préambule
Les FR de Nicobcn et Kilmarnock sur le tarif promotionnel accordé jusqu'au 30 juin sur cette ligne aussi confidentielle que ce type d'appareil en France ne m'avaient pas échappé, mais je renâclais devant les contraintes logistiques locales, faute d'hôtel sur place ni de solution de transport autre qu'un coûteux taxi de et vers Le Puy.
Là-dessus, Esteban m'apprend que non seulement l'hôtel de l'aéroport a rouvert, mais aussi qu'il y va avec Saintpiev et me propose de les accompagner. Aussitôt dit, aussitôt fait : pour la somme dérisoire de 69 EUR, j'étais en mesure d'effectuer un voyage à Le Puy, comme l'écrit le site d'AF qui a un peu de mal avec les noms de ville composés.

Personnaliser mon voyage en ajoutant un bagage de 20 kg à un bagage de 20 kg (en standard) + 1 de 23 kg (car FB-Gold) ? Hum, était-ce bien nécessaire pour passer une nuit à l'hôtel ? Par ailleurs, je pouvais faire le pari que la préfecture de Haute Loire n'allait pas décréter ce soir-là une quarantaine applicable dès la nuit de mon arrivée.
("Le" COVID-19 ou "la" Covid-19 ? L'Académie française a tranché en faveur de la féminisation de cet acronyme, mais ses avis n'ont pas force de loi; le site d'AF en est un discret exemple.)

Les promotions ont leur limite : Twin Jet a beau s'afficher comme "partenaire de Flying Blue", cet aller-retour allait me rapporter zéro airmile et zéro XP, peut-être parce que ce tarif allait apporter quasiment zéro euro à Twin Jet en ne couvrant guère plsu que les taxes aériennes.

Voici donc le routing :
Enchainement de vols
- 1T788 - Economique - Paris → Le Puy - Beechcraft 1900D
- 2
enregistrement
AF rappelle systématiquement à STD-29h que l'enregistrement en ligne commence à STD-30h (ce qui permet aux PAX affûtés de choisir leur siège avant les autres) avec un lien vers la page applicable, sauf qu'elle n'est pas applicable pour ce vol.

Qu'à cela ne tienne, le site de Twin Jet n'a rien à envier à ce sujet à ceux des majors, à ceci près qu'il ne fournit qu'une carte d'embarquement PDF à imprimer, pas un QR code adapté à un smartphone.

Siège 5C, non modifiable ? Sur l'arrière de l'aile, à contre-jour : bof bof, mais ce n'était pas une raison valable pour renoncer à ce voyage.

Un jour viendra où je pourrai aller à ORY en métro (juillet 2024, en principe), mais pour le moment, les transports en commun sont très malpratiques pour moi. Mais quand il s'agit de s'absenter moins de 24h, laisser sa voiture au parking est une bonne option, surtout quand les points provenant d'un usage unique avant la pandémie ont été gonflés par un bonus accordé par Paris Aéroports qui se désespérait de voir ses parkings vides. Avec un net à payer de 13,94 €, c'était même la solution la plus économique ou peu s'en fallait.

ORY landside
Le jour J, stationnement de la Marathonmobile au parking 4A, le moins cher actuellement en service à ORY.

Comme son nom l'indique, il est en face du terminal 4, alors que mon vol embarque au terminal 1

Il est possible de faire le trajet avec l'Orlyval qui emprunte ce viaduc sinueux

Mais ayant pris des marges confortables, autant faire un peu d'exercice

En avant !

Passage devant le terminal 3 en zone publique

Passage dans le terminal 2, mon BP servant de sésame pour y pénétrer

Sortie à l'extérieur du terminal 2 pour reprendre la zone publique

Et arrivée devant ce FIDS, flou parce que photographié trop vite. Un trajet de 16 minutes depuis ma place de stationnement contre 10 minutes annoncées en prenant l'Orlyval : je n'ai pas regretté ce quart d'heure de promenade

Le vol vers le Puy-en-Valais est bien confirmé

Landside, il n'y a pas foule aux comptoirs

Ni à l'entrée du PIF. Le guichet d'autoscan de l'accès N°1 refuse catégoriquement de lire mon BP, ce qui ne changera pas grand-chose, car les deux files convergent vers les mêmes deux files de contrôle du PIF, où il n'y a pas foule. Au temps pour l'avantage Skypriority que me promettait AF !

On mettra cela le compte sur l'excitation de ce voyage hors norme : j'oublie de retirer de mon sac à dos le sachet "liquides" pourtant préparé et mis dans la poche extérieure habituelle, ce qui me vaut une revue de détail de toutes mes affaires (y compris le PC qui avait été dûment sorti et mis dans un bac à part), par une employée d'une irréprochable courtoisie.
Remarquez, la PAX derrière moi avait été aussi étourdie que moi et a subi le même contrôle.
Pour faire bonne mesure, j'ai aussi gagné un contrôle d'explosif au grattage, effectué par un employé tout aussi courtois.

ORY Terminal 1 airside
Airside, c'est très vide au terminal 1 :

Deux boutiques utilitaires, mais plus utiles que celles à travers lesquels trop d'aéroports font zigzaguer les PAX avant de les laisser atteindre les portes d'embarquement.

Des installations tout aussi utilitaires, avec un espace de puériculture à usage mixte

Pour le spotting, il faut faire avec les vitres

… qui sont constellées de ces horribles points noirs

A330-300 Corsair

Ah oui, mais l'embarquement n'est pas porte A17, comme je croyais l'avoir vu au FIDS. C'est après avoir traité des courriels, puis commencé à me douter qu'il y avait un problème et que je devrais aller vérifier qu'Esteban m'appelle, s'inquiètant de ne pas me voir arriver en porte A03.

Bon sang mais c'est bien sûr ! l'embarquement est évidemment par PAXbus au niveau inférieur !

Si j'ai raté un peu de conversation avec mes compagnons de voyage au profit d'un peu de télétravail au calme, je n'ai pas raté un accès au salon : il est fermé.

Vue sur un E-145 Amelia

L'appareil du jour n'est pas bien loin, mais les mêmes règles obscures qui permettent à Paris Aéroport de faire faire des kilomètres aux PAX dans les terminaux obligent ces derniers à emprunter un PAXbus pour quelques hectomètres côté tarmac.

Donc petit tour en PAXbus qui, attente comprise, nous aura pris plus de temps que si nous avions fait le trajet à pied, avec une meilleure vue sur l'E-145 Amelia sur le trajet.

Trajet vers l'avion stationné un peu au large

Cela ne rate pas : un PAX derrière moi se prend un No photo ! comminatoire par l'employée signalant le trajet. On ne dira jamais combien un APN compact est discret par rapport à un smartphone qui affiche à quiconque se trouve derrière qu'il est en mode photo.

Revue de détail de la cabine du Beechcraft 1900D
L'intérieur de la cabine, pas très nette parce qu'elle est très sombre, pour cause de hublots teintés.

Le plein est en cours, par-dessus l'aile et non par en-dessous comme habituellement.

Les hublots, si teintés soient-ils, sont de belle taille

Les trois très petits trous cylindriques en bas de la vitre intérieure du hublot trahissent le fait que l'appareil est pressurisé : si la vitre extérieure venait à se briser, ces trous permettent de réduire lentement la pression intérieure, réduisant le risque d'une rupture catastrophique de la vitre intérieure. Ils permettent aussi d'évacuer l'humidité qui pourrait s'accumuler entre les deux vitrages.

A 24 cm, le pitch est correct, sans être exceptionnel

43 cm entre accoudoirs, c'est tout aussi bien que dans un A32x, sans cependant le bonus de 10 cm de largeur entre la cloison et l'accoudoir au hublot, lequel est ici intégré à la cloison

Remarquez, comme tous les sièges sont à la fois au hublot et au couloir, il n'y a aucun risque de guerre des accoudoirs à bord

Le couloir, à 27 cm de largeur entre accoudoirs, n'est pas fait pour que l'on s'y croise.

Le vol n'est pas complet : Esteban me fait signe et m'invite à le rejoindre à l'arrière, où la vue sera beaucoup plus dégagée. Je passe donc en 8C, peu avant que n'arrive un PMR (à mobilité pas si réduite que cela, avec cannes et non en fauteuil) qui aurait dû être en 4C, sauf que ce siège est déjà squatté, et il est placé au 5C que je viens d'abandonner. En vrai (et ce sera explicite à l'enregistrement du vol de retour à LPY), c'est du free-seating, d'où l'impossibilité de choisir son siège à l'avance.

Au fond de la photo ci-dessus, le rectangle lumineux est un écran sur lequel est diffusée une courte démonstration de sécurité, après un court, mais très sympathique topo d'accueil par le CdB au sujet de la météo prévue sur le parcours. Myopes s'abstenir de s'asseoir au fond.

A défaut, il y a la traditionnelle carte de sécurité, disposée réglementairement dans l'aumônière au dos de chaque siège.

On notera que les issues de secours sont asymétriques sur l'aile : deux à droite et une gauche.
Les issues sont signalées par des pictogrammes au-dessus des poignées de déverrouillage, et aussi au plafond au milieu du couloir. Non, il n'y a pas de trappe d'évacuation par le haut !

Chaque siège dispose d'une buse de ventilation orientable, rafraichissant une cabine plutôt chaude, au début variable grâce à une astucieuse came faisant pivoter le clapet si l'on tourne la monture.

Cela tend à disparaitre dans les appareils court-moyen courrier : les dossiers sont (un peu) inclinables.

La moquette, sans être impeccable, est raisonnablement propre

Un curieux dos d'âne au centre du couloir, masquant je suppose le longeron de la voilure

Pas de porte entre le cockpit et la cabine :

On peut ainsi voir la quasi-totalité de l'instrumentation si l'on s'en rapproche

décollage et vues de la banlieue sud
Roulage assez court, sous un ciel assez chargé, en passant à côté de deux A320 Vueling et Easyjet Europe

Décollage piste 24 : avec 14 PAX pour une capacité du type de 19 PAX, une liaison à peine supérieure à la moitié de son autonomie, sans doute du vent également, le Beechcraft 1900D utilise moins que les 3470 pieds de piste de sa spécification.

On est déjà en l'air à la hauteur des bâtiments de La Poste à gauche et TNT à droite

Au fond au centre, la Tour Eiffel, et un peu à droite, la Tour Montparnasse. La luminosité était trop faible pour réussir un cadrage plus serré et raisonnablement net.

La saturation de l'A6 à l'heure de pointe du soir, dans le sens Paris-province

A gauche au premier plan, l'échangeur oblique entre l'A10 et la N20, à droite à l'arrière-plan, celui entre l'A10 et l'A6

Les échangeurs de l'A126 avec (de droite à gauche) la N188 et l'A10. Au centre de la photo, la gare de Massy-Palaiseau, important nœud ferroviaire de la banlieue sud.

Derrière le Bois de Verrières, la base aérienne 107, mieux connue sous le nom d'aérodrome de Vélizy-Villacoublay, dont les PAX vivent dans un monde où n'existent ni transport en commun ni ralentissement de la circulation à l'heure de pointe.

Palaiseau, et l'A10 au premier plan

Le campus de l'Ecole polytechnique

Sur le plateau à gauche, la zone d'activité de Courtaboeuf et, au-delà de la N118, la ville nouvelle des Ulis. Séparées de ces dernières par l'abrupt coteau sud de la vallée de l'Yvette (boisé, car donnant au nord), Villebon sur Yvette et Orsay. Au fond vers la droite, le nouveau campus universitaire du plateau de Saclay.

Zoom sur Courtaboeuf et Les Ulis. Au premier plan à droite, le Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette, une salle polyvalente appartenant à la FFJDA, qui accueille aussi des manifestations n'ayant rien à voir avec le judo et autres disciplines associées : l'auteur de ces lignes a eu l'occasion d'en utiliser les vestiaires dans le cadre d'une compétition de course à pied.

Les anciens Laboratoires de Marcoussis

Marcoussis

Au premier plan, le bois de la Petite Folie et la base de défense de Monthléry

L'autodrome de Linas-Monthléry

L'avion traverse ensuite la couche de nuages. La teinte des hublots donne un rendu sépia aux photos.

Le rendu est beaucoup plus naturel en corrigeant l'exposition à la prise de vue avec un réglage "lumière au tungstène".

Pour le plaisir des yeux : différents effets de nuages et de soleil à travers ces hublots teintés



Je ne suis pas seul à les apprécier. Une future FRiste ? Elle et son frère voyagent en UM; un troisième enfant est convoyé en province par son père qui va faire le même aller-retour express que nous, profitant du même tarif promotionnel.

Une brève trouée dans la couverture nuageuse dévoile Pithiviers,

Et sur l'A19, l'aire du Loiret et la sortie vers Beaumont en Gâtinais / Beaune la Rolande.

J'ai un doute ici : est-ce toujours l'A19, dans cette photo prise juste après la précédente ?

catering en libre service
Bon, ce n'est pas le tout, on ne va pas se laisser abattre. Que nous offre Twin Jet sur ce vol, en libre-service puisqu'il n'y a pas de PNC ? A l'arrière, le catering se trouve dans un mini-galley, pour lequel Twin Jet a sacrifié le 19° siège de la cabine qui aurait été le siège milieu d'une banquette au fond.

Même sans formation préalable, rien de plus facile que de déverrouiller ces tiroirs d'aviation standard, et de les refermer. Il y a des madeleines et des petites briques de jus multi-fruits.

Une boîte de barres de céréales aromatisées aux fraises et framboises

Pour ce qui est des boissons chaudes, il y a une ample provision de sachets de café, de sucre, d'infusions…

… du thé…

… et quelques gobelets. Il ne manque rien ? Ah, si, un point de détail : de l'eau chaude !

Il y a bien un sac isotherme, mais il ne contient guère qu'un stock de masques chirurgicaux, surdimensionné par rapport à la capacité de l'avion.

Vue de la cabine depuis l'arrière. Si l'auteur ce de FR n'a pas quitté son blouson pendant le vol, c'est tout simplement parce qu'il n'y a pas de casier à bagage ni de patère pour s'en débarrasser (j'aurais cependant pu utiliser l'un des sièges restés inoccupés).

A l'avant, au siège 1C qui a été de facto condamné pour ce vol, il y a en plus des sandwiches en plus des briques de jus de fruits.

En voici un, dont l'emballage a été gonflé par la baisse de pression en croisière par rapport au sol.

Après déballage

Il ne manque rien, là ?

Si, une paille ! Retour dans le mini-galley pour prendre une brique utilisable.

En allant à l'avant, j'en ai profité pour immortaliser la porte-escalier

Et le poste de pilotage en croisière

Soleil sur mer de nuages

Clermont-Ferrand, avec CFD au premier plan

Descente et arrivée à LPY
Ça se couvre à nouveau : la descente est dans les nuages, et le plafond est bien bas quand on aperçoit enfin le sol.

Pas de chance : le ciel était dégagé pas très loin à l'est de LPY.

Le hameau de Combladour, à l'extrémité nord de la commune de Loudes dans laquelle se trouve LPY

Venir à titre touristique au Puy-en-Velais, célèbre pour sa cathédrale, sa statue de la Vierge sur un piton rocheux, sa dentelle et son point de départ du plus beau chemin de Compostelle en France… et n'en voir que son aéroport ? J'ose à peine l'avouer.

Virage très serré pour une courte finale

Crosswind leg

Alignement

Et posé des roues que d'aucuns ont qualifié de viril

Les bâtiments striés de jaune de l'entreprise Sabarot, dans la zone d'activité de LPY

Non seulement le plafond est bas, mais il pleut (un peu). Le spotting est de toute façon évidemment nul ici, et les infrastructures aéroportuaires franchement modestes.

Débarquement presque en dernier, car un employé va venir aider le PMR encore assis ici à sortir en dernier.

Accueil très sympathique par le CdB avant de quitter l'appareil. Nous ne le reverrons pas le lendemain matin : c'est un autre équipage qui assurera le vol.

Descente du PMR. Il ne tombe plus que quelques gouttes de pluie.

Le terminal, vu du tarmac

Ici, pas de no photo ! Les trois FRistes prennent le temps de peaufiner leur cadrage, sous l'œil bienveillant du personnel au sol, gendarme local compris.

Le turbopropulseur, que j'ai trouvé très volumineux par rapport au fuselage

La salle d'embarquement, ici à droite, est dimensionnée pour les 18 places de l'avion qui dessert cet aéroport.

De gauche à droite, la sortie des PAX, l'accès au PIF et le comptoir d'enregistrement.

Le terminal et la tour de contrôle, vus du parking.

mini-bonus hôtelier
AF n'a pas manqué de me faire de la publicité pour des hôtels en ville qui lui versent sans doute une dîme pour cela.

En l'absence de transport en commun vers la ville, et à 45 € par trajet en taxi, ils ne peuvent pas être compétitifs avec ce motel, situé à cent mètres du terminal, de l'autre côté du petit parking. (Louer une voiture aurait été moins cher qu'un A/R en taxi : des panneaux sur le parking indiquent l'activité de plusieurs grands noms de la location de voiture qui sous-traitent probablement tous à un seul et unique acteur local.)

D'autant qu'à 51 € la chambre, cet hôtel en situation de quasi-monopole local ne démérite pas.

La chambre est certes purement fonctionnelle, mais elle fait le job, et ce n'est pas le trafic routier, encore moins aérien, qui risque de perturber le sommeil.

Outre l'accueil particulièrement sympathique du patron, à 14 €, le menu unique du dîner a un rapport qualité-prix imbattable pour qui a les prix parisiens comme référence.
Entrée

Plat principal

Plateau de fromages à volonté, que je regrette de ne pas avoir immortalisé, car il y avait certainement au total plus d'un kilo d'une demi-douzaine de fromages différents, et ce dessert qui nous attendait déjà alors que nous croyions en avoir fini.

Merci de m'avoir lu !
Ah tu nous a rattrapé !
Merci pour ce FR très détaillé.
Très belles vues de la région sud parisienne et la trouée sur Clermont-Ferrand.
Coté gauche, il n'y avait rien à voir !
C'est en voyant tes photos de Massy et des Ulis qu'on se rend compte qu'au même point, on est beaucoup plus haut qu'un Airbus ou autre.
Finalement le plafond n'était pas si bas que ça...
Tout a fait d'accord pour les notes, notamment le divertissement. Ce vol en est un à lui tout seul.
A bientôt pour le retour !
Cela manquait de lumière sur la banlieue sud, mais j'ai apprécié, ayant rarement l'occasion de survoler cette zone-là.
En fait, la couverture nuageuse sur une grande partie des deux vols était le seul (petit) raté de cet aller-retour.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR.
Vol bien sympathique ou le galley à été observé à la loupe.
C’était moins une de louper le vol en attendant à la mauvaise porte.
L’hôtel à le mérite de gagner du temps et de l’argent, c’est très bien.
A bientôt
Pensant au nombre de photos prises à la dérobée de trolleys dans les avions standard, je n'allais pas rater une occasion de photographier en détail le stock au galley !
Je surveillais quand même l'heure : il s'en est fallu de peu que je ne découvre tout seul ma bévue et je serais arrivé avant la clôture du vol.
L'hôtel était parfaitement calibré pour notre besoin, similaire à celui des routiers et autres VRP ayant besoin d'un hébergement simple à budget modéré.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR qui prouve, s'il le fallait encore, que trois personnes sur un même vol, peuvent largement présenter des photos totalement différentes d'un report à un autre.
J'ai même appris à quoi servaient ces trous dans les hublots, c'est dire ^^
Le coup de la mauvaise porte nous a bien faire rire, surtout qu'aucun vol ne partait de la porte 17 :) Marathon a failli s'envoler pour nulle part !
Un excellent moment tous ensemble !
A très vite !
Attendez de lire mon sketch en Beech à Ory (teaser :) )...
Je soupçonne qu'il y a du lourd à venir :)
Mais non c'est juste un B1900 avec plein de gags.... made in ADP :> C'est tout léger un B1900 :)
Je soupçonne que les autres PAX nous voyant mitrailler tous les recoins de la cabine ont dû nous prendre pour de doux dingues. Un peu différents chacun l'un de l'autre, mais dingues quand même.
BESMRS me faisant l'honneur de lire ma prose, je cite bien volontiers ma source sur l'architecture des hublots, à savoir l'un de ses FR de fin 2018
(https://flight-report.com/fr/report/37864/cityjet-af7365-brest-bes-paris-ory)
Pour éviter que je rate cet avion, peut-être aurait-il été prudent que tu me fasses voyager en UM (Unaccompanied Marathon) ?
Merci pour ton commentaire !
Mais BESMRS lit toujours les FR de Marathon :) Il le fait parfois dans des conditions acrobatiques (sur terre, dans les airs, sous l'eau, dans l'espace, etc.) mais il les lit (avec parfois moult retard j'en conviens)...
Merci François pour ce dernier épisode de la trilogie ponotienne.
Sky Priority semble être souvent devenu un simple élément décoratif.
Un début de reportage sous le signe de la distraction (liquides, porte...)
Merci pour les images gâtinaises, pays de mes débuts professionnels.^^ Mais à l'époque, point de A19.
Un vol aussi sympathique dans cette ultime version que dans celles qui l'ont précédée.
A bientôt !
Le partenariat de Twin Jet avec Flying Blue est à géométrie variable, aggravée par des économies pandémiques, ce qui nuit beaucoup à la lisibilité des avantages qu'un statut Elite est censé procurer.
Venir en voiture à ORY semble être propice à la distraction chez moi; je relève quand même que j'ai fait des progrès depuis un mémorable raté de vol Easyjet avec Madame, pour cause notamment d'erreur de terminal ET de liquides oubliés dans le bagage à main.
Chacun sa manière de raconter, mais le bilan a été unanimement favorable.
Merci pour le commentaire !
Voilà ton récit entre Paris et le Puy!
Le prix du parking à Orly est tout à fait correct.
A bord tu nous décris bien en détail la cabine dans toute ces formes en compagnie d'autres passionnés.
La ville du Puy en Velay ainsi que sa région valent clairement le coup de s'y arrêter. Un vrai poumon vert dans le massif central. La prochaine fois peut être ?
Hotel qui fait parfaitement le job pour le peu d'heures que vous avez passé. Le menu complet à 14€ est vraiment pas cher! On est dans les tarifs du département. J'imagine que sur le plateau de fromage vous avez du retrouver du bleu d'Auvergne :)
A bientôt pour le retour François, et merci pour ce récit.
C'est un cas unique dans mes archives d'un vol qui faisait abstraction de toute motivation particulière à la destination, qu'elle soit touristique, familiale, amicale ou professionnelle. Encore que c'est précisément la compagnie de deux amis FRistes qui en a été le déclencheur.
Je confirme qu'il y avait un impressionnant pavé de bleu d'Auvergne auquel nous avons fait honneur !
Merci pour le commentaire, à bientôt pour le FR du retour !
Merci pour ce FR me rappelant de bons souvenirs !
Un AR express 100% avgeek pour passionnés !
Normalement l'accès N1 est offert à tous les PAX par Twin Jet à Orly. As-tu utilisé un BP Air France ou Twin Jet ? C'est peut-être ça la raison...
A bord un vol mémorable qui change des habituels A320 et 737.
A bientôt !
Impossible d'obtenir un BP Air France : c'était un BP Twin Jet, mais les lecteurs de code barre avaient aussi du mal à lire ce BP à l'accès normal.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce récit, troisième du nom après les copains Esteban et Saintpiev ^^
J'ai une excellente impression de cette compagnie qui donne des leçons aux legacy avec son personnel polyvalent et très sympathique, mais surtout pour le catering proposé qui ferait rougir ces dernières...
Un excellent moment passé entres amis.
Visiblement, vous n'avez pas la même vision des distances avec Patrick : Lui dit que l'hôtel est situé à 30 mètre de l'aéroport et toi 100 mètres ! Qui a raison ? ^^
Repas complet à 14 €, tarifs que l'on trouve encore au fin fond de la Turquie. :))
A bientôt !
Vu le tarif pratiqué en temps normal, Twin Jet peut inclure ce catering :) En revanche, le relationnel chez Twin Jet comme à LPY, c'est le privilège des petites structures.
Google Earth me confirme 100 mètres, et encore, en tirant au plus court entre la porte du terminal et celle de l'hôtel. ^^
Le rapport qualité/prix du dîner était imbattable par rapport aux tarifs parisiens, et là, ce n'était pas un tarif promotionnel !
A bientôt !