Avis du vol entre Nice et Paris en classe Affaires avec Air France

ENFIN !!!! Mon avant-dernier LC est celui de mon unique report CDG-OUA et le dernier c'était le retour sur Paris quelques jours après, tout ça il y a un an et demi… Oh je ne suis pas seul je sais à me lamenter, mais voilà, j'embarque sur mon 2e tronçon pour un parcours qui devrait être enchanteur… Mystère sur la(les) destination(s) finale(s)…. Vous saurez juste que je m'offre pour la première fois la classe Affaires sur AF ce qui augure bien du reste du trajet (quoique, bon, vous verrez…). Je profite par conséquent d'une longue pause dans un Lounge du 2E pour envoyer au plus vite ce premier report en classe avant… Par contre je n'ai pas réussi à mettre l'heure du vol : 12h25 le départ.
 

LE PREACHEMINEMENT

Lorsque je pars à l'étranger, j'essaie tant que faire se peut d'éviter le changement d'aéroport à Orly et les contraintes qui en découlent : le RER, le délai toujours large que je prévois, la valise à trimballer, l'attente à l'enregistrement bagage de Roissy, etc… Et je ne parle pas de l'horaire inhumain du AJA-ORY : 06h55 l'hiver et… 06h00 d'avril à octobre !!!! Je privilégie donc l'escale à Marseille ou Nice. On peut d'ailleurs acheter tout le trajet auprès d'Air France mais ce ne fût pas le cas cette fois-ci pour des raisons de coût.

J'ai donc opté pour un aller-retour bord à bord comme on les nomme communément sur l'Ile de Beauté. Ceci m'amène à une petite digression sur le tarif Résident. Mis en place de mémoire à la fin du XXe siècle, il était accessible à toute personne pouvant produire une attestation d'adresse en Corse, même si la résidence n'était pas la principale. Depuis 2 ans, pour se mettre en conformité avec la réglementation européenne et éviter certaines dérives, le tarif résident n'est plus accessible qu'en produisant son avis d'imposition sur le Revenu avec l'adresse principale en Corse. Les tarifs sont devenus encore plus attractifs : 200 euros pour Orly et 100 euros pour les bord-à-bords Marseille ou Nice. Le billet est entièrement modifiable sans frais et annulable sans justification, un bagage soute de 23 kilos est inclus. La diaspora corse, privée de l'accès à ce tarif, bénéficie maintenant d'offres d'abonnement. Bref, vous l'aurez compris, ce tarif est une bénédiction d'autant qu'il n'est pas contingenté en fonction du remplissage de l'avion. C'est une sorte de billet Flex à bas coût.

Par conséquent ce matin, c'est d'un pas guilleret que j'entrai dans l'aérogare Napoléon Bonaparte que personne n'appelle comme ça… C'est l'aéroport de Campo Dell Oro, voire de Campo, un point c'est tout. Après de tendres adieux à Madame Ka qui ne partage pas mes envies de voyages lointains en ce moment et appréhende les longs trajets aériens, j'ai donc pris ma "navette", mon saut de puce de 40 mn dans cet air 72 que j'affectionne tant. Le beau temps, bien froid, était au rendez-vous pour accompagner ce court vol qui reste un de mes préférés pour les points de vue qu'il offre en longeant la Corse par l'Ouest.

L'ATR s'est élancé comme toujours par la 20 vers la mer. J'en profite pour rappeler qu'à l'instar de Saint-Martin, la plage de Campo Dell Pro jouxte la piste d'atterrissage ce qui permet de jolies sensations quand les avions atterrissent par la 02 ce qui est le cas le matin jusqu'à ce que la brise d'Ouest se lève et en soirée. 10 minutes de marche sur la plage vous amèneront face à la piste, sensations garanties. La preuve sur ces images.
 

Cap au Nord ensuite pour longer cette montagne dans la mer, nimbée de brume matinale, et dont les sommets (qui pourraient être un peu plus enneigés mais il fait trop beau depuis Noël) émergent délicatement…

Quand il n'y en a plus il y'en a encore…
 

L'île s'embrase (au sol aussi en ce moment pour des raisons malheureusement bien moins poétiques et plus politiques - comment ces deux mots peuvent-ils n'être différents que d'une lettre ?)
 

Pendant quelques minutes au-dessus de la Méditerranée on verra à la fois les montagnes corses et celles de la façade continentale… Malheureusement mon téléphone n'est pas aussi agile que mon cou et mes yeux donc il faudra me croire sur parole.

Arrivée à Nice un poil en avance…
 

AEROPORT

Aussitôt arrivé et après avoir récupéré le bagage, direction l'extérieur pour remercier Claude EVIN de me laisser fumer au soleil. La desserte est bien déserte.

Je passe à l'enregistrement mais j'ai 45 mn d'avance, il débute 2h30 avant le vol. Un petit tour, un petit café et me revoilà aux comptoirs toujours quasi-vides.
 

Je passe le pif qui est désert et je débouche sur cette salle que j'affectionne car très lumineuse.
 

Souvent passé, jamais entré… C'est le bon jour !
 

Accueil premier degré. On est à la fin du petit déjeuner, quelques propositions salées arriveront par la suite. Je commence par tester l'eau aromatisée aux agrumes avec un petit espresso et un pain au chocolat sans aucun intérêt (je prends un malin plaisir à ne pas dire chocolatine…).
 

Je m'installe avec une vue pour manger…
 

Le salon est peu rempli.
 

Contrairement à l'avion, même les 5 rangs (!!!!!!) de classe Affaire sont pleins.
 

LE VOL

Embarquement à l'heure, sans file définie mais le filtre est quand même fait et je peux passer sans avoir l'air d'un goujat. Je ralentis stratégiquement dans la passerelle pour un instant nez et un instant porte.
 

Je suis au hublot gauche évidemment, je sais encore où se trouvent les Alpes sur la carte ! Le pas est bon, le fauteuil vide procure une agréable impression d'espace
.

En route vers la piste… la promenade d'un anglais…
 

Décollage rapide, boucle classique vers la mer et retour au-dessus de l'aéroport, à moi les Alpes !
 

Et ensuite je dis chapeau à Air France classe Affaire, par souci de ménager le passager et son temps précieux, sont servis en même temps le verre d'accueil, l'apéritif, la collation et le dessert… Je n'en reviens toujours pas même si j'avais déjà lu des reports catastrophiques mais le vol dure quand même une heure quinze au moins… Quand je vois ce que propose SWISS sur NCE-ZRH…
 

Du coup, pas la peine faire la mise au point sur l'apéro…
 

Ce gargantuesque festin me plonge 15 mn dans les bras de Morphée, la journée est encore longue mais au moins je n'ai pas beaucoup entamé mon capital nourriture-boissons…
Je me réveille au-dessus de la Bourgogne, la montagne a fait place à la campagne.
La descente est déjà bien amorcée, nous voici en Brie
  

Puis la finale… Nous sur eau, nous sur terre, jusqu'au point de fusion…
 

Un peu de spotting en arrivant, vu de loin les A380 Emirates et Qatar, toujours très impressionnant de voir l'empennage des avions à côté au niveau du haut de la carlingue du mérou… Tout petit échantillon (à l'image de mon tout petit niveau d'AV-Geek)
 

Au revoir oiseau du jour
 

Débarquement tranquille, j'ai beaucoup de temps avant ma correspondance. Au bout du tunnel la lumière ????
 

Ooohhh ça alors ! Le Parafe est fermé (qui est étonné ????), et deux aubettes sont ouvertes…qui deviendront 5 heureusement. Au final 20 mn d'attente et pas de file prioritaire.
 

Un indice pour imaginer la suite du routine. le vol est sur ce FIDS.
 

Voilà, j'ai rempli mon challenge d'écrire le report entre deux vols avec une connexion capricieuse et une incompatibilité Android et Mac qui me rend fou… mais quel plaisir d'appuyer maintenant sur la touche Publier !

A très très bientôt pour la suite….