Avis du vol Air France Hop Paris → Vienna en classe Economique

En ces temps où les compagnies aériennes annulent sans vergogne les vols qui se vendent mal et vous reprotègent la veille ou le lendemain, recevoir ce genre de message est de mauvais augure. Fausse alerte cette fois-ci : le vol n'est retardé que de vingt minutes, ce qui n'aura pas d'impact significatif sur notre première journée de ce petit séjour à Vienne.

Le routing n'est pas tout à fait direct, car la seule liaison directe est l'A/R effectué par AF, ce qui se traduit par un vol de retour à 12h25, faisant perdre toute la dernière journée sur place. D'où le retour par AMS qui permettait de quitter Vienne dans l'après-midi.

Lorsque l'enregistrement en ligne est ouvert, l'avion apparaît loin d'être complet. 

Arrivée à CDG

J'avais choisi nos sièges à l'avance - du côté gauche, donc face au nord quand on vole presque plein est, et pas sur l'aile, de manière à profiter du paysage. Bien m'en a pris, comme vous le verrez. Si j'en crois rétrospectivement ce plan de l'avion à l'enregistrement, il était loin d'être plein.

Le matin du départ, dépose en taxi au pied du Terminal 2F, vers l'extrémité ouest où se trouve un accès Skypriority peu fréquenté en période creuse

Nous sommes en effet un mercredi matin : le hall est assez désert

Le vol vers VIE est affiché à l'heure

Très peu de PAX comme espéré à l'Accès N°1 de ce côté-ci du terminal

Arrivée airside et cheminement vers le salon d'AF

LE NOUVEAU SALON DE CDG-2F

L'entrée du salon

Les bornes d'autoscan des BP n'ont pas changé, mais il faut désormais les scanner aussi à des portillons

. Il y a une demi-douzaine de personnes avant / après le contrôle d'accès pour accueillir les PAX qui découvrent les lieux.

L'aménagement du salon est encore incomplet : ces casiers ne sont pas encore prêts à recevoir des bagages à main.

AF a basculé son offre de presse sur son application de presse en ligne, ce qui permet d'en proposer beaucoup plus pour probablement beaucoup moins cher. Ne reste que ce magazine dont l'intérêt semble être uniquement décoratif.

L'escalier intérieur est superbe, surtout quand le soleil du matin illumine l'espace…

… mais une marche d'escalier standard fait 17 cm de haut, or celles de cette escalier ne font que 10 cm de haut, ce qui est particulièrement bas.

Comme elles ont par ailleurs une longueur normale, il n'est pas vraiment possible de les franchir deux par deux, et Mme convient avec moi qu'elles ne sont pas très agréables à franchir.

Comme la dernière fois, nous nous installons en effet à l'étage, à l'une de ces tables dont le principal mérite est d'être bien adaptée pour y manger, en l'occurrence notre petit déjeuner.

L'emplacement le plus spotter-friendly est exposé à l'est, donc à contre-jour en début de matinée. Les verrières principales sont moins favorables, car on est loin des vitres. Voici cependant quelques appareils appelés à venir souvent ici : 737-700 KLM, A320 et A319 AF

L'offre chaude tôt le matin est celle du petit déjeuner international : bacon

Haricots et œufs brouillés, identifiables par les cuillers respectives

Viennoiseries

Cold cuts, et couverts en métal

Les aficionados des couverts en bois peuvent trouver leur bonheur ici, à condition de l'avoir deviné.

Il reste de la place pour étoffer l'offre : ce comptoir est rigoureusement vide

Le maître des lieux semble avoir une prédilection pour les verres disposés en triangle sur une maille hexagonale

Les gâteaux aux fruits rouges souvent fournis à bord au chapitre nourriture

Des corn flakes, mais je déplore la disparition du muesli

Quid des boissons ? Soit la clientèle d'AF est accroc au Coca Cola, soit la firme d'Atlanta a acheté de l'espace publicitaire dans l'armoire réfrigérée en proposant un tarif promotionnel au-delà de 200 cannettes exposées.

La maintenance a du mal à suivre : cette fontaine à eau était hors service il y a quatre jours et l'est toujours.

… et le personnel tarde à vider le réservoir à marc de cette machine à café

Bref, voici ma sélection

Pour ce qui est des services annexes, AF fait miroiter des soins Clarins

… dans cet espace

Mais le matin, avant l'heure, ce n'est pas l'heure, et il n'est même pas possible de savoir quand ce sera l'heure.

L'accès à internet par wifi est obtenu facilement – j'ai connu trop de salons dont la procédure de connexion était inutilement laborieuse.

Les sanitaires sont équipés de prises multi tension et multistandard – je n'ai pas noté s'il y a autre chose que des prises secteur de type E / F dans le salon.

Mais comme je l'ai découvert à mon passage précédent, si le rouleau de papier est épuisé, il faut faire un peu de contorsion pour découvrir qu'il y en a un de secours derrière, et je n'ai pas vu comment y accéder.

Ce FIDS à l'étage inférieur n'est pas inutile quand on entre au salon, mais en revanche, l'écran à l'étage affiche principalement de la publicité, ce qui est agaçant quand on veut vérifier s'il faut aller en porte.

Vous avez remarqué le pictogramme en haut à gauche, ci-dessus ? Il signale bien sûr à l'attention de tous la localisation d'un extincteur. Masquer ce dernier par un cache fera perdre quelques précieuses secondes le jours où on en aura besoin. 

Des extincteurs, il y en a répartis de manière adéquate dans l'ensemble du salon, comme le montre le réglementaire plan d'évacuation. Il ne manque pas quelque chose dans ce plan ?

Combien de lecteurs ont spontanément trouvé la réponse ? C'est un défibrillateur, comme celui-ci vu au salon Schengen de KLM à AMS.

Il devrait y en avoir un, et je demande à l'une des employées présentes vers l'entrée. Cela n'a manifestement pas fait partie de sa formation et elle étale son incompétence sur le sujet :
- Je ne sais pas où il est, peut-être dans la salle XXX ? [j'ai oublié la dénomination de cette salle à l'usage du personnel] 
-Si vous ne savez pas où il est, ce n'est pas bon le jour où vous en aurez besoin !
Je la suis dans le local en question, à deux pas de l'entrée
- Il est peut-être caché dans le placard…
- S'il est caché, c'est encore moins bon, il faut qu'il soit accessible et visible par tous !
Pas plus de DAE dans le placard que sur ma main, et elle finit par me diriger vers le cadre qui supervise l'accueil des PAX dans l'entrée.

Lequel cadre sait qu'il manque un DAE et admet instantanément que c'est une non-conformité importante. Il me confie que beaucoup de monde travaille encore aux finitions pendant la nuit, quand le salon est fermé aux PAX. J'en profite pour lui signaler que les distributeurs de papier hygiénique sont d'un modèle perfectible, et regretter l'absence de muesli qui n'est pas particulièrement coûteux.

J'ai eu l'impression d'un professionnel à l'écoute des clients; reste à voir si cette remontée d'information sera suivie d'effet. Évitez quand même de faire prématurément un arrêt cardiaque sur une fibrillation ventriculaire dans ce salon !

Une brève et sympathique rencontre avec Gben (merci Flight Report Meetup), et il est temps de quitter le salon.   

EMBARQUEMENT AU LARGE

Au contact ou PAXbus ? C'est la deuxième hypothèse qui l'emporte, au vu des deux PAXbus stationnés sous la passerelle.

Quelques vues du trajet en PAXbus :

L'enchevêtrement des bretelles de desserte des terminaux

Il y a beaucoup de petits modules au sol au tour du Terminal 2G : E190 et E170 (Air France Hop! ou Hop!, peu importe, c'est une question de mise à jour de la livrée).

A319 Air France

Arrivée au pied de l'E190

En France, quand le premier PAXbus arrive au pied de l'avion à STD-11', ce dernier a peu de chance de quitter le bloc à l'heure.

Instant porte

Fuselage shot

Le hublot est bien aligné sur les sièges à ces rangs

Pendant ce temps, l'embarquement continue

La cabine de l'E-190 AF Hop!

La moquette est propre

Tiens, un GP (tarif R2 : sans place garantie) a abandonné sa carte d'embarquement dans l'aumônière lors d'un vol BES-CDG la veille !

Les cartes de sécurité sont un peu fatiguées, mais peuvent tenir encore longtemps

La place accordée au PAX est confortable dans les Embraer d'AF Hop! : en largeur entre accoudoirs comme en pitch, c'est un chouïa plus généreux que dans les A32x.

Le PAX au hublot bénéficie de 3 cm d'espace supplémentaire au-delà de l'accoudoir

Passage d'un A320 Aegean

Contrairement à ce que laisse entendre le filigrane en bas de ces trois photos, c'est Mme Marathon qui en détient le copyright (avec FR).

SPOTTING AU SOL

Départ d'un E170 Hop!

Les appareils au contact du hall M du Terminal 2E, face est, en deux clichés : sur dix avions, neuf Air France et un Delta Air Lines (tout au fond du paysage), neuf 777 et un A330 (quatrième à partir du fond).

Un peu plus de diversité au hall L; avec Singapore Airlines, encore Delta Air Lines…

… et Air Sénégal en A330-900 (la version neo de l'A330-300)

Pour finir avec le Terminal 2E, un 777-300ER Air France en livrée Skyteam, face ouest du hall L

La jetée 2 du Terminal 2F

Quatre 777 dont un A350 :), ai-je pensé en voyant cet alignement sur le parking des appareils LC Skyteam situé le long des taxiways menant au doublet nord; Signe de la crise sanitaire, il n'y a là que des appareils AF.

Zoom sur l'A350-900 (F-HTYC, pour les intimes)

Les extrêmes des catégories de voyage se côtoient sur ce parking distant à proximité du Terminal 1, avec cet A320 Easyjet et ce 737 Smartwings, d'une part…

… et les appareils de l'armée de l'air pour les déplacements des officiels d'autre part. Vous êtes plutôt triréacteur, en Falcon 900 (au premier  plan) ou 7X (au second plan)…

… ou Falcon 2000 (biréacteur) ?
(merci à Boby123 pour la correction !) 

Je ne donne pas cher des chances de cet A380 entièrement repeint en blanc d'effectuer à nouveau des vols commerciaux

Cet A320 a cessé de voler depuis 2014 : il sert à l'entraînement des pompiers et de équipes de dégivrage de Paris Aeroport

Décollage piste 9R; notez que la piste 9L/27R a été provisoirement neutralisée pour des travaux

COURS DE GÉOGRAPHIE EUROPÉENNE ILLUSTRÉE

L'instant BESMRS avec la LGV d'interconnexion

Un TGV en direction de Lille et un matériel de chantier (dans le coin supérieur droit) sur l'autre voie

Mauregard

Dammartin en Goëlle

Reims

La végétation souligne le cours de la Suippe, de la Retourne et de l'Aisne

Encore l'Aisne, à Vouziers

Les méandres de la Meuse en amont de Charleville-Mézières, que l'on aperçoit en haut à gauche.

Air to air un peu lointain. Cette livrée évoque-t-elle une compagnie aérienne à un de mes lecteurs ?

Sucré ou salé ? A deux, on peut présenter tout l'éventail de l'offre solide. Pour les boissons, c'est café et verre d'eau pour chacun de nous.

Le paysage au sud-ouest de Coblence, avec en bas…

…la base aérienne de Büchel (ETSB)

Méandre de la Moselle à Cochem

Le confluent de la Moselle et du Rhin à Coblence

Wiesbaden (au centre) et Mayence (sur l'autre rive du Rhin, en bas)

Wiesbaden (en bas à gauche) et Kassel

La base aérienne de Wiesbaden (ETOU)

FRA

Idem, avec la ville en arrière-plan

Dudenhofen…

… une commune surtout connue pour accueillir le centre d'essais d'Opel (et aussi un vélodrome extérieur, au premier plan ci-dessous)

Aschaffenburg

Karlstadt sur le Main

Schweinfurt, avec au premier plan la centrale nucléaire de Grafenrheinfeld, arrêtée depuis 2015

Bamberg, et au centre de la photo…

… l'aéroport de Bamberg-Breitenau (EDQA)

Forchheim

Weiden in der Oberpfalz

Passage en Tchéquie, avec České Budějovice…

… et son aéroport, LKCS

A une trentaine de kilomètres au nord, la centrale nucléaire de Temelín

C'est en cherchant à localiser cette centrale que j'ai découvert à l'arrière-plan la base aérienne de Bechyně, et le village éponyme à gauche

Il y a encore du travail à faire pour améliorer la desserte de České Budějovice : LKCS est en cours de modernisation (il ne pouvait accueillir que des vols de jour en VFR !); quant à l'autoroute D3 (Prague – frontière autrichienne), il faudra attendre 2025.

Le Danube, en amont de Vienne

La base aérienne de Brumowski (LOXT)

VIENNE, VUE DU CIEL

L'agglomération de Vienne

Le Hofburg au centre, la cathédrale St Etienne au second plan

Zoom sur la cathédrale St Etienne

Au centre de la photo, le jardin Augarten, avec l'une des tours de DCA construites pendant la seconde guerre mondiale, à Vienne, Berlin et Hambourg. La plupart sont encore en place, car leurs murs de béton de 3,5 m d'épaisseur ont été jugés trop coûteux à démanteler.

Le stade Ernst Happel et les ponts du métro et de l'A23 sur le Danube

Zoom sur la gare centrale de Vienne (Wien Hbf). En haut à gauche, le Palais du Belvédère.

Zoom arrière

La centrale électrique de Simmering

La zone industrielle de Simmering

Le château de Neugebäu

Situé au 7 Trepulgasse, cet anonyme immeuble d'habitation dispose d'une piscine découverte sur le toit.

Le centre pétrochimique de Danubia, à proximité immédiate de l'aéroport

ARRIVÉE À VIE

Le parking de l'aviation d'affaires de VIE

Une belle prise, bien qu'un peu floue, avec cet Il-96 Rossiya de la flotte présidentielle russe, en configuration VIP

Encore du beau monde avec un A320 (CJ) du gouvernement kazakh, un 737-900 (BBJ) du gouvernement koweitien, et je soupçonne que la dérive aux couleurs d'Azerbaidjian Airlines est celle d'un avion similaire.

Arrivée d'un 777 cargo Korean Air

777-200ER Austrian Airlines

A320 British Airways

A320 Wizz Air

Départ d'un A319 Rossiya

737-800 Ryanair

737-800 Aeroflot

A320 Aer Lingus

A320 Iberia

Et enfin le vétéran incontesté du tarmac viennois de ce jour : cet A300-600 Iran Air fêtera son 30° anniversaire en mars 2022.
Pour mettre cet âge en perspective, l'A320 d'entrainement des pompiers de CDG avait 20 ans quand il a été vendu à AdP après avoir effectué son dernier vol commercial en 2014 pour AF. 

Débarquement en PAXbus, court trajet sans intérêt notable et arrivée dans le terminal. Les PAX sont patients dans les files d'attente – un autre vol a dû arriver avant le nôtre. La vérification du passe sanitaire en elle-même est très rapide – nous aurons attendu guère plus de dix minutes, mais quand reverrons-nous la fluidité d'antan en descendant d'un vol intra-Schengen?

Arrivée dans la salle de livraison des bagages

La crise sanitaire a été fatale à la desserte de VIE par le City Airport Train, mais le S-Bahn met à peine dix minutes de plus.

Personne au comptoir manuel quand je m'y suis présenté : l'employé (particulièrement cordial) me délivre deux passes hebdomadaires pour les transports en commun de l'agglomération de Vienne, ainsi que les suppléments pour le trajet depuis l'aéroport. 

La comparaison est cruelle entre le S-Bahn desservant VIE et le RER desservant CDG. Ce n'est pas un matériel roulant dédié à l'aéroport, car il est visuellement identique à celui qui dessert la banlieue où habitent nos amis viennois. Seul défaut : la desserte cadencée à la demi-heure seulement.

A mon accoutumée, je vous propose un très petit bonus qui n'est probablement pas dans votre guide touristique sur Vienne.

Bonus : Space invaders et Stolpersteine

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

Un des buts de ce petit voyage était de retrouver sur place les mosaïques posées ici et là par l'artiste Invader. Elles sont souvent discrètes, mais il y a des exceptions, comme cette passerelle ornée de son motif fétiche, inspiré du jeu informatique Space Invaders de la fin des années 70.

En franchissant le pont Franzen (Franzensbrücke), l'œil est attiré par ce long texte inscrit dans le trottoir. Le dernier mot (zermürbt) a été perdu à la suite d'une réfection du revêtement : "et cela l'a [fatigué] de manière insensée".

De quoi s'agit-il ? Même si vous ne connaissez pas l'allemand, vous pouvez deviner le sujet au vu par exemple de cette citation : „Kauft nicht von Juden“

Voici l'intégralité de ce témoignage mélancolique de Gitta Deutsch (Vienne 1924 – Vienne 1988), qui fit partie des plus de 10 000 enfants juifs évacués par l'opération britannique Kindertransport après la Nuit de Cristal en 1938.

Vor allem hab ich meine erste große Liebe in dieser Zeit erlebt. Wir haben zusammen Gedichte gelesen, sind spazieren gegangen und haben uns im Stadtpark getroffen, wo wir uns nicht niedersetzen durften, weil auf den Bänken „Nur für Arier“ stand. Eines Tages ist er nicht zu einem Rendezvous nach der Schule gekommen, und da hat sich herausgestellt, daß die Nazis, irgendwelche SA-Sadisten, ihn mit einem Plakat „Kauft nicht von Juden“ über die Franzensbrücke hin und her gehen ließen, einen ganzen Nachmittag lang. Er war ein besonders sensibler, feiner Bursch, und das hat ihn wahnsinnig zermürbt.

Surtout, j'ai vécu mon premier grand amour pendant cette période. Nous avons lu des poèmes ensemble, nous sommes allés nous promener et nous nous sommes rencontrés dans le parc de la ville, où nous n'avions pas le droit de nous asseoir parce qu'il était écrit « Réservé aux Aryens » sur les bancs. Un jour, il n'est pas venu à un rendez-vous après l'école, et il s'est avéré que les nazis, n'importe quels de ces sadiques de SA, l'avaient fait faire des allers-retours sur le Franzensbrücke pendant tout l'après-midi avec une affiche « N'achetez pas aux Juifs ». C'était un brave garçon, particulièrement sensible, et cela l'a fatigué de manière insensée.

Comme dans bien d'autres villes européennes, l'Histoire apparaît pour qui veut la voir à chaque coin de rue en parcourant des quartiers ordinaires à la recherche des mosaïques posées par Invader, comme par exemple celle-ci… 

… placée au fronton d'un banal cinéma de quartier.

Non loin de là, le "pied trébuche" sur ces Stolpersteine qui rappellent au passant que Berthold et Margarethe Ebner, les propriétaires de l'Admiral Kino, ont réussi à fuir en Angleterre après que leur bien eut été "aryanisé" en 1938, mais que trois de leurs voisins n'ont pas survécu. 

Merci de m'avoir lu !