Bonjour à tous,
Je vous propos de m'accompagner sur la route (aérienne) de la Polynésie Française. Au moment où j'achète le billet, la destination était peu reportée dernièrement, mais j'ai un peu perdu l'exclusivité, la destination ayant attiré un peu de monde cet été, dont plusieurs flight-reporters. J'espère néanmoins vous faire découvrir quelques aspects de ce long voyage et de l'escale originale à LAX.
8h30 (LYS)
Le voyage commence à 8h30 à la gare de Lyon Part-Dieu pour un préacheminement Train+Air, le nouveau nom de TGV Air.
J'ai récupéré mon billet à la gare la veille, et le train se paie le luxe d'arriver à quai en avance de quelques minutes à Lyon, puis deux heures plus tard à CDG.
10h30 (CDG)
La gare est toujours aussi peu accueillante, avec peu d'escalators pour sortir du quai. Mais des travaux semblent en cours, peut-être du mieux à venir ?
Le tableau des départs affiche bien notre vol du jour, facile à repérer à sa double destination.
Les comptoirs de TN se trouvent presque au fond du terminal 2A, autant dire qu'il y a un peu de marche… il faut se frayer un chemin dans l'étroit terminal 2C, puis le 2A.
Il me faut près d'un quart d'heure pour arriver aux comptoirs, et l'enregistrement ferme également dans 15 minutes. La correspondance est courte (1h32), mais vendue et garantie par Air Tahiti Nui, j'ai donc préféré prendre le risque plutôt que de prendre le TGV précédent, à 6h du mat' !
L'interrogatoire typique des vols à destination des Etats-Unis se fait à mi-file, ainsi que le remplissage d'une attestation de vaccination, pour les US là encore. Il n'y a plus de condition pour l'entrée en Polynésie.
L'enregistrement en ligne n'était pas disponible en raison des documents à vérifier, c'est donc au comptoir que les sièges me seront attribués. Et le vol est bien plein, il reste des couloirs et des sièges du milieu… ce sera couloir ! Un siège différent m'est proposé sur le deuxième vol : "pour l'instant le triplet est libre… mais je ne vous garantis pas que ça reste le cas". Tentons-le !
"L'embarquement commence dans 20 minutes, je vous conseille d'y aller directement". Allons y.
Et arrivé en bas de l'escalator menant aux portes, voilà le spectacle pour le passage de la PAF. #ParisVousAime
PARAFE en carafe, tout le monde est envoyé vers la file "tous passeports", attente indiquée à 45 minutes, et forcément, là-dedans, tout le monde "embarque dans un instant". Bref, il faut faire la queue, "les avions attendront ils sont au courant".
11h15, on a fait 10 mètres. Une annonce nous rassure : "Mesdames, Messieurs, suite à un problème technique, les contrôles sont ralentis, merci de votre compréhension". Oui, on comprend tout de suite mieux.
Quelques instants plus tard, une improbable échappatoire est offerte aux détenteurs d'un "passeport français" se trouvant au bout de la longueur n°7 du serpentin : un accès direct à une file ouverte en plus. Grillant par l'occasion tous les passagers au "passeport français" coincés depuis je ne sais quand dans la file des PARAFE, qui sont toujours bloqués.
11h35, nous voilà sortis de là, et du PIF, où forcément, après un tel goulot d'étranglement, il n'y avait pas d'attente. L'embarquement est affiché en "final call"… Il reste à traverser le duty free, l'affaire de 35 secondes en mode slalom au pas de course, d'après l'horodatage des deux photos suivantes.
Le marathon continue, car la porte utilisée par Air Tahiti Nui est au bout du terminal, dans le satellite surnommé "la cerise". S'il est plus calme que la jetée principale, il est aussi tout au bout ! D'ailleurs, deux agents arrivent par la passerelle menant à ce satellite, panneaux "Air Tahiti Nui" en main pour chercher les derniers passagers. "Papeeeeete ! Papeete ? Allez y monsieur, c'est tout droit !"
Il ne manque visiblement plus que quelques passagers, mais le décollage reste prévu dans 25 minutes, j'ai le temps de prendre en photo l'appareil du jour. C'est le F-OMUA, baptisé Fakarava, qui du haut de ses 4 ans est le plus "vieux" des quatre appareils que compte la flotte.
Le vol est en effet bien plein, et presque tous les passagers attendent à leur siège. En Premium comme en éco.
Et voici le siège qui m'attend pour les 11 heures à venir.
Un oreiller, une couverture en polaire et le kit sont disposés sur le siège
On continue d'attendre les derniers passagers. Vous l'aurez peut-être remarqué, mon écran est noir, impossible de l'allumer. Je sollicite la PNC officiant dans l'allée, qui ne semble pas trop occupée. Sans répondre, elle tapote l'écran pour vérifier qu'il ne s'allume pas. Part vers l'office pour un reset je suppose, et revient derrière moi observer le (long) redémarrage de l'écran. Ce sera efficace, mais au niveau interaction, pas un mot de sa part pendant toute l'affaire… surprenant.
L'American Dreamliner stationné sur la cerise également viendra griller la priorité à notre Tahitian Dreamliner, en repoussant vers 12h20, moment où l'annonce "tous les passagers à bord" vient enfin, 15 minutes après le départ prévu.
Les consignes de sécurité sont présentées sur tous les écrans pendant le roulage.
Ecrans qui sont d'ailleurs de belle qualité, et avec un suivi de vol assez détaillé. Tant mieux, je suis loin du hublot, ça compense un peu.
12h40 (CDG)
Nous commençons à rouler, le trajet jusqu'à la piste ne sera pas long avant un décollage vers l'Est, suivi d'un virage serré pour prendre la direction de l'océan.
Une fois en l'air, le déroulement du vol est annoncé : un apéritif sera suivi d'un déjeuner, des rafraîchissements seront disponibles dans les offices pendant le vol, et une collation sera servie peu avant l'arrivée à LAX.
Le contenu du kit : masque, bouchons, chaussettes, lingette rafraichissante et des écouteurs de piètre qualité.
L'affichage du menu et de la boutique de bord sur l'écran sont "indisponibles". Le duty free n'a en effet toujours pas repris "cause covid".
L'écran promet par contre de grands moments de cinéma aéronautique…
Mais surprise… point de Top Gun au programme, la sélection est même assez mince. Différentes catégories sont proposées, mais plusieurs films se retrouvent dans plus d'une catégorie.
Voici l'apéritif servi, près d'une heure après le décollage
Du "Champagne" était également proposé, en petites bouteilles individuelles.
13h50 (CDG)
Vingt minutes plus tard, le déjeuner est servi. Poulet ou boeuf. Sous vos yeux ébahis, la salade de pâtes au poulet, suivies du poulet et risotto au lait de coco.
Le poulet est bien épicé et le lait de coco bien présent dans tout le plat, c'est très comestible, comme en atteste l'état final de la cassolette. Prête à resservir !
Un aperçu du plat de boulettes de boeuf aux échalottes accompagné de purée de panais, aussi peu inspirant que l'intitulé ne le laisse penser :
La plupart des passagers obscurcissent les hublots pour regarder un film ou se reposer. Aperçu de l'inclinaison, plutôt généreuse.
Sur le chemin des toilettes, un aperçu de la classe affaires, en 2-2-2.
Les grignotages promis sont disponibles à l'arrière de l'avion en libre service :
21h45 (CDG) / 12h45 (LAX)
Déjà dix heures que nous sommes à bord. Après deux films, un peu de lecture et du repos, la deuxième prestation est servie. Un gratin de légumes, qui se laisse là encore bien manger.
Nous passons Yellowstone, il reste un peu moins de deux heures de vol.
Une heure plus tard, après le débarassage des plateaux, des bonbons sont proposés en vue de l'atterrissage.
L'approche se fait au-dessus de Los Angeles
Les grands hublots du 787 sont appréciables !
0h15 (CDG) / 15h15 (LAX)
Nous atterrissons à 15h15, soit une bonne heure de retard par rapport à l'horaire prévu. Mais vu la durée du périple, est-ce qu'on est bien à ça près ? Les yeux piquent un peu, le cerveau a un peu de mal à comprendre pourquoi tant de lumière alors qu'il est minuit passée… et ce n'est pas fini…
Un dernier regard sur notre 787 après le débarquement, avant de plonger dans les entrailles de l'aéroport pour l'immigration et le contrôle de sûreté, obligatoires bien qu'on remonte dans le même avion dans un instant.
TN a emménagé quelques jours plus tôt au satellite "West Gates" du Tom Bradley International terminal de LAX, avec la promesse d'une correspondance plus fluide. Nous verrons si c'est bien le cas !
Merci pour ce FR !
La prestation de TN est vraiment dans le haut du panier, avec 2 plats chauds, un kit de confort et une cabine standard.
A bientôt pour la suite du routing !
Super sympa de faire CDG - LAX avec Air Thaiti, j'en suis presque jaloux !
Merci pour le FR.
Merci pour le FR.
Quel bonheur la PAF à CDG ! Kit de confort, champagne en petite bouteille et pas au verre, repas sympa et appétissant et 2ème prestation généreuse contrairement à ce qui se fait ailleurs font qu'au final je trouve TN tout simplement excellent pour de l'éco.
Même si il n’y a pas d’exclusivité à proprement parlé, les FR vers la Polynésie sont toujours sympas à lire. Surtout quand ils sont sur Air Tahiti Nui!
Malgré le stress de la PAF, le vol est ensuite agréable. Air Tahiti Nui a un bon produit. Un peu drôle d'avoir Top Gun sur la photo de présentation alors que le film n'est pas dispo.
Merci pour ce Fr
Bonjour, plus de fleur de tiaré de distribuée à l' embarquement?
Dommage. Merci pour le FR.