Avis du vol entre Istanbul et Paris en classe Economique avec Turkish Airlines

Retour de mon WE a Istanbul.
J'étais déjà venu il y a trois ans de cela, entre temps j'ai grandi et j'ai vu la ville d'un oeil un peu différent. Bon, je ne vais pas vous cacher que ce qui m'a fait le plus chaud au coeur, c'est ça :

Check in en ligne : je me connecte à l'aide de mon PNR et je tombe sur un seat map avec un couloir. Le vol étant opéré en A330, je me dis que mon navigateur déforme pour une quelconque raison les seatmap TK et cherche la barre glissante qui me permettrait de voir les autres sièges de l'avion… Négatif, il n'y a bien qu'un seul couloir. P%T$&N D# ME@¥E
Nous arrivons à l'aéroport 2h avant le vol. Ca peut sembler beaucoup, mais finalement, c'est le minimum de marge à avoir à IST !

Tout d'abord, il y a un contrôle de sécurité tout de même assez rigoureux à l'entrée. De quoi vous faire perdre facilement 10 minutes.

Ensuite, direction le check in. Nous avons mis un peu de temps à trouver la rangée de comptoirs dédiés à la Business de TK. Pour ceux que ça intéresse, ils sont en E.

Que voici, totalement vidés. On est loin de l'heure de rush à IST de toute façon.

Mon père et moi partant sur deux destinations différentes, nous nous séparons pour ne pas perdre de temps. Ma valise sera enregistrée convenablement avec une étiquette fragile qui viendra s'ajouter à ma collection.
Cette formalité sera expédiée et ne nous fera pas perdre plus de temps comme ce fut le cas pour Numéro 2.
Mon père s'est rendu compte que sur son second segment il a eu un siège sur l'une des dernières rangées. Petit détour par le comptoir Swiss (qui opère le vol) où on demandera effectivement le passeport. Il ressortira avec un numéro de siège moindre et un nouveau BP siglé Swiss (mais ça il s'en fout).
Puis direction sans plus tarder l'immigration.

Il y a deux points de passage avec chacun deux files prioritaires. Je me rends à l'une d'entre elle et tend mon BP et ma carte. Le cerbère m'indique que la file prioritaire Star Alliance est de l'autre côté. Fraction de seconde d'hésitation mais en voyant la foule de la file normale, mieux vaut tenter le coup de l'autre côté. Arrivés au second check point, le cerbère nous laisse effectivement passer. Il n'y a personne devant nous, contrairement à la file régulière où il y en avait bien pour 45mn vu la ribambelle de passagers. Du coup, j'ai presque l'air de déranger la policière qui joue avec son téléphone et pousse un ouuuuh sourire béat aux lèvres quand je lui tends mon passeport. Elle ne regarde même pas où elle tamponne et me rend mon passeport, ce qui fait que
1/ Il y a 12 pages d'écart entre le cachet d'entrée et le cachet de sortie
2/ Il est à moitié posé sur un tampon américain
3/ Il est dégueulasse car pas passé par la case encrier.
J'ai failli retourner au guichet pour lui demander de bien remettre le tampon mais j'abandonne car je ne veux pas finir en prison.
Sécurité rapide, puis c'est le temps de se poser au salon. Visiter le nouveau Skyteam aurait été tentant, mais je ne suis pas en reste avec le CIP.

Il est caché par les effluves de la mondialisation mais il faut vaincre la tentation d'un caramel macchiato si vous voulez l'atteindre (n'est ce pas Florent :D)

Comme il a déjà été évoqué, le contrôle d'éligibilité se fait par portique automatique.
Je n'aime pas mettre la charrue avant les boeufs mais autant vous le dire, ce salon relève d'un niveau d'excellence que chacun des FRistes aimerait voir partout.
Mon père commence par déposer son bagage à la consigne.

C'est espacé, sobre, fonctionnel. Encore mieux que les chambres factices d'Ikéa

Petit bémol, le salon est bondé à ma surprise, il faudra fouiller un peu pour une place.
Presse du jour : du turc. J'ai vu mon père prendre de la presse anglophone donc je ne pénalise pas son manque.

Ah si seulement je pouvais avoir un lavabo comme ça chez moi

Direction le buffet, car j'ai FAIM
Il y a des coins restauration un peu partout dans le salon qui proposent différentes sortes de mets, j'aime bien, ça fait marcher la curiosité et la surprise.
Sélection froide de mezze

Pâtes à la sauce tomate avec différentes garnitures

Tranches de poulet et boeuf avec riz et légumes

Pide préparés par un chef

Ma sélection (rassurez vous je n'ai pas pris que ça)

Etalage de boissons

Choix de desserts avec une présentation à la hauteur

Espace travail avec des imacs

Bref ce salon est une réussite.

On terminera sur cette photo volée du coin enfant que j'ai prise avant de quitter le salon. Si TK à IST appelle l'embarquement 1h avant (encore générateur de perte de temps) j'ai prolongé un peu ma présence au salon et ne me suis mis en route pour ma porte que 35 minutes avant.

Je me rends compte que ça va être un paxbus :(

C'est le dernier appel quand j'arrive :

Ce sera toutefois rapide avec spotting de compagnie assez inhabituelles et nous arrivons au pied de notre avion…

…que voici.

Gros embouteillage à bord ; heureusement que je suis en 5A, ça me permettra d'être assis dans les premiers. La plupart des passagers sont des pèlerins revenant du Hajj, visiblement beaucoup de voisins de palier ; Oh frère ! Toi aussi tu reviens du Hajj ?

Je n'aurais pas de voisin en middle seat. Je déploierai la petite tablette particulière à la business MC européenne.

Puis c'est le décollage. 15 minutes de retard. Les minarets nous saluent.

Dès la consigne éteinte, les loukoums sont distribués.

Pas très malin : le rideau ajustable empêche l'écran de se déployer… et celui fixé au rideau ne fonctionnera pas. Bon, si c'est pour voir des just for laugh, ça devrait aller.

Le menu est distribué et le service commencera rapidement.

Je prendrai pâtes, ayant suffisamment mangé de viande au salon. J'attire votre attention sur l'ergonomie du plateau.

Entrée. Je ne suis pas amateur de concombres, je ne mangerai donc que le fromage et les tomates.

Rigatoni. Al Dente, comme on dit chez nous en Italie, avec une sauce divine.

Dessert : bon.

Limonade toujours aussi bonne. Santé.

Café et thé sont distribués avec un sachet de pois chiches.

Survol des Alpes.

La pide encore chaude du salon que Hcl75 m'a chargé de ramener… Livreur international de pizza volant, c'est pas mal comme métier en fait ;)

La géovision est visible sur l'écran de la rangée 2 et pour les 20 minutes de croisière restantes.

Petit passage aux toilettes et vue cabine.

On arrive en Ile de France avec Disneyland et le Val d'Europe

CDG. Ca sent le holding.

Aérodrome de Pontoise.

Survol de paysages franciliens sans intérêts puis on atterrit au nord à l'heure.

Il nous faut nous garer et pour cela nous contournons un 77W ANA qui repart pour ma terre natale

Débarquement rapide.

Passage de la PAF, avec un seul guichet ouvert et un policier jouant sur son samsung S3.
Puis, livraison des bagages. Priorités respectées. Je m'en vais avec mon bagage assez rapidement vers la station de CDG Val pour filer vers Paris où m'attends le client à qui je dois livrer la pizza :D

Merci de m'avoir lu.