Voici le dernier FR de cette série qui nous aura conduit en Polynésie française, avec le vol entre Vancouver et Paris.
Le routing
Enchainement de vols
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L'escale à Vancouver
Comme à l'aller, le vol AF fait un escale technique à Vancouver (YVR pour les intimes). Celle-ci est infiniment plus confortable qu'une escale aux US, car il n'est pas nécessaire de repasser tous les contrôles de sécurité, qui rendent la correspondance pénible. Malheureusement, cette situation n'est que provisoire car AF se hâtera de repositionner son escale à LAX dès que les frontières américaines seront à nouveau ouvertes, étant donné l'enjeu business que représente la clientèle américaine.
Pour ce qui nous concerne, nous débarquons directement dans une grande salle d'attente, la même qu'à l'aller. Celle-ci est spacieuse et lumineuse.

Notre vol doit être assez plein, car même s'il n'est pas difficile de trouver à s'asseoir, la salle est bien remplie.

Contrairement à l'aller, la buvette est fermée.

Et le distributeur de snacks, pratiquement vide, fait grise mine.

Mais l'attrait majeur de cette salle (outre l'absence de contrôles), c'est la vue imprenable qu'il offre sur notre oiseau. Celle-ci a d'ailleurs du succès et il faut jouer un peu des coudes pour être en première ligne.

Il faut dire que notre 772 a une chouette bouille, surtout avec cette belle lumière.

Ici le voilà en plein avitaillement.

Notre vol est prévu à 22h20 en heure locale, soit 19h20 heure de Polynésie. Nous avons donc une bonne heure et demie d'attente, qui sera peu longuette.

Notons que les files sont rigoureusement organisées par zone.

Je passe un peu le temps en spottant les avions qui vont et viennent, mais le trafic est limité. Ici JAL, Air Canada, Eva Air et un Delta qui arrive.

L'embarquement
L'embarquement est lancé vers 21h40, les priorités sont respectées.

C'est reparti pour 9 heures de vol.

Nous retrouvons donc le même appareil, mais avec un équipage différent.

Accueil en porte 2L, nous tournons donc à gauche pour rejoindre nos sièges.

Le flight report
Nous retrouvons donc les mêmes sièges qu'à l'aller, le 1A pour moi et le 1E pour Madame.

Je ne décris pas le siège et la cabine, ceux-ci sont bien connus de tous ici et au besoin j'invite le lecteur à relire les FR précédents.
Une remarque toutefois : nous avons voulu essayer les deux sièges de part et d'autre de l'allée, ce n'est finalement pas si pratique quand on voyage en couple. Les sièges étant orientés dans des sens opposés (et c'est ainsi qu'ils sont conçus pour préserver l'intimité), ce n'est pas très pratique pour discuter. Les sièges centraux sont à ce titre plus adaptés pour les couples, à mon avis.
Nous retrouvons l'équipement classique (coussin, couverture, etc.), ainsi que la très large boîte à pieds.

Ainsi que le désormais incontournable kit sanitaire.

Non, notre 772 ne voyagera pas à la vitesse de la lumière, les 8.128 km nous séparant de Paris seront bien parcourus en un peu plus de 9h (et non 00h00).

Un verre d'accueil nous est proposé.

Nous aurons également une proposition de trousse de confort, mais nous disposons déjà de celle du vol PPT-YVR et déclinons donc l'offre.
Nous repoussons à 20h10, avec 10 petites minutes d'avance.

Les consignes de sécurité sont lancées. La nouvelle vidéo est plutôt sympa.

Pour les habitués, je trouve que c'est une bonne idée d'avoir conservé la même actrice, Dorcas Coppin.

Nous passons à côté de cet A330 d'Hainan Airlines.

Les prises de vue de nuit n'étant pas évidentes, je vous épargne un lot de photos sans intérêt.


Contrairement aux autres vols, la CCP ne viendra pas se présenter. Celle-ci sera d'ailleurs invisible durant tout le vol, ne faisant que quelques apparitions pour aider au service. C'est donc la chef de cabine J qui nous accueille, mais de manière moins enjouée que d'ordinaire. Celle-ci repassera d'ailleurs prendre notre commande peu après le décollage. De manière assez sèche et lapidaire, elle énumère les choix de plats. Nous sommes un peu surpris, et nous découvrons donc que les menus n'ont pas été chargés. Du coup nous devons nous décider un peu à la volée. On verra bien, mais on aurait apprécié un peu plus de sourire et d'enrobage.
Le service démarre rapidement, environ 30 minutes après le décollage. Toujours pas de service d'apéritif, tout est déposé directement tel quel.

Sans menu, il faut donc deviner les plats. En l'occurrence, pour l'entrée, ce seront des crevettes sur lit de wakamé et salade de mangue.

Entrée que j'accompagnerai de cet excellent Saint-Véran.

Le pain est servi chaud.

La photo ne rend pas hommage à la belle lumière du coucher de soleil.

Puis vient le plat chaud, que je serai bien en peine de vous décrire précisément, mais c'était du poulet aux artichauts. La présentation fait un peu éclatée, mais c'était bon.

Convaincu par le Pessac-Léognan sur le PPT-YVR, je reste sur celui-ci pour l'accompagner.

Madame, pour sa part, a retenu le risotto.

Puis fromages.

Et le traditionnel trio de desserts.

Traçant notre route vers le nord, nous regagnons un peu de lumière du jour.

Je conclurai ce repas très correct avec un cognac, servi généreusement par la CCJ.

Pris d'inspiration, je m'essaie à des jeux de lumière…

Une fois ce repas fini, nous sommes au-dessus de l'arctique canadien.

Nous retrouvons le soleil.

J'essaie de me reposer un peu, relevant mon hublot de temps à autre pour essayer de voir les glaces arctiques, mais hélas rien que des nuages…

Finalement, le ciel se dégage et on aperçoit très nettement une immense étendue de glace.


C'est assez fascinant.


Mais il est temps de dormir un peu pour ne pas faire le zombie en arrivant à Paris… Mais pas trop non plus pour trouver le sommeil le soir de notre arrivée. Je mets donc mon siège en mode lit et dors profondément pendant plus de 4 heures. S'il faut bien reconnaître une qualité au Cirrus d'AF, c'est son confort pour dormir.
Lorsque je me réveille, nous arrivons au-dessus de l'Ecosse, et il reste moins d'1h30 de vol.

Je remplis les fiches de renseignement remises par l'équipage. Les stylo de la trousse de confort est bien pratique pour cela.

Un peu plus d'une heure avant l'atterrissage, le petit déjeuner est servi.

C'est très simple et cela me convient très bien, n'ayant jamais grand appétit le matin. La viennoiserie, loin d'être inoubliable, a le mérite d'être chaude.

Je prends mon petit déjeuner en visionnant quelques documentaires sur l'histoire d'Air France. Ici on voit une approche sur TLN au-dessus de la presqu'île de Giens !

Bien que nous soyons en juillet, c'est la grisaille qui semble prédominer en Europe…

Nous voici presque arrivés, après plus de 8.000 km de vol depuis YVR et le double depuis PPT. Autant vous dire que la fatigue commence à se faire un peu sentir.

L'approche sur CDG se fait dans les nuages.

Qu'ils semblent loin, les lagons turquoises de Polynésie…


Nous atterrissons et roulons jusqu'à notre point de stationnement.

Direction les portes K.

C'est amusant : le 772 à côté duquel nous venons nous garer est le F-GSPJ, qui n'est autre que l'appareil nous ayant conduit en Polynésie 10 jours plus tôt !


Après presque 20 heures de vol, il est temps de dire au revoir à ce confortable siège.

Ainsi qu'à notre vaillant 772 qui nous aura ramenés du bout du monde.

Madame semble pressée de rentrer…

Comme Paris nous aime, les tapis roulants sont en panne et nous devons parcourir ces interminables couloirs à pédibus.

Nous arrivons aux postes de contrôles, avec un tri en fonction du statut vaccinal, mais aucun agent pour orienter les pax.

Les parafes sont fermés, sans doute pour vérifier les documents sanitaires.

Eh bien non ! Juste un contrôle de passeport par la PAF, aucun contrôle du pass sanitaire.

Vous noterez qu'il n'y a que 2 guérites ouvertes. Cela étant, nous sommes parmi les premiers et tout cela est très rapide, mais l'attente a dû être bien plus longue pour les derniers passagers Y. Nous nous retrouvons donc aux tapis à bagages après seulement quelques minutes d'attente à la PAF.

Sauf que CDG, ce n'est pas non plus Bora Bora, et il faudra plus d'une demi-heure avant de récupérer nos bagages.

Et comme Paris nous aime vraiment beaucoup, le RER ne fonctionne pas. Quelle image tout de même, pour les étrangers…

Bon, de toute façon, nous sommes un peu KO après le voyage et comptions de toute manière prendre un VTC. Le trajet en RER entre CDG et Gare du Nord dans le froid et la grisaille après 10 jours magiques en Polynésie, c'était trop brutal ^^
Ainsi se termine ce périple polynésien, merci de m'avoir lu et commenté, je vous dis à très bientôt !
Merci pour ce FR qui semble avoir duré plus que les 1,6ms qu'aurait duré le même trajet à la vitesse de la lumière ;)
Le produit est classique, le service à priori moyen. CDG semble prendre exemple sur son maintenant grand frère AMS qui l'a dépassé en terme de fréquentation. Comme quoi les tapis roulants à l'arrêt sont un gage de succès^^
A bientôt
Merci Vincent pour le commentaire.
Ahah ! je n'avais pas fait le calcul mais je vois que d'autres l'ont fait pour moi
Merci beaucoup pour cette fin de routing
Pas moyen de passer le temps du transit dans un un salon, comme à GYE par exemple ?
A bord, c'est un peu la douche froide avec la CCP qui ne se montre pas et sa collègue antipathique...
Le dîner semble appétissant, mais le petit déjeuner frugal, aucun plat chaud de proposé, le vol avoisine les 10 heures, mais peut être que l'IFE a induit l'équipage en erreur, avec cette simulation d'un vol à la vitesse de l'éclair !
Il est regrettable que l'on donne une image épouvantable de la France, lors de l'arrivée à CDG, avec la livraison des bagages ultra lente et le train qui fonctionne un jour sur deux, au mieux !
Reste le souvenir de ce fabuleux voyage en Polynésie...
A bientôt...
Merci Hervé pour le commentaire.
Pas de salon à YVR, les pax sont enfermés dans une salle d'attente sans possibilité d'en sortir.
Je ne suis pas très petit-déjeuner, donc cela ne m'a pas dérangé, Madame a pris quelque chose de plus copieux de son côté.
CDG, c'est quitte ou double. Le vrai problème, c'est l'absence de sens du service, qui se ressent à un moment ou à un autre.
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR.
Comme tu le dit arriver en forme à destination est le plus important et ce siège est très agréable.
Un équipage qui n'est pas génial , cela permet d'apprécier d'autant mieux lorsque c'est l'inverse (il faut bien relativiser).
Les plats sont appétissants (même éclatés^^) l'important c'est le goût.
Une arrivée fatigante, , le RER c'est en effet rude après un séjour en Polynésie.
A bientôt
Merci Valérie.
L'équipage n'était pas si mal, mais plus absent et moins enjoué que sur nos précédents vols. Après, ce n'était pas non plus insupportable ! ?
De retour d'un long voyage, on essaie d'éviter le RER autant que possible, ça évite un retour à la réalité trop brutal.
A bientôt !
merci pour ce FR avec de belles photos. Cabine confortable, mais catering de la 2e prestation un peu faiblarde. C'est parfois la loterie en terme d'équipage, dommage.
Les travaux du RER B sont nombreux et ce n'est qu'un debut... Le retour en VTC est en effet bien plus confortable et moins brutal après ton séjour.
Merci pour ce commentaire.
Nous avons globalement eu d'excellents équipages pendant ce voyage, c'est vrai que sur ce dernier tronçon c'était un peu moins cordial, mais la prestation d'ensemble reste de qualité.
Le RER B... je ne préfère pas en parler ! ?
Merci pour cette suite et fin de rooting.
Une prestation ok malgré l’absence de menu et du repos grâce au confort des cirrus.
À bientôt
Merci Quentin pour le commentaire.
Effectivement le Cirrus est très confortable, parfait pour un voyage de près de 24h !
Merci Stéphane pour cette suite et fin,
Dommage que le transit par YVR saute, car il était bien plus agréable que celui de LAX.
A bord c'est très correct pour la première presta, la seconde est très faiblarde par contre, heureusement que tu n'avais pas faim.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire.
Le petit déjeuner proposé était sans doute plus copieux, mais je n'ai pris que le minimum.
L'ouverture annoncée des US en novembre devrait effectivement sonner le retour vers LAX.
A bientôt.
Je sais que les Canadiens aiment aller vers des endroits chauds quand c'est l'hiver dans leur pays et la Polynésie française serait une destination nouvelle à découvrir si AF se décidait à pérenniser l'escale à YVR. Mais je doute en effet qu'ils aient la même demande ou le même pouvoir d'achat que les voisins américains.
"je trouve que c'est une bonne idée d'avoir conservé la même actrice, Dorcas Coppin."=> j'étais persuadé que c'était une vraie PNCette
Sympathique ce vol de jour alors que l'horaire prêtait à un vol entièrement de nuit.
"Madame semble pressée de rentrer…"=> je pense qu'elle ne partage pas notre passion et qu'elle n'est pas d'accord sur le fait que plus le vol est long, plus on s'amuse (LOL)
La qualité du PNC doit être plus constante entre YVR et PPT que sur Paris vu que c'est de l'équipage polynésien qui officie.
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
Même si les Canadiens sont une cible pertinente pour la Polynésie, je pense que quantitativement les Ricains pèsent bien plus... Dommage car ce transit à YVR était très pratique.
J'étais moi-même surpris qu'il fasse jour pratiquement tout le vol. La magie des nuits polaires !
Globalement si, mais beaucoup moins après 24 heures de voyage !
A bientôt !
Merci Stéphane pour le partage de cette fin de routing.
Des PNC pas très chaleureux : c'est pour te mettre dans le bain de l'arrivée en France et de CDG particulièrement (lol !).
Coté catering, la présentation des plats en sauce avec ses éclaboussures ne fait pas très business.
L'important est que tu ais pu faire un vol confortable grâce au siège.
A bientôt.
Merci Patrick pour le commentaire.
Bien vu, mais dommage que ce soit le cas...
Sur un voyage si long, c'est même l'essentiel.
A bientôt !
Merci pour cette suite et fin .
Les repas ont un peu changé par rapport au mois de juin ( le crevette remplace le homard en entrée). Vous avez eu la rotation aux horaires habituels sur Paris...Etonnant de voir un petit dej light à l'arrivée alors qu'en juin , on a eu droit à un petit dej chaud pour ceux qui voulaient du plat chaud.On voit qu'AF profite de la pandémie pour faire des économies...mais bon le plus important est le siège qui permet de bien dormir sur un trajet aussi long , la fatigue se faisant sentir en général lors de ce deuxième tronçon.
Dommage pour les PNC moins sympas que sur le vol précédent...mais bon peut être aussi dû à l'horaire du vol.
Ce FR m'a permis de voir les différences avec mon vol du mois précédent.
Normalement , on repasse par LAX en novembre...
A bientôt!
Merci pour le commentaire.
Je n'ai jamais trop compris les règles de rotation des menus et surtout concernant la seconde prestation (chaude ou froide).
Même si nous avons voyagé dans d'excellentes conditions de confort, c'est vrai que nous commencions à accuser le coup en arrivant à CDG.
J'imagine bien qu'avec l'annonce de la réouverture des US, AF se dépêchera de repasser par LAX, hélas !
A bientôt.
C’est original d’avoir un vol de nuit mais de jour grâce au jour polaire ^^
Il n’y a pas un plat chaud habituellement pour le petit déjeuner.
On doit être content d’arriver à destination après autant d’heures de voyage. Le siège business permet d’arriver un peu moins éclaté.
Merci pour ce Fr et la série
Merci Moritz.
Oui, j'ai été surpris aussi de voir le soleil pendant pratiquement tout le vol.
A priori nous aurions dû avoir un plat chaud pour le petit déjeuner, mais pas là...
Oh oui ! et pourtant j'adore prendre l'avion. Il faut dire cependant que dans ces conditions de confort, tout est bien agréable quand même.
A bientôt.
Merci pour ce fr.
De belles lumières en arrière plan du 777 à YVR.
Le catering est vraiment bien. Par contre la 2ème prestation, une honte.
C'est toujours bizarre de voir le soleil se relever sur un vol de nuit. Mais bon, normal, c'était l'été et dans le grand nord. C'est fascinant.
A bientôt.