Avis du vol entre Paris et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa

Bonjour et bienvenue à bord de ce report pour ce que je qualifierais de vol de mise en place dans ma petite épopée av-geek ayant pour but principal de voler à nouveau en A380.

introduction

Nous sommes début octobre quand j’ai pour consigne de solder des congés arrivant à expiration au 31/12 car je ne pourrais prolonger leur validité (à cause de covid il est même responsable de cela !). Il me reste de quoi poser une semaine mais il faut aussi jongler avec les contraintes du service. J’héritais de la semaine entre novembre et décembre avec dans un premier temps pas trop de plan de voyage sachant que madame ne peu pas poser autant de vacances.
Entre temps 2 week-end familiaux (un à Paris, l’autre à Grenoble) viennent cerner cette semaine nous avions un temps songer à aller à l’expo universelle de Dubaï mais nous éliminerons rapidement cette idée faute de temps à passer sur place.
Étant finalement solo je profiterais de cette semaine off pour faire quelques vols av-geek en allongeant (un peu ^^) le routing entre Paris et Grenoble.

En effet l’année 2021 et riche en petite particularités av-geek à commencé par BA et son Airbus A380 qui effectue jusqu’à début décembre des vols trainings en Europe en vue de re-qualifier ses équipages. On trouve aussi toujours Iberia et son 3166/3167 entre Londres et Madrid opéré quotidiennement avec un mix A330/350. Je réserverais donc un FRA-LHR-MAD avec BA afin de réaliser ses 2 vols. Pour rejoindre FRA un petit vol LH depuis Paris et pour rejoindre Grenoble depuis Madrid ce sera une nouvelle fois un petit détour av-geek via BCN pour ajouter le B787-8 et Air Europa à mon palmarès. Ensuite ce sera un dernier petit leg Easyjet pour atterrir sur GVA et rejoindre Grenoble en TER.

Bref un beau routing en perspective pour cette série: 

Inutile de vous dire que l'on trouve toute une tripotée de récit sur cette liaison entre la capitale française HUB d'AF et le principale HUB de la major Allemande. Deux acteurs se partagent le marché AF et LH avec chacun 4 vols par jour. Avantage à la compagnie Allemande dans l'offre de sièges sur cet axe car elle utilise des appareils bien plus capacitaires (A319/A320) tandis qu'AF utilisée les A318 avant de passer cette liaison à HOP et ses Erj. Ca se retrouve au niveau des reports avec une écrasante majorité des récits publiés sur la compagnie Allemande. 

Paris m'aime moi non plus

Nous sommes un peu avant midi quand j'arrive "enfin" à la gare RER de CDG2. Le réseau francilien étant ce qu'il est … je ne vous fais pas un dessein il me faudra près d'une heure vingt pour rejoindre le principal aéroport Francilien depuis Paris intramuros et encore j'ai attendu moins de 10 minutes ma correspondance à Chatelet. A cette heure creuse de la matinée il me semble que le suivant était dans 25 minutes (oui on parle de la principale liaison aéroportuaire d'un aéroport du top 15 mondiale en nombre de passagers) avec en prime une belle visite des gares de la banlieue nord de Paris.

Je grimpe d'un étage et me dirige vers le centre de dépistage covid de l'aéroport qui est un vrai bazar (et encore ce jour là il n'y avait pas grand monde) je souhaitais effectuer un test pour sécuriser mon voyage car de nombreuses frontières y compris européennes fermés les une après les autres. Quelques passagers pour la plupart Francophone brillent par leur impolitesse et leur bêtise et ajoute encore plus de désorganisation dans un système qui ne tourne déjà pas bien rond. J'observerais qu'Emirates à du personnel pour "faciliter" les tests en last minute et que les passagers Chinois en transit sont prioritaires (il y a des pancartes a cet effet).

Bref je ne conseil pas … le but étant de facturer un supplément à 60€ pour avoir les résultats en 2 heures pour les passagers pressés d'embarquer pour un test réalisé dans des conditions sanitaires médiocres.

Après cette séquence curage de nez rendez-vous devant le FIDS du jour, les écrans à LED qui faisaient la célébrité de l'endroit ont été remplacés par des écrans LCD … ça à moins de charme mais ils sont tout de même incurvés.

Bref près de 40 minutes plus tard j'arrive enfin devant les grandes baies vitrées de la mezzanine qui me permettent d'apercevoir cet A321neo d'Aegean flambant neuf en partance pour Athènes.

Direction le terminal 2D d'où sont encore opérés les vols Lufthansa, le T1 ne montrant pas encore de signe de ré-ouverture.

Ce Fids réduit n'affiche lui que les vols en partance depuis les terminaux 2B et 2D et si l'on retire les vols Easyjet et du groupe Lufthansa, on ne retrouvait alors plus que quelques compagnies comme Air Baltic, Icelandair, SAS, LOT, ITA ou CSA.

Etonnamment les contrôles de suretés seront passés sans aucune attente avec des agents sympathiques. Après un début chaotique Paris me montrerais t'il enfin son amour ? Afin de rejoindre les portes il est nécessaire de traverser le duty free où les décos de noël sont de sortie.

Puis on débouche sur ce petit food court que je trouve assez design même si je n'accroche pas au nom.

Je m'approche de ma porte c'est pour le moment le calme plat.

Il y a des sièges en quantité, je trouve une bonne petite place sur un fauteuil confortable.

Qui dispose en plus d'une très belle vue sur les parkings et les taxiways où ce Boeing 737max d'Icelandair vient d'être repoussé en vue de son retour vers Keflavik.

Un Airbus A320 de LH arrive, mais ce n'est pas le miens celui-ci effectuera une rotation vers Munich.

Aucun doute concernant la provenance de ce Boeing 737-700 Batave qui assure une des nombreuses liaison inter-HUB entre CDG et AMS.

Ce babybus d'AF arrive lui depuis Milan Malpensa.

Suivi par cet A320 qui arrive lui aussi depuis Amsterdam.

Heureusement il n'y a pas que du AF ! Cet A320neo de la compagnie grec Sky Express arrive depuis Athènes.

Pour cet Airbus A319 de CSA c'est une rotation depuis Prague qui est programme.

Mais il faut bien dire qu'AF représente l'immense majorité du trafic avec cet Airbus A319 en provenance de Genève.

Ou ce superbe A330-200 mis en place bien en retard (réserve ?) pour effectuer une rotation vers Cotonou au Bénin.

Puis c'est au tour de notre A320neo de faire son entrée parfaitement à l'heure depuis FRA. Laissez moi donc vous présenter D-AINI qui vol depuis sa livraison il y a sous les couleurs de la major Allemande.

Vue détaillée sur le nez de notre zozieau du jour.

Comme une rivalitée sur cette photo

Une petite annonce d'embarquement plus tard je me retrouve vers la fin de file de l'embarquement générale. Le processus est effectuée d'une main de mettre par 2 agentes très pro en porte, il faut dire que les nombreux passagers à bord semblait tous habitués à prendre l'avion.

Le boarding pass via l'appli Lufthansa, la vérification des documents de voyage aura était rapidement faite la veille sur internet ce qui m'évitera d'encombrer le comptoir pour récupérer mon BP. Si j'en crois les FR cela fonctionne mieux que le ready to fy d'AF.

Les fauves rejoignent paresseusement la passerelle où de toute manière un bouchon c'est formé.

Fuselage shoot.

Et instant porte pour notre père fouettard adoré !

A bord de l'A320neo de LH

Pas de surprise on retrouve donc la cabine NEK les sièges Recaro SL3520 sont désormais l'ancienne génération sur la flotte MC de LH. Ici la business . Rassurez vous ce sont les même sièges avec un pas plus étroit derrière le rideau.

Je rejoins rapidement mon siège au rang 24, 2 passagères chinoises s'assiront à mes cotés le temps de l'embarquement mais devant le remplissage moyen de la cabine elles changeront finalement de rangée pour une rangée libre me laissant avec l'ami Casper sur mon triplace.

Un des rares avantages des sièges slim est d'offrir un pas correct y compris en fond de cale.

On fini ce petit tour de la cabine avec le plafonnier cher à notre Friste F-OITN

La vue depuis mon siège alors que les derniers bagages arrivent tout juste.

Une lingette désinfectante est distribuée par notre équipage, 

Nous sommes rapidement repoussé et nous ferons l'extérieur à l'A320neo de Sky express qui était lui aussi en cours de repoussage pour son retour vers Athènes.

En chemin on croise ce Boeing 737-700 d'ASL Airlines arrivé plus tôt depuis Algers.

Nous continuons tranquillement notre taxi vers le doublé nord. On croise cet A320 d'Easy stationné au large, il n'assurera qu'un vol en fin de journée vers Copenhague.

Nous passons devant le terminal 1 qui fait un peu navire fantôme sans aucun appareil en porte.

Les services au sol semblent nettoyer la piste 27R.

Tandis que sur la piste 27L s'aligne cet A330-200 de China Eastern qui s'apprête à retourner à Shanghai.

Puis après quelques instants d'attente c'est à notre tour d'entrer en piste, nos 2 moteurs P&W 1100G nous donnent la poussée nécessaire pour nous arracher du sol.

La vue sur le terminal 1 déserté de toute activité est particulièrement spectaculaire et montre que l'on est encore très loin d'un retour à la normale dans le monde de l'aérien.

Nous n'avons pas encore dépassé les limites de la zone aéroportuaire que déjà les premières couches de nuages commencent à nous envelopper.

Heureusement la haut il fait toujours beau, la couverture nuageuse est uniforme mais d'une faible épaisseur et le reste de la montée s'effectuera sous le soleil et sans l'ombre d'une turbulence.

En cabine le remplissage doit être aux alentours des 70% avec beaucoup de passagers qui ne semblait ni Français ni Allemands.

Nous rejoignons notre altitude de croisière, sans surprise nous ne verrons pas le sol du vol.

J'en profite donc pour prendre une petite photo de notre sharklet logotée (sans surprise pas de folie chez Lufthansa).

La seul distraction offerte par la compagnie outre un wifi payant consistera en la présence d'une safety card et le menu du Bob entré en service cette année 2021

Petit aperçu des produits proposés et leurs tarifs. Comme à mon habitude sur un vol aussi court je ne prendrais rien.

Surtout que Lufthansa a conservé un semblant de service à bord gratuit composé de la désormais célèbre bouteille d'eau de 33cl Elisabethen et du chocolat au lait logoté LH. Disons que ça permet encore de les différencier d'Eurowings ou Brussels Airlines ^^.

Sans surprise quand le trolley payant fera son apparition il fera une descente de l'allée sans même un arrêt. Comme un constat d'échec.

Les nuages offrent parfois des formes bizarres et ils ont parfois l'air consistant, voila pourquoi même lorsque le sol est invisible je ne peux m'empêcher de regarder dehors.

Du coup pour connaitre la route suivi mieux vaudra t'il faire confiance à l'ami flightradar24. FL310 pour aujourd'hui.

Après un vol des plus tranquille le début de notre descente ainsi que les annonces concernant notre arrivée prochaine à Francfort sont prononcés par notre équipage. Les nuages se rapproche donc alors que nous perdons de l'altitude.

La cabine est rapidement mise en condition pour l'atterrissage

C'est un peu plus bâché au dessus de la Hesse.

Et là aussi le plafond n'est qu'a quelques centaines de mètres du sol, nous sommes déjà en final pour la piste 25R à la verticale du Deutsche Bank Park stade du club de football du Eintracht Frankfurt.

On croise l'imposant échangeur autoroutier entre l'Autobahn 3 Est/Ouest (Frontière des Pays > Frontière Autrichienne) et l'Autobahn 5 (Bale > Casel)

On arrive en vue de l'énorme zone aéroportuaire de FRA avec la zone activité "Gateway Gardens" où se trouve de nombreux hôtels dont le Park Inn où je passerais la nuit. Je trouve le rapport qualité prix plus que correct et l'aéroport est accessible à pied.

Survol du T2, qui sonne un peu creux, c'est la première fois que je fais cet arrivée en 25 droite du coté gauche et la vue est spectaculaire.

On reconnait bien la bosse caractéristique de ce Boeing 747-400 de Lufthansa. La Queen of the skies est encore là , good save the Queen !

Le terminal 1 antre de Lufthansa et de ses partenaire star alliance. Nous sommes alors à la verticale de la gare TGV de l'aéroport.

La jetée des porte A qui accueil les vols Schengen est bien visible sur la photo, On devine aussi quelques dérive de gros porteurs qui émergent des portes Z au premier plan.

On continue la visite des installations de LH depuis les airs avec le training center au premier plan et les hangars de maintenance au second plan.

Arrivée humide a francfort

Posé tout en douceur sur le tarmac légèrement humide et freinage toute ferraille dehors, le vol touche à sa fin.

Nous libérons la place pour les suivants et nous remontons la piste via le taxiway parallèle. Parfait pour voir cet Airbus A321neo se poser en provenance d'Helsinki.

En chemin on croise de nombreux appareils dont un grand nombre de Boeing 747, quelques -400 on reprit du service afin de permettre d'offrir a nouveau un produit first notamment vers New York où cet appareil partira 11 jours plus tard !

Les -800i n'ont eu pas connu d'arrêt assurant des vols de fret au cœur de la crise ils assurent une bonne part des vols LC au départ de FRA, cet appareil assurera le lendemain une rotation vers San Francisco.

Mais malheureusement signe que la reprise est poussive de nombreux Boeing 747 sont encore parqués dans les hangars.

Pas de doute nous approchons du but !

Nous longeons la jetée A avec un sympathique panaché d'appareils moyen courrier du groupe LH comme cet A320neo arrivé quelques instant avant nous depuis Oslo.

Ou cet A320 d'Eurowings discover (dont je découvre qu'ils ont peint quelques A320 avec leur "nouvelle" livrée) qui arrive lui de Palma de Majorque.

Dernier virage, nous aurons le droit à une passerelle aujourd'hui ce qui est loin d'être une évidence à FRA !

Le débarquement ce fera de manière relativement ordonnée, les passagers restant à majorité à leur place le temps que ça se libère devant. Salutation de principe de la part de l'équipage en porte.

Et me voila débarqué dans la jetée Schengen sans aucun contrôle. En réactivant la 4G de mon téléphone je recevrais (enfin) le résultat de mon test PCR fait la veille (23h avant et heureusement négatif) "par sécurité" les règles évoluant alors très rapidement en Europe face à la 4ème vague dans les pays germanophone et le variant Omicron.

Il y a pas mal de monde dans les couloirs de l'aéroport, on peut tout de même dire qu'en cette fin d'année le trafic européen avait tout de même bien repris. Toutes les boutiques sont ouvertes.

Le constructeur Espagnole Cupra (il fait quand même parti du groupe Volkswagen) fait ça pub dans le terminal alors que là aussi les décorations de Noël sont de sortis.

Je me dirige vers la sortie, même si le cheminement indique correspondance.

Je débouche dans la salle de livraison bagages que je ne fais que traverser.

Je passe rapidement ground side sans le moindre contrôle, un peu de marche et un escalator plus tard je suis dans le bus gratuit qui relie les terminaux 1 et 2 afin de me rapproché de mon hôtel.

Je ne passerais même pas par l'intérieur du T2 et partirais directement à pied en direction de mon hôtel situé à environ 1km de là. Il existe un cheminement piéton parfaitement adapté qui offre une dernière vue sur l'aéroport aux dernières lueurs du jour.

C'est ici que ce termine le deuxième opus de cette série, on se retrouve très bientôt pour le gros morceau raison principal de ce routing, l'A380 de British Airways.