Avis du vol entre Tromsø et Oslo en classe Premium Eco avec SAS

rappel du routing

Ca y est, cette fois ci il faut rentrer, et promis je (nous) reviendrai (reviendrons) à Tromsø. Charmé par l'endroit, par les gens, par le calme et bien sûr, les aurores boréales. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, nous en sommes là :

l'histoire du savoyard

Vous aurez compris avec l'excellent report d'Hervé que le week-end a failli tourner au drame.

LH a des call centers avec des agents qui ne sont que très peu formés, Chevelan a fait une petite erreur, ils utilisent bien Amadeus, mais pas en "natif" c'est à dire qu'ils ne maitrisent pas les codes. Ils ont une interface où ils cliquent simplement sur "origine" "destination" "classe" "nom" etc …

Tout ça est fait pour former un agent au plus vite. Sur cette interface, il faut environs 3 à 5 jours de formation contre deux à trois semaines sur Amadeus (et encore on a pas fait le tour). Comme les call centers ont un turn over important, les former à minima permet de réduire les coûts.

Sauf que ça a des conséquences puisque contrairement à Air France, par exemple, les agents ne peuvent pas ré-emettre les billets. Donc si il y a un vol annulé et qu'on vous déplace sur un nouveau vol, le billet est toujours disponible mais pas revalidé. Et c'est un autre service qui s'en occupe, votre billet est placé dans une queue virtuelle et sera traité non pas en fonction de votre départ, mais en fonction du moment où il a été mis dedans.

La plupart des compagnies aériennes traitent cette queue virtuelle en vérifiant aussi les dates de départs proches, pas Lufthansa ni même pour ses FTL ou autres HON. Ce qui provoque des gros problèmes quand le passager se présente et que son billet, pourtant valide, n'est pas revalidé. En général, si les agents au check in sont bien formés, ils peuvent le faire, si ils sont sous traités, non. Là il faut voir avec le comptoir LH. Et si celui ci à l'aéroport n'est pas ouvert ou n'existe pas, c'est une catastrophe puisqu'il faut appeler non pas le service qui s'occupe de ça (pas joignable pour le passager lambda) mais le service de réservation qui lui contactera ce service.

Dans le cas d'Hervé, personne ce matin là ne décrochait le téléphone et malgré son billet payé en bonne et due forme, impossible de voyager puisque même réservé sur le vol, son billet n'est pas OK. Quand il a eu le monsieur Fernand au téléphone, celui ci c'est simplement chargé de réserver de nouveaux vols et de renvoyer le billet au service ré-émission. En lui promettant que ce serait fait dans 30 minutes, or ça n'a pas été fait en trente minutes voilà pourquoi je n'ai pas pu rappeler Hervé tout de suite. Car je lui ai dit de rouler tranquillement et pendant qu'il serait en route, je m'occuperai de l'enregistrer.

Au bout de 30 minutes, toujours rien, je ne peux pas l'enregistrer. Heureusement LH a un gros point fort : son service Twitter, non seulement hyper compétent mais très réactif. J'envoie un message en expliquant le problème, en 5 minutes quelqu'un me répond et me promet de contacter le service ré-emission. Malheureusement 10 minutes plus tard, elle me recontacte et me dit que personne ne décroche mais qu'elle continue à tenter le coup.

Finalement encore 10 minutes plus tard, elle me renvoie un message et me dit que tout est bon et souhaite à Hervé un excellent voyage. Ni d'une ni de deux, je l'enregistre et lui attribue tout du long des 1A, 1F et 1F. Au moment où je fais ça, c'est au moment où l'agent d'enregistrement enregistre le savoyard et finalement, si le service Twitter n'avait pas réagit, si moi je n'avais pas enregistré Hervé, il ne serait à nouveau pas parti parce que son billet n'était tout simplement toujours pas revalidé !!

Fin de la longue parenthèse technique ! Mais vous saurez que si vous avez des vols annulés ou modifiés chez LH, ne restez pas à attendre que vos billets vous soient revalidés, contactez le service twitter et demandez à ce qu'ils vérifient. Le meilleur moyen de voir si vos billets sont revalidés c'est quand vous avez accès aux planches cabines et pouvez choisir un siège. Si vous ne pouvez pas, vos billets ne sont pas revalidés.

Voilà voilà ! J'espère que ça servira au plus grand nombre !

le vif du sujet : les aurores boreales

Clairement le but de notre voyage, c'est ça qui nous intéressait et rien du tout d'autre. Bon si, quand même mais il faut bien que je vous tease un peu pour les bonus qui arriveront sur les vols suivant, je ne veux et surtout ne peux pas , tout mettre ici. Donc ayant décidé de ne pas vous faire attendre pour un des spectacle les plus dingues de la planètes, voici ces fameuses aurores.

Il faut être patient, avoir de la chance, beaucoup de chance, savoir regarder et surtout être au bon endroit. Ayant échangé quasiment non stop avec Noéllie se trouvant à Rovaniemi en Finlande, nous nous sommes rendus compte que c'était tout ou rien.

Jeudi soir en arrivant, ciel couvert et neige, timide éclaircie, timide aurore boréale.
Vendredi soir, neige à verse, rien de chez rien, circulez, rentrez chez vous y'a rien à voir
Samedi soir … après une belle journée à faire plein de découvertes (que vous découvrirez dans les prochains bonus !), nous rentrons au chalet et je m'apprête à préparer à manger.

En Alaska il faut attendre 22/23H pour les aurores boréales, pourquoi, je ne sais pas. Là, il est 18H30, j'allume les plaques de cuisson et je regarde machinalement dehors. C'est limite en hurlant que je dis à Hervé de s'habiller en quatrième vitesse et que nous mangerons quand ce qui se passe dehors sera fini. :)

Directement devant notre chalet, je vois une aurore se dessiner. Reste à savoir si ce sera une ébauche, un début interminable, un feu follet, une petite aurore ou … un spectacle chouette, magique ou grandiose.
On tourne la tête et nous nous rendons compte qu'elle traverse tout notre champs de vision :

Elle est certes encore un peu "light" mais elle est bien la et c'est magiuqe :

Puis elle devient comme une tornade :

Et s'élargit :

De l'autre côté vers la montagne, c'est féérique, d'abord "light'

Puis ça gagne en intensité :

Il y en a partout :

On dirait des chemins tracés dans le ciel :

Je m'autorise à y rajouter la lune :

Puis après une bonne heure d'observation, nous décidons de manger. Parce qu'il nous reste plein de trucs à faire : manger, se laver, remettre le chalet en état, faire les bagages.
Après avoir tout fait et fini par une douche, un dernier regard dehors avant de tirer les rideaux et … c'est reparti. En encore plus grandiose :

La c'est le kif total, car pouvoir observer des aurores boréales au chaud, en caleçon derrière une baie vitrée, ça n'a pas de prix. Quand je pense à toutes les fois où je les attendues en vain par -40 dehors (bon, pas en caleçon hein !).

Je me suis découvert cette passion de "chasseur" d'aurores boréales il y a un peu plus de 6 ans et je ne m'en lasse pas. Je ne m'en lasserait d'ailleurs certainement jamais.

retour à la réalite, e.t. rentrer maison

Après un bon petit déjeuner et un trajet en taxi avec un sympathique chauffeur nous voici déposé devant le croquignolet (copyright Chevelan) aéroport de Tromsø :

-15 au compteur ce matin nous ne trainons pas :

Etrangement, pas de comptoir SAS mais Aviator qui gère l'enregistrement et deux uniques guichets pour un A320 plein, ça me semble peu :

Pas de file prioritaire mais très honnêtement, ça avance super vite et il nous faudra une dizaine de minutes pour finaliser notre check in fait en ligne. Ce coup ci je me débarrasse de ma valise cabine qui aurait fait la fierté de mon ami Monsieur Courgettes, 17 KG maintenant. En avant en soute, je garde mon sac à dos.

Aviator gère finalement tout l'aéroport et toutes les compagnies :

A part peut être Widerøe  mais là j'ai un doute :

Les départs se font à l'étage et il y a un fast track :

Qui ne nous aura servi à rien, puisqu'il n'y a personne :)

tos, airside

L'aéroport est tout en longueur et lumineux :

Notre neo nous attend bien sagement :

Cette tondeuse ira à Bodø :

FIDS :

Je suis descendu au niveau des salles en sous sol pour avoir une meilleure vue sur notre destrier :

Notre future porte d'embarquement :

Pas de salon à TOS, il va falloir s'occuper comme on peut, sauf que presque tout est fermé :

Nous décidons de nous acheter des tenues grand froids, ne sommes nous pas beaux ?

Bon, vous l'aurez deviné nous c'est plutôt ça :

Les contrôles PIF :

Heureusement que le temps passe vite quand on est en  bonne compagnie. Notre avion commence a être préparé après avoir passé la nuit à TOS :

le vol

Les priorités sont strictement respectées et nous sommes en pole position, mêmes prêts avant le feu vert :

Longue passerelle :

Tentative bien loupée d'un fuselage shoot :

Instant porte :

L'équipage est hyper sympa et de bonne humeur, fait des blagues à l'embarquement, tout laisse présager un chouette vol.
La cabine des neo ressemble à celle du 738 mais est plus récente et surtout, le siège est bien plus confortable en s'inclinant beaucoup plus.

Safety card, une dans mon sac, l'autre dans celle du Savoyard, pour la collection de papa Sylvestre :)

Hervé est en C moi en A, nous ne nous faisons pas d'illusions le vol est annoncé presque plein. Effectivement arrive un monsieur qui s'installe en B et qui comprend très vite que nous nous connaissons. Il propose d'échanger sa place, mais les gambettes du Savoyard aiment leur C et moi j'aime mon hublot. Nous ferons donc un vol à la Marathon, avec un étranger entre nous :)

La BP du jour :

J'ai oublié la photo du pitch mais celui ci était royal. Je suis sûr que le Senateur de Savoie lui en aura une à vous montrer. L'embarquement se poursuit aussi par le tarmac :

Boarding completed et nous repoussons à l'heure car nous devons aussi encore passer par la case dégivrage :

Bye bye Tondeuse, bye bye Tromsø

Ils ont vraiment des noms  bizarres ici :)

Un coup de jet plus tard (je pourrais finalement appeler ça l'instant ChrisB) :

Nous voici prêts à partir, il y a des gens qui doivent aimer habiter près d'un aéroport !!

Nous allons remonter la piste :

Parce que 1600 mètres pour un neo plein, ça va pas le faire :)

Demi tour et alignement :

En avant Monique !

A bientôt !

Les vues sont superbes sur ces paysages enneigés que nous connaissons bien maintenant :

Je ne m'en lasse pas :

Le moodlighting est activé :

Petit tour aux commodités pour l'instant de mon co-pax :

Voilà ma sélection sur ce vol, le gel est à moi !

Le WiFi fonctionne tellement bien qu'on peut non seulement suivre son vol sur Flight Radar mais répondre à des commentaires sur Flight Report :)

Le vol se poursuit tranquillement et je réussi l'exploit de dormir presque une heure !

A l'approche d'Oslo :

Et nous voilà revenus au sol :

En croisant Ethiopian et Flyr :

Puis Norwegian :

Le finger arrive :

Salutations sincères d'un équipage qui aura été au top tout le long du vol

Tiens lui je le connais :)

Direction la sortie :

Et la suite avec encore plus de bonus (et je vous promets que vous ne serez pas déçus !) arrive très vite.