Avis du vol Air France Hop Valencia → Paris en classe Affaires

Bonjour à tous,

Fin du bref mais intense séjour à Valence.
Rien à dire, soleil, chaleur et grosse activité ici. Bien sûr, on retrouve du masque partout, quelques contraintes, mais rien de bien différent en comparaison avec Paris et surtout, tout le monde respecte (pour ce que j'en ai vu). :)
Conclusion, vive les séjours en Espagne.  En attendant le suivant, rentrons déjà à la maison. 
 

VLC rien que pour nos yeux

Si l'aéroport peut paraître petit de prime abord, il reste assez étendu et débite pas mal, on le verra plus tard.
A une extrémité, on y trouve le métro, très pratique pour rejoindre l'aéroport depuis le centre ville (< 5 euros) ! 
En remontant depuis les entrailles de la bête, on tombe sur un FIDS vintage.
 

Comme je suis bien en avance, je vous fait un petit traveling d’un bout à l’autre pour mieux juger et ce, même en passant une tête à l'extérieur. Chemin faisant, je croise possiblement une colo (ou autre) de jeunes russes bien équipés aux couleurs de la nation et dont l'avion stationnera un bon moment !
C'est parti pour la route des palmiers jusqu'aux bornes de Vueling tout au bout là-bas en passant devant le PIF qui est au milieu. 
Vous noterez que de l'extérieur, on aperçoit plus que bien déjà les avions, de bonne augure pour la suite. 

Après, cet A/R rapide, retour sur mes pas direction le PIF qui sera une croix….
Fast lane ou pas, ce fut laborieux. Très même. Faut dire qu'il y a du monde et que nombre de famille sont aux prises avec l'épreuve du pliage de poussette pour le passage aux rayons X. Aucune question covid jusqu’ici.  

Une fois passé le PIF, c'est entrée direct par un petit duty free avec la possibilité d'aller à droite ou à gauche.
A gauche, coup d'oeil rapide, c'est la qu'on retrouve aussi les portes internationales.
A droite, le reste des portes et normalement le salon. 

Côté salon, il semble que celui existant dans le terminal soit payant quelque soit le pax mais je n'ai pas trouvé plus de détail que cela avant
Je prévois d’aller m’enquérir du sujet mais chemin faisant, surprise !!!

Pendant ma balade, je trouve le spot du siècle : A l'arrière d’une boutique Relay (entre les portes 8 et 9), un alignement de canapé face à la piste ! 
 

Le spot du siecle

En dépit de tous les spectateurs, je trouve de quoi m'installer très confortablement !
 

et à partir de là, il va être difficile de me déloger.
 

Je m’installe et sous mes yeux ébahis touché Iberia régional suivi du décollage de Swiss quelques minutes plus tard !
Top top top.
En vrai, l'image est beaucoup mieux (plus claire). Néanmoins, on se demandera :
- pourquoi les vitres ne sont pas alignées sur les cadres (si y a une raison, cela m'intéresse vraiment), 
- si l’ami en charge du nettoyage des vitres a été remercié y a 10 ans….

Qu'importe, magie de l’optique, à distance on voit moins que les vitres sont dégueulasse et je dégaine mon Flightradar24 pour savoir la suite !
Au départ, je sais déjà qu'il y a Transavia : je le guette.
Puis, Ryanair passe devant nous en fin de roulage (bcp de Ryanair ici), notre Transavia pour Faro, Ryanair pour Lanzarote, Ryanair pour Nantes, Easyjet pour Amsterdam juste après un petit jet non identifié, Wizzair pour Vienne…. (je n'arrive pas a mettre wizzair a sa place dans la galerie… il ne fait qu'à sa tête).

Bref, vous aurez compris, la place est top pour qui aime regarder les avions décoller et je passerai l'heure suivante comme au cinéma.
Ndlr : je suis pas le seul ici, croyez moi ! Petite foule de 2 à 99 ans. 
 

Nota spécial : au 2e plan, on devine un 747 pronair cargo… après une petite recherche pour en savoir plus, je me rends compte que ça fait un bon moment qu il est la…. On peut dire que c’est cuit pour lui là, non ?  
 

Puis je me rappelle qu'il faut quand même que je m’inquiète de mon avion.
Saperlipopette ! Il est en retard et ce, d’une bonne heure bien tapée….
C’est la loose. Je profiterai donc plus longtemps du spectacle ou du salon (que je n'oublie pas d'aller checker).
  
12:00 je reçois enfin un message d AF confirmant la cata horaire, je me lance donc à la quête du rafraichissement.
 

escapade au salon

En me dirigeant vers le fond, c'est l'occasion de voir un peu de piste que la passerelle me barrait depuis mon super spot.
Mais après ce que j'ai déjà vu, je suis désormais blazé.
 

Finalement, j'ai bien accès au Sala VIP Lounge comme d'habitude, mais il est possible pour tout pax de faire de même moyennant un petit fee d'une trentaine d'euros, c'est d'ailleurs ce que faisait la maman devant moi à l'accueil.
Je n'ai pas tout bien compris de mon échange avec l'hôtesse qui me parla plus d’un accès grâce au statut plutôt qu’à la J, mais bon, l’essentiel, est que ça marche.
Le salon n'est pas très grand mais appréciable. Il est aveugle => ma place d'avant était mieux ! ?
Selon les affiches, le nombre de pax est limité à 80 actuellement.  
Le protocole covid veut également qu’on soit servi. C'est de fait un peu long malgré la faible affluence mais ça passe.
Je fais au plus simple car entre la queue, mon espagnol rouillé, la serveuse un peu paniquée et le fait que le volant m'attend à l'arrivée, voilà juste de quoi se rafraîchir.
pour les plus sérieux d'entre vous, il y a un mini coin bureau… On y croit.
  

Il est la, il est beau

Enfin, notre avion se présente. FR24 me permet de savoir que le touché a eu lieu et je me dirige vers les fenêtres pour voir la bête.
Ce sera le HBLH.
Vu le parking, je suis bon pour un embarquement à pied ! Good news. 
  

Apres un cafouillage d'organisation de file pour l'embarquement, c'est parti mon kiki.
Pas de question de passe sanitaire étonnamment, mais je pense que la personne en porte a été un peu débordé et devait avoir la pression de l'horaire pour essayer de rattraper ce qui pouvait l'être.
On se retrouve après donc un petit escalier glamour au possible sur le plancher des vaches et on salue un cousin qui nous fera l'intérieur un poil plus tard.
 

Instant porte et fuselage shot sous un soleil éclatant.
 

a bord

Je retrouve la même cabine qu'à l'aller mais celle-ci me parait bien plus datée…
et d'un coup, le 2A me parait bien moins sexy que le 1A.
En arrivant, distribution de la fiche de renseignement qui sera à remettre à l'équipage à l'arrivée (et pour finir je ne sais où).
Toujours pas de wifi, et pour le siège, je n'ai pas pu faire bien mieux que ce que je vous mets là.
 

Ce midi, enfin, cet après midi, 2 rangs de J et un beau 6/8.
Par contre, je ne suis pas du bon côté, car j'ai un voisin (qui se montrera très sympathique).
Je comprends alors pourquoi la J est moins cher en E190 comparée au Airbus.
Quelques mots du captain pour dire que notre retard est dû à des problèmes météo depuis la veille qui leur ont fait prendre du retard sur le programme.
Autant le dire tout de suite ici : si à l'aller c'était jacpkot opulence jet privé, là, on est bien plus engoncés et le gros retard n'engendre pas une atmosphère détendue, d'autant qu'a priori tout les PAX J sauf moi ont des correspondances serrées (je vous en reparle à l'arrivée).
Je ne serai pas le seul à m'en rendre compte car mon compagnon de champagne de l'aller est là aussi.
 

push back, take off, altitude et nourritures terrestres

Enfin, on repousse.
Dans la manœuvre, on se fait griller par Vueling et KLM, les coquins.
 

Enfin, notre tour est proche et le commandant appuie sur le champignon.
Durant la montée, très belle vue du terminal mais aussi de la ville, vive le 2A.
  

Peu de temps après, pendant que je regarde les nuages, se présente à nous l'ami trolley.
Il y a le choix, saumon ou poulet. Vu que le plateau poulet est celui de l'aller, je prends saumon pour pas tourner en rond.
Je m'autorise aussi une petite rasade de bulle (cette fois ci on le voit le pommery) mais pas plus.
Bilan, la salade de fenouil vs la salade de quinoa de l'aller, c'est kif kif.  
Le saumon était bien par contre, et bien mieux que le poulet de mon point de vue.
idem pour le fromage. 
Le scandale du dessert est toujours là. 
A se demander pourquoi nous mettre les cuillères ! :D 

Des lacs au milieu des montagnes… Je passe le temps….
 

descente avec petit coup de tension à l'arrivee

Le reste du vol se passe comme d'habitude. Et enfin, notre descente démarre.
Nombreux sont ceux qui commencent à calculer car, dans le lot, nous avons du pax pour AMS, TUN, JFK, DBV déjà du rang 1 au 3…
Quand on touche à 15h20…. et que pour tout le monde c'est 16h qui clignote, ca serre les dents dans notre E-190.
Pour ne rien arranger, on  fait le grand tour pour dire hello à sa majesté concorde et saluer la maison mère.
 

Une fois en porte, la passerelle s'ébroue, l'équipage annonce qu'il faut couper court à l'instant danette, on débarquera rang par rang puis… 
Puis vient le drame … Pour une histoire d'embarquement concomittant, nous ne sommes pas autoriser à descendre.
L'équipage semble surpris. Il s'agite mais on est en plein flottement.
Celui ci durera plus de 15 min ou tout le monde tentera de rester serein sur son siège.
Les derniers espoirs de choper TUN ou encore JFK s'envolent, AMS et DBV sont sur les dents et pas une âme charitable en porte pour les récupérer et les amener fissa à leur porte. Pas très classe tout ça (mais peut être qu'après ils ont été récupérés à une borne transit, je veux croire à la performance).
Pour moi, fin du périple et sortie express de 2F mais je compatis à la galère de mes co-pax broyés par le temps impitoyable qui passe et une maison AF visiblement pas en mesure de les sauver sur le moment.

A bientôt en terres espagnoles.