Bonjour,
Aujourd'hui, retour à Lyon, où je suis désormais basé. Fini les navettes au départ d'Orly, place aux joies du Rhônexpress, à l'escale'Hop lyonnaise et aux pré-acheminements avant les long-courriers !
Enchainement de vols
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- 2AF1707 - Toulouse → Lyon - CRJ1000
L'aller avait réservé de très jolies vues sur Lyon, à la faveur d'un départ face au Nord. Je vous propose cette fois le contraire : un survol de Toulouse, le test de l'offre culinaire à TLS et une surprise à l'arrivée !
Au moment de l'enregistrement, le vent d'autan est bien établi et reste annoncé pour le départ, c'est donc un peu courant départ face au Sud qui s'annonce. Pas question de manquer les vues sur la ville rose que cela annonce, je cède le 11F pour un 12A. Tant pis pour l'arrivée à Lyon qui devrait être moins panoramique.
C'est du moins ce que je croyais à ce moment là.

Je vous avais laissé quelques jours plus tôt devant la façade du terminal arborant désormais un gigantesque logo aux nouvelles couleurs de l'aéroport.
C'est en voiture que j'y retourne, en arrivant un peu avant 13h, soit une heure avant le décollage. Pas d'inquiétude, le terminal est plutôt calme en ce milieu de journée.

J'ai déjà ma carte d'embarquement, mais je profite d'être en avance pour envoyer ma valise cabine en soute et être plus tranquille au PIF. Les confinements successifs ont eu la peau de mon statut, c'est donc à la borne qu'il faut récupérer son étiquette bagages et l'apposer soi-même, téléphone sous le coude et carte d'identité entre les dents ! On croirait que les arrondis de la borne sont fait exprès pour divertir le personnel au sol avec ce genre de spectacle !

Bref, l'opération est expédiée en un rien de temps, et le PIF est passé tout aussi vite. Aucune attente, et deux lignes d'inspections sont ouvertes, celles qui permettent de se préparer en simultané, et de griller ainsi les passagers qui ont oublié qu'ils ont du parfum, un gel douche, une crème hydratante, ah un autre flacon de parfum, et oh une bouteille d'eau, et tiens de la crème solaire… pour peu que le tapis ne sature pas ! Ce n'est fort heureusement pas le cas aujourd'hui, et je suis à l'entrée du duty free en un rien de temps.
Comme vous le voyez, le trafic n'est pas énorme en ce milieu de journée.


Un stand propose du miel butiné en partie dans l'enceinte de l'aéroport, près du bout des pistes

J'ai eu l'occasion à l'aller de déplorer l'offre alimentaire assez réduite à LYS, elle est toute autre à TLS, malgré la réduction du trafic. Tout d'abord un Prêt-à-manger avec une offre variée de salades et sandwiches, mais surtout une vue imprenable sur les pistes. À gauche, un Relay propose aussi des sandwiches triangles pour ceux qui aiment manger du plastique.

Mais le plus intéressant se trouve le long des portes du hall C, aménagé au cours des dernières années avec une offre assez qualitative.
Parmi les enseignes ouvertes : les sandwiches et pâtisseries d'Eric Kayser (comme à Paris) et les burgers, bagels et autres américaneries de Factory&co.
Parmi celles qu'on espère rapidement voir rouvrir : les spécialités ibériques et tapas chez Más Q Menos, et les Toulousains de J'Go, enseigne bien connue au centre-ville pour ses plats pas nécessairement légers.
On me souffle également qu'une échoppe rendant hommage aux commerçants du marché Victor Hugo a ouvert au hall D. Sans parler du restaurant caféteria en zone publique avec sa vue panoramique sur les pistes.
Bref, l'aéroport a su trouver le juste milieu entre l'habituel choix entre excessivement cher ou excessivement basique. Un choix assez large, permettant un repas rapide mais bon, pour moins d'une vingtaine d'euros, qui fait régulièrement mon bonheur pour des départs autour de l'heure du déjeuner ou du dîner.

Les portes des halls A et B sont fermées.

Tant mieux, cela évite une longue marche pour atteindre les portes A d'où partaient les saucisses de Hop, et où l'offre de restauration est plus basique.
Notre avion nous attend en effet en porte 30…

…juste en face du Factory & co.

Voici mon menu du jour : salade César "façon poke bowl", muffin framboise chocolat blanc et boisson, pour une quinzaine d'euros. Et tout ça juste en face de la porte d'embarquement.

Le service est plutôt rapide, et le personnel gère avec le sourire et maestria les nombreuses demandes de type "l'embarquement de mon vol termine dans 10 minutes, vous aurez le temps de me sortir un hot-dog d'ici là ?". La cuisine (ouverte) confirme bien souvent la faisabilité de l'ambitieux projet, et après quelques minutes à trépigner, le passager nerveux finit bien souvent par se rendre compte qu'il a tranquillement le temps de manger alors que l'embarquement à pris du retard ! (c'est du vécu)
En tout cas j'ai une bonne demi-heure pour savourer ce plat, l'embarquement n'étant appelé qu'à 13h40.


Sans surprise, il va falloir affronter quelques marches

Mais cela permet une belle vue sur l'avion…

et son escalier siglé

…en haut duquel une hôtesse souhaite la bienvenue à bord, en offrant la dose réglementaire de Ki-Ose. La cabine est accueillante, et a priori pas trop remplie sachant que j'embarque parmi les derniers.

Voici mon espace vital pour l'heure à venir.

Tout semble propre, ce qui ne m'empêchera pas d'utiliser la lingette mise à disposition. Si tous les passagers font ça, les cabines n'auront jamais été aussi propres !

La navette pour Orly est à côté de nous, et plus loin l'Airbus pour CDG.

L'embarquement, qui s'est fait en musique, est annoncé terminé à 13h50. À l'exception de quelques passagers voyageant à plusieurs, tous les sièges couloirs sont inoccupés, ce qui nous fait un remplissage d'environ 50%.

Le hublot est vraiment gigantesque… j'ai du armer le grand-angle pour prendre cette photo ! Il est en revanche un peu en avant du siège à ce rang 12, obligeant à se pencher pour bien en profiter.
J'ai l'impression de voir des passagers embarquer à pied par l'arrière sur cet Airbus AF… la compagnie ne me semble pourtant pas coutumière de cette pratique… à moins que ce ne soit sur l'easyJet derrière ?

Le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer "43 minutes de vol, avec des orages isolés sur le parcours".
Nous repoussons juste avant 14h, heure prévue de départ.

Nous croisons un A321neo d'essais, sous le regard attentif du véhicule du péril animalier.

5 minutes plus tard, nous sommes au point d'attente avant la piste 14L, pour un départ comme prévu face au Sud. Un A319 décolle devant nous…


Puis c'est au tout de Nouvelair de se poser…

Et après presque 5 minutes, nous pouvons nous aligner. "PNC, préparez-vous au décollage, bon vol à tous !"

Revoici le 321neo, pour un nouveau tour de manège ?

Et le Nouvelair au roulage vers le terminal, alors que nous sommes plaqués à nos sièges pour ce décollage léger.

Non loin du bout de la piste au Sud, la piste dédiée aux hélicoptères.

Et rapidement, comme promis, la vue sur Toulouse ! Le ciel est un peu voilé, mais on reconnaît sans peine l'hôpital Pupan et les Ponts Jumeaux et part et d'autre de la Garonne, où se raccorde le canal.

Puis le centre-ville approche.
Côté droit : les Abattoirs et la Grave.
Côté gauche, le gué, l'usine hydroélectrique et la promenade du Bazacle, puis la place et le pont Saint-Pierre

Arriverez-vous à repérer le Capitole ?
Il est en plein centre de la photo, un peu en-dessous des Allées Jean Jaurès venant elles-même de la médiathèque (le grand cube rouge).
Plus à droite, le pont neuf donnant sur la place Esquirol. Encore plus à droite, le parking en silo des Carmes.

L'Île et l'écluse du Ramier.

Puis tout ça vu du Sud, alors que nous virons vers l'Est. On croirait que c'est vrai exprès pour nous offrir la plus belle vue possible ! On distingue encore mieux la place du Capitole, à gauche.

On commence alors à apercevoir la Cité de l'Espace en arrière-plan, et l'aérodrome de Lasbordes de l'autre côté de la rocade.

En attendant d'y arriver, une vue sur le campus scientifique de Rangueil, qui accueille entre autres l'INSA, Supaéro, l'ENAC, le CNES, l'ONERA et l'Université Paul Sabatier, de part et d'autre du canal du Midi (la rangée d'arbres au centre). Tout en haut de la photo, on devine l'ancienne piste de Montaudran. Au-delà de l'éco-quartier qui s'y implante, il y a désormais surtout un nouveau musée à ne pas manquer : l'Envol des Pionniers.

Et voilà la Cité de l'Espace et la piste de Lasbordes de plus près.



Autant vous dire que tout le monde est scotché à sa fenêtre, au moins du côté gauche de l'avion !

Une dernière photo permettant de voir au fond Blagnac, d'où on a décollé il y a maintenant 5 minutes…

…avant que la vue ne se bouche.


Le service commence alors, proposant un choix de boissons fraîches. Il y aura beaucoup de déçus de l'absence de café, en ce début d'après-midi, on leur répondra qu'il n'est proposé que le matin.

Je passe mon tour, m'étant déjà bien désaltéré à Toulouse. Une deuxième boisson sera proposée au retour du chariot.
Le spectacle reprend une vingtaine de minutes plus tard, alors que nous descendons et passons sous la couche au niveau de St-Etienne :



Et alors que je m'attendais à ce que la vue sur Lyon soit réservée aux passagers assis du côté droit de l'avion, en prévision de la boucle à faire avant notre atterrissage face au Sud (et par évident souci d'équité), voici ce qui apparaît sous l'aile…

…ça ressemble pas mal à la Saône, non ?



Et oui, sans crier gare, c'est toute la presqu'île lyonnaise qui s'affiche !

Les commentaires sont-ils nécessaires ?
Bon, soit. Sur votre gauche, la place Bellecour (la grand, avec pas grand chose dessus). Derrière, en haut de la colline, Notre-Dame de Fourvière et sa "mini tour Eiffel". Plus à droite, la place des Terreaux, l'hôtel de ville et l'Opéra (le dôme au toit noir). Encore plus à droite, les pentes de la Croix-Rousse.
Voilà, vous avez visité les plus grands sites lyonnais en un FR !

La Croix-Rousse

La Cité Internationale et la Tête d'Or. Le parc ne paraît pas bien grand, vu d'ici !

Un dernier regard vers la Presqu'île, on voit mieux l'Opéra comme ça, et le 6e arrondissement.

On s'éloigne un peu vers le Nord, distinguant les méandres de la Saône…


On poursuit pratiquement plein Nord le long de la LGV Lyon-Paris…

…avant de virer vers la droite pour s'aligner sur la piste, face au Sud.
Autant vous dire que c'est au tour des passagers côté droit d'être tous scotchés à leur hublot !

Atterrissage sur la piste extérieure à 14h50, après 40 minutes de vol.

Et après un freinage énergique, dégagement à mi-piste, face au terminal.

Quelques avions stationnés

EasyJet au terminal 2 également. Les vols y sont toujours regroupés, mais le terminal 1 rouvre progressivement depuis ce week-end.

Sans surprise, on se dirige vers la jetée U.

Le débarquement s'effectue au bout de quelques minutes, le temps de sortir les bagages cabine mis en soute.
Pas d'instant danette, tout le monde se lève rangée par rangée, comme rappelé par l'une des PNC.


Un dernier regard sur l'avion du jour

Avant de s’engouffrer dans le terminal. On est bien à Lyon, ouf !

Il y en a pour quelques bonnes minutes de marche avant d'atteindre les tapis à bagages.

L'attente ne sera pas longue

…et la sortie n'est pas loin derrière. On est largement incités à emprunter le Rhônexpress ! Il tourne actuellement toutes les 20 à 30 minutes plutôt que 15.

Et me voilà sorti du terminal, valise en main, à 15h15.
On se retrouve très bientôt pour de nouvelles aventures au départ de LYS, peut-être moins panoramiques, mais assurément plus exotiques ! ✈

Merci pour ce FR
De belles vues durant le vol
A bientôt
Merci pour ce FR.
"un gigantesque logo aux nouvelles couleurs de l'aéroport." ==> dont je peine à percer la signification s'il y en a une : une forme d'aile, mais pour les couleurs?
"du miel butiné en partie dans l'enceinte de l'aéroport, près du bout des pistes" ==> au doux parfum de kérosène? Est-ce un clin d'œil aux écolos?
TLS se transforme-t-il en Food Court?
A ce propos, le salon était-il ouvert?
Pas de café -Hop ! est quand même minable sur ce coup- et un service à vous faire voyager sur Zizijet !
Par contre, quel "scenic flight !" Et parfaitement commenté !
A bientôt !
Merci !
Si j'ai bien compris, le logo est aux couleurs de la région : rose et rouge pour l'Occitanie, la brique de terre cuite, la ville Rose. L'aéroport déclaré d'ailleurs nous "dérouler le tapis rose" à l'arrivée (cf. le récit de l'aller) après une marche interminable, presque aussi ironique que les "Paris vous aime" généralement pas très loin d'un escalator en panne !
Merci pour ce FR !
Un vol confortable sur ce CRJ1000, belles vues au décollage.
a bientôt !
Merci Wop pour le FR, tres bien documente :)
Toujours un plaisir de voir des photos de ces CRJ, d'autant qu'ils seront bientot qu'un souvenir...
L'instant porte est pour le coup toujours un peu magique!
Je dois avouer que tes photos aeriennes de Toulouse sont magnifiques, celles de Lyon egalement, ou l'on voit parfaitement la presqu'ile et la difference de coleur entre Rhone et Saone... Etant Lyonnais je ne pourrais pas commenter avec autant d'elegance Saint Etienne mais un jour j'espere y arriver :p
Merci encore!