Bonjour à tous,
A l'occasion des fêtes de fin d'année, je retrouve ma navette vers FDF.
Plusieurs paramètres ont perturbé la programmation, notamment la situation locale qui fin novembre/début décembre était quelque peu chaotique. Tout est encore loin d'être réglé mais je conserve mon billet en poche.
Copax junior, lui a préféré mettre ses oeufs dans un autre panier et donc, ce sera routing solo.
Routing avec un retour un 31/12 (un de mes péchés mignon) et vu que serai seul à bord, à moi la débauche.
En attendant, c'est un classique COI Y qui m'attend à ORY, allons-y donc gaiment !
Enchainement de vols
- 1
- 2
rejoindre orly
Plusieurs options sont sur la table mais je choisis la flemme et me lance en uber.
Comme je pense déjeuner au salon (ne reste plus rien à la maison à part du carton), je prends une petite marge salutaire.
En effet, chemin faisant, accident sur le périph détecté par waze enjoignant mon chauffeur du jour à faire le grand tour pour rejoindre ORY. Départ de vacances, accident, avion à venir… je n'en ai cure. Je suis serein !
Par contre, arrivé à Orly, c'est la guerre (prévisible…) mais à la faveur de mon expérience d'octobre dernier, on fera un débarquement parking flash au lieu de sombrer dans le dépose minute.
La différence, faut marcher un peu mais c'est bien mieux comme ca tant pour moi que mon chauffeur.


Je suis bien au bon endroit quand même !
Poursuivons.


enregistrement, PIF et PAF
Virage à droite et direction les comptoirs SP.
On devine une petite queue.

Et effectivement, il y a du monde.
Un petit tour de tortillard mais ca dépote puisque plusieurs comptoirs sont ouverts.
La formalité est expédiée et le ready2fly confirmé.
Il ne me sera posé plus aucune question relative au passe sanitaire/test PCR passé cette étape.


Direction donc le PIF avec au préalable la traversée de tout le hall 3.
Il y a pas mal de monde à Transavia mais le PIF se dévoile à moi pas très fourni.
Toutefois, le passage sera des plus hésitant et cafouilleux.
En fait, leur système de plusieurs postes aux tapis ne convient pas du tout.
Même avec 20 personnes, c'est le bordel.
Bref, je dirais que cela sera probablement le point noir d'ORY3 pendant un moment le temps qu'un esprit éclairé repense cela…


Une fois de l'autre coté, ca défile. Mon objectif : PAF flash.
Le vol est bien indiqué à l'heure et moi, suis toujours très confort.


C'est parti pour la traversée sans consommation.



La PAF se dessine et sera traversée en un éclair.

Derrière, le lieu d'attente et de calme.
Normalement, arrivé à ce stade, il ne peut plus rien m'arriver.


salonnage
Le salon est bien fréquenté mais je n'ai aucun mal à m'y poser.

Le buffet est classique, le plat chaud engageant mais les desserts, sinistrés.








Sélection : il s'agit d'une première tournée pour gouter (car il ne faut pas gaspiller).
Les croques, ben comme au 2F, RàS mais par contre, ce sauté de bœuf miel cumin : une vraie réussite !
C'était vraiment très bon et donc mon pari d'un déjeuner au salon se révèle gagnant !

Waiiiiiit !
Il manque quelque chose.

La je suis posé. Cheers.
Ndlr : vous noterez du citron dans le verre de rhum vieux au second plan (et de fait, avec son sirop)…
Y a des puristes qui seront peut être en PLS mais d'autres qui seront OK.
Je vous rassure, c'était pas un 15 ans d'âge : on peut donc exprimer toutes ses libertés !

Le temps de savourer tout ça, check de la monture (F-GSQR) et check de la une du jour.
Mais avant, instant statistique : c'est mon premier QR sur les 10 dernières années de COI !
Le tiercé dans l'ordre de la décennie c'est : QS, QT et QO.
Tavernier, une autre coupe pour célébrer ce log.


Le temps de cumuler toutes ces infos, une petite note sucrée qui restera healthy puisque point de crêpes ou autres gâteaux (j'ose même pas écrire macarons… pourtant du temps du salon provisoire, y en avait encore … T_T).

Il est temps de filer.
Je quitte le salon avec 2 cibles : spotter le bébé du jour et être dans les premiers pour avoir une cabine vide à l'installation.
on embarque, mais peut etre, plus tard pour sur
La route du salon à la porte du jour D17 reste courte.
Comme prévu, QR est la, son portrait (seul et accompagné) sous vos yeux émus.


Puis, en bon soldat,15:05, calage en porte.
Tout est annoncé à l'heure et à l'angle de la prise de vue, vous devinez que je suis le premier de la classe qui lève la main disant moi maitresse ! :)
Et j'ai été suivi. Ce doux plaisir d'être celui qui guide ses semblables…

Mais c'est le drame : le PNC sol (R) (TM) nous dit de lâcher l'affaire : l’équipage n'est est toujours pas là… ?
Bien, on ne peut pas dire que ce sera une démonstration de clarté de communication dans le temps, mais le résumé est le suivant : visiblement, il y a eu des cas covid (ou contact) parmi l'équipage, et donc, il faut attendre des PNC de réserve.
En porte, les informations à dispositions des agents sont floues.
Ils en perdent même leur latin, ou plutôt leur anglais, les annonces n'étant pas systématiquement doublées.
Vu que le couple à bord derrière moi était anglophone, ils ont dû apprécier ce genre de confusion.
De mon coté, vu que je suis là, je reste en mode Hodor…
Vu que c'est incertain, tout peu changer à tout moment. On sait déjà néanmoins qu'on sera en retard.

Enfin les équipages arrivent.
Je dis "les" car il y a le notre et celui de RUN…. D'ailleurs le commandant de RUN se fourvoie en D17 avant de rebrousser chemin…
Le commandant de FDF (le bon) arrive et échange avec les agents en porte…
Il a pas l'air content mais de quoi, je ne sais point.
L'embarquement est enfin lancé à 16:00 : je n'aurai donc aucun remord a faire du gras assis pendant 8h.

Le florilège d'arrivée à l'appareil (par la 1L, celle des SP).


Et hop, en cabine.
cabine check
Je traverse ainsi J et W encore immaculées.



Toutes deux sont quasi pleines selon flyexper, je n'ai donc pas tenté d'égorger le cochon à miles bien que la période de noël soit fatale à bien des cochons (surtout à FDF).
A moi donc la cabine Y.

L'espace du voyage.

L'espace est correct, c'est propre, armement en place (coussin, couverture, écouteurs), gilet OK.
Tout nickel.






16:20, on embarque toujours, ce n'est pas très fluide.
Éco pas mal pleine. Finalement, y en a pas tant que ça qui ont abandonné les Antilles pour Noël.
Plusieurs bébés à bord, ça chante déjà.
Retrait passerelle, embarquement terminé à 16:33
On va réussir à partir avant RUN ou pas ? (c'est lui à coté).


verra-t-on le ciel ce soir ?
Essaye encore : "Problème de constitution d'équipage pour raison sanitaire"….
On attend encore donc un PNC de réserve (ce qui devait être la raison de l'agacement du commandant de tout à l'heure je présume).
16:39…. On doit encore attendre 20 minutes….
RUN part à l'heure lui….



Une heure en porte, le temps qui défile en cabine… La nature est formelle…
Bien ici, tout est ok, un check commodités au sol.


A-t-on bougé ? niet.

Je vérifie les films à disposition et détaille le casque qui me parait nouveau.



16:52, je reçois mon kit sanitaire au sol.

Mais à 16:54, porte 1L fermée.
Au 15B Casper, on sera confort.

Enfin, 17:04, on repousse, enfin.
Consignes et vrombissements.
Les consignes sont diffusées aux haut-parleurs cabine…. On entend rien comme d'hab.
Je me contente de la vibration, profonde, gutturale…



taxi, decollage et vol jusqu'au diner
Moi qui pensais vous faire des photos au couchant, ça sera du couché…
Et la qualité sera discutable au téléphone…
On file le train à Transavia direction la 07.





La quoi ?

Enfin vient notre tour.
Allez, captain, go go go.
Vue la qualité des photos, je les consignes toutes en galerie.







Montée tortueuse avant enfin de commencer notre course avec le soleil (bon, ok spoil, on perd mais on tente quand même).
Naviguons dans l'IFE pendant la montée pour le film et visualiser ces virages.
Le moment idéal viendra pour démarrer un petit Space Jam et voir si Lebron tient la comparaison avec his Airness.



Vous êtes attentif ?
Vous avez donc remarqué qu'il y a plusieurs minutes d'écoulées entre les photos ci dessus.
Pourquoi donc ? à cause de ca !


Mais aussi…


Le wifi marche, je préviens l'arrivée de mon retard (peu d'espoir de rattraper).

Je vous ai dit que j'aimais regarder dehors ? et bien je vous le redis.
Maintenant, nuances de bleu et même avec un air-air avec un inconnu



on mange !
Le film, le hublot, le temps passe vite, et le trolley arrive (18:15).
On ne peut pas dire que je sois affamé, mais AF, vas-y, ébloui moi.

Le plateau classique.
Au choix, blanquette de poulet ou pâtes.
L'entrée est nulle (bref, j'ai pas aimé) mais par contre le poulet et le dessert seront une vraie réussite.
On peut prendre du plaisir avec un plateau Y !
Le camembert continue sa résistance.


18:40, fin du dîner avec une dernière tentation.

Dehors, c'est beau bien que les photos ne rendent pas justice à ce que je vois.


Quelques turbulences pour nous faire digérer …
18:50 : "PNC assis attachés, turbulences sévères" ! Ca va mal finir pour ce qui est encore sur mon plateau…
En fait, non, petites secoussettes, rien de bien méchant.
En tout cas, pas du tout raccord avec une telle annonce.
On fait des zigzags pour éviter des turbulences. La preuve immortalisée un peu plus tard.

Le reste du vol ? Des films, encore des films…
Je vous passe de commentaires et revue ma sélection des plus pointue.
seconde prestation et arrivée
Enfin, l'arrivée se dessine.
Seconde prestation environ 1h30 avant atterrissage avec le sac bon appétit.
J'aurais pas dit non à une petite briquette de jus.
Le sandwich était étonnamment bon.
Le mini muffin et le yaourt à boire : du classique.
bref, un petit sac "politiquement correct".



On approche de l'écurie mais bien sûr, on ne voit rien.

1:15, annonces du commandant de fin de vol
Moins de 30 min avant de toucher le plancher des vaches.
1:16, début descente, enchaînement des annonces !

Tiens, un focus siège….
Cette petite barre a été des plus pénible (Junior ne s'en plaint pas et moi, esseulé, je la découvre…).
Coté legroom, finalement, le B est le mieux pour trouver une position confortable.
Ma jambe gauche m'indique ainsi que je n'ai plus l'âge du hublot…

Ca sent définitivement l'écurie.

Je vous assure que dessous, c'est la vue de FDF qu'on survole.
Je suis très déçu du rendu…. c'était si propre…

Vient alors le traditionnel virage dans la baie de Fort-de-France pour s'aligner, piste 10, sans surprise.
Grâce à la qualité des écrans, je peux suivre l'approche. Un pur plaisir y compris de nuit où l'image reste plutôt qualitative.


1:41 atterrissage en douceur et freinage très progressif, une réussite ce landing.
On arrive en porte.

Danette.

Suivie d'un débarquement rapide grâce à la mise en place des 2 passerelles.



Enfin, dans le cheminement, là aussi, je trouve du changement comme à VLC.
Les 2 guérites de la PAF ont disparu au profit d’un nouveau tapis bagages.
La fin d’une époque !
On court néanmoins jusqu'au tapis.
La livraison sera rapide.



Le temps d'une mini prise de tête avec une dame qui insiste en pensant que je récupère sa valise.
Madame… y a mon nom dessus, j'ai vérifié….
Mais de son air peu convaincu, un chevalier blanc se lance dans la discussion…
Mais lâchez moi ! :o)
Puis je sors comme un prince avec l'équipage. ?

Mais sans hourra de la foule reléguée à l'extérieur.

A partir de là, je sais qu'en 20 minutes, je suis posé chez papa et maman.
Les vacances commencent.
L'extract FR aux accents rhumés.

Merci pur votre lecture.
Merci pour ce FR !
Nous sommes bien d'accord... Le PIF à Orly 3 est le point noir de ce terminal qui pour le reste est plutôt une réussite.
A bord un bon vol sur AF sur les nouvelles cabines,
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Effectivement, le terminal 3 est plutôt réussi. Par contre, limite il me parait trop grand par moment. Mais c'est probablement du à l'activité réduite post covid.
Le vrai point qui mérite un ajustement est le PIF. J'espère qu'il y en aura un.
Merci pour ce FR.
J’ai fait un ORY-PTP 6 jours plus tard.
Le salon et le vol était également bien plein.
A bord j’ai eu exactement le même catering : seul bémol pour moi le sandwich au poivron : pas forcément un choix qui plait à tous.
A PTP il y a eu un contrôle dès Test PCR et de la vaccination, visiblement pas à FDF.
A bientôt
Merci pour votre lecture. Effectivement, on a fait compétition de fêtes tropicales entre les iles sœurs.
Le poivron est moins consensuel il est vrai.
Hâte de lire votre FR !
Pour les contrôles à FDF ils sont peut être aléatoires car j'ai eu des contrôles précédemment.
La en tout cas, c'était "appréciable" de pouvoir passer vite sans n-ième vérif.
Merci Jeff pour le partage !
Un salon qui remplit bien son office, puis un pied de grue devant la porte, la prochaine fois que je prendrais un long courrier et que quelqu'un sera devant moi à faire pareil tout en prenant des photos, je me dirais peut être que c'est toi :)
A bord l'instant porte est fort réussi, chapeau bas.
Le catering lui est très sympa et m'aurait bien plus aussi.
A bientôt !
PS : exploser le cochon à miles, il faudra penser à copyrighter cette phrase géniale !
Merci pour le commentaire. Le cochon à miles a eu chaud mais il sait que ses jours sont comptés. A la première occasion first-able, il finira en bacon ?
En attendant, le vol Y était bien.
Le pied de grue un peu moins mais vu qu’arriver dans une cabine vide vaut son petit pesant de cacahuètes pour s installer tranquillement (bagages inclus), c est le prix à payer parfois ?
Le plat de blanquette était vraiment étonnamment bon.
Ils peuvent rééditer ?