Avis du vol entre Helsinki et Paris en classe Affaires avec Air France

Bienvenue pour ce vol retour vers Paris.

Petit changement de programme : vu que l'expérience Y de l'aller n'a pas été transcendante, je change mon fusil d'épaule pour le retour depuis la capitale finlandaise.
Dès mon arrivée, j'hésite, je réfléchis et sur un coup de tête nocturne, j'appelle la Plat'line pour modifier mon retour.
A voir si ce pari est  gagnant.

Pour retourner à HEL, je zappe de nouveau le combo tram/train pour une question de timing.
Toujours aussi confortable ce retour en taxi, mais le tarif est plus salé (60 euros) notamment à cause de bouchons parfois astucieusement contournés par mon chauffeur du jour.
 

HEL en mode boite noire

Tout de suite, je mets les pieds dans le plat : l'arrivée n'est pas très documentée.
A défaut de vous la bruiter à la bouche (instant référence), je vous la live en quelques lignes.
Comme prévu, il y a des travaux et c'est un joyeux désordre qui m'accueille dans ce qui semble être un "entre T1 et T2".
En effet, là ou je descends, les 2 directions sont bien indiquées.
Après une bonne marche et plusieurs couloirs, j'arrive dans la zone d'enregistrement du T2.
Tout est AY et les comptoirs AF sont relégués tout à droite.
Nous devons tous y passer car bien sûr, il y a vérification du passe sanitaire et que cette étape est indispensable pour tous les PAX pour récolter le sésame.
Le QR est code est scanné pour vérification, une première pour moi.
A la file SP, personne, c'est expédié en 2 min.
En Y, il y a une queue assez longue mais qui avance. Il me semble qu'il y avait au moins 2 voire 3 comptoir Y.

Pour le PIF, je suis une ligne premium qui nécessite de monter au premier étage. L'escalier est juste à coté des comptoirs AF donc facile.
Arrivé en haut, un seul tapis et in fine beaucoup de cafouillage.
Ce fût longuet puis ensuite le tapis défilait à la vitesse de l'éclair de l'autre côté, entrainant carambolage de plateaux et autres valises, bref : le bin"s.
En plus, comble du scandale, je suis en partie responsable de mon malheur ayant oublié dans mon sac mon smartphone.
Fouille du sac, sortie de l'objet du délit, 2e tour du sac et re carambolage de plateaux…
Pas le meilleur moment de PIF.
On devait être 6-8 PAX max, et c'était pourtant la fin du monde ! :D (bon, j'exagère peut-être un peu mais ce fut loin d'être "agréable").
On ne peut pas dire que HEL me réussi aujourd'hui (et ca va continuer).
 

airside

Après tout cette agitation, je me reprends, range toutes mes affaires, retrouve mes esprits et mon focus : le FR peut démarrer.
Me voilà à la sortie du PIF.
  

Un coup d'oeil rapide à la fenêtre montre bien chez qui ont est.
 

Qui dit escalier pour aller au PIF, dit escalier pour redescendre au niveau des portes.
J'avoue que la circulation n'est pas des plus lisible (effet double des travaux et des dispositions covid je pense).
J'arrive tout de même à m'en sortir, je suis grand !
  

Dans un retourné pivoté vrillé, je me retrouve dans le duty free, tout à fait classique.
 

Un petit coup d'œil à droite et à gauche pour repérer la porte (la 26) et le chemin du salon ASPIRE qui s'avère pas bien loin.
En 26 pour le moment, c'est Stockholm.
 

Le salon shenghen

Bon, là aussi, je pose tout de suite le bilan : c'est nul… 
Au demeurant, le salon est sympa car on a la vue sur la piste (c'est d'ailleurs le seul truc de bien).
Par contre, il est très petit et brasse beaucoup.
Quand j'arrive, il n'y a qu'un seul constat qui s'impose : c'est BLINDE ! 
 

Le rendu en photo n'est peut être pas très parlant mais j'ai eu du mal à trouver une place.
Ensuite, le constat n'est pas folichon :
- il y a de la bière en tireuse mais elle est au bout de sa vie (ou plutot le bidon),
- en soft, on a un rack de soda façon fast food (donc pas le traditionnel frigo de différentes boissons),
- il y a un mini buffet mais qu'avec quelques salades en mode buffet (il est tout au fond de la première photo vous permettant d'ailleurs de juger de sa largeur).

J'ai lâché l'affaire pour les photos.
Il y a du personnel qui passe en salle mais il me semble dépassé par la situation (comme écopant la mer avec une petite cuillère).

Coup de bol néanmoins, des places se libèrent près de la fenêtre et je siroterai donc mon coca en regardant la piste et en attendant mon avion puisque de mon siège désormais, je vois la porte 26. 
 

D'ailleurs, qui vient me chercher ce soir ?
Un petit A319,le F-GRXK, qui est dans sa 15e année.
  

Du coca (ou plutôt du Pepsi pour être précis) et le voilà atterrissant puis roulant vers moi !
 

Petit mais mignon qu'on dit.
 

Très vite, action : on nourrit la bête et ça décharge.
 

Je regarderai un peu le ballet de piste puis quitterai ce salon qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C'est  d'ailleurs le jour et la nuit entre le passé et le présent car j'ai gardé de très bon souvenir du salon Finnair mais côté international quand j'étais en transit vers l'est.
 

embarquement

Je me rends ainsi en porte peu après 17h.
La copie va peut être se rattraper à partir de maintenant car cela dépote, contrairement à cette photo nonchalante.
 

On démarre l'embarquement à l'heure.
Dans le jet bridge avec son design étonnant, une porte ouverte à droite pour descendre sur la piste afin d'embarquer par l'arrière les pax du fond. A priori ca doit permettre d'aller plus vite de ce que j'ai lu ici ou là dans les FR.
    

Instant porte et fuselage shot où vous noterez au second plan, la présence de la passerelle pour les pax arrivant par la piste.
 

Enfin mon trône ou je peux souffler.
En cumulant 1A et A319, on ne peut pas dire que j'ai fait beaucoup de chemin pour y accéder mais j'ai déjà quelques épreuves derrières moi…

  

siege, cabine, etc

L'accueil PNC sera cordial et enjoué.
Au préalable, il avait été annoncé un vol complet et donc de possible problème de bagage cabine.
Il y en aura mais l'équipage gèrera cela correctement, dont notamment le cas d'un étui à violon qui a donné plusieurs sueurs froides à son propriétaire voyant les autres pax malmener son précieux (je le comprends).
Vu qu'il n'y a qu'un rang de J, que les coffres sont petits et que j'ai un bagage cabine et un sac à dos, je m'inquiète du remplissage : a priori 4/4.
Je garde donc mon sac à coté, au 1B et commence à détailler l'environnement le temps que l'embarquement se fasse.
Usb check et actif, wifi annoncé (je l'utiliserai en vol), gilet OK, moquette propre pour le visible mais bémol pour le dessous, tablette dans l'accoudoir, PSU et  fiche de sécurité.
Le pitch n'est pas fantastique ici et n'a rien avoir avec l'espace versaillais du surprenant E-190…  
 

Pendant ce temps, un coup d'œil à la fenêtre permet de voir un pax cheminant sereinement vers la passerelle arrière.
D'un coup, je me dis que j'ai raté un instant dérive improbable sur A319… Fichtre !
D'autant que les jours de l'A319 sont désormais comptés du fait des A220 arrivants (il reste de la marge quand même cher ami Frosty, pas de panique). 
  

Je reçois également la lingette et la bouteille d'eau réglementaire.
Tiens au fait, la fiche de traçage, on en parle ?
Ben, elle a disparue. Pas vue, personne ne l'a pleuré.  
 

fermeture des portes

Ca y est, tout le monde est à bord, on peut y aller capitaine.
Rien qu'à voir comment se sont déjà démenés les PNC, je suis épuisé.
Equipage 100 % masculin (PNT/PNC), pas si rare que ça mais par contre, je n'ai pas encore eu le 100% féminin.
Patience, ca vient car souvent on a une pilote et donc à termes, des "Commandantes".
Je me demande si cela s'est déjà produit chez AF.

Vu que les pistes sont proches, on n'aura pas un roulage de fou.

Point pax J : finalement, 2 pax J ont du faire no show puisqu'on est que 2 à la fermeture (1A / 1F). Un pax Platinum au rang 2 demande si il peut bénéficier d'un upgrade à bord mais après consultation de la tablette par le chef de cabine, la réponse est malheureusement non pour lui et la sentence est irrévocable.
     

Bye bye cher voisin.
 

Coucou lithuanien à hélice étonnant arrivant avec des pax VIP a priori vu ce qui est écrit sur la navette (celle de droite sur laquelle il était écrit VIP 2).

Ndlr : des VIP en Traffic… Pourvu que ceux qui s'occupent des véhicules du services P à CDG ne lisent jamais ce FR ! :o)

Ndlr2 : Si vous connaissez le modèle de cet avion, je suis preneur de l'info.
 

And now, taxi direction la 22R.
Devant nous il y aura 2 AY dont un pour NRT.
 

Notre tour arrive vite, c'est parti.
En quelques minutes à peine, c'est déjà la mer de nuage.
  

en vol

Le temps qu'on stabilise, je me connecte au wifi, du nuage de partout à la fenêtre, bref, on attend la soupe.
Tiens, ai-je déjà dit qu'on est parti à l'heure ? et bien je vous le dis. 

Le service démarre vite car à 18h25, j'ai déjà mon plateau et c'est mieux que ce que j'ai eu jusqu'ici.
Déjà, il y a un choix et c'est un plat chaud : poulet ou poisson.
 
Je pars sur poulet et vous noterez qu'il y a un dessert : enfin !

Le plateau tel que déposé : pas d'opercule ou autre film plastique. Est ce un retour à la normal général ou plutôt une initiative du PNC ?
Je ne sais point, mais c'est très bien comme ça.
Vaisselle céramique sauf pour le dessert.
 

Un peu mieux disposé.
 

Pour accompagner tout ça, champagne. Ce sera Joseph Perrier.
Ne questionnons pas plus loin les autres options liquides.

Le dessert est revenu, vive le dessert ! Santé à lui et à vous !
J'attends quand même les sarments avec le thé…

Le plat sera appréciable, mais la salade manquait toute de même un peu de goût et de quantité.
 
PS : pain servi au panier mais toujours dans son film plastique… photo zappée.
   

Pendant que ça découpe et sirote, le captain nous explique la route et que, soyez tranquille bonne gens, tout ira bien et on sera à l'heure (affirmation qui sera vérifiée totalement).
Entre temps, j'arrive au thé et les sarments sont bien là (servis au panier avec aussi la possibilité de prendre une petite tablette de chocolat).
  

On pourrait penser que cela coule à flot mais il faut raison garder car le volant m'attend à l'arrivée.
Je doublerai le thé par contre (on me souffle dans l'oreillette "et les sarments aussi").
 

La prestation est terminée peu après 19h pour la J.

Côté Y, les pax ont eu a priori sandwich ET galette bretonne (et notamment les PAX derrière moi au rang 2 qui sont tous platinés et ont aussi eu droit au champagne).

Avec tous ces liquides, il est entendu qu'un passage aux lieux d'aisance sera nécessaire mais avant de vous infliger une vue de cuvette à la suite d'une tasse, j'insère une image aérienne pour un mettre en place un sas sanitaire pour votre esprit.
 

N'y coupons toutefois point, les toilettes les voilà. Ce n'est pas très grand mais on s'en sort.
C'est resté propre alors que bien sollicité par plusieurs PAX Y en complément du duo dont je fais parti.
  

l'arrivee

Bien sûr, avec le wifi, de la consultation de site inutile, des jeux stupides mais surtout de la rédaction de FR pour dégainer plus vite que son ombre ce récit.
Le temps passera donc bien vite, et nous voila en approche de CDG les amis.
Approche quasi directe puisqu'on arrive de l'est. Pas de virage sensations ce soir.
 

Les choses sérieuses commencent.
Touché agréable, on passera par le T1 garni d'avions AF.
  

Salutations à son altesse.
 

Et tiercé gagnant !
En fait, en suivant sur FR24 l'approche, c'est une noria d'AF qui était en finale.
On se retrouve en partie a la queue leu leu au taxi et donc dans l'ordre ci-dessous OSL / MAD / HEL.
MAD a du nous faire l'intérieur sur la piste car en vol, on filait le train à OSL.
Notez au passage cet horaire éblouissant de ponctualité car à 19:55, je suis à quelques tours de roues du 2F.
  

On approche du parking.
Très vite je serai dehors puisque le chemin pour la porte est quasi inexistant.
je tenterai 2 portraits de notre sympathique A319 mais ce n'est pas très réussi.
 

la marche de l'empereur 2

Pour ceux qui suivent depuis l'aller, ils savent que je dois retourner au PB….
Et bien, après 12 min de marche exactement depuis la sortie du 2F (horodatage des photos), je retrouve la déclaration d'amour parisienne faisant face aux ascenseurs du PB.
 

Une belle trotte en voiture m'attend encore, mais il est temps pour moi de vous quitter ici.
Merci pour votre lecture.
See you soon. 

PS : en update du lendemain, la route selon FR24.