Avis du vol entre Nice et Lyon en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous,

Après un excellent week-end en très bonne compagnie, l'heure de rentrer dans mes montagnes sonne… 

le report

Très belle vue de l'aéroport depuis le bout de la baie des anges, un ami niçois m'accompagne ainsi que mes deux compères Figeacois.

Et c'est à bord de la Kilmarnockmobile que nous atteignons NCE, après une vingtaine de minute de route depuis le centre ville. Seul le T2 est ouvert

Le FIDS est enfin (presque), rempli en ce dimanche après midi.

NCE Landside

Ce n'est pas encore la folie d'avant pandémie aux comptoirs AF

La file prioritaire est choisie, je n'ai pas de valise à déposer en soute, heureusement parce qu'il est encore trop tôt pour qu'un bagage soit envoyé dans les entrailles de l'aéroport, la préposée me délivre avec amabilité le BP. Une expo photo de vedettes ayant fréquenté les lieux jouxte les comptoirs de la Sky Priority.

Mes amis cavalent devant, j'ai bien du mal à suivre la cadence, le passage par l'espace réservé est un jeu d'enfant.

NCE airside

La sûreté est franchie dare dare, ainsi que le duty free ou les parfums sont plus chers qu'en ville ! ça fait plaisir de retrouver la foule dans un terminal…

Ayant un moment à tuer, pan… Nous filons au salon !

salon infinity

L'accueil au lounge est coutois, nous retrouvons une partie de la bande et privatisons un espace.

Les célèbres fauteuils pendus ont fière allure.

Il est indiqué que le silence doit être d'or de l'autre côté de la salle, un espace travail est installé et des stakhanovistes du boulot sont à l'oeuvre.

L'écran des départ est situé dans mon champ de vision, c'est parfait.

Les copains ne se laissent pas abattre, quelques heures seulement après avoir déjeuné de copieuses spécialités niçoises 

Un tour au buffet histoire de commander une flute de Champagne, la serveuse est très aimable.

Une vieille connaissance bouffeuse de canaris veille au grain… Pendant que les souris dansent, ( devant le buffet ), le chat est bien là !

Document qui me sera utile pour accéder à l'avion 

Le départ vers ORY des cinq lascars une heure avant mon vol vers LYS me laisse seul au salon, j'assiste en direct au roulage et au décollage de l'Airbus dans lequel ils ont pris place.

Je patiente encore 55 minutes avant de me rendre en porte, le hasard fait que cette dernière se trouve en face de la baie vitrée du salon.

embarquement via paxbus

J'arrive en porte pile au moment ou l'annonce de l'embarquement retentit, les priorités sont scrupuleusement respectées, je suis une dame qui galère pour descendre les marches menant sur le tarmac.

Ma valise cabine sera placée en soute par d'habiles bagagistes

C'est la cohue lors de la montée à bord, le vol est annoncé full. Instant porte avec une certaine distance…

Fuselage shoot, je constate que mon bagage est chargé dans l'appareil.la

la vie à bord

L'accueil à bord est cordiale, l'hôtesse ressemble beaucoup à celle qui officiait lors du vol aller. Mon siège pour les 35 prochaines minutes.

Belle vue sur les opérations, c'est plutôt calme en ce moment.

Le pas n'est pas super pour les longues jambes du sovoyo-jurassien. Le vomito bag est en place dans sa pochette.

Instant moquette qui est parfaitement entretenue. 

La fiche sécurité en bonne et due forme, et non pas en bonnet difforme !

L'embarquement est quasi terminé, Casper laisse sa place à un jeune homme qui ne sera pas bavard.

Air Baltic, Air Dolomiti, Air France et Easy Jet embrassent le terminal 2

L'embraer Brésilo-Italien quitte le bâtiment le premier, nous le suivront de près dans quelques instants

Le CDB prend la parole et indique 35 minutes de vols jusqu'à Lyon, 21° à l'arrivé sous un ciel nuageux. Pas de repoussage mais un long taxi ou l'on peut assister à l'atterrissage d'un E170 de AZ.

Numéro 3 au décollage après Air Dolomiti et un jet privé, à présent c'est notre tour…

C'est parti !

Virage à droite immédiatement après avoir quitté le plancher des vaches.

L'hippodrome de Cagnes sur Mer au premier plan

Le rideau est prestement tiré.

Passage tumultueux dans la nébulosité.

Je me content d'un jus de pomme en cette fin d'après midi, une voix synthétique a diffusé un message disant que comme le vol était très court, le service de boisson serait limité à de l'eau ou du jus d'orange, mais les deux PNC proposait une offre élargie, à noter que les boissons chaudes étaient en grève.

L'approche vers la capitale des Gaules est mouvementée, un coup de chapeau aux hôtesses qui ont distribuées un breuvage à tous les pax, pour rappel l'avion affichait 100% de remplissage.

Les Préalpes sont dégagées, avant le retour des nuages

C'est lors de la longue finale que le sol apparaît.

La zone industrielle et le péage de Saint Quentin Fallavier sur l'A43

arrivée à LYS

Le toucher des roues est doux et le freinage brutal

Le célèbre clocher de Colombier-Saugnieu situé très près des pistes de LYS

Après un taxi soutenu nous flirtons avec la tour…

… Avant de rejoindre la jetée U, la S reçoit une flopée d'oiseaux Hop ! 

Par contre ce bâtiment est d'une laideur sans nom, je l'oubli en me disant que l'horaire a été respecté.

débarquement en mode pandémie

L'équipage insiste pour que le débarquement en ce 6 juin s'effectue dans l'ordre et la discipline, il n'y aura aucune victime à déplorer…

Le soldat Chevelan rejoint la sortie sans escalader la pointe du Hoc

Aucun matériel n'est récupéré chez le fourrier.

Le GI sur la chaise roulante c'est certainement tordu une cheville en sautant d'une barge, les deux marine's devant moi ont récupérés leur pactage respectif.

Non, ce n'est pas l'église de Sainte Mer Eglise, mais la superbe gare de Lyon Saint Exupéry ! 

Je retrouve ma Jeep métamorphosée en Bombinette, sous l'oeil bienveillant d'une sportive… Teutonne !

Je regagne sous la pluie mon Jura d'adoption en 1h55, avec la ferme intention de revenir en fin de semaine prochaine, sur un autre parking de la plateforme lyonnaise… A suivre.

Merci de m'avoir lu, à très bientôt pour une série de 9 reports, les affaires reprennent !