Avis du vol entre Venice et Paris en classe Affaires avec Air France

Il est malheureusement temps de revenir à Paris, après 4 jours très agréables à Venise. Malgré les prévisions météos, il a bien fait beau et chaud.

Retour à l’aéroport avec le même bus direct (c’est le plus rapide moyen depuis mon hôtel, seulement 20 minutes), par bateau il faudrait deux heures, soit bien plus que la durée du vol pour rentrer.

A l’entrée une caméra thermique vérifie la température des passagers, mais pas de contrôle de la réservation pour entrer dans le terminal. Le contrôle de température est assez généralisé en Italie dans les lieux publics.

Dans le hall du départ, j’ai un peu peur, une longue file qui s’étend sur la moitié du hall. Mais ce n’est pas pour mon vol.

Je suis arrivé un peu tôt, les comptoirs d’enregistrement ne sont pas annoncés. Comme mon précédent voyage de retour depuis Madrid, pas de carte d’embarquement au moment de l’enregistrement, j’ai seulement reçu un justificatif. Il faudra le retirer au comptoir d’enregistrement. Une fois le billet émis, il sera aussi disponible dans l’application Air France.

Grâce à la voie Skypriority, la récupération de mon ticket d’embarquement est rapide. 2 comptoirs SkyPriority pour ce vol, ça me parait beaucoup pour seulement 3 autres comptoirs, mais le principal est la, c’est fluide. On me demande mon pass sanitaire. J’ai l’impression que l’agent dispose d’un œil bionique car je n’ai pas l’impression qu’il l’a scanné avec un appareil. 

Passage du contrôle de sécurité en passant par le fast lane. On longe rapidement les longues files des autres passagers regroupés dans une file unique. Contrôle de la température au front. Le contrôle de sécurité a été rapide, même s’il n’y a qu’une file pour le fast track, il n’y a qu’une personne devant moi. Une agent tique sur une bouteille d’eau d’un passager derrière moi.

Passage obligé par le duty free. Bizarre, les passagers des vols intérieurs ne peuvent pas acheter d’alcool. Les autres magasins de l’étage des portes sont ouverts. Pas tous ceux de l’étage supérieur.

C’est la que l’on trouve le salon. Le contrôle du billet est humain, et depuis aujourd’hui il est nécessaire de montrer son pass sanitaire pour entrer dans le salon (comme dans les lieux culturels et les restaurants, hors terrasse en Italie). On me souhaite la bienvenue en m’appelant par mon nom de famille, cela fait plaisir de l’entendre, plutôt que de le lire sur une machine (poke salon Air France).

La qualité des plats est là. Les lasagnes sont délicieuses, les sandwichs sont fait avec du vrai pain frais (vous savez à présent au combien j’y tiens). J’en ai pris deux fois. Vrai expresso aussi, comme les italiens savent les faire avec un percolateur.

Places confortables en face de l’aire de stationnement et des pistes. Pleins de prises à disposition.

Bref un très bon salon pour attendre son vol. 

Direction la porte d’embarquement. Un mauvais point, la signalisation indique une voie fermée. Retour en arrière. 

Du coup, j’arrive juste à l’heure à la porte d’embarquement, et c’est le foutoir. Plusieurs vols partent du meme endroit. La file prioritaire est inaccessible. Quand je finis par y arriver, on fait passer les classes éco devant moi. WTF !

Le chef de cabine accueille chaleureusement tous les passagers. Il sait communiquer sa bonne humeur. C’est agréable. 

Embarquement terminé à 17h59. 

Annonce du pilote à 18h01, on va décoller en avance. 1h25 de vol prévu. 

Fermeture de la porte 18h02. 

Annonce du chef de cabine en français et en anglais. Il finit par dire qu’il aurait le faire en italien, mais qu’il en est incapable. Elle sera faite par une voix enregistrée. 

4 passagers en classe affaire sur les 6 places, dont un personnel d'Air-France. Le 3ème rang a été déclassé depuis ma réservation. 

Une passagère de la classe affaire se met tout d’un coup à chanter la javanaise avant le départ, emportée semble-t-il par cette chanson qu’elle écoute avec un casque. Étonnant. Ouf, la chanteuse se met en mode mute juste après. 

Distribution de la serviette rafraîchissante et de la bouteille d’eau à 18h07. 

Push back à 18h08. 

Consignes de sécurité complète à 18h10 

Roulage à 18h13 

Contrôle des ceintures de sécurité effectué. 

Décollage à 18h18 

Rideau à 18h23 

Repas servi à 18h35. 

Au menu, crevettes, tomate cerise confite, purée de céleris (j’ai un doute), tranches de courgettes. Roquefort et les 2 mini rochers chocolat. Je fais l’impasse sur le pain pas frais. Je prends du champagne et un tonic en boisson. 

On me propose glaçons et tranche de citron pour accompagner le tonic. 

Remise d’une feuille de traçabilité à remplir à la demande des autorités françaises. Elle est dispo en français et en anglais. 

Survol des Alpes 

Il fait bien nuageux au dessus de la France.  

19h23, début de descente. 

19h29, entrée dans une zone de turbulences. Je m’aperçois que je n’ai pas de sachet confort à ma place.  

Bien qu’une annonce a été faite, le chef de cabine est allé voir tous les passagers en correspondance pour leur rappeler les terminaux de départ.  

Atterrissage 19h52.  

On a évité le pire, la chanteuse est nerveuse lors des atterrissages, et cela lui arrive de vomir ou de s’évanouir. Là, rien, elle avoue avoir bu 3 verres d'alcool avant le vol pour être relax.  

Le chef de cabine finit par s’essayer à faire l’annonce final en italien. Plutôt convainquant. 

Ouverture de la porte 20h07. 

Aucun contrôle à la sortie de l'avion, passage obligé par les tapis à bagages, même si dans mon cas je n'avais rien en soute.