Introduction
Le routing de ce week-end à Amsterdam est d'une grande banalité
Enchainement de vols
- 1
- 2AF1441 - Economique - Amsterdam → Paris - Airbus A320
Tous les sièges ou presque étaient disponibles quand j'ai acheté les billets, et j'avais choisi les sièges 4A et 4B. Mais quand j'effectue l'enregistrement en ligne, je constate que le 4C est encore libre et que je pourrais le choisir (ce qui en soit, ne m'intéresse pas, étant accroc aux sièges au hublot)…

… mais qu'en revanche, il est "indisponible" quand je tente d'y déplacer Mme pour "neutraliser" le siège milieu, peut-être parce qu'elle n'est "que" FB-Silver.

Est-il possible de jouer contre le système ? Je me déplace au 4C : non seulement le 4A n'est pas disponible pour Mme, mais le 4A est devenu indisponible pour moi. Autant dire que j'ai joué et perdu, et aussi que le système est peut-être programmé pour entraver des neutralisations de siège milieu. La leçon ne me coûte pas trop cher, car il n'y a pas grand-chose à voir lors d'un court vol de nuit.
AMS - Crowne Lounge
Arrivée à AMS après un très court trajet en train

FIDS

Je suppose que c'est la France qui impose la vérification visuelle du document sanitaire, car pour ce voyage comme pour le suivant, on n'obtient en ligne qu'une attestation d'enregistrement qui n'a pas valeur de BP de retour vers CDG.
Ce panneau à gauche rappelle de préparer
- le passeport ou la carte d'identité
- le ticket ou le BP
- la déclaration sanitaire (qui ne nous sera pas réclamée, et ne l'est semble-t-il jamais)
- le QR code de l'application Covid
- le résultat de test ou la preuve de vaccination ou de guérison (non réclamés, puisque redondants avec l'item précédent)
- autres documents de voyage Covid = un formulaire de retour en France, nécessaire selon TravelDoc et qui à ce jour ne nous a jamais été réclamé

Si je vais au guichet, c'est pour demander – on ne sait jamais – si le siège au hublot est libéré, mais l'employée à laquelle je m'adresse ne peut pas non plus me le réattribuer. Tout au plus nous délivre-t-elle des BP à l'ancienne qui rejoindront ma collection.

Direction le PIF Skypriority

… où le passage est d'autant plus rapide qu'il n'est pas nécessaire de sortir ordinateurs et liquides des bagages à main. L'attente semble très modérée également au PIF ordinaire, dont voici la sortie airside.

Arrivée au salon Schengen de KLM

La machine à café, est en libre-service.. mais s'il y a du monde, l'attente peut être longue.

Jus de fruits, soft et alcools sont à un comptoir également en libre-service

Pour les œnologues parmi mes lecteurs


Distributeur de jus de fruits

En revanche, pour le plat chaud, il faut se faire servir

La queue est quasi-nulle à notre arrivée à 18h20

Mais une heure plus tard, ouïe ! il y a une queue d'une bonne vingtaine de PAX, et autant pour la machine à café

La seule nourriture disponible en libre-service (à condition quand même de se faufiler dans la queue le temps de se servir), ce sont ces austères biscuits. (Colorées ou pas, les pâtes crues à droite sont purement décoratives.)

Aperçu de la zone de restauration : le mobilier fait très restaurant d'entreprise, mais il est fonctionnel (c'est précisément pour cela que c'est le style privilégié par les entreprises…).

Nos choix respectifs. Mme a eu un peu de mal à obtenir un bol de riz blanc (sans légumes, sans viande), ce concept culinaire japonais se heurtant manifestement à une barrière culturelle locale. Il n'est pas tout à fait assez cuit.

Mme a bien fait de faire l'impasse sur le macaroni aux champignons (l'intitulé devait être différent) que j'ai testé ensuite, car il a tellement dépassé la durée nominale de cuisson qu'il me faut remonter dans ma lointaine vie étudiante pour retrouver le souvenir de pâtes aussi collantes.

La connexion à internet par wifi est rapide

Dans le reste du salon, on a le choix entre ces fauteuils dont je n'ai pas testé le confort

Et ces espaces de travail n'assurant aucune confidentialité.

Une petite partie du salon et ses installations de restauration ont été condamnées, mais ce défibrillateur cardiaque reste accessible.

y a des casiers à bagages derrière le comptoir des dragonnes, mais leur usage est entièrement à vos risques et périls : KLM ne fournit ni serrure ni garantie

L'itinéraire de sortie est balisé au sol


Nous sommes quasiment devant le comptoir des dragonnes dans le sens de la sortie quand @Jules67500 y arrive dans le sens de la sortie. Demi-tour ! Une demi-heure de conversation à bâtons rompus vaut bien qu'une demi-heure de spotting voué à être très KLM. Nous nous installons dans cet espace, photographié avant cette rencontre

Départ pour de bon du salon

Le vol est affiché en cours d'embarquement

C'est cet A320 en livrée Skyteam qui va assurer le vol, mais l'embarquement n'est en fait pas encore lancé

Cela me donne quelques minutes de spotting : 737-800 KLM

CRJ-1000 Hop!

Retour auprès de Mme qui a gardé les bagages à main : l'embarquement vient de commencer. Les priorités sont respectées.

La passerelle presque vide, car nous sommes bon derniers Skypriority

Instant porte, argentée Skyteam

La cabine encore très vide

Les sièges sont équipés de prises USB à l'extrémité des accoudoirs, soulignées par des LEDs vertes.

Elle est alimentée dès l'arrivée à bord (mais il faut tout débrancher pendant les phases d'atterrissage et de décollage).

Largeur entre accoudoirs standard pour un A32x

Mais pitch moins généreux que d'habitude.

La moquette est propre

La fiche de sécurité, recto-verso

Le confort de deux hublots au rang 4 de l'A320 AF

Un A320 Vueling

Tiens, les véhicules de piste de l'aéroport ont une immatriculation spéciale de type SA-00-00 !

Vous vous souvenez de ma bévue au sujet du choix de sièges, à l'enregistrement en ligne ? Les PAX qui attendaient à la porte ont embarqué et le troisième siège – au hublot – reste vide. Je m'y installe provisoirement, mais le départ est retardé pour attendre des PAX en correspondance. Le CdB assure qu'on arrivera à l'heure à CDG, grâce à un temps de vol prévu de 50 minutes - il se garde bien de parler de la marge considérable intégrée à l'horaire théorique (1h30 pour un vol de 400 km !)
La nuit tombe à travers ces mêmes hublots : les PAX arrivent au compte-goutte.

Quand ils arrivent à deux, pas d'inquiétude pour nous. Mais Mme est sur des charbons ardents à chaque PAX arrivant seul est un risque : va-t-il s'arrêter au rang 4 ou continuer dans le couloir ?

Ce n'est que 40 minutes après notre arrivée à bord que la porte est fermée : le siège milieu va bel et bien rester libre !

La passerelle se détache

Le contrôle de la cabine pré-décollage est approximatif : la PNC me fait redresser le dossier (je n'avais même pas remarqué qu'il était incliné, tant il s'incline peu!), mais ne remarque pas que ceux du rang 3 sont aussi inclinés… pour le peu qu'ils s'inclinent, la gêne en cas d'évacuation d'urgence serait négligeable.

Patère (peu utile à cette saison encore chaude) et information d'un accès internet par wifi (gratuit pour l'usage de messageries texte instantanées, mais payant pour un accès complet).

Repoussage

Un peu de géographie européenne nocturne
Roulage vers la piste

Décollage à 21h, soit STD + 25'

Amsteelveen au premier, plan et Ouderkerke-sur-l'Amstel au centre, bordée par l'autoroute A9

Les PNC distribuent le formulaire de traçage sanitaire pour entrer en France. La liseuse individuelle n'est pas du tout faite pour cela : un droitier écrit dans l'ombre très contrastée de sa main

Mieux vaut éteindre la liseuse et écrire dans la pénombre

Le centre historique d'Anvers, entouré par l'autoroute E19, sur la rive extérieure d'un méandre de l'Escaut. ANR se trouve juste au-dessus du centre de la photo; son périmètre est prolongé par une zone agricole, ce qui ne permet pas de le distinguer.

Malines, avec la rectiligne route N26 en direction de Louvain,

Charleroi, vue en regardant vers l'est. L'autoroute qui zigzague de haut en bas du tiers gauche de la photo est l'A42; l'échangeur avec la route R3 en bas de la photo. A droite de l'A42, à proximité immédiate, la tache sombre rectangulaire de CRL, accolé à une zone non bâtie de forme à peu près circulaire.

Un café, un verre d'eau pour Mme et moi. Pour ce qui est du solide, c'est une galette bretonne poru tout le monde.

Vue sur Paris et sa banlieue, avant que l'avion ne fasse un demi-tour pour s'aligner vers l'est. La Tour Eiffel est centrée au second plan dans cette photo.

AU sol à CDG
Douze minutes d'avance sur l'horaire d'arrivée au bloc, mais celui-ci inclut une très confortable marge opérationnelle d'au moins une demi-heure.

Vu depuis l'avion, puis mieux vu depuis la passerelle : le nouveau salon du terminal 2F

La deuxième volée de son escalier intérieur

Par ici la sortie (出口 en chinois et aussi en japonais)

La salle de livraison des bagages est très vide

Tout comme les bureaux de traitement des problèmes de bagages manquants, endommagés, etc. d'AF.

Dix minutes pour atteindre les trains ?

C'est optimiste : nous en sommes ici à 11 minutes de cheminement, et nous ne sommes pas encore aux automates de vente des billets.

De même qu'un primo-arrivant à AMS est censé connaître le réseau ferroviaire néerlandais (et donc savoir si tel ou tel train passe ou non par le centre d'Amsterdam), un primo-arrivant à CDG est censé savoir que St-Rémy-Lès-Ch. se trouve au-delà de Paris et que Denfert-Rochereau est une station dans Paris.

Retour à Paris, par le premier train puisque tous desservent toutes les gares intra-muros, ce qui est tellement évident qu'il n'est pas nécessaire de le rappeler au-dessus des tourniquets de contrôle des billets. (Je me souviens que c'est affiché quelque part, mais où?)

Et contrairement au trajet aller, qui a été en plein jour, direct et fort désagréable, celui-ci a été nocturne, omnibus et bien calme. Comme quoi les stéréotypes ne sont pas toujours applicables.
Merci de m'avoir lu !
Bonus : La Compagnie de Frans Banning Cocq et Willem van Ruytenburch
Je vous propose un bonus sur un tableau obscur (surtout avant sa première restauration), de petites dimensions (par rapport au Sacre de Napoléon, par David) exposé dans un petit musée (par rapport au Louvre)
Merci François pour le partage !
Le salon KLM est une cantine améliorée (ou pas) ... je n'ai jamais aimé leur offre chaude, les sandwiches et les salades c'est mieux. Ce que je regrette le plus c'est l'absence quasi systématique de dessert. Enfin bon, on ne prend pas l'avion pour manger, ni en vol ni au sol :)
A bord Casper comme voisin, c'est le pied ^^
Encore un gros désolé pour le raté de hier soir :(
A bientôt !
Des cantines, j'en ai connu beaucoup dans mon parcours scolaire et professionnel : il y a eu bien peu qui plaçaient la barre suffisamment bas pour qualifier le salon KLM de "cantine améliorée". (L'offre en alcools ne fait pas partie de mes critères d'évaluation ;)
Le principal mérite de Casper est qu'il ne monopolise pas l'accoudoir (et plus), contrairement à trop de PAX au couloir à côté de Mme (tout particulièrement les hommes, soit dit en passant).
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR.
Je comprends très bien l'angoisse de l'attente du dernier passager pour récupérer un siège vide.
Pour les œnologues parmi mes lecteurs => pour l'avoir gouté il est franchement pas top.
Le bonus me parle énormément, j'ai d'ailleurs quasiment fait le même sur un vol AMS-DXB il y a deux ans.
FK23 Bantam, => si ma mémoire est bonne il est au dernier étage dans une aile.
A bientôt
L'angoisse en guettant la fin de l'embarquement est modérée à la perspective d'un vol de 400 km, mais elle nous a rappelé nos paris, parfois gagnés, parfois perdus au dernier moment, de neutralisation du siège milieu à l'époque de nos vols LC de/vers l'Extrême-Orient.
Le FK23 est effectivement dans une salle au dernier étage. Je saisis mal sa cohérence avec les collections du Rijksmuseum.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR !
Plaisir partagé lors de cette mini rencontre au Crown Lounge !
Pour le reste, un vol confortable avec le service typique AF.
Je n'ose mentionner un atout supplémentaire d'avoir retardé notre départ du salon : renoncer à une séance de spotting et donc éliminer un risque de coup de fouet de l'intraitable arbitre de ce sport à risque :)
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR
On aurait presque plus ce croiser au salon, vu que j'y étais vers midi !
Intéressante ta remarque sur la signalisation du RER ; effectivement, il devrait être indiqué au moins "Direction Paris" puis "Terminus Saint Remy..." ou autre. Ce serait plus clair pour les non parisien.
A bientôt
Je ne compte pas le nombre de lieux les plus divers dont la signalétique a été pensée par un habitué des lieux, et validée par ses pairs qui eux non plus ne se mettent pas dans la tête d'un primo-arrivant.
Merci pour le commentaire, à bientôt !