Avis du vol entre Montreal et Lyon en classe Economique avec Air Transat

Bonjour tout le monde! 

Je vous retrouve ici après une longue absence pour un report particulier. Ce ne sera pas le plus complet, je préfère vous prévenir et j'ai longtemps hésité à le publier ici. Mais trouvant qu'il marquait le coup d'un événement important : le baptême de l'air de ma fille qui n'avait qu'un an et quelques mois à l'époque, et qui venait à peine d'apprendre à marcher, j'ai finalement pris la décision de vous faire un bref petit retour sur son premier envol dans les airs mais aussi sur ma première expérience de voyager avec un enfant en bas âge. Notons que c'est aussi le premier vol transatlantique de la Maman, qui avait fait son baptême de l'air quelques années plus tôt sur un court vol entre LGA et YUL, à lire ICI.

Le voyage remonte à octobre 2018. C'est le fameux voyage de présentation de notre petite fille à ma famille sachant que je vis depuis maintenant 10 ans à Montréal. Ce sera aussi un grand moment pour moi puisque je n'étais pas revenu en France pendant les 5 dernières années!
 
Étant originaire de Lyon, nous nous sommes penchés sur les options de vols directs entre Montréal et ma ville natale. Loin de moi l'idée de faire des infidélités à AirFrance que j'adore, mais je dois avouer que l'idée de courir dans les couloirs de CDG, ou pire, de me retrouver dans un TGV'air avec un enfant sous le bras ne me plaisais pas beaucoup. De plus, depuis le retrait des 747 de la liaison (que j'adorais!!!), et le 787 qui ne vient pas tout le temps, AirFrance nous nous choie pas beaucoup en nous envoyant des B773 avec seulement de vieilles cabines.

Voici donc notre "itinéraire", simple, Montréal - Lyon puis un mois plus tard, Lyon - Montréal, avec Air Transat, moins cher qu'Air Canada (les deux seules compagnies à proposer un vol direct) à ce moment-là.  

Le départ de YUL est prévue pour 22h00, ce que je trouve parfait! Plus le départ est tard, plus il est facile de dormir et de se remettre rapidement du décollage horaire! (Rien de pire que le vol AF de 16h00 qui vous fait arriver vers 6h du matin à Paris!)

La première étape du voyage est le dépôt de Gustave (le grand frère) dans de la famille car, pour des raisons pratiques, notre gros berger- allemand-husky ne fera pas partie du voyage. 

Une fois la bête déposée, direction l'aéroport, on décidera de s'y prendre bien plus à l'avance ce que d'habitude ne sachant pas vraiment comment tout cela allait s'orchestrer avec notre enfant. 

SPOILER ALERT
Rangez vos cartes FlyingBlue ou AirMiles!!! Rien de mieux que de dégainer un bébé pour couper toutes les files, sans aucun frais! Alors oui, vous devenez désormais les personnes les plus détestées de l'aéroport, ainsi que les plus suivies du regard par les passagers qui espères plus que tout que vous ne serez pas dans leur avion, mais bon…. ?‍♂️

Encore une fois, je rappelle que ce FR n'est vraiment pas complet et voici la seule image que j'ai de l'enregistrement, qui aura été super rapide puisque nous n'aurons pas fait L'INTERMINABLE file du comptoir Air Transat!

En parlant de bagages, lorsque vous voyagez avec un enfant de moins de 2 ans, celui-ci n'a pas de siège attitré. Il voyagera sur vos genoux (on aura d'ailleurs l'occasion d'en reparler). Son billet est quasiment gratuit, mais il n'a pas droit à son bagage en soute. En revanche, vous pourrez emporter gratuitement un sac bébé en cabine ainsi que la possibilité de déposer gratuitement une poussette et/ou un siège auto en soute. Sur ce vol nous n'enregistrerons aucune poussette ni siège auto car tout nous attend déjà à l'arrivée.

Direction maintenant le PIF, où là encore pas d'attente et coupe fil direct, merci la carte bébé! ;)

Nous nous retrouvons donc en zone airside avec beaucoup d'avance (surtout que le vol sera retardé). Nous décidons donc de nous installer pour manger un morceau et donner un biberon d'avant vol à notre fille.

Pour faire simple, on choisira une "YUL PIZZA", pas trop mal. 

Une fois tout le monde "refill-é", petite réorganisation des affaires dans nos (nombreux) bagages cabines et direction la porte d'embarquement qui se trouve tout au fond du terminal international, dans la toute nouvelle zone ouverte quelques mois plus tôt, et qui semble regrouper essentiellement els vols opérés par la compagnie fièrement québécoise : Air Transat.

Il reste encore beaucoup de temps avant l'embarquement, surtout que le vol semble en retard. Le terminal commence à se vider de ses passagers et les boutiques ferment. On s'installera en plein centre de la nouvelle jetée afin de pouvoir s'éparpiller un peu sans embêter les autres passagers. Mademoiselle en profitera pour consulter son passeport mais aussi pour refaire un petit plein de carburant. 

L'horaire retardé de l'embarquement approche peu à peu (environ 1h de retard). Nous nous rapprochons donc de la porte et notre petite demoiselle en profitera pour faire sa première séance de spotting!

À cette heure il n'y a malheureusement plus grand chose à voir hormis ce B773 d'Air Canada, qui, s'en vouloir trop me prononcer, se préparait pour partir en direction de CDG.

Il est à présent temps d'embarquer, une fois encore nous prenons place parmi les premiers (en même temps que la classe Club) puisque nous avons un enfant. Décidémment ce voyage est bien plus agréable que ce que nous avions imaginé!

La cabine, on ne la présente plus, configuration 346 sièges [ 2-4-2 ] en classe économique sur cet avion (configuration qui sera différente au retour [ 3-3-3 ] alors que l'appareil sera également un A333).

Comme mentionné plus tôt, Mademoiselle n'a pas de siège attitré, elle voyage donc sur nos genoux. Nous serons donc partis pour un relais de 8h entre Maman et Papa.
 
Initialement nous sommes dans la rangée centrale, sur les deux sièges de droite (42F et G tel que mentionné dans les stats du report)…

… Mais voyant qu'à la fin de l'embarquement, 2 sièges à notre droite étaient toujours libres, nous décidons de braver l'interdit et de nous déplacer afin de nous retrouver seuls, ce qui semblait plutôt plaire à nos voisins de gauche qui avaient l'air de ne pas trouver drôle le fait de voyager à côté d'un enfant.

Mademoiselle pourra même profiter de la vue, ce qui est quand même bien plus cool, surtout pour un baptême de l'air! 

Un peu de spotting d'ailleurs. Encore une fois pas grand chose à part cet A321 d'Air Transat que l'on devine derrière notre winglet. Monsieur en bas a l'air pas mal de s'ennuyer sur le capot de son tracteur! 

Chez Air Transat, il n'y a pas de ceinture dédiée aux enfant sur les genoux. Les PNC nous expliquent donc que nous devons bien entendu être attaché, mais l'enfant hors de la ceinture pour éviter de l'écraser en cas de freinage. Enfin, il suffit juste de tenir fermement son enfant dans ses bras, et c'est tout.

Évidemment au décollage, on regarde dehors! Mademoiselle est fascinée par les lumières multicolores du tarmac et de la piste. Elle n'a pas peur et semble vraiment apprécier l'expérience. Elle s'endormira finalement quelques minutes après le décollage, entre nous, à la place de l'accoudoir central relevé. Un enfant, ca dort vraiment n'importe où!

Le mood-lighting chez Air Transat est plutôt sympa! Encore une fois ca change des néons des vieux B774 d'AirFrance!

À l'heure du repas, environ une heure après le décollage, on nous apportera une petite trousse dédie aux enfant avec des jeux et des coloriages à l'intérieur.

Pour rappel, Air Transat ne prête pas de coussin, de couverture ou d'écouteurs gratuitement. Vous pouvez cependant les acheter dans un kit (le même qui est offert en classe Club) et partir avec. Nous, nous avions prévu le coup en emportant avec nous une petite couverture pour le dodo de Mademoiselle.

Je n'ai malheureusement pas de photo du repas car je n'avais à la base pas dédié ses photos à devenir un FR. Mademoiselle n'a pas de plateau repas (puisque pas de siège), mais elle prendra aussi un petit ravitaillement. Les PNC proposent gentiment de faire réchauffer le biberon. Notez d'ailleurs que lorsque vous voyagez avec un enfant, les règles sont un peu plus souples quant aux liquides et poudres que vous pouvez emporter avec vous en cabine, tant que tout cela est bel et bien lié au repas de votre bébé, évidemment!

Et il est re l'heure de dormir entre Papa et Maman. Elle dormira jusqu'à ce que l'on nous réveille pour le service du petit déjeuner. 

Lyon approche petit à petit comme le montre cet IFE flou… Désolé…

Et le jour commence à pointer le bout de son nez alors que nous nous rapprochons des côtes du vieux continent.

La cabine s'éclaire lentement grâce au mood-lightning, le petit déjeuner va être servi. Le réveil est difficile…

Et ca y est, nous sommes en France!

Après un bon repos et le petit déjeuner, il est temps de visiter ce tube étrange où il ne se passe pas grand chose et où beaucoup de gens inconnus sont assis sans rien faire depuis des heures!

Après quelques vadrouilles de l'avant a l'arrière puis de l'arrière à l'avant de la cabine, il est déjà temps de retourner s'assoir pour l'approche et l'atterrissage à Lyon Saint-Exupéry. 

Roulage rapide (l'avantage des "petites plateformes") et arrivée au terminal 2. Descente de l'avion et marche sur le tarmac pour rejoindre directement le terminal dans une salle de la PAF et là, c'est le drame… Bienvenue en France! Deux pauvres gugusses pour 346 passagers, évidemment pas de PARAFE…. Mademoiselle à la double nationalité mais pas encore de passeport français, il faudra donc attendre…
Longtemps… Heureusement qu'en France ils ne posent pas autant de questions que chez nous, sinon ça serait INTERMINABLE! Petites questions liées à notre fille qui porte mon nom mais avec seulement un passeport de la nationalité de sa mère, on sent la confusion chez notre ami de la PAF!

Enfin bref… Dans quelques minutes nous serons dans ma famille et notre petite canado-française découvrira pour la première fois, la France! ??