Avis du vol entre Geneva et Istanbul en classe Economique avec Turkish Airlines

A peine un peu plus de 6 semaines après la rentrée des classes de septembre ce sont à nouveau les vacances. Mon père m'a proposé pour cela de partir un week end à Istanbul. Sans hésiter je dis oui.
Maintenant comment y aller ? C'est l'occasion d'essayer Turkish Airlines. Comme on part le premier week end, un depart de Genève s'impose presque. La réservation est donc faite avec 2 vols directs TK avec retour sur Paris où je passerai le reste de mon temps libre en bi-couloir : deux en un, je fais un week-end à IST et dans le même temps m'achemine à Paris pour un coût moindre que si j'avais fait un AR GVA-IST-GVA.
1. Genève - Istanbul Ataturk (Turkish Airlines 1918, Boeing 737-800, Economy)
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2. Istanbul Ataturk - Paris CDG (Turkish Airlines 1719, Airbus A330-300, Economy)
A paraître
Le vol part à 11h25 et arrive à 15h ce qui est un horaire très pratique car on s'épargne un lever à heure indécente sans gâcher sa soirée.
Je décide quand même d'aller tôt à l'aéroport, un bus s'arrêtant devant mon immeuble m'y achemine directement cependant ma mère pouvait m'y emmener en voiture avant de travailler : je prends cette option.
Arrivée devant le comptoir TK un peu moins de 3h avant le vol alors que le check in vient de commencer : à ce moment là j'aperçois une prof de maths de mon lycée qui va vers les comptoirs easyjet lol.

Le comptoir business et son tapis rouge

L'employé sera prompt, sortira ma carte d'embarquement et enregistrera ma valise rapidement. Par contre il commence à enlever toutes les étiquettes avec mon nom et quand je m'aperçois qu'il veut couper mes tag JAL je lui somme d'arrêter immédiatement, il me dit alors oui mais c'est pas la même alliance conn*rd ça fait rien que ce soit pas la même alliance!
Bref je monte rapidement vers les départs. Le passage de la sécurité se fera rapidement et je me retrouve en zone airside.
Il faut encore monter un escalator pour accéder à l'étage où sont les salons. Il y a des vitres qui permettent de constater l'ampleur de l'ensoleillement sur le bassin lémanique aujourd'hui.

Tandis que je me dirige vers le salon Business que je couvrirai en premier (car j'avais été déçu de l'offre du Senator il y a quelques semaines) la porte de la cuisine laisse apparaître cette bouteille de vin que seul Leadership aurait pu descendre à cette heure là.

Les salons AF, BA et les deux LX sont adjacents.

Bonne première impression, la localisation est bien, c'est lumineux et espacé, bien plus optimal en terme d'ambiance que le SEN.

Par contre le buffet c'est la désillusion, une offre de pains et des yaourts plus que primaire, bref ça ne vole pas haut (Clément c'est toi qui a marqué beer sur les grilles?)

Bref je quitte cet endroit pour aller au salon SEN qui s'est très vite rempli, heureusement je trouve une place. Par ailleurs sur le chemin je croiserai un de mes camarades de classe qui entrera au salon BA lol.

Ma sélection : en plus de l'offre du FTL on trouve des charcuteries, bon d'accord ça ne va vraiment pas haut mais un petit déjeuner sans sel n'en est pas un pour moi.

A noter que ce salon n'a pas ses propres toilettes, vraiment bof.
Je passerai mon temps à regarder des FR, bonne surprise à 10h30 l'offre du déjeuner est déjà installée, avec des gnocchis sauce basilic, des boulettes de veau aux légumes, des légumes style wok, un velouté aux épinards, une multitude de sandwich frais, un salad bar et deux types de desserts. Voilà qui est beaucoup mieux, en plus c'est frais et vraiment bon.

Offre de boissons complète qui est la même toute la journée.

Journaux et revues

Le salon se vide et il est temps pour moi de me diriger vers l'embarquement. Dans l'escalator un enfant voit cet A318 d'AF et dit OH CHOUETTE UN AVION! AH NAN C'EST AIRFRANCE POUAH DEGUEULASSE!
Toutes les personnes aux alentours ne pouvaient retenir de s'esclaffer discrètement ou non. Heureusement que Montebourg n'a rien entendu. Ca m'a légèrement fait sourire tout de même.

Queue plutôt longue à l'immigration. La famille suisse derrière moi en se distribuant leurs passeports tous neufs et prêts pour encaisser des coups de tampon exotiques discute des naturalisations de leur famille. Oh tu sais, le copain de Béa avec qui j'étais parti à Rome l'année dernière, il avait pas de carte d'identité, et comme il voulait supprimer son passeport français, il était pas naturalisé suisse et il avait pas du tout d'identité du coup! Il était même entrain de faire des formalités au Crédit Agricole et on lui a rien dit! Merci que je ne sois plus française!
Soit.
A mon tour d'être tamponné par la police cantonale genevoise et je suis sorti de Schengen aussi facilement que de l'eau qui s'échappe d'une passoire.

Mon avion partira de la porte B32.

La longue attente à l'immigration a fait tourner l'heure et l'embarquement a commencé. La file est plutôt longue et je cherche où est la file prioritaire qui est signalisée sur la photo ci dessous. Je demande donc à l'employée si je peux passer en priorité et arrêtera les touristes en ivoire qui profitaient de l'absence de PAX business ou gold pour me laisser aller. Bon réflexe. Cela ne change toutefois rien à la nécessité d'une file prioritaire et non d'un simple droit de passer devant ce qui est plutôt gênant.

Et voici le 738 qui m'amènera à IST

Offre de presse à l'embarquement. Que du turc et deux journaux genevois. Aucune presse anglophone. Plutôt pauvre au départ d'une place internationale majeure comme GVA.

La J en neutralisé.

Je m'installe en rangée 16 côté droit.

Mon bagage est sur le chariot, ce qui est rassurant. Remarquez qu'un bon nombre d'entre elles portent l'étiquette de priorité ce qui est bon signe de respect des priorités.

Un peu de trafic en ce samedi de vacances dans le canton ce qui retardera notre mise en route. Les PNC distribueront des loukoum pour l'attente, très bon point.

Nous nous ébranlerons finalement avec 15 minutes de retard.

Nous passerons devant le rustique terminal C duquel partent à cette heure là ce 767 UA pour IAD et le 333 LX pour JFK. Un SU est aussi stationné là.

On décolle vers l'est avec près de 30 minutes de retard. Passage devant le point de spotting où s'est déroulée le premier voyage FR en juillet 2012. Superbes vues de la région genevoise que j'essaye tant bien que mal de connaître depuis deux ans que j'y vis.

La banlieue résidentielle de Meyrin.

Gare CFF de Meyrin sur la voie qui relie Genève-Cornavin à Bellegarde puis Paris.

Nous opérons un demi tour au dessus de la commune de Satigny pour continuer vers l'est en volant parallèlement au Lac Léman. Nous voyons ici la commune de Meyrin dans son ensemble avec la station Zimeysa. Les experts arriveront ils à trouver le CERN et son globe de l'innovation ?

On peut voir l'aéroport, le virage a été serré

Ferney-Voltaire qui est une des villes principales de logement des travailleurs ONG qui veulent profiter des prix de l'immobilier nettement plus décents (bon, cet avantage financier ne va pas durer longtemps). La conséquence en est que plus de 50% de ses habitants ne sont pas francophones de naissance.

Le voilà le globe de l'innovation du CERN.

Genève : on distingue facilement le parc des eaux vives, les paquis, le pont du Mont-Blanc, la plaine de Plainpalais.

Dernière vue du canton.

Mais ce n'est pas pour autant qu'on doit arrêter avec les belles vues, bon exemple ici avec le Mont Blanc (je crois ?).

Vevey où vécut Charlie Chaplin durant ses dernières années.

La fin du Lac Léman et la ville de Villeneuve, dernière de la Riviera Vaudoise.

Des montagnes et encore des montagnes.

Le service du repas commence. Un menu est distribué. Je croiserai le boeuf.

Et le plateau : la présentation fait clean, y a pas trop de plastique inutile avec les dates limites écrites en énorme dessus par exemple.

Je commanderai une limonade excellente pour accompagner un repas qui sera lui même excellent. Le pain est chaud.

Le saumon et la salade de patates dont les japonais sont assez friands par ailleurs.

Le boeuf avec boulgour et légumes. Vraiment de l'excellente qualité, les légumes sont juteux, cuits comme il faut, la viande bien tendre et savoureuse. Le boulgour n'est pas sec et se marie bien au reste. Sans faute sur ce vol de moins de 3h. De l'excellence comme on aimerait en voir partout.

Que cette boite renferme t-elle?

Des crackers, du beurre et du fromage type philadelphia version turque.

Le débarrassage mettra un peu de temps. Thé et café sont distribués.

Le vol poursuit son cours tranquillement.

Je profite de l'absence de mon voisin pour aller aux toilettes. Vue générale de la cabine, donc.

Beaucoup vont aux toilettes après le repas et ça bouchonne un peu, du coup, les toilettes ne sont pas très propres.

Je réouvre mon cache hublot. Nous sommes sûrement au dessus des Balkans.

La descente commence 2h20 après notre décollage du sol suisse.
Un champ d'éoliennes

Nous devrons faire un petit détour pour rejoindre le circuit d'approche.

Terre en vue. Je n'ai pas pris de photo, mais la plage avait l'air très spotter friendly. Un peu comme SXM en plus léger. Ca mérite mon attention pour une prochaine rencontre FR ^^

2h32 de vol exactement.

Du Kargo malais vient jusqu'ici.

Les cousins/copains/concurrents de notre 738 sont tous dans un même terminal.

Quelques minutes de roulage, puis… paxbus :(

Les bus sont remplis à ras bord, en plus les conducteurs turques ne sont pas des plus soigneux on va dire, donc mieux vaut ne pas avoir le mal des transports.
On doit monter un escalator puis c'est le contrôle de passeport. Quelque soit la nationalité française ou japonaise que j'utilise pour venir je n'ai pas besoin d'un visa. Par contre les autrichiens par exemple doivent en acheter à l'arrivée. Je ne comprends pas bien la logique. Bref, pour moi ce sera le passeport français

J'utiliserai la fast lane sur présentation de mon BP et de ma carte. Ce qui m'aurait pris sûrement 30 minutes m'en a pris 5. Merci TK!

Un peu d'attente pour que le tapis s'ébranle. Ma valise sortira en 20ème. Direction la douane et surtout la ville maintenant. Merci de m'avoir lu :)