Avis du vol entre Paris et Toulon en classe Economique avec easyJet

Je vous retrouve sur ma navette entre Paris et TLN, avec cette fois-ci une (petite) exclusivité, puisqu'il s'agit du premier report de la ligne CDG-TLN ouverte fin juin par easyJet. Pour la petite histoire, AF avait ouvert une ligne pour CDG en grande pompe en 2017, mais la fréquence a été réduite avant d'être supprimée en novembre 2019. Le remplissage était bon (90%) mais le taux de correspondance pas suffisant d'après Air France.

Quoi qu'il en soit, avec l'arrivée de TO, easyJet a flairé l'opportunité de grapiller quelques parts de marché sur cette liaison entre la capitale et Toulon, en se positionnant sur CDG. En effet, un passager encarté AF choisira toujours la compagnie tricolore pour profiter de ses avantages, ce qui n'est pas le cas de TO (malgré les efforts concédés récemment, certes au prix fort). Nous verrons si le remplissage chez U2 est au rendez-vous.

Avec 4 rotations par semaine (lundi, mercredi, vendredi et dimanche), U2 se présente comme une alternative très sérieuse, d'autant plus que les tarifs sont imbattables : le prix d'appel est à 33 euros par tronçon (certes sans bagage cabine, nous en reparlerons plus loin), avec une excellente disponibilité, quand TO affiche éhontément des tarifs A/S à plus de 200 euros. 

L'arrivée à CDG

J'arrive donc à CDG. Passons les RER qui décident au dernier moment que leur terminus ne sera pas CDG, les escalators en panne…

Le Grand Charles reprend un peu des couleurs.

Direction le terminal 2B, qui vient d'être rénové et que je suis curieux de découvrir.

Les tapis roulants facilitent le trajet.

C'est grand, c'est clair, c'est vide… Les travaux ne sont pas terminés.

Le FIDS est bariolé de diverses compagnies, ça change du 2F. Je note que mon vol part d'une porte D (et non B comme indiqué initialement).

Direction airside.

C'est plutôt réussi.

Passage du PIF, très rapide puisque désert.

A la sortie du PIF, une baie vitrée donne sur le tarmac. Tiens, AZ a quitté le 2F et se retrouve ici.

Vue également sur le siège d'Air France.

Après être monté pour passer le PIF, il faut redescendre.

Un nouveau supermarché.

L'offre de restauration est plutôt qualitative. Qu'est-ce que ça fait plaisir de revoir un peu d'animation !

Ma porte d'embarquement est située tout au fond du terminal.

Les compagnies *A ont été relogées ici, comme en témoigne cet Airbus LH.

Les débarquements se faisant en salle d'embarquement, un flot continu de passagers traverse le terminal en sens inverse.

Mais l'endroit est agréable, avec de nombreux espaces pour s'installer, se divertir ou travailler.

Le salon Sheltair est dissimulé dans un recoin. Aucun panneau n'indiquait les pax éligibles, mais avec mon tarif de base easyJet je ne caresse aucun espoir d'y être admis.

J'arrive enfin dans la dernière partie du terminal. C'est tout de même plus agréable d'avoir cette hauteur sous plafond, contrairement à l'affreux 2A où étaient reléguées pendant un (long) temps les compagnies *A.

Ma porte d'embarquement. Mon vol n'est pas encore affiché. La marche est tout de même longuette, puisque sans lambiner il m'aura fallu 20 minutes pour y arriver depuis mon arrivée à CDG (et sans attente au PIF).

En ce dimanche soir il y a un peu de monde.

Je m'éloigne un peu pour m'asseoir en face de ce bel A220 d'airBaltic, que j'aimerais bien essayer.

A ce moment je reçois ce SMS d'easyJet m'informant de l'absence de BoB disponible. La formulation, un peu maladroite ("nourriture fraîche") fait Google Translation, mais l'initiative est là.

L'embarquement

Comme je m'en doutais, l'embarquement est lancé pratiquement une demi-heure avant l'horaire prévu.

Le tableau d'affichage indique explicitement que les bagages cabine sont interdits.

A ce sujet, la politique de U2 est déroutante, puisque seuls les passagers avec un billet "standard plus" ou "flexi" ont droit à un bagage cabine à mettre dans les coffres à bagage. Or il n'est pas possible d'acheter cette option avec un seul billet "standard" de base. Je m'en ouvre à l'agente d'embarquement qui me dit de faire une réclamation, qu'ils ont souvent la remarque et que cette politique bagage vient d'être mise en place (depuis février). Personnellement, vu le prix du billet, cela ne me choquerait pas de débourser quelques euros supplémentaires pour un bagage cabine.

Low cost oblige, il s'agit d'un pré-embarquement et nous nous retrouvons à attendre dans le jetbridge.

Dans le jetbridge voisin, les passagers pour Figari sont logés à la même enseigne que nous.

L'attente durera tout de même un petit quart d'heure.

Le museau de notre A320.

Fuselage shot.

Accueil peu souriant en porte, la PNC est manifestement occupée à autre chose. U2 affiche fièrement à l'entrée de l'appareil sa récompense Skytrax.

Le flight report

Cela fait longtemps que je n'avais pas pris easyJet et je découvre donc la cabine dont les tons sont sobres.

C'est agréable après avoir subi depuis plusieurs mois le vert criard de Transavia. Le siège n'est pas bien épais, mais ce sera suffisant pour 1h30 de vol.

Le pitch est correct, meilleur en tout cas que sur TO, mes genoux ne touchent pas le siège d'en face.

La tablette est un peu petite.

Les dossiers des sièges sont "agrémentés" de publicités.

L'embarquement se poursuit tranquillement, à l'avant et à l'arrière.

Je suis étonné par le nombre de bagages cabine. Tous ces gens ont donc payé des billets "flexi" ou "plus" ? (qui inclue normalement un siège à l'avant)

De manière assez étrange, les PNC installeront un Union Jack au galley à la fin de l'embarquement.

A l'heure prévue, nous repoussons et l'homme en orange nous salue.

Tiens, mes voisins seraient-ils des VIP ? Des club2000 easyJetiens ? en effet la chef de cabine viendra s'excuser de n'avoir rien à leur proposer pour se restaurer et leur proposera deux bouteilles d'eau.

Roulage le long du 2B/2D, dont les passerelles sont bien vides.

Le 2A/2C a retrouvé sa vocation hors Schengen avec cet A359 VN. Mais qu'y fait donc cet A330 AF ?

Alignement sur le doublet sud et décollage.

Le 2E avec les long courriers AF.

Le 2E-M est bien vide.

Quant au 2G, il sert de parking aux Embraer Hop.

Nous montons tranquillement en altitude.

Ce winglet est vraiment impressionnant.

Le drapeau UK est retiré. Sans service, l'équipage semble un peu désoeuvré et restera cloîtré au galley.

Je profite du plus bel IFE qui soit.

Le voyage se déroule tranquillement. Nous arrivons en Provence, ici le lac d'Esparron et les gorges du Verdon.

L'aérodrome de Cuers, près de Toulon.

Le massif des Maures, sous une belle lumière de fin de journée.

Nous arrivons sur le littoral, avec la Londe et plus loin le Lavandou.

Pas facile d'attraper les 3 îles d'Or sur une même photo !

Nous faisons une grande boucle par le sud pour nous aligner au nord-est. Coucher de soleil sur la rade de Toulon.

Carqueiranne.

Sauf que voilà, nous faisons un écart sur la droite pour finalement nous aligner vers le sud-est. Vue sur les marais salants.

TLN.

Grande boucle par le sud donc.

Atterrissage avec freinage vigoureux.

Oh ! mais c'est qu'il y a du monde ce soir ! TLN est désormais abonné aux low-cost…

Les deux passerelles étant occupées, nous aurons droit à l'escabeau.

Malgré les consignes de l'équipage, l'effet Danette est immédiat.

Je profite de cette sortie "à l'ancienne" pour immortaliser cet appareil U2 sur le tarmac de TLN.

Le chemin n'est pas très long vers la sortie.

N'ayant pas de bagage à récupérer, je sortirai directement. Une nouveauté : cette buvette caravane.

Si quelqu'un a une explication sur cette approche, je suis preneur. J'ai déjà vu TO faire de même, mais de souvenir pas AF.

Merci de m'avoir lu et à bientôt !