#88 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
240 avis
Bonjour à toutes et à tous !
Après un premier FR vous ayant permis de découvrir BER, je remets le couvert suite à vos encouragements pour un aller-retour entre France et Allemagne qui rentre dans la catégorie actuelle des voyages dits "essentiels". Je ferai donc un point sur les mesures d'entrée en cette période à la fin de chaque report du routing.
Le billet a été réservé à J-2 et acheté en tarif K (Economy light) directement sur le site de LH. Autant dire qu'il n'a pas coûté fort cher et on comprendra vite pourquoi à la lecture du report. Pour l'anecdote, l'aller simple ORY-BER acheté le même jour et pour la même date de départ chez Easy aurait coûté plus que le total du billet LH, soit 140€. Ce sont les mystères du yeld management et le manque cruel de clientèle affaire chez LH, me direz-vous.
C'est en RER B que j'arrive à CDG en ce jour marqué par un combo gagnant puisqu'il y a non seulement une panne de signalisation mais aussi un conflit social qui réduit le trafic drastiquement depuis la Gare du Nord. Mais j'ai prévu de la marge et je suis quasiment à H-3 à l'aéroport. La raison de cette arrivée précoce est que je dois passer un test au Covid avant de partir : depuis le 14 janvier, tout voyageur venant d'un pays à risque et qui entre sur le territoire allemand doit en effet pouvoir produire au plus tard 48h après son arrivée un test négatif. Je choisis donc de faire ce test directement à CDG, au terminal 2E, en profitant du service mis en place par ADP en collaboration Cerballiance. Même si j'ai un rendez-vous pris en ligne, je serai accueilli directement et sans attente pour un PCR (l'Allemagne accepte aussi l'antigénique) dont j'aurai le résultat, natürlich négatif, dès le lendemain dans ma boîte mail. Je ne fais pas de photos au 2E pour des raisons évidentes de confidentialité.
Si le 2E est relativement plein avec une flopée de longs courriers AF, c'est en revanche le désert au 2A où il ne reste que deux vols au départ annoncés sur le FIDS : LH pour FRA (mon vol) et OS pour VIE.
Il faut dire que je ne suis pas passé au 2A depuis septembre dernier et le pic de fréquentation estival (tout à fait relatif) est loin derrière nous. Les banques d'enregistrement sont désertes et celle de LH n'est pas encore ouverte (il faut dire qu'on est à H-2 du vol, c'est donc encore tôt).
Je me dirige au PAF (inoccupé) et au PIF où je bats tous les records de rapidité car je suis le seul passager à entrer airside au 2A à cette heure. C'est là qu'on se sent un voyageur privilégié…
Ce privilège dure puisque j'ai droit à un raccourci pour rejoindre la salle d'embarquement sans passer par les boutiques hors-taxe qui sont fermées pour des raisons évidentes.
Un des rares vols de ce terminal que même Easy semble avoir déserté après la période estivale et ses vols loisirs : CSA en ATR pour PRG. Quand je pense que j'étais à Prague l'année dernière ; je me demande à quoi ressemble la ville en cette période de reconfinement tchèque.
L'impression sinistre est renforcée par le temps maussade et le vent qui siffle sous la toiture de cet immense terminal déserté.
Environ un demi-heure avant le départ, ça commence à s'agiter un peu du côté de la porte où finissent par arriver les rares passagers de ce vol vers l'Allemagne et, peut-être, en correspondance vers des destinations exotiques.
Le moment est venu d'embarquer à bord d'un Jungle Jet comme l'appellent nos amis américains, soit un Embraer 195 gréé par Cityline. On peut dire que ces avions sont les gagnants de la crise puisque ces petits modules assurent un peu partout des vols moyen-courriers chez LH et AF en ce moment comme on peut le constater sur Flight Radar. Peut-être pourrai-je vous faire un jour un FR en E70 entre CDG et BER sur Hop for Air France….
En attendant, je vous livre à la volée un instant porte conformément à la tradition du site !
L'accueil est aux standards allemand. Je rejoins ma place en rangée 9, un rang avant la business dans un avion qui sera aux deux-tiers plein.
Comme souvent sur ces appareils, le pas (nais) est agréable. Je regrette cependant que les sièges soient de type NEK, ce qui n'était pas le cas jadis sur les Embraers de la Lufti.
Et pour les amateurs, la composition loupiotes et ventilation.
Dehors, ça s'affaire encore pour charger les bagages comme nous l'explique le Kapitän. Mais la vraie surprise vient du côté gauche où je ne suis pas installé pour le constater puisqu'il faudra rebooter la gameboy du jetbridge pour enfin nous en libérer. Nous partirons donc avec une petite quinzaine de minutes de retard.
Et après un décollage rapide en piste 26, soit directement devant le terminal, on atteint en moins de 15 minutes notre plafond de vol alors que les PNC nous délivrent la désormais classique prestation LH Corona***** : la grande Zaza (comme l'appelle affectueusement un autre FRiste vivant en Allemagne) et sa lingette désinfectante !
Profitons de ce court vol pour photographier la fiche de sécurité…
… et le sac vomito, zeitlos und formschön (ce que je traduirais un peu librement par "aux formes élégantes et intemporelles"). Notons au passage qu'à l'occasion des consignes de sécurité répétées par l'équipage on vous rappelle bien entendu qu'il faut enlever son masque avant de mettre l'autre de masque (à oxygène).
Dehors, l'approche commence. On doit être un peu à la hauteur d'Offenbach.
Et en moins de temps qu'il faut pour le dire, nous voilà au terminal A où nous allons rapidement débarquer. Je repérerai deux autres passagers dans le vol vers BER, les autres ayant été sûrement engloutis dans les sous-sols de FRA pour de mystérieuses correspondances.
La police fera un contrôle dans le jetbridge mais ne m'arrêtera pas (j'y reviendrai ci-dessous).
Mon vol vers BER est déjà annoncé sur le FIDS à l'entrée du terminal.
Avis aux Okapis assoiffés : j'ai trouvé la fontaine d'eau du concourse A au niveau de la porte A20 !
Quant à moi, je poursuivrai ma marche dans un FRA tout aussi désert que CDG pour aller en A14 attendre ma correspondance vers BER, non sans avoir un peu erré dans le terminal pour trouver le marchand de Frankfurters encore ouvert à cette heure…
Quelques informations pour les vols vers l'Allemagne si, d'aventure, vous souhaitiez ou deviez vous y rendre.
J'ai fait le test Covid sans problème à CDG et j'en ai obtenu le résultat le lendemain de mon retour chez moi en Allemagne. Malheureusement, et depuis l'apparition des méchants variants, ce test ne permet plus de réduire ma quarantaine de 10 à 5 jours.
J'ai également rempli une Einreiseanmledung, soit un formulaire d'enregistrement à l'entrée sur le sol allemand, à partir du site internet dédié : https://www.einreiseanmeldung.de. En remplissant le formulaire j'ai généré un PDF qui ne m'a cependant pas été demandé par la police des frontières à mon arrivée à FRA et encore moins à BER. Il semblerait que, depuis début février, les contrôles aient cependant été renforcés à l'entrée en Allemagne. Je verrai cela quand je rentrerai à la maison ce mois-ci.
Un vol FRA-CDG qui est le "new normal" du transport aérien en temps de pandémie : prestation maigre qui prépare de toute façon le passage au futur BoB de LH mais il est vrai que pour un vol aussi court on peut s'y faire. Cependant, on aimerait bien déshydrater son gosier aux muqueuses asséchées par le port du masque à d'autres liquides que la Zaza, ne serait-ce qu'un petite Warsteiner. Sinon, les vols en EMJ sont toujours aussi plaisants, quelle que soit la compagnie d'ailleurs.
Quant aux aéroports, ils profitent malheureusement et forcément de la crise pour ce qui est de la notation en termes de fluidité et de propreté. FRA tire un peu mieux son épingle du jeu car il restait quelques rares commerces et autres snacks ouverts alors que le Starbucks du T2A qui était la seule buvette ouverte à mon départ a fermé vers 16h30 (et tous les autres commerces du terminal étaient fermés).... Je mets cependant CDG à égalité avec FRA pour les services grâce la possibilité de se faire rapidement tester sans rien à débourser (ils demandent cependant le numéro de sécu si on en a un pour une putative prise en charge).
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 131 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Paris (CDG) → Frankfurt (FRA).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 16 minutes.
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9 Commentaires
Impressionnant de voir CDG désert à ce point... C'est d'ailleurs étonnant que le T2A reste ouvert malgré le faible nombre de vols.
J'ai modifié pour vous la compagnie qui est Lufthansa CityLine et le type d'avion qui est un EMB190 d'après l'historique FR24.
A bord prestation symbolique qui sera remplacée dans quelques semaines par un BOB...
A bientôt !
Toujours plaisant de voler en EMB.
Une bouteille d’eau vaut mieux qu’un verre d’eau ;)
À bientôt
Je suis également surprise que le 2A ne ferme pas.
La grande Zaza est là depuis cet été, et bientôt ce sera prestation payante à bord.
A bientôt
A bientôt !
(beaucoup) plus de monde au 2F avec les vols domestiques et Europe et une bonne partie des boutiques ouvertes.
Seul avantage du 2A c'est le plus grand espace disponible qu'au terminal 1, habituel de LH...
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