Avis du vol entre Zurich et Singapore en classe Affaires avec SWISS

Bonjour à tous !

Après une année 2021 sans publication et peu de commentaires me voici de retour pour un routing LC, le premier depuis mon voyage en Afrique du Sud de décembre 2020, et mes premières vacances depuis Noël dernier.

D'autres contributeurs ont exprimé la morosité ambiante et la lassitude du déjà-vu sur les vols CC européens, comme coupables de leur manque de présence et de dynamisme sur le site. Je les plussoie car même si j'ai accumué assez de vols de ce genre pour finalement renouveler le SEN en décembre dernier, je n'y ai pas trouvé d'élément sortant du lot qui méritait l'effort d'une rédaction, car il est certain qu'un FR ne se fait pas en dix minutes.

Bref… Une combinaison de facteurs, que j'appellerai ici l'alignement des planètes, me permet d'aller passer une petite semaine de vacances à Singapour. Destination honnie par FFlyerCDG mais que personnellement j'aime bien. Les goûts et les couleurs mon cher Joël. ;)

La recherche de vols est assez ardue car LX n'a plus que 3 vols par semaine alors que SQ a un vol quotidien et leurs horaires de la muerte se valent car la liaison assurée par LX part maintenant en début d'après-midi.
De plus les codeshares ont sauté ce qui rend impossibe de réserver un vol Singapore Airlines via le site LX et vice-versa… Il me faut donc passer par une agence de voyages en ligne pour finaliser l'A/R mixte, chose que je fais quasiment jamais. Heureusement le billet émis est en 724 ce qui me permettra un peu de flexibilité en cas de coup dur.
Les tarifs sont très élevés même en classe économique en ce début 2022, mais après une année sans vacances au diable l'avarice !

De plus, Singapour impose quelques critères aux voyageurs, dont celui d'arriver sur un vol certifié VTL (Vaccinated Travel Lane). Je ne vais pas entrer dans les détails ici mais je répondrai volontiers à vos éventuelles interrogations. 

Last but not least ce FR est le premier que je réalise à l'iPhone, merci de votre indulgence quant à la qualité des photos (en particulier le rendu des couleurs).

Tout ce laïus pour finalement arriver à ce routing simplissime : 

LX permet maintenant d'upgrader le vol durant l'OLCI, ce que j'ai fait pour environ 900 CHF.
 
J'ai passé la nuit au Hyatt Regency Zürich Airport qui a ouvert en mars 2021 et que j'ai assidument  fréquenté depuis : Tout le personnel me connaît !
Il est situé juste en face de la gare routière, dans le tout nouveau complexe commercial et centre de conférence The Circle. A peine 2 minutes de marche suffisent à arriver ici :

Il faut encore marcher un petit bout pour arriver au check-in du terminal 1. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a foule !

Ce n'est pas mieux du coté des comptoirs J.

Cela me fait tout drôle car ça faisait longtemps que je n'avais plus vu autant de monde à ZRH. Un dimanche de fin des vacances de Noël peut certainement expliquer cela… 

L'enregistrement est fait rapidement et les différents documents demandés pour le voyage n'y sont pas contrôlés.
Je passe la sécurité en deux minutes et arrive directement dans le duty free.

Puis, vision d'horreur, la file pour le contrôle des passeports situé deux étages plus bas arrive jusqu'ici !!!

Et elle continue bien loin…

Fort heureusement je connais l'ascenseur qu'il faut prendre pour éviter cette attente.

J'arrive avec 3 autres pax au fameux contrôle par la droite : Il n'y a que 4 postes d'ouverts alors que la vague des départs de midi se précise : Un scandale !

Coup de chance, les portiques automatiques sont activés juste quelques secondes après mon arrivée. Je m'y rends sans hésitation et arrive tout juste à monter dans le transport hectométrique avant qu'il ne parte.

Arrivé aux portes E, je me rends au salon. 

L'accueil est standard. Par curiosité je vais jeter un oeil dans la partie J qui est tout simplement blindée et avec un buffet ne proposant que des boissons… Arrière toute pour entrer dans le salon SEN qui est un peu moins fréquenté mais tout aussi triste.

Premièrement le fameux bar à whisky fait office de carré HON/F, et les whiskies ont disparu ! 

Deuxièmement, le buffet est tristounet :
Le menu.

Une partie des boissons : 

La foule. Les pax sont à 90% américains. Nous verrons plus tard que les vols pour JFK, ORD, LAX et SFO opérés en 77W sont quasiment tous complets.

Pas de quoi s'extasier… Par dépit je me sers une bière que je vais siroter au calme sur la terrase.

Le trafic aérien fait que je suis aux premières loges pour admirer les atterrissages.

EK en A380. 

WK en A343.

QR en A359.

Je retourne un instant au chaud pour me servir un tawny de 10 ans d'âge.

Puis, de guerre lasse, je me dirige vers la porte. Le terminal est bondé !

Toute la vérification des documents de voyage est faite ici et les agents sont particulièrement scrupuleux. Nous aurons d'ailleurs une bonne trentainte de minutes de retard dues aux pax aux correspondances en retard et qui devaient encore passer par ce contrôle !

Puis j'attendrai la dernière demi-heure ici. Les pax de gauche forment la file d'attente pour l'ORD qui embarque deux portes plus loin !

L'embarquement débute à l'heure avec le respect des priorités.

Une seule passerelle est connectée à l'appareil.

On avait plutôt l'habitude de voir des avions AF non lavés, mais apparemment LX fait aussi maintenant des économies sur ce poste de dépenses !

Accueil à bord standard.

La cabine rétrofittée présente bien. Aucune différence avec celle du 77W si l'on fait exception du plafonnier et des coffres à bagages.

J'ai pu sélectionner un trône à l'arrière de la cabine, l'essentiel des passagers étant assis à l'avant. Cela me fera un peu d'air et surtout je ne crains pas la rupture de choix de plat vu que je devrais avoir la priorité due au statut.

L'armement est comme d'habitude avec oreiller et couverture.

L'IFE toujours de bonne taille.

Sa télécommande ainsi que les réglages du siège.

Et son fameux rangement pour les valeurs.

Bouteille d'eau, trousse de confort, console latérale avec rangement, casque de qualité très moyenne et cintre qui ne sera pas ramassé.

La fiche de sécurité.

Le contenu de la trousse est bas de gamme, je n'utiliserai que la brosse à dent.

Un verre d'accueil m'est proposé avec un choix d'eau, de jus et de Duval-Leroy.

Les passagers arrivent au compte-goutte.

Le menu est distribué avec un feuillet réservé à la commande du petit-déjeuner.

Le solide est composé d'un pot-pourri, si j'ose dire, des recettes de chefs des 5 ou 10 dernières années.

Le petit-déjeuner.

Les boissons.

Une référence vaudoise que Gaetan appréciera ! 

Il y avait encore un bordeaux rouge dont je n'ai plus la référence, une mauvaise manipulation du téléphone en a eu raison…

Le reste des options avec ou sans alcool.

L'embarquement s'éternise et l'équipage procède à la mise à niveau du verre d'accueil.

Re-santé !

J'en profite pour explorer l'IFE que je trouve beaucoup plus garni en films qu'à l'époque, ce n'est pas un mal !

Une fois les pax en correspondance assis, les portes sont fermées et le roulage commence.
Piste en vue ! 

Et c'est parti pour ce premier LC après 58 semaines de disette, délai qui n'avait jamais été si long depuis 2010 !
J'en aurai pour mon argent car le commandant a annoncé 13h de vol pour rallier notre destination. 

On peut dire que cette vue me manquait et le plaisir est double puisque les quadri-moteurs se font drastiquement rares de nos jours.

Je passe aux WC dès l'extinction de la consigne luminueuse. C'est propre et ça le restera.

En guignant dans la première cabine J j'ai pu constater que celle-ci était complète.

C'est un peu plus clairsemé ici et ce n'est pas pour me déplaire.
L'apéritif est ensuite servi au trolley, et la prise de commande du plat se fera par la même occasion via un iPad. Etant le dernier pax de l'allée la priorité n'est pas vraiment respectée mais la PNC ne fait aucune objection quant à mon choix de boeuf, soit. 

Nous sommes alors ici.

Champagne et eau pétillante feront mon affaire. Les noix n'ont pas été chauffées.

Le jour décline rapidement en ce début janvier.

Le repas commence alors que nous abordons la Roumanie.

LX a introduit un nouveau protocole de service en J qui n'a pas fait l'unanimité si l'on en juge par les retours d'expérience publiés sur FR.com ou les différents forums. Maintenant les plateaux sont amenés un à un du galley, ce qui mathématiquement augmente le nombre d'allers et venues des PNCs dont le nombre n'a pas changé.

L'entrée à base de saumon Balik est excellente et je passe au chasselas. Le plateau à trouvé refuge sur la desserte de gauche.

Pain aux deux pâtes et huile d'olive sont proposés à la panière. Sel et poivre sont cheapissimes.

Le hic que j'avais anticipé arrive lors de ce service : La PNC se confond en excuses et m'annonce que mon plat n'est plus disponible (quelle surprise) et qu'à la place elle peut me proposer le veau sauce à la truffe servi en F.
Je ne fais pas d'esclandre et accepte sa proposition de bon coeur ! ^^

Un nouveau ballet commence pour débarrasser l'entrée puis servir le plat à chacun.

C'est donc le veau sauce à la truffe noire, marrons caramélisés et purée de céleri qui arrive.  La syrah de J.-R. (Germanier, pas celui de Dallas) entre en scène.

Cela aurait pu être excellent si la cuisson avait été respectée : Appelez-moi le maître d'hôtel ! ^^

Déception donc mais pas de quoi dédaigner l'assiette pour autant, surtout que je n'ai rien mangé au salon !

Re-ballet pour le fromage qui est quelconque. C'est maintenant au tour du Bordeaux de faire honneur à la table. 

Ultime ballet pour proposer le dessert que j'accepte avec en guise de complément un expresso et un cognac fort généreusement servi.

On voit aussi que la boîte de chocolat Lindt a fait place à un choix unique de Lindor : Cost-cutting quand tu nous tiens ! 

C'est au sud de la Mer Noire que je m'avoue vaincu.

Le mood lighting est activé, je pars me brosser les dents avant de déplier le full flat.

Verdict : Je me réveille un peu plus de 2h avant l'arrivée. Le silence conjugué des moteurs et de la ventilation ainsi que l'absence de vibrations, contrairement aux Boeings, y sont pour beaucoup.
Aussi il n'y avait pas de passager bruyant/pénible ce qui est toujours un gros plus ! 

Certains contributeurs du site ne loupent ça pour rien au monde, malheureusement les nuages gâchaient un peu le spectacle.

Je ne sais pas si c'est dû au nouveau protocole de service ou à une consigne particulière, mais le service du petit-déjeuner se fera moins d'une heure avant l'arrivée. Auraient-ils ENFIN compris ???

Encore une fois, plus de trolley.
L'ensemble est OK, ni bon ni mauvais. 

Puis c'est l'approche tant attendue qui débute.

Finale avec vue sur le Marina Bay Sands.

Et touché à Changi.

Destination le T3 qui est l'unique terminal en opération.

Le débarquement sera long car le personnel au sol demande d'abord aux passagers en correspondance de sortir. Il y en aura une bonne quarantaine.

C'est enfin à notre tour. La sortie de passerelle prendra aussi du temps car il y a ici deux employés qui vérifient que chaque carte d'embarquement et belle et bien enregistrée sur une liste séparée.

Voilà enfin les couloirs de Changi après 22 mois d'absence ! 

L'immigration est vide et l'officier ne me demandera que mon passeport.

Etonnamment c'est la livraison des bagages qui coincera car j'ai dû attendre ma valise vingt minutes durant, alors qu'elle était taggée prioritaire.

En prime je me ferai arrêter par la douane pour un scan des bagages.
Puis il suffit de suivre le cheminement qui conduit au test PCR obligatoire. Celui-ci est effectué dans une tente spéciale aménagée à côté du terminal.

L'attente de ma valise et le contrôle de douane m'ont fait perdre quelques places mais ce n'est pas l'affluence des grands jours. L'un dans l'autre il aura fallu une dizaine de minutes pour cette étape. 

Comme l'usage des transports publics n'est pas autorisé avant l'obtention du résultat je retourne au terminal pour commander un Grab.

Et c'est pour la somme de 15SGD que j'arriverai au Grand Hyatt une demi-heure plus tard !
 
Pas de bonus touristique mais un premier bonus hôtelier concernant cet hôtel.