, c'est pas bien.
Vous allez me prendre pour un fou, mais j'avais téléchargé sur mon tél, l'ancienne safety d'Air France qui m'a bercé pendant tous mes vols sur l'Afrique. Ça peut paraître bizarre, mais je préférais l'ancienne consigne de sécurité avec sa petite musique. J'écoute donc l'ancienne safety pendant le roulage.
Oui je suis un peu fou sur les bords. Certains trouvent l'ancienne vidéo austère, mais moi je l'aimais.
Je me remémore tous les souvenirs passés.
En tout cas j'ai hâte qu'Air France fasse une nouvelle vidéo de sécurité, je ne supporte plus celle-ci.

Non non, je vais très bien, je ne suis pas encore complètement fou ! Marshall Chuck Aule pourra en témoigner.
Certains auront la référence, les autres, désolé pour eux.


photo 20210104_002855

Direction la piste.


photo 20210104_003031

Le moodlight est enfin éteint, la cabine est plongée dans le noir. On peut encore voir la latérite malienne.


photo 20210104_003039

on remonte la piste


On entre sur la piste. Eh oui, j'arrive à prendre en photo le beacon, j'ai un grand talent.
Après 35 photos loupées..


photo 20210104_003127

Je surveille le roulage du pilote.


photo 20210104_003253

Dans la nuit noire, nous remontons la piste de Bamako. Je profite une dernière fois de cette piste. Nous la remontons doucement, tous mes souvenirs passent lentement dans ma mémoire. Le nombre de fois que j'ai remonté cette piste, de la première fois en étant bébé, en passant par ma première fois en étant un UM, à 4 ans.
Puis toutes ces années alors que je vivais au Mali, je remontais cette piste pour partir en vacances. En 2008, je remontais cette piste, lorsque je quittais définitivement le Mali, en 330. Je voulais que la remontée de cette piste ne se termine jamais.

Enfin, aujourd'hui, je remonte cette piste, comme une dernière fois. Je ne demande qu'une chose, que l'avion roule le plus doucement possible. Tant pis pour ma correspondance. Roule doucement.

J'aurais remonté cette piste, en 737, en 310, en 300, en 787, en 350, en 340, ou encore, le plus de fois, en 330.
Avec Kenya Airways, Sabena, Air Afrique, ou encore, Air France.

Je ne sais pas quand je remonterais cette piste une nouvelle fois, mais j 'espère le plus vite possible. Car un bout de ma vie est sur cette piste.

Arrête d'être gnangnan Lucas.


photo 20210104_003309

Strobes. Les plus belles lumières à mon goût. Elles annoncent le départ.


photo 20210104_003427photo 20210104_003533

On arrive malheureusement au bout. On va faire demi-tour pour nous aligner, et décoller.
La phrase que je ne voulais pas entendre depuis plusieurs jours, arrive, "PNC, préparez-vous pour le décollage".


photo 20210104_003629

Véhicule de sécurité qui nous surveille, comme toujours à Bamako.


photo 20210104_003636

décollage


La fameuse 06.


photo 20210104_003646

C'est bientôt la fin d'une partie de vie.


photo 20210104_003652

La cabine est silencieuse, seul le bruit des moteurs est présent.
Certains dorment déjà.
Dehors, c'est l'obscurité.
Les Strobes éclairent la latérite.
Le véhicule de sécurité nous surveille.
Nous sommes autorisés à quitter les terres maliennes.
Nous nous alignons, sans marquer l'arrêt.
Je regarde une dernière fois cette piste.
Puis, nous mettons les gaz.
Voilà, c'est fini.


photo 20210104_003656

Oui la vidéo n'est pas top, j'ai pris en mode profil, mais bon pas grave. On n'est pas aux oscars !



Je monte dans le ciel malien, le cœur serré.


photo 20210104_003833

Les lumières de la ville apparaissent. Je vais regarder une dernière fois Bamako, de haut, de nuit, comme j'ai toujours fait au départ de Bamako.


photo 20210104_003837

La montée se fait calmement au-dessus de la ville aux trois caïmans.
Alors que nous débutons la montée, je mets mes écouteurs, et j'écoute une musique que j'aime tant. Toute simple, mais si belle.
Du grand Ali Farka Touré, et du grand Toumani Diabaté.
Je peux admirer mon dernier survol de Bamako, en musique.



photo 20210104_003902

merci bamako


Mes derniers instants face à Bamako.


photo 20210104_003906

Je vois le plus gros de Bamako. J'observe BKO avec mes yeux de jeune adulte, néanmoins, mes yeux d'enfant, sont juste derrière et le passé ressurgit une dernière fois face à cette ville qui m'a tant donnée.
Beaucoup de personnes ne supportent plus cette ville, certains veulent partir, d'autres critiquent, mais au final, les gens restent. Je sais, elle n'est pas parfaite, loin de là, elle est bourrée d'imperfections, elle est imparfaite. Pourtant, on s'attache à cette ville, elle a un charme, un charme qui fait que l'on y reste, ou que l'on revient.
On est content de la quitter pour prendre des vacances, s'évader de la poussière, de la circulation, du bordel des rues, mais on est content d'y revenir.
Bamako est mystérieuse, une mauvaise image dans les médias, à la fois connue et inconnue.
Pourtant, c'est un grand village. Tout se sait à Bamako. Un grand village qui ne fait que s'agrandir. Mais ça n'est pas une ville froide. Au final, tout le monde se connaît un peu. Même si cela change.

Ses rues, ses visages, ses sourires, ses marchés, ses routes en latérite, ses routes avec des trous, ses bruits, son fleuve, ses odeurs, sa poussière, sa chaleur écrasante, ses hommes qui boivent du thé dans la rue, tout cela et encore plus, font le charme de Bamako.
J'ai connu des lieux, des gens merveilleux dans cette ville.
Le Bamako de 2020, n'est plus le Bamako de 2008 ou encore le Bamako de 2000. Certes, il a changé, mais à la fois, pas tant que ça.

Bamako, pendant 1 mois, j'ai profité de toi une dernière fois, depuis le sol.
Là, je profite une dernière fois de toi, depuis les airs.
Je te regarde une dernière fois, comme j'ai eu l'habitude, lors de tous mes vols de nuit que j'ai fait à ton départ.
Je regarde tes milliers de lumières qui brillent au sol, et je te vois t'éloigner, petit à petit.
Tu es face à moi, mais bientôt, tu seras derrière moi, tu laisseras place à l'obscurité. Enfin, tu seras plus que dans ma mémoire.
Tu continueras d'exister dans ma mémoire, au plus profond de moi, pour toujours.
Il restera toujours un peu de poussière de Bamako en moi, ton odeur sera toujours présente, tes bruits. Je ne cesserai d'écouter ta musique.
Je ne cesserai de repenser à toi, à tous ces magnifiques souvenirs.

Au final, séparé de milliers de kilomètres, Bamako sera en moi, et ça, on ne pourra pas me l'enlever.
C'est ce qui fait ma force..

A Bamako, j'ai rigolé, j'ai souris, j'ai parlé, j'ai marché, j'ai couru, j'ai pleuré, j'ai aimé, j'ai appris, j'ai bu, j'ai écouté, j'ai grandi.
Bamako était appelé, "Bamako la coquette". Aujourd'hui, les gens ne comprennent pas pourquoi. Mais moi, je pense avoir compris.

Je n'aime pas les adieux. Je peux te promettre une chose Bamako, je reviendrai. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais je te promets, je reviendrai marcher dans tes rues, et me poser sur la piste 06 de Bamako Sénou. Dans combien de temps ? Je ne sais pas, 3 mois, 2 ans, 5 ans, 10 ans ? Je n'ai pas la réponse, mais quoiqu'il arrive, je reviendrai.

Merci pour tout Bamako,et merci à tous ces gens qui m'ont fait grandir. Merci à tous ces maliens, ivoiriens, togolais et j'en passe. Toutes ces rencontres. 

C'est le cœur lourd que je te quitte Bamako.
Au-revoir Bamako, tu seras à jamais dans mon cœur, d'enfant, de jeune adulte.

Bamako, je t'aime..


photo 20210104_004012

Après la partie gnangnan, j'arrive face au grand Niger que je traverse une dernière fois, mais depuis les airs.


photo 20210104_004045

Tant de lumières pour des rues tellement sombres depuis le sol. Je veux que la traversée de Bamako ne s'arrête jamais. Tout est paisible, tout est calme. Je m'imagine dans les rues. Mais non, il faut être réaliste, je suis en haut.
La cabine est calme.
Nous montons au-dessus de Bamako en toute tranquillité.


photo 20210104_004100

Le moodlight est rallumé. j'observe une dernière fois Bamako s'éloigner et laissant place à l'obscurité, comme dans tous mes vols Bamako - Paris, depuis 23 ans.
Je me fais presque un torticolis pour observer les dernières lueurs de Bamako, qu'il est fou ce savoyard.
Ciao Bamako !


photo 20210104_004303

J'espère revoir un jour le nom Bamako inscrit sur un IFE.


photo 20210104_004729

On est déjà trop loin de Bamako, ça passe trop vite.
Koulikoro, Ségou, des endroits que j'aime.


photo 20210104_004801

Pas beaucoup de films ce soir.
Je trouve l'offre de films d'AF depuis peu, un peu décevante, j'espère que ça changera.
Je suis sur déçu du nombre de films enlevés de la catégorie Collection et où on retrouve maintenant beaucoup de navets.


photo 20210104_004949

repas


Le plateau repas arrive. J'ai le choix entre Poulet ou poisson. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu le choix entre deux plats en éco sur AF.
C'est un bon signe.
Hâte de revoir le petit menu.
J'ai choisi poulet bien-sûr, je fais toujours gaffe au poisson en avion.
L'entrée, des petits pois, du maïs. Je ne suis pas fan.


photo 20210104_014821

Le plat, riz avec poulet, patates, carottes et sauce aux arachides.
C'est pas mal. Le riz un peu sec et le tout un peu cuit mais bon, j'ai connu bien pire au départ de Bamako. Je prends du rouge avec.
Faut bien boire un verre à la santé de BKO. Et puis si le savoyard n'a pas sa dose d'alcool, il devient con. Il l'est déjà ? Ah mince..

Le dessert un muffin passe bien aussi. Par contre je ne termine pas le dessert, je n'avais plus faim, ayant déjà mangé avant de partir.
Bon, sinon on ne parle pas du fromage. Je suis toujours déçu du fromage en avion. D'un côté en tant que savoyard, je mets la barre haute.

Les savoyards qui n'aiment pas le fromage, méritent la déchéance de nationalité savoisienne eheh.


photo 20210104_015635

Le repas est débarrassé. Un petit tour aux toilettes, puis je continue de regarder le dernier film de Clint Eastwood.
Le moodlight est éteint. La cabine est plongée dans le noir, comme j'aime lors des vols de nuit.
Dehors la lune éclaire plutôt bien le ciel et illumine le savoyard. Oui bon, je vais peut-être un peu loin là.. Elle illumine surtout ma connerie.

Les étoiles sont splendides ce soir. J'en vois beaucoup.
Je mets sur pause mon film, j'éteins l'IFE, et je colle ma tête au hublot.
Je me plonge et me perds dans l'immensité du ciel.

Depuis l'extérieur, ça doit être moins poétique de voir un idiot la tête collée au hublot.


photo 20210104_025409

Beacon.


photo 20210104_025607

La photo n'est pas top, mais dehors, c'est splendide. J'adore regarder les étoiles.
Le nombre de fois que j'ai regardé les étoiles depuis un avion, et depuis le vol Bamako - Paris.
L'immensité du désert la journée, est impressionnante.
Mais l'immensité du désert, la nuit, est splendide et mystérieuse.
C'est l'obscurité absolue, toutes ces étoiles qui ont parfois guidé les pilotes de l'aéropostale. 
C'est le calme absolu, l'obscurité.
Je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer la beauté des vols de nuit.
C'est ce qui fait la beauté des voyages, les vols de nuit, les décalages horaire, la grandeur des cieux.


photo 20210104_025907

Les premières lumières du Maghreb apparaissent.


photo 20210104_030213

Je mets cette musique dans mes oreilles. Elle va bien avec le mystère du ciel de nuit je trouve.



photo 20210104_030325

Si vous ouvrez un peu vos yeux, vous pouvez voir les sommets enneigés de l'Atlas. Oui, je sais, faut ouvrir les yeux, mais c'est trop vous demander ?


photo 20210104_030740

On quitte bientôt les côtes africaines. Les villes de nuit sont splendides.


photo 20210104_032517photo 20210104_032629

l'or de casablanca


Puis comme perdue dans l'obscurité de la nuit, la ville de Casablanca apparaît face à moi. Je suis ébloui par l'or. J'ai l'impression d'être face à des milliers de bijoux entremêlés qui scintillent dans le noir. C'est de toute beauté.
J'aime tellement le vol de nuit.
Tellement de mystère et de magie lors du vol de nuit.
On a l'impression que le temps s'est suspendu.
Je me retrouve face à ces villes, Lorsque je passe au-dessus d'elles, je m'imagine comment est la vie à cet instant, là-bas, 10 kilomètres plus bas. Que se passe-t-il dans les rues ? Tout doit être calme, tout le monde dort.
On est à la fois très proche, juste au-dessus, et à la fois tellement loin de toutes ces vies juste en-dessous de nous.
Cela m'émerveille. Je pourrais passer des heures à contempler les villes pendant la nuit.


photo 20210104_032846

Je suis subjugué par la beauté de Casablanca.
J'aimerais que l'avion s'arrête quelques minutes et que je puisse profiter de la vue.


photo 20210104_032850

Vidéo rapide et de mauvaise qualité de Casa.



Nous quittons le continent africain, je termine mon film.


photo 20210104_033222

En quittant l'Afrique, j'ai l'impression de terminer un rêve, de devoir tourner une page, de fermer un livre.
Déjà si loin de ma ville, Bamako.


photo 20210104_033342

Le vol passe beaucoup trop vite. On ne peut pas faire demi-tour ?
J'hésite à aller dans le cockpit pour faire demi-tour. Mais je n'ai pas envie de terminer dans une prison perdue dans le désert avec comme gardien, l'agent E. et son fouet.


photo 20210104_033425

Je fais face à la beauté d'Orion.


photo 20210104_034643

Alors que nous arrivons en Europe, le spectacle des villes de nuit réapparait.


photo 20210104_035134

Je fais face à une mine d'or.


photo 20210104_035302

Certains reconnaissent ? Je vous laisse chercher. Bon, c'est assez simple.


photo 20210104_035758

le hublot


Voilà pourquoi il faut être au hublot, que ça soit de nuit ou de jour. Arrêtez les excuses bidons "je fais comment pour aller aux toilettes, je dois attendre pour sortir de l'avion et nanani et nanana. Stop !" On se calme le savoyard !
Profitez de la vue ! 
C'est pas tous les jours qu'on peut être à 10 000ft. Alors que pratiquement tous les soirs vous dormez dans un lit !
Donc si quelques heures dans une année de 365 jours, vous avez moins de confort et que vous êtes bloqués à un hublot, ça n'est pas bien grave.
Observer le désert au coucher du soleil, les dunes, la mer, les océans, l'eau turquoise, les icebergs, les glaciers, les montagnes, les prairies, les fleuves, les villes, de nuit, de jour, au coucher, au lever, avec de la neige, avec de l'orage… C'est la vie !
Profitez de ces quelques heures depuis les cieux, au-dessus du Monde.
C'est terminé la leçon de morale Lucas ?
Non !

Lâchez le wifi et votre téléphone et regardez.
C'est ce que j'ai fait lors de ce vol. J'ai stoppé mon film, j'ai éteint l'IFE. Il était 3h du matin, et j'ai collé ma tête au hublot, pour observer. Même de nuit, on peut voir des choses exceptionnelles.

Je vous taquine un peu, je ne veux pas faire la leçon, mais si je n'avais pas été au hublot lors de mon retour de Los Angeles, il y a deux ans. Jamais, je n'aurais pu observer ma première aurore boréale depuis un 747.

Je n'ai pas envie d'arriver à 120 ans (oui je vais arriver à 120 ans !), sur mon lit de mort, et me dire, putain Lucas, tu n'as pas assez profité. Tu as passé trop de temps à penser à ton confort, pourtant, ça s'est avéré plus ennuyant qu'autre chose. Tu aurais dû profiter.

Voilà pourquoi lors de tous mes vols, je choisis toujours le hublot. J'ai des yeux, je veux observer ! J'ai une mémoire, je veux enregistrer. Et, profiter à fond.
J'ai donc profité à fond de mon dernier vol entre Bamako et Paris. Mais j'ai envie de vous dire, comme tous les vols, je profite à fond.


photo 20210104_035805

Nous passons au-dessus de Madrid qui est sous les nuages.


photo 20210104_042452

La descente débute. Malheureusement il n'y a pas de petit-déjeuner sur le vol, contrairement à avant où il y en avait un. Certes ça n'était pas un grand petit-déj, mais ça avait le mérite d'exister. Je ne sais pas si c'est à cause du covid mais c'est dommage.


photo 20210104_051325

C'est très nuageux à Paris, comme par hasard.
Cloud surfing de nuit.


photo 20210104_051551

Le vol est passé bien trop vite. On est censé se poser à 6H45, et mon embarquement pour BOD commence à 7H15 et se clôture à 7h35. Ça va être compliqué.


photo 20210104_053656

Purée de pois.
Beacon.


photo 20210104_053811photo 20210104_053945

C'est beau sous le petit airbus.
J'ai l'impression d'être dans un autre monde.


photo 20210104_054102

Augmentons la trainée et cassons un peu la portance.


photo 20210104_054141

On voit enfin le sol parisien. Le temps donne vraiment envie de faire demi-tour.


photo 20210104_054357

Atterrissage


On est à CDG.


photo 20210104_054439

Un peu de vent de travers.
Je surveille si tout se passe bien. Je suis prêt à courir et à récupérer le joystick pour faire l'atterrissage moi.


photo 20210104_054459

Ça fait toujours un peu mal de voir ces petits airbus alignés, cloués au sol en bas à droite de la photo. Oui je sais c'est flou !


photo 20210104_054509photo 20210104_054521

Le posé est un peu brusque.


photo 20210104_054624

Derrière nous, un B77W arrivant de Dubaï se pose.


photo 20210104_064726photo 20210104_064804

Direction le 2E.


photo 20210104_065021photo 20210104_065113

Bon bah voilà, l'histoire de confirmer que je vais louper ma correspondance, on va se garer en porte E38 (K30 pour l'embarquement). Ce qui veut bien-sûr dire, on arrête les moteurs et on attend d'être tracté. Il y a avait une porte de libre devant le 2E, mais non c'est le vol de Dubaï qui va nous la prendre.
A330.


photo 20210104_065155

C'est marrant de passer par là. J'ai jamais compris pourquoi ils allaient foutre un triple 7 coincé derrière.


photo 20210104_065210

J'ai toujours été fasciné par ce parking du 2E.


photo 20210104_065715

A ce moment, je pars dans le cockpit, et j'appelle le sol pour leur dire de nous tracter plus rapidement.


photo 20210104_065750

Nous sommes arrivés.


photo 20210104_065842

Je sors de l'avion il est 07h10. Je prends très rapidement une photo et je file vers le 2F, mais je sais déjà que c'est foutu.
Dans la passerelle une large queue se forme. 3 agents de la PAF vérifient les passeports de tout le monde.


photo 20210104_071242

bravo roissy


Là je vais faire face à l’organisation splendide de CDG.
J'arrive direction les correspondances. Un agent de Roissy me refoule avec d'autres pax. Il nous dit qu'on doit passer par les autres agents qui vont vérifier notre test pcr. On lui explique que là-bas, c'est direction les bagages et la sortie. Il veut rien savoir, il nous envoie là-bas.
Le mec a juste a regarder mon test et me laisser, où est le problème ? Il ne sait pas lire ? Tout cela froidement bien-sûr, bienvenue à Paris !

Là il y a une grande queue, seulement 3 agents pour regarder les tests, avec le vol de Dubaï, Cotonou, Bamako. On est tous collés..
Ça va assez vite, puis j'arrive à la PAF. Le côté pour les passeports français/européens est fermé, la parafe est fermée, super. Je me tape la queue avec tout le monde.
A cet instant, c'est terminé. J'ai reçu un message juste avant m'indiquant la fin de mon embarquement.
Ça va étonnement assez vite mais je passe facilement 20/25min dans la queue. Il y a du monde. Et après on te dit que les remontées mécaniques doivent rester fermées.. Scandaleux. Vivement la Savoie libre.

Un accueil très froid par le policier, comme d'hab j'ai envie de vous dire. A ce moment, je n'ai qu'une envie, c'est repartir.
Tu viens de te taper un bon red-eye, un bon vol de nuit qui fait mal, le gars n'est pas capable de te décrocher un petit sourire.

Enfin je passe. Là je ne vois que la sortie et les bagages. Je demande à un agent pour les correspondances, elle me dit y'a pas le choix, vous devez sortir par les bagages et rentrer à nouveau. Merci l'agent qui ne voulait pas me laisser passer au niveau des correspondances. C'est d'une grande intelligence.
Finalement un agent d'Air France s'occupe de me mettre sur le vol d'après. Il reste de la place dans le vol de 9h50. J'aurai moins de temps à BOD, mais suffisamment de temps avant mon vol de Lyon le soir à 18h. La femme a été très réactive. Un bon point pour AF.

Dans le 2F, je vais prendre un café à emporter. La femme accueille comme une porte de prison. Et en plus le Cappuccino est dégueulasse. A ce moment je me pose sur un siège, je vois le brouillard, le froid, l'accueil horrible, tout en buvant mon café dégueulasse et je me dis, Lucas, cours attraper le vol AF520 de 10h qui part pour Bamako !

J'ai toujours adoré l'aéroport de CDG, néanmoins, niveau accueil, ça a toujours été très très moyen. C'est un scandale. Mais sinon, Paris vous aime hein ?


photo 20210104_071941

Voilà, c'est fini. C'était mon dernier vol pour le Mali avant je ne sais quand. Avec un coup de chance énorme, un imprévu, alors j'aurai la dernière des dernières au Mali, cette année.

Je garderai toujours ce pays dans ma mémoire et dans mon cœur. Et je me suis promis une chose, j'y retournerai quoiqu'il arrive.

On se revoit normalement, si tout se passe bien, d'ici mai, je dois aller en Tanzanie (sortie terrain organisée par mon master). Normalement, ça sera avec KLM, avec une arrivée à Kilimandjaro, un passage au cratère de Ngorongoro… Pour l'instant les frontières de la Tanzanie sont complètement ouvertes, mais pour combien de temps ? Avec ce variant à la con, tout n'est pas terminé.
Sans oublier que les frontières viennent de fermer, qu'aux Pays-Bas c'est aussi compliqué. Donc je ne sais pas comment ça va se passer pour la Tanzanie. Après d'ici le mois de Mai, ça peut passer. Si c'est annulé, alors peut-être une dernirèe au Mali comme j'ai dit auparavant.

En tout cas le programme est prévu comme ça, Tanzanie en mai, puis peut-être Sénégal entre mai/juin ou Mali par Miracle.

J'espère pouvoir revoyager, pouvoir ressortir dans des bars, des restos. Je commence à en avoir marre. J'en ai marre de sacrifier mes plus belles années et mon avenir..

On verra bien. J'arrête de me projeter, et j'ai arrêté d'espérer en cette période à la con.

Pour ceux qui ne veulent pas lire le bonus, je vous laisse ici. Merci.


Bonus : Cliquez pour afficher
Afficher la suite

Verdict

Air France

7.6/10
Cabine8.0
Equipage10.0
Divertissements6.5
Restauration6.0

Bamako - BKO

7.4/10
Fluidité6.0
Accès7.0
Services7.5
Propreté9.0

Paris - CDG

5.4/10
Fluidité1.5
Accès7.0
Services5.5
Propreté7.5

Conclusion

AIR FRANCE :

- Avion moderne, une belle cabine. Le seul point négatif reste le IFE avec trop de reflets, et pas assez de films à mon goût.
- L'équipage était très sympa.
- Le catering entre les deux, ni très bon, ni mauvais. Mais j'ai connu pire sur Bamako. Dommage pour l'absence du petit-déjeuner.

Bamako :

- Beaucoup de monde et le tout pas très bien organisé. Heureusement que j'étais Silver et que ça allait plus vite.
- L'intérieur de l'aéroport était propre.
- Un bar et quelques boutiques en salle d'embarquement.

Paris CDG :

- Beaucoup de monde et un gros manque d'organisation. C'est du grand n'importe quoi de devoir sortir. Le côté passeport européens pourrait être ouvert.
- Certains bars, boutiques étaient ouverts.
- L'aéroport était assez propre.
- Très mauvais accueil.

Sur le même sujet

29 Commentaires

Ce Flight-Report vous a plu ? N'hésitez pas à interagir avec son auteur en laissant un commentaire ci-dessous.
  • Comment 570593 by
    jules67500 GOLD 6149 Commentaires
    Merci Lucas pour ce FR plein de nostalgie !

    Le vol en lui-même n'est pas pratique avec ce red-eye qui ne permet pas de se reposer.

    Par contre, il permet de magnifiques vues sur le trajet, bravo pour tes magnifiques photos de Bamako et Casa !

    Le 350 est magnifique et j'ai l'impression meilleur que le 787 niveau confort. J'aimerais bien le tester ^^

    Magnifique bonus, le Mali a de magnifiques paysages, tellement dommage que ce pays soit ravagé par la guerre ces dernières années...

    A bientôt !
    • Comment 570649 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire Jules.
      Même s'il ne dure que 5h, le vol fait mal aux yeux ahah. Mais j'ai l'habitude.
      J'ai pas vue une grande différence avec le 787 d'AF, par contre sur le 350 on est maître du hublot et ça c'est bien ahah.
      A bientôt .
  • Comment 570594 by
    AirBretzel GOLD 11326 Commentaires
    Merci Lucas pour ce FR.
    Je comprends parfaitement la souffrance que peut être l'écriture d'un FR lorsque les souvenirs qui y sont liés sont encore vif. Il faut parfois du temps pour digérer les émotions.
    Oui il faut se gaver des images des paysages que l'on survole, pas besoin d'IFE (on a la TV à la maison), chaque minute est unique et il faut la savourer intensément.
    Je suis arrivé juste après toi à CDG depuis GIG et c'était un capharnaüm sans nom.
    Superbe bonus, l'Afrique est un continent que je connais peu, il va falloir que je change cela.
    A bientôt
    • Comment 570650 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire Valérie .
      Oui un bon petit mois pour tout digérer .
      Exactement il faut savourer avec fond des paysages.
      CDG est une grande blague en ce moment, du grand n'importe quoi. Mais bon, Paris vous aime apparemment..
      A bientôt .
  • Comment 570601 by
    Riton75 778 Commentaires
    Merci pour ce FR toujours bien écrit.
    Superbe bonus d'un Mali méconnu (du moins pour moi).
    Je fais face à la beauté d'Orion.

    Effectivement on reconnaît très bien cette constellation...
    A bientôt (j'espère ?)
  • Comment 570654 by
    QuentinNZ TEAM 1042 Commentaires
    Merci Lucas pour ce report.
    On sent bien l'émotion que ce vol te confère.
    Un bon vol dégagé qui permet d'admirer le paysage du ciel.
    L'arrivée à CDG est catastrophique.
    A bientôt
  • Comment 570655 by
    Fleur33550 21 Commentaires
    On sent beaucoup de nostalgie et une pointe de tristesse dans ce fr. J'ai beaucoup aimé vous lire.
  • Comment 570659 by
    nicobcn TEAM GOLD 7504 Commentaires
    Merci Lucas pour ce très beau FR !

    Toujours un plaisir de découvrir le Mali à travers tes récits ! Tu as bien fait de profiter de ce pays où les restrictions Covid sont plus légères^^

    Magnifiques paysages survolés
    Certains reconnaissent ? Je vous laisse chercher. Bon, c'est assez simple.

    Séville ?

    A bord la prestation est pas mal du tout, une boisson mériterait d'être servie juste avant l'atterrissage, même si le vol reste assez court.

    A bientôt !
    • Comment 570676 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire Nico !
      Je te dis pas le bien fou d'aller dans un bar, de ne pas porter de masque ahah.
      Exact, Séville ahah !
      Oui un petit truc avant l'arrivée serait pas mal.
      A bientôt.
  • Comment 570662 by
    Boair 678 Commentaires
    Merci beaucoup pour ce magnifique récit ou on sent bien l'immense émotion de cet ultime départ. Emotion que je peut comprendre étant dans une situation que je ne qualifierais pas de similaire mais quand même ...
    Merci tout particulièrement pour ces photos du survol de Casablanca toujours aussi magique et qu'il me tarde de retrouver et dont ce survol nocturne n'a fait que raviver de nombreux souvenirs de départs aux aurores ou d'arrivées nocturne.
    On partage en tout cas exactement le même avis sur les hublots: ca fait bientôt 4 ans que je n'ai que des sièges hublots et ce n'est pas prêt de changer. Un hublot, il faut en profiter. Point. Je n'ai pas envie de traverser un continent entier sans pouvoir profiter des paysages (hum787hum) sous prétexte que je veux aller aux toilettes facilement.
    Oui les 787 et 350 sont tout beau tout neuf. Mais j'échangerais contre un vieux 330/340 AF sans hésiter. Surtout si il est aux anciennes couleurs... Tellement de souvenirs aussi (pour l'ancienne livrée en tout cas, j'ai malheureusement plutôt fréquentés les 320).
    Magnifique bonus, je n'ai encore jamais eu la chance d'aller au Mali mais j'espère bien pouvoir y aller un jour comme dans beaucoup d'autres pays du continent d'ailleurs... Et ces cascades sont absolument sublimes, tout comme le fleuve Niger qui est vraiment impressionnant. En tout cas tu as bien fait d'en profiter et je ne peut que te souhaiter d'y retourner le plus vite possible, que ce soit en vacances ou peut être pour y habiter ?
    A bientôt
    • Comment 570677 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire.
      Eh oui, l'émotion est toujours présente lors du dernier départ.
      Heureux que les photos de Casa vous remémorent de bons souvenirs.
      Le hublot c'est la VIE ! On est d'accord. Que ça soit de nuit ou de jour, c'est la vie.
      Ahah oui, bien vu la référence avec le 787 et ces hublots pas gentils, ou plutôt l'équipage pas très sympa ahah.
      Pareil ! J'échange direct avec un 330 ou 340, et pareil, avec l'ancienne livrée, que je préférais à la nouvelle.
      Le Mali est un pays sublime.
      J'ai déjà vécu longtemps au Mali, mais un jour j'y retournerai pour m'installer.
      A bientôt.
  • Comment 570690 by
    Papoumada GOLD 7321 Commentaires
    Merci Lucas pour ce moment de partage.

    Je pense comprendre ton état d'esprit pour avoir vécu la même émotion lors de mon départ définitif de Madagascar. Où l'ordinaire manque, y compris, surtout ? ce qui nous a agacés. A la différence que je n'y avais pas passé mon enfance. Partir c'est mourir un peu...

    5 heures de CDG à BKO : ce n'est pas si loin que ça au fond même si cela paraît inaccessible.

    Le repas a le mérite d'exister, vu l'heure. Mais je suppose que la durée du vol n'inclut pas un deuxième service.

    Ces couverts en bois m'exaspèrent.

    La magie de la nuit en avion, dans le calme de la cabine à méditer : un vrai bonheur.

    Les photos des villes d'or sont très belles et parfaitement raccord avec le ton du récit.

    Triste arrivée à CDG.

    Un grand merci pour le bonus, émouvant.

    A une prochaine fois !
    • Comment 570692 by
      Papoumada GOLD 7321 Commentaires
      PS : si un poste se libère à Liberté, je m'y intéresserai !!!
    • Comment 570713 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire.
      Exactement, l'ordinaire manque et aussi les choses qui nous agacent et qui font le charme.
      Avant, il y avait un petit-déj, mais bon, les temps changent.
      La même, j'espère avoir des vrais couverts un jour !
      Ahhh le vol de nuit, rien de mieux.
      Ahaha pas de soucis pour Liberté !
      A bientôt.
  • Comment 570698 by
    WAX 117 Commentaires
    Bonjour Lucas,
    Difficile de faire un commentaire à chaud... Quel bel hommage à Bamako, je n'y ai passé que quelques jours en octobre 2019 mais j'ai retrouvé beaucoup de choses évidemment dans le FR, évidemment j'avais particulièrement été marqué par le Niger surtout que j'arrivais en fin d'hivernage, je me rappelle aussi m'être fait surprendre par la circulation du pont qui était passé à un seul sens en fin de journée, quand on traverse et qu'on regarde du mauvais côté ça fait bizarre ! et les barbelés viennent peut-être de la petite rue qui part en face du casino vers le marché central, il y en avait plein les échoppes... une foule incroyablement dense en se rapprochant du marché, j'ai marché deux heures dans ce coin, c'était incroyable...
    Et le hublot... aahhh le hublot... j'avoue avoir déjà succombé à un couloir pour ces vols retour d'Afrique mais c'est vrai qu'on en loupe des trucs !
    C'est vrai que pour un FR de Lucas il faudrait 330 photos ! J'espère que le texte ne sera jamais limité sinon vous êtes mal...
    Je suis sûr que vous reverrez BKO sur un BP, gardez la foi !
    • Comment 570714 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire.
      Le Niger est tellement impressionnant et beau et comme vous dîtes, surtout après la saison des pluies.
      Oui le matin tôt ou le soir, y'a plusieurs routes de BKO qui sont à sens unique.
      Là, les barbelés viennent d'une petite rue non loin du rond point des chasseurs.
      Dans tous les marchés de Bamako c'est la grande foule. Un peu moins au marché artisanal mais il est sympa aussi avec des rues étroites.
      Ahah oui, sans le hublot, on loupe beaucoup de choses.
      Ahahah 330 photos ça serait parfait.
      Ah bah le jour où le texte sera limité, alors ça sera la fin de Lucas330 sur Flight-report. J'arrêterai les fr ahah.
      Oui je reverrai Bamako un jour !
      A bientôt.
  • Comment 570702 by
    Kilmarnock SILVER 6642 Commentaires
    Merci pour ce récit à la patte Lucas! Encore un FR rempli d'émotion.
    "Mais je n'arrive pas à le publier. Quand il sera publié, alors le voyage sera officiellement terminé." C'est ce qui pourrait s'apparenter à un deuil cher ami, toute proportion gardée bien entendu. Cependant, constatant ton amour inconditionnel pour le Mali, je ne doute pas un seul instant que tu reverras ce pays de ton vivant. Ce n'est qu'un aurevoir comme on dit :)
    "C'est pas tous les jours qu'on peut être à 10 000ft. Alors que pratiquement tous les soirs vous dormez dans un lit ![...]" Je ne le voyais pas comme ça, mais après réflexion, tu as totalement raison!
    A bientôt!
  • Comment 570717 by
    Chevelan SILVER 16661 Commentaires
    Hello Junior

    En bon Savoyard ayant le sens aigu du commerce, tu as dû passer un contrat avec Kleenex ! ^^
    C'est exactement ce que je ressens lorsque je quitte Bangkok, et si j'avais su la dernière fois que je n'y remettrai pas les pieds de sitôt, le choc aurait été plus violent.
    On remarque que l'on ne rigole pas avec les contrôles au Mali, 2 heures pour un embarquement c'est très, très long, si l'on rajoute le mariole, c'est plus qu'agaçant...
    Le pitch est bon et l'absence de voisin direct encore mieux.
    Le dîner passe bien, mais on regrette franchement une seconce prestation.
    Très belles vues de la ville blanche marocaine ou tout le monde dort à cette heure ci.
    L'arrivée est folklorique à CDG, entre incompétence et irrespect, le slogan "Paris vous aimes", est amère.
    Heureusement l'agente au transit était réactive.
    Le bonus est très enrichissant, concernant un pays injustement décrié en rapport à la situation militaire actuelle.

    Merci Lucas pour ce FR en forme d'hommage au Mali, arvi !
    • Comment 570771 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire Hervé.
      Ahah nan nan, je ne pleurs jamais.
      Oui beaucoup de contrôles mais ça peut se comprendre.
      La 2nd prestation serait sympa après un vol de nuit fatigant.
      Ahah oui, ça fait mal de voir Paris vous aime.
      Arvi !
  • Comment 570796 by
    Esteban GOLD 19966 Commentaires
    Merci Agent L. pour le partage !

    Un peu de retard dans le commentaire, mais tu sais pourquoi ^^

    Et FR publié tardivement, commentaire publié tardivement, ça va de paire.

    Comme d'habitude, que du plaisir en te lisant. C'était du voyage à l'état pur, partager ton Afrique un peu avec toi.

    Même si c'était du plaisir, non, la limite restera à 150 photos, aucun moyen de soudoyer, même en Génépi.

    A très bientôt pour de nouvelles aventures !
  • Comment 570952 by
    tsow 2051 Commentaires
    Merci pour ce FR Lucas!

    Le passage à l'aéroport est un peu chaotique, avec un embarquement qui s'éternise.

    L'A350 est un magnifique avion, peut-être un peu moins agréable que l'A330 en LC du fait de la configuration 3-3-3 qui est moins agréable que la 2-4-2 quand on est au hublot.

    Les photos au départ et au-dessus de Casablanca sont superbes, c'est un bel au-revoir à Bamako.

    Dommage en revanche pour l'absence de seconde prestation, peut-être qu'un en-cas est distribué entre ROB et BKO, ce qui rendrait moins nécessaire un second service sur le BKO-CDG

    Très beau et intéressant bonus-hommage de Bamako et ses environs, le Mali est vraiment un pays magique.

    À bientôt!
    • Comment 571064 by
      lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
      Merci pour le commentaire.
      Oh que oui, un très long embarquement.
      Il est sympa mais moins confortable que le 330. Sans oublier les sièges du 330 qui étaient très confortables.
      Avant il y avait une 2nd prestation, c'est dommage.
      A bientôt.
      • Comment 585014 by
        ChrisB GOLD 3446 Commentaires
        Merci pour ce beau partage Lucas. Un vol aux 100 beacons -presque sur toutes tes photos - et tres agreable semble - t il en a350.
        Moi qui vient de lire tous tes reports celui-ci cloture un beau voyage et est certainement le plus émouvant. Un très beau récit qui nous rappelle que le voyage en avion c'est bien sur l'excitation de monter à bord des navions ? mais surtout une aventure humaine. Je te trouve très genereux de partager autant et de mettre autant d'effort et de poesie dans ton récit. Au final revenir sur tes pas où tu as vecu 10 ans c'est un peu une sensation de bien être, d'accomplissement je dirai aussi de se parler à soit-même, l'autre nous avant que nous changions depuis ce changement de lieu. C'est tout du moins ce qui m'arrive dès que je retourne dans mon autre ville, autre pays..

        Tu n'es pas parti en Tanzanie finalement?
        As-tu réussit à rincer tes chaussures?
        Et plus trivialement merci pour les photos de l'A350 d'AF, hate de pouvoir le prendre! Merci pour le partage de la tres belle musique.
        merci encore
        • Comment 585429 by
          lucas330 AUTEUR 1784 Commentaires
          Merci pour le commentaire.
          Merci pour les compliments, oui c'est ma façon d'écrire. Et oui l'avion c'est une aventure humaine.
          Eheh eh si, je suis arrivé en Tanzanie y'a 2 jours, dans moins d'1 moins je sors un nouveau fr.
          Non j'ai gardé les chaussures sales.
          Merci, à bientôt.

Connectez-vous pour poster un commentaire.