Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour un troisième FR, cette fois à destination de l’Auvergne et de la préfecture du Puy-de-Dôme: Clermont-Ferrand.
Généralement, en préparant un week-end, j’ai déjà une idée de destination et je consulte ensuite les vols. Mais pour ce week-end de juillet, j’ai fait l’inverse - en cherchant au hasard les vols intérieurs les plus abordables. Tâche particulièrementf audacieuse pour qui n’a rien réservé un week-end de grand départ!
Après une rapide recherche, force est de constater que toutes les destinations étaient affichées à des prix estivaux.
Toutes les destinations? Non, une seule ville résiste encore et toujours à ces montants insolents :-) C’est pourquoi je jette mon dévolu sur un aller-retour vers Clermont-Ferrand (CFE) me délestant de €93.12 (incluant la réduction liée à la carte Air France Week-End).
Enchainement de vols
- 1AF7752 - Economique - Paris - Clermont-Ferrand - Embraer ERJ170
- 2
A Roissy CDG, l’accès au terminal 2F n’est autorisé qu’aux passagers, au niveau des portes 6 et 13. Fort des expériences passées, j’ai déjà mon Memo Voyage à la main, et il est effectivement contrôlé succinctement à l’entrée porte 6.
Pénétrant dans l’aérogare, alors que je m’attends à la grande foule, j’ai la satisfaction de le découvrir…quasiment vide.

C’est une grossière erreur de débutant car devant moi se situe la zone d’enregistrement de Turkish Airlines…qui n’a tout simplement aucun vol à cette heure-là. En revanche, les comptoirs Air France situés près de la porte 13 reflètent clairement la cohue des grands jours.
Tout d’abord, direction la BLS pour imprimer mon boarding pass. Puis un coup d’oeil au FIDS pour trouver la porte d’embarquement, suivi d’un instant de frayeur car je ne trouve pas mon vol AF7752. Et je découvre finalement que le responsable du FIDS ne travaille probablement qu’à l’aube et au crépuscule, puisqu’il a omis l’ensemble des vols entre 8h et 21h :-)

Etant Platinum, j’ai pu passer airside par l’ ‘’Accès n°1’’ dédié aux clients SkyPriority. L’attente était minime, tout comme l’amabilité des agents du PIF.
Mon vol partant de la porte F41, il faut traverser tout l’aérogare, sans succomber aux sirènes du Duty-Free.

Le nouveau lounge unique du 2F n’est pas encore ouvert, dommage. Je me dirige vers le salon du 2F2, dont l’étage supérieur est plein à craquer. Je m’installe donc au sous-sol afin de profiter du calme ainsi que d’un buffet copieux et de qualité :-)

La photo est trompeuse car cet étage inférieur se remplira également très rapidement. Par contre, pour se sustenter, il faudra monter d’un étage.
J’observe que le FIDS affiche exclusivement des destinations vacances…et Clermont-Ferrand. Que les Auvergnats d’origine et d’adoption me pardonnent pour cette remarque bien peu diplomatique!

A 8h, il est temps de descendre vers les entrailles du 2F, non sans avoir immortalisé au préalable cet Airbus 350 venu de la lointaine Singapour.


Lors d’un embarquement par bus, je mets toujours un point d’honneur à attendre l’ultime seconde pour embarquer. En effet, rien n’est plus irritant que de patienter 10 minutes à bord d’un bus bondé pour finalement voir arriver d’un pas nonchalant un unique retardataire! C’était bien sûr le cas ce jour…
Ne rigolez pas, je suis convaincu que plusieurs d’entre vous pensent exactement comme moi :-)

Le bus démarre enfin vers le terminal 2G où est garé l’avion, un Embraer 170 F-HBXL, dont c’est le premier vol de la journée.
Ce matin, il n’y a aucun cerbère réfractaire à la photographie. Tant mieux!

Ah, un léger retard de 8min est prévu puisque la mise en route est attendue pour 8h33.


Le traditionnel instant porte

suivi du non moins traditionnel fuselage shot

Une classique cabine d’Embraer avec ses sièges en 2-2, une configuration que j’apprécie.

Aucun pax sur ma rangée. Je contemple cette têtière que les experts marketing d’Air France auraient vanté avec un lyrisme inégalé.

A gauche, cet Embraer 190 s’envolera une heure plus tard vers Brest.

Le repoussage s’effectue à 8h35 - soit 10min après l’horaire.
Un autre Embraer 170 est moins chanceux. A destination d’Olbia, il accuse déjà 39min de retard.

Un Dash 8-400 fraîchement arrivé du Grand Duché

Le roulage est assez long. Heureusement, l’ancien employeur de Ben Smith nous cède le passage.


A 8h50, sous un ciel bien peu engageant, l’Embraer s’aligne et décolle sur la 08L, face à l’est.


J’aperçois les long-courriers du terminal 2E

puis les court-courriers stationnés au Terminal 2G (toujours fermé).

A défaut de s’amuser, la croisière se déroule au calme malgré les nuages environnants.

Le croissant du matin n’est pas encore revenu, mais le petit ‘’snack sucré’’ l’est - depuis le 01/07/2021. Je l’accompagne d’un café.

Vers 9h10, la voix de baryton du copilote résonne de son ‘’PNC, début de descente’’.
Au dehors, le parc naturel du Forez.

Touchdown à 9h33 sur la piste 08

Bienvenue en Auvergne!

Le dernier virage s’effectue à 9h36 avec un retard de 11min.

Ayant entendu l’annonce habituelle de distanciation sociale, les pax restent sagement assis puis débarquent tranquillement.


Je rejoins le terminal

Un nombre impressionnant de vols est programmé pour la journée:

La zone des arrivées, où ce n’est visiblement pas l’heure de pointe.

Et la zone d’enregistrement qui brille également par sa fréquentation.

A l’étage, je découvre une petite exposition sur l’histoire de l’aéroport. Surprenant d’apprendre qu’il y a eu des vols charters transatlantiques. Autre époque…


Je quitte le terminal et me retrouve face à la belle silhouette d’un avion Breguet-Michelin

Un au-revoir au F-HBXL qui prépare son retour sur CDG

Une ligne de bus et de TER permet de rejoindre le centre-ville.

Voyons si un TER va bientôt arriver

Ah ben non, l’offre de trains le samedi est visiblement très limitée!

Ce sera donc le bus (ligne 20) qui circule environ toutes les heures le week-end.

Et j’achève ainsi ce FR avec une vue sur le Puy-de-Dôme.
Merci de m’avoir lu et à bientôt.
