Avis du vol J-Air Tokyo Matsuyama en classe Economique

Compagnie J-Air
Vol JL435
Classe Economique
Siege 15A
Temps de vol 01:45
Décollage 03 Jul 20, 12:10
Arrivée à 03 Jul 20, 13:55
JL 9 avis
SoraNoTabi
Par SILVER 503
Publié le 8 juin 2021

Bonjour à nouveau et bienvenu(e)s à ce modeste récit qui conclut les étapes estivales du championnat national (du Japon) à la chasse aux FOP.

Si vous avez manqué les pagailles précédentes vous pouvez les consulter en appuyant sur les liens ci-dessous. 



Modeste, car il s’agit d’une route courte, parcourue pendant la saison des pluies et dans une classe économique qui garantit une banalité superlative. Les points forts arrivèrent un peu par surprise et sont à trouver dans: 1. la compagnie (très peu répertoriée), 2. l’aéronef (insolite dans nos contrées) et 3. un petit bonus dépeignant des régions reculées mais captivantes de ce pays-ile. 


AU VIF


Notre narration commence au vestibule de l’hôtel des tyrannosaures, où l’on peut consulter le statut des vols, ainsi que le comptoir d’enregistrement ou la porte d’embarquement assignés ; comme si on était déjà à l’aéroport. 


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Un service de navette gratuite est également proposé, reliant l’hôtel avec les trois terminaux de l’aérogare de Haneda une fois par heure. Le service est interrompu pendant l’après-midi (midi - 17h). La présentation suit des manières typiquement japonaises où l’on colle, recolle et ajoute des annonces et notices -plastifiées, s’il vous plait!- au fur et à mesure, générant un brouhaha d’information difficile à digérer pour les yeux inaccoutumés. 


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Voici un petit car jaune, nous souhaitant le bonjour à départ moins 3 min. Personne à retrouver ; nulle part. Hmm… Heureusement un être humain fera son apparition in extremis et nous conduira sains et saufs jusqu'à l’aéroport. Vu la nature automatisée de l’hôtel, à un moment donné je crus que la navette allait être télé-conduite… Ouff!! (En principe je ne suis pas détracteur des nouvelles technologies, mais….)


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Le pavillon jalien étant le dernier arrêt du parcours (Terminal 1) on est offert un petit tour des lieux. Une parade réjouissante pour les amateurs des tarmacs ou de l’ornithologie mécanique. Plaisir moindre pour le reste des mortels.


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Voici une espèce encore rare -américain masqué, originaire d’Europe occidentale- mais qui risque de se répandre dans l’avenir si le virus ne bouleverse pas l’équation du marché aéronautique. 


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CHEZ NOUS


Notre terrain de jeu n’a pas changé depuis la veille. Début d’après-midi ce sont des heures creuses chez JAL domestique (le prix des billets ainsi le reflète), mais aujourd’hui c’est beaucoup plus calme que d’habitude. 


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Le control de sûreté est plié en un clin d’œil. On passe aux boutiques airside -côté de l’air?- qui sont moins nombreuses et plus monotones que celles du landslide?-. 


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Les couloirs menant aux portes d’embarquement sont peu fréquentés également. A gauche, un grand magasin chic basé à Shinjuku met à la vente des vêtement raffinés et des tisanes accompagnées de gâteaux.


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S’agit-il lui d’un reporteur en mission pour un des nombreux sites locaux dédiés à l’aviation civile? 


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L’actuel terminal 1 de Haneda, sous le nom de Big Bird (ビッグ・バード) ?!!?, fut inauguré en 1993 affichant une architecture déjà démodée à l’époque (pour rappel, monsieur Paul Andreu Inc. dessina les terminaux 2A2B de CDG au début des années 80, ou Sir Norman Foster Inc. celui de Chep Lak Kok au milieu des années 90). En dépit de sa vétusté conceptuelle il fonctionne plutôt bien après 30 ans et, étonnement, une grande partie du bâtiment (salons, portes d’embarquements et beaucoup de commerces) se penche vers l’extérieur, offrant des vues dégagées sur le tarmac. Assurément ce fut une considération aux gouts du public local, avide depuis belle lurette de savourer (et enregistrer) la jolie valse de bagages, oiseaux et camionnettes. 
 


Voici un café, ouvert à tout(e) passager(e), en guise d’illustration. (Et fermé à cause de la pandémie, ce qui met un peu par terre ma théorie du dégagement et de l’accessibilité aux vues extérieures. 


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On devra donc abandonner l’idée de boire un bon café… Mais l’intention de se poser dans un endroit calme reste d’actualité. On procède au plan B : faire appel à notre banquier pour nous accorder accès à des espaces -autrement payants- offrant de bons jus et de belles vues (mais un café épouvantable).


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Les gobelets en carton sont une (des nombreuses) conséquence(s) des mesures sanitaires en vigueur. Auparavant ils étaient seulement fournis lors qu’on souhaitait emporter les boissons à l’extérieur. 


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Sur place, c’était de la vaisselle réutilisable. Les verres en verre étaient beaucoup plus coquets, engageants et photogéniques que leurs confrères en papier. 


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Indéniablement on est chez nous…. les régatier(e)s pourront-ils (elles) définitivement déplier leurs voiles, même un an après le calendrier initialement prévu ? 


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On s’approche de notre porte, toujours dans la section méridionale du terminal.


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Une culture peu connue est souvent enrobée de clichés ou de jugements superficiels, mais le notoire attachement des japonais au travail dépasse le stéréotype pour filtrer avec la réalité. Ici, on s’occupe de l’enregistrement d’un vol à destination d’Izumo -remarquable sanctuaire- deux heures avant son départ ou d’un autre pour Matsuyama -notre destination!- cinq heures avant le décollage!!! 


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Il est départ -9 minutes et on vient d’ouvrir l’embarquement. C’est vrai que l’avion est un petit monocouloir et qu’on a un gros, gros retard de 5 minutes! -dûment annoncé-. Mais, la maitrise dans la gestion des flux des passagers me surprend toujours. 


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サプライズ!


Voici notre transporteur d’aujourd’hui. Tiens! Légère surprise! Il est encore plus petit que prévu! 


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D’habitude la liaison HND-MYJ est assurée par JAL avec ses B-737. Sans doute les bouleversements liés à la pandémie s’y sont mêlés. Ça sera J-AIR aujourd’hui, donc. La compagnie opère sous les codes de JAL et appartient 100% à JAL. Difficile de faire la différence, si ce n’est pas lorsqu’on considère la flotte et les dessertes. Pour se faire une petite idée, J-AIR pourrait être décrite comme la branche régionale de JAL, desservant destinations mineures depuis les aéroports d’Osaka (ITM, sa base), Fukuoka (FUK) et Sapporo (CTS). 
 


Notre destrier est un gamin d’à peine deux ans, au moment des faits.


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On enfile la passerelle, cette fois-ci dépourvue de CM (shii-ème, des pubs, en argot local)


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Une prise vraiment maladroite des manettes de commande de la passerelle. 


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Et le revers de la monnaie, où notre destrier se dédouble mystérieusement dans le rétroviseur. S’agit-il des tripotages d’un illusionniste?


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Voici Kunimo-san II, juste avant nous souhaiter la bienvenue abord. 


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D’habitude j’aime bien embarquer parmi les derniers. Aujourd’hui des retardataires plus souciés de leurs affaires personnelles que du bien-être commun rendent l’accomplissement de la tâche difficile.


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Mes quartiers pour les prochaines 100 minutes. Sans doute, la meilleure place dans cette belle cabine, surtout aujourd'hui car personne n’occupera le siège voisin. C’est un avis manifestement personnel… et les raison seront détaillées au fil de la narration


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Kunimo-san II s’apprête à fermer la porte.
La Classe J dans cet aéronef comprend 15 places (5 rangées en 1-2). 


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Le tracteur nous élance vers les taxiways. 


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Le principal motif pour adjuger l’étiquette de meilleur siège est l’amplitude de l’espace qui l’entoure. Mon gabarit n’est pas des plus petits et mes jambes étendues n’y parvinrent pas à toucher le dossier du siege précédent. Et ici on n’est pas sur une issue de secours.  


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L’énigme du trompe-l’œil est révélée : une de nos soeurs jumelles était garée à nos côtés. (Vraisemblablement elle traverse une phase rebelle, coiffée de ses deux crêtes iroquoises digne des meilleurs sous-sols dans un Mayfair londonien révolu)


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Kunimo-san II, qui d’apparence ne suit pas les manières du Carnaby Street des années 80, nous explique quoi faire en cas d’acuité. 


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En tant que passager, je préfère cette interaction désuète aux messages préenregistrés reproduits sur des écrans.


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Chicane propre d’un parcours de circuit automobile. Celle-ci vient s’ajouter aux qualités de ce siège car la diagonale se libère, donnant une agréable sensation d’ampleur. De plus, le correspondant zigzag au couloir nous met à l’abri du trafic piéton dans la cabine (ce n’est pas le cas pour le siège voisin, bien exposé aux intempéries).


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Fiche de sécurité en dupliqué. Non, il ne s’agit pas d’une négligence dans le rangement (loin s’en faut !). Là où nous sommes il y a juste une place à l’avant, mais deux à l’arrière. Il faut, par conséquence, partager pochette.


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Celui-ci était déjà parqué à l’époque mais il est fort probable que, de nos jours, il soit un amas de ferraille… En tout cas, ses moteurs défectueux ont eu raison de lui. 


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La flotte de l’empire se protège contre des éventuelles attaques ou hostilités. 


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Mais avançant prudemment il est possible de fouiller les entrailles de leur seigneurie. On est parvenu, même, à y infiltrer un espion! (voire deux!)…  


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Toutes les couleurs du monde sont réunies sur une même livrée. Un peu trop baroque pour mes goûts.


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Celle-ci, par contre, est magnifique!


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Sobre et élégant. Je n’ai jamais volé avec StarFlyer (7J), mais j’aimerais le faire un jour.


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Ils décollent vers Kyushu (ou Yamaguchi). On n’accomplira pas, donc, un parcours très dissimilaire.


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AIR, AIR


On marche dans leur sillage.


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Voici à nouveaux deux emblèmes de Tokyo faciles à repérer lors qu’on décolle de Haneda: le Skytree et le Tokyo Gate Bridge.


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Grisaille saisissante.


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Aujourd’hui reconnaitre les paysages s’apparente plutôt à une roulette russe, mais s’il fallait mettre un toponyme aux lieux qui défilent devant nos hublots, je parierai sur le cap Suno 洲崎, à la pointe occidental de la péninsule Bouso 房総半島.


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Ici c’est plus facile. En premier plan on voit des cuves et réservoirs tapissant la Baie de Negishi 根岸湾. Vers le haut de l’image, la péninsule de Miura 三浦半島 s’étale gracieusement. 


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Il parait qu’il faudra se contenter du paysage intérieur….


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Le plafonnier est d’un design simple et moderne 


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La porte d’accès au poste de pilotage… eh bien, c’est une porte. Si votre terminal de lecture vous permet agrandir l’image vous aurez l’occasion de constater que notre commandant d’aujourd’hui est M. Haritani, notre co-pilote M. Ota et la chef de cabine Mme. Kunimo (euh pardon…. Mme. Onishi…) Aux navires japonais il est coutume de rendre public le nom des responsables du vol


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Sol propre et finitions nickel!


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Kunimo-san II et sa collègue commencent le service. 


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Il s’avère la différence la plus notable entre JAL et J-AIR: normalement chez l’opérateur régional l’offre est légèrement modifiée (pas d’in-flight shopping, p.e.) et le choix de boissons est moindre, voire néant (sur les vols les plus courts).


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Néanmoins, en période de pandémie, il parait qu’on sort gagnant avec J-AIR. Alors que la maison mère ne procure qu’un affligeant TetraPak de thé vert, aujourd’hui on nous propose du soda d’Atlanta, de l’eau plate, du thé noir, le susdit TetraPak et beaucoup de sourires!!


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Par mesure de sécurité, J-AIR nous conseille d’attacher la ceinture autour de sacs de courses, lorsqu’ils sont posés sur les sièges. (C’est Kunimo-san II qui s’en occupa ; avec le sourire en plus). 


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Peu de temps après, des contours d’ilots commencent à apparaitre sous notre regard.


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La descente est entamée; la visibilité est (presque) nulle.


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Le jeu aux devinettes géographiques tourne au casse-tête cauchemardesque. Même sur de parages qui ne me sont pas complètement étranges. Le fait que la mer intérieure de Japon soit peuplée de milliards d’iles, ilots et ilets n’aide vraiment pas.


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S’agirait-il du village de Jinwa 神和村 sur l’ile de Nuwa 怒和島, dans l’archipel des Kutsuna 忽那諸島? Ce groupe d’iles fut partagé par les seigneurs de Matsuyama et d’Ozu, leur servant comme ultime base alliée avant d’affronter la traversée de la mer (lors de leur visites bisannuelles au shogun Tokugawa). La seule école primaire de Nuwa, faute d’élèves, venait juste de fermer avant notre passage (2019)


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Il pleut beaucoup 


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En dépit du brouillard et de la mauvaise mise au point, celle-ci est avec beaucoup de certitude l’ile de de Gogo 興居島 (joli nom!), très proche des cotes de Shikoku et très bien desservie par les transports en commun (train + ferry-boat). Pas mal de résidents font la navette avec Matsuyama, la capitale. 


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Ici c’est un peu plus clair. Au centre de l’image, la baie historique de Mitsuhama. A gauche, l’aérogare commence à afficher sa silhouette.


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Petit soulagement…. il n'y aura pas d’amerrissage cet après-midi… Les cheminées de l’usine Teijin, produisant de l’aramide et d’autres fibres d’haute performance, surgissent dans l’horizon. 


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On s’est posé, mais le tout reste flou.


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Il pleut comme vache qui pisse. 


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L’empire s’apprête à s’envoler pour Osaka -ou Nagoya-, avec ses bruyants DHC-8.


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On est bien arrivé à notre destination, sous une pluie diluvienne.


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Celle-ci est l’une des rares occasions (avec, peut être, les heures pointe dans les trains de Tokyo ou en moindre mesure ceux d’Osaka) où l’on peut voir, yeux dans les yeux, la frénésie et la nature intempestive humaine l’emporter sur la quête d’harmonie et le respect d’autrui au Japon.


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Et c’est un phénomène récurrent. Même en ces temps troubles, ou l’on est fermement exhortés par l’équipage de garder des distances. Vraisemblablement débarquer un aéronef de manière calme et ordonné ne fait pas partie des nombreux codes de bonne conduite parsemant cette culture. 


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Non, le drame n’est pas au rendez-vous (normalement) . Rien digne de chroniques dans des journaux sensationnalistes. Mais la disparité avec la parcimonie et l'aisance affichées lors des embarquements est étonnante.


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Ultime(s) raison(s) pour attribuer le maximum de points à mon siège: son ergonomie et son rembourrage sont excellents. Certes, ces propriétés sont partagées par tous les sièges en classe économique mais, comparé avec ceux de la classe J (bien que plus larges, beaucoup moins confortables) et lors qu’on ajoute les atouts décrits auparavant, il m’est assez facile de déclarer le 15 A le grand vainqueur de cette configuration


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Voici une petite série montrant vues d'ensemble de cette charmante cabine économique. 



On dit au revoir à notre petit appareil. Il m’a tellement plu! 


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A MYJ les publicités sont à trouver nulle part (ou presque). C’est une très bonne façon de souhaiter la bienvenue. 


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Ici on est plus explicite dans les salutations et l’accueil. La formule utilisée est plutôt orientée vers le visiteur, en détriment du résident.


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Le ravitaillement pour notre navire est prêt. Il l’a bien mérité. 


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Dernière vue depuis le hall d’arrivées (et départs)


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Et première vue depuis la terrasse d’observation. 


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Le temps est vraiment inclément. Pour autant, d'après moi, cet espace conserve tout son charme.


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En vue du maigre trafic et des intempéries, personne n’est à retrouver sur les parages.


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Je n’arrive pas à quitter mon compagnon de voyage.



A bientôt!


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Il est temps d’entamer notre parcours terrestre jusqu’à la maison. D’abord, un bus de ligne jusqu’à la gare ferroviaire.


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On monte par l’arrière et on paie à la descente et en espèces (ou par carte, mais seulement si on est titulaire d’un passe de transport exclusive à la ville de Matsuyama).


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Arrivés à la gare, on est confronté à une vive discussion, dont sa nature nous échappe. A différence des terminaux de MYJ les vestibules des stations de la JR Shikoku sont bien chargés de publicités.


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Le sujet des discussions nous est vite dévoilé: des roses! Elles vont entourer des piliers et des panneaux de la gare pendant une semaine.


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Ça redonne une ambiance beaucoup plus agréable (il faut préciser que la gare JR de Matsuyama n’est pas la plus accueillante du Japon…)


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Hajimemashite, je vous introduis la famille de mascottes de la préfecture d’Ehime au complet: à gauche Mikkyan la petite princesse mandarine, en bas Da-ku Mikkyan son tourmenteur et à droite Ko Mikkyan, le bébé du trio.


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On traverse les tourniquets et on attend tranquillement notre train. Comme vous pouvez constater, il ne faut surtout pas rater sa correspondance!!


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Une fois installés dans notre place, on passera les prochaines 50 minutes à réfléchir sur le bonheur que procure embarquer un avion et partir à la découverte de contrées lointaines.


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Merci d’avoir suivi ce récit -cette série, pour les plus assidus- jusqu’ici.

On se retrouve bientôt dans les airs.  
 


bonus touristique


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Verdict

J-Air

8.4/10
Cabine9.5
Equipage10.0
Divertissements8.0
Restauration6.0

Tokyo - HND

9.6/10
Fluidité9.5
Accès10.0
Services9.5
Propreté9.5

Matsuyama - MYJ

8.9/10
Fluidité9.5
Accès9.0
Services7.5
Propreté9.5

Conclusion

Un vol sans fioritures sur une route bien connue (en ce qui me concerne) et sous un temps orageux. Rien ne présageait un vol exceptionnel. Pourtant, un remaniement inattendu nous offrit la possibilité de tester un avion inhabituel sur une compagnie peu connue.

Le verdict? Je garde un bon souvenir.

La cabine se révéla comme la grande surprise -positive- de ce voyage. Les attentions de Kunimo-san II ne firent que redorer les bonnes impressions. Et l'offre abord, plus large que ce que la maison mère proposait en periode creuse, fut très bienvenue.

Néanmoins, le vol est court, on va difficilement retrouver du tralala dans les aérogares de partance ou d’arrivage et un temps rigoureux rendit difficile profiter des vues extérieures.

Mais, somme toute, ce fut un vrai bon vol.

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10 Commentaires

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  • Comment 574533 by
    Aigle_voyageur 838 Commentaires
    Arigato Gozaimasu Soranotabi-kun pour ce FR :)

    Les points forts arrivèrent un peu par surprise et sont à trouver dans: 1. la compagnie (très peu répertoriée) 2. l’aéronef (insolite dans nos contrées) et 3. un petit bonus dépeignant des régions reculées mais captivantes de ce pays-ile.


    Alors quand nous sommes les seuls auteurs de cette compagnie, c'est fou de voir jusqu'où vont les différences de nos avis quand le ressenti est au final très similaire. (E190 vs E170 ; ou encore le bonus été/automne vs hiver)

    L'Embraer est un avion très confortable, même si nous autres européenns sommes aussi habitués aux ex-Bombardier Canadair Regional Jets (CRJ), connus pour tout être tout aussi confortables.

    Celui-ci s’avère la différence la plus notable entre JAL et J-AIR: normalement chez l’opérateur régional l’offre est légèrement modifiée (pas d’in-flight shopping, p.e.) et le choix de boissons est moindre, voire néant (sur les vols les plus courts). Néanmoins, en période de pandémie, il parait qu’on sort gagnant avec J-AIR.


    Et aussi étrange cela puisse paraître, j'ai eu exactement le cas inverse lors de mon dernier voyage au Japon alors qu'il date tout juste avant la pandémie.

    Vraisemblablement elle traverse une phase rebelle, coiffée de ses deux crêtes iroquoises digne des meilleurs sous-sols dans un Mayfair londonien révolu


    Bien trouvé...

    On est parvenu, même, à y infiltrer un espion! (voire deux!)…


    Même trois, si on compte notre appareil. ;)

    Très jolies photos du bonus comme anecdotes très intéressantes...

    A bientôt ;)
    • Comment 575639 by
      SoraNoTabi SILVER AUTEUR 191 Commentaires
      Merci Mr. Aigle!
      Il est facile de constater que vous êtes un fin observateur et que vous tenez bien à sauvegarder l’honneur de l’Alliance Rebelle, en apportant vos petites contributions face à la puissance inébranlable des forces de l’Empire ! 😊
      Aux dires des connaisseurs, il y a de notables différences entre les E-170 et les E-190 de J-Air -absence de J Class ou de service boissons (du moins pour les vols inferieurs aux 60min), pour le premier, entre autres-. Pour mieux connaitre les détails, il vaudrait mieux tester personnellement les appareils, à plusieurs reprises, svp ! Tiens, ça me donne des idées ! Vivement le voyage en avion !
  • Comment 574538 by
    AK 1085 Commentaires
    Merci de ce récit, c'est toujours aussi agréable à lire !

    En regardant la photo qui souhaite la bienvenue à Ehime, j'ai reconnu le premier kanji de Ehime, qui veut dire amour. J'ai appris quelque chose aujourd'hui ! Et j'avoue ce ce kanji va très bien à cette préfecture que j'ai adorée lors de mon dernier passage et que je compte visiter plus longtemps quand ça sera à nouveau possible. En attendant je vais continuer à me délecter de vos FRs qui, je l'espère, seront nombreux.
    • Comment 575642 by
      SoraNoTabi SILVER AUTEUR 191 Commentaires
      Merci AK-san !
      Ehime est et sera toujours là. Elle vous attend vivement.
      Le premier (kanji) est celui de l’amour. Le deuxième est celui des princesses. En ce qui concerne la translitération des toponymes, Ehime s’en sort très, très bien, comparée aux autres préfectures du pays ! (Sa réputation en excellence littéraire semble bien justifiée, au regard du lyrisme de son nom).
  • Comment 574584 by
    AirBretzel GOLD 11255 Commentaires
    Merci pour ce superbe FR.
    Et qui n’est en aucun point modeste pour nous qui rêvons de retourner au japon.
    La CB permet de s’offrir un café dans un salon à défaut de commerce ouvert
    A bord le pas est royal.
    Sobre et élégant. Je n’ai jamais volé avec StarFlyer (7J), mais j’aimerais le faire un jour. => cette compagnie m’avait fait de l’œil lors de mon dernier séjour au Japon, en espérant pouvoir concrétisé cette envie un jour ou l’autre.
    Merci pour ce bonus, l’automne est décidément ma saison préférée au Japon.
    A bientôt
    • Comment 575643 by
      SoraNoTabi SILVER AUTEUR 191 Commentaires
      Comme d’habitude, un grand merci.
      Le réseau de Starflyer n’est pas très vaste et les prix semblent osciller un cran au-dessus de la concurrence, mais l’attention au détail et la qualité du service semblent largement compenser les susmentionnés désagréments.
      L’automne -peut-être 2022 ? :-(- et les contrées insolites du Japon vous attendent !!!
  • Comment 574617 by
    Esteban GOLD 19855 Commentaires
    Merci beaucoup pour le partage de ce FR très complet !

    Les noms de l'équipage, c'est une pratique que faisait aussi Crossair en son époque avec un petit panneau accroché à l'entrée de l'appareil où chaque membre mettait sa petite plaquette avant le vol. C'était bien sympathique.

    A bientôt !
    • Comment 575644 by
      SoraNoTabi SILVER AUTEUR 191 Commentaires
      Merci Señor Esteban!
      Bien qu’en vue de disparition, ce genre de pratiques -des panneaux affichant les noms des employés et leur disposition : absent, présent, en congé, etc, etc- était jadis répandu dans tout type de bureau au Japon. Les aéronefs ont su préserver une tradition que, comme vous, j’apprécie également !
      A bientôt.
  • Comment 574712 by
    marathon GOLD 10118 Commentaires
    Je découvre que Shin Meiwa (qui s'est renommé ShinMaywa pour que les étrangers n'écorchent plus son nom) ne fabrique pas seulement des hydravions, mais aussi des passerelles d'aéroport. C'est un marché assurément plus large !

    Merci pour le partage !

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