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122 avis
Les 10 nuits à Siem Reap, enfin surtout les 9 journées complètes, ont volé… Je ne regrette pas mon choix tortueux, jusqu'ici j'ai franchi avec succès les épreuves PCR, antigéniques et autres… et surtout j'ai profité de toutes ces journées sur le site d'Angkor et dans quelques temples isolés… Le jeu en valait la chandelle, c'était ma première fois ici et j'ai tout aimé : les temples bien entendu, mais les gens, la nourriture, l'ambiance… vraiment une bonne pioche en ce qui me concerne. Voyez le bonus touristique en fin de report.
Mais revenons à nos moutons, ce dernier tronçon purement asiatique du routing. Déjà, pour retourner passer une nuit de quarantaine Test and Go en Thaïlande, il faut faire un test PCR à Siem Reap moins de 72 heures avant. Le centre dédié n'est ouvert qu'une heure le matin et 2 ou 3 heures l'après-midi et le prix est exorbitant (130$). J'ai eu un petit espoir durant le séjour puisque la Thaïlande parlait de supprimer le pré-test d'entrée mais ça n'entrera en vigueur que le 1er avril. Bref, une fois ça régularisé (et négativisé), me voilà prêt pour le retour. Comme expliqué dans le précédent report, les vols directs REP-BKK n'ont lieu que les jeudi et samedi donc cela ne me convient pas. Il me faudra donc partir de Phnom Penh avec Bangkok Airways qui assure deux vols quotidiens (!!) depuis deux mois environ. Le vol m'a coûté 68 euros avec le bagage en soute. Pour rappel, le routing :
Pour aller de Siem Reap à Phnom Penh le plus simple est de prendre la route sur environ 300 kilomètres. J'ai opté pour un bus de nuit couchettes de la compagnie réputée Giant Ibis (réputée pour sa fiabilité et la sécurité, avec notamment un contrôle par tps de la vitesse des chauffeurs). Deux chauffeur se relaient pour assurer le trajet à un rythme très tranquille avec départ à 22h00 et arrivée à 05h00 (Aïe ça pique, je vous le confirmerai plus loin).
Donc départ de l'hôtel avec mon fidèle chauffeur de Tuk Tuk Monsieur Vuth que j'ai employé toute la durée de mon séjour (et qui en fut ravi du reste) et arrivée bien en avance au terminal (je prends toujours large, certains disent que je m'organise mais moi je sais que je suis juste un flemmard qui a horreur de courir au dernier moment). On peut attendre sur des sièges de bus, normal cela dit.
Voici la bête, ça change de l'Orlyval.
Installation à bord, on enlève ses chaussures en entrant et le responsable distribue les sacs pour les ranger. Ensuite, comme nous sommes peu (moins de 10 pour 42 places), il me donne une double couchette, plus spacieuse mais placée en hauteur au contraire de celle initialement réservée en bas. J'aurai donc le souci de la clim mais j'avais prévu avec manches longues et la compagnie distribue un plaid, un oreiller et une bouteille d'eau. Des toilettes sont installées à l'arrière (propres de ce que j'en ai vu). Le prix du trajet est de 13 ou 14 dollars.
Bilan, on dort pas mal, mais j'ai eu du al à m'endormir et j'ai beaucoup souffert du manque de sommeil à l'arrivée puisque contrairement à mes espérances il n'y avait pas de possibilité de consigne à bagages. Alors, une valise de 25 kilos à PP à 05h00 du matin, ça réduit les possibilités de balade !
Peu après 06h00, je craque donc pour un Tuk Tuk et part vers l'aéroport très très très en avance… voilà notre arrivée.
L'aéroport de Phnom Penh n'a pas le charme de celui de Siem Reap, surtout avec 3 heures de sommeil.
On peut se restaurer, et boire un café glacé dans mon cas, à l'extérieur.
Il y a même un Lounge gratuit mais cancérigène.
On peut rentrer sans rien présenter à part le masque (et le fait que j'ai une valise doit également aider à l'accès au saint des saints).
Le FIDS montre les vols… jusqu'à demain !
Les passagers enregistrent pour Singapore
Mais évidemment, 4 heures avant le vol les comptoirs de Bangkok Airways sont désespérément vides.
Pas besoin de se battre pour s'asseoir un peu… près des commodités au cas où…
La nature étant ce qu'elle est, le "cas où" arrivera et ce sont les toilettes d'aéroport les plus pourris que j'ai fréquentés. Le panonceau à la sortie est curieusement dépourvu du boîtier pour noter et je peux vous dire que c'était sale, pas renouvelé en papier ni en savon, avec des chasses d'eau cassées. Bref, sur 6 "boxes", un seul possèdera tous ces précieux attributs.
Bon l'enregistrement ouvre environ 3 heures avant le vol et je me débarrasse avec joie de ma valise et récupère en échange mon BP.
Rien que du très classique à l'intérieur, mais de nombreux magasins sont fermés à l'image de ce food court avec un seul restaurant ouvert (chinois bien entendu).
Une boutique intéressante, les "senteurs d'Angkor". J'ai acheté mon poivre de Kampot à Siem Reap dans une boutique de la même enseigne et les prix semblent identiques. Les poivres (et de nombreux autres produits) sont soldés à 30%. Comptez moins de 20$ pour le kilo de poivre noir d'origine protégée Kampot, la première octroyée à un poivre. Mais ici il n'y a que les paquets de 130 grammes à environ 6$ après remise (8 pour le rouge et le blanc).
On peut spotter assez facilement, entre faut-il qu'il y ait du trafic.
Ah, le Singapore est à la bourre d'une heure.
Et le mien est arrivé pendant que je tournais le dos, voilà ce que c'est que de ne pas consulter Flight radar. Il est bien coloré !
Petit tour à l'étage, entrée de l'unique Lounge.
Et ils ont pensé aux fumeurs sauf que j'ai l'impression d'être dans une boite de nuit de province en semaine à 22h00
Alors je lis souvent dans les reports des allusions au respect des priorités… L'annonce pour l'embarquement est lancée et 4 jeunes chinois se ruent vers les desks mais face au panneau Business. Du coup les suivants viennent docilement s'accumuler derrière. Et votre serviteur vous direz-vous ? Mais votre serviteur sait lire et se place devant le panneau Economy et reste seul. Les employés du desk se frottent les yeux et viennent vérifier si les panneaux n'ont pas été intervertis car enfin, 40 personnes en Business et 1 en éco ??? Donc ensuite invitation ferme mais courtoise à tous les resquilleurs illettrés de se placer derrière moi… ce qui me permettra d'honorer Esteban sans rougir.
Et oui, quand t'es le premier t'es tranquille !
Le pas est très très bon (pour mes 180 cm) et les sièges à l'ancienne sont très confortables et inclinables.
L'avion fait un peu vieux.
Le sac "au cas où" et le Chroma offert par mon chauffeur et sur lequel son épouse a cousu un drapeau cambodgien, quand je vous dis que j'ai passé une bonne semaine…
On repousse 3 mn avant l'heure théorique, l'avion m'a semblé quasiment plein ce qui est bien avec deux vols par jour.
Quelques objets volants étaient cachés sur ce tarmac, invisibles depuis la galerie d'embarquement.
Décollage, ça fait du bien mais je quitte le Cambodge avec un pincement au coeur.
De beaux nuages viennent me réconforter, certains moments m'évoqueront l'océan de lait baratté par les dieux et les démons (cf mythologie hindouiste). Qu'on est bien en haut quand même.
Quoi, on se pose déjà ! Et ma collation elle est où ???? Y a rien eu tonnerre de Brest !
Comme dit ma grand-mère on sait où qu'on est !
A la sortie de l'avion, surprise, un petit sac nous est remis, je crois comprendre que le vol a été anormalement court et qu'elle n'a pas pu être distribuée. Pour changer un peu, voici donc la collation en vol présentée au sol (à côté de cette petite dame qui va m'escorter jusqu'au van pour l'hôtel de quarantaine).
Beaucoup moins bon que Thai Smile (cf FR précédent), une sorte de sandwich curry poulet sans aucun goût et un truc sucré dont je ne me rappelle même plus, et c'était il y a quelques heures.
J'ai quand même eu le droit de voler une petite photo en m'éloignant de quelques mètres du parcours autorisé.
Vol sympa mais en-dessous de mes attentes pour la collation, elle m'a déçu au sol, elle m'aurait encore plus déçu en vol.
L'avion est confortable mais on n'a pas vu l'équipage de tout le vol, cela dit ils étaient souriants.
Le plaisir du vol a surtout été d'avoir littéralement la tête dans les nuages.
Je note bien les services de PNH parce que je suis fumeur et que j'apprécie un local dédié, y compris airside.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 9 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Phnom Penh (PNH) → Bangkok (BKK).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Thai Airways avec 8,1/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 8 minutes.
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10 Commentaires
Transfert REP-PNH a prix doux et confortable. On est loin de nos bus grande distance européens.
Il n'est pas plus charmant quand on est bien reposé.^^
Le salon Premium n'est pas mal mais cher pour qui n'y est pas invité.
Excellent le gag "Wax et les 40 Chinois" à l'embarquement.
L'océan de lait serait donc le ciel?^^
Le catering en mode Bon Appétit par AF.
Le site archéologique étonnamment vide et le beau temps vous ont récompensé de tous vos efforts.
A bientôt !
Oui déçu par le catering de Bangkok AIR dont j'avais entendu parler en mieux.
Pendant que je vous réponds, le téléphone de la chambre sonne et on m'annonce que le test est négatif carton plein sur 5 tests.
Merci également de vos contributions !
PG aussi bon marché c'est pas courant mais comme indiqué c'est une très bonne compagnie (qui est propriétaire de l'aéroport de Koh Samui). Le catering a le mérite d'exister à défaut d'être de qualité et les vieux sièges encore un peu rembourrés.
Comment Wax peut le savoir s'il ne les a pas vus? :-)
Pouvoir visiter Angkor à sa guise sans personne est un luxe inouï. Fin février 2020, il n'y avait plus que quelques occidentaux mais déserté des clients asiatiques et notamment chinois, c'était effectivement cool. Mais pas aussi cool que pour toi... :-)
A bientôt
Fred
Quant à Angkor vide vide vide, quelle tristesse pour eux et quel bonheur égoïste pour moi !
Monsieur Vuth que j'ai employé toute la durée de mon séjour => j’avais fait la même chose avec mon premier chauffeur de tuk-tuk et c’était top : prix négocié et toujours à l’heure le matin à l’hôtel.
J’imagine la scène avec 40 passagers en J et un en éco , heureusement le ménage à été fait.
mais je quitte le Cambodge avec un pincement au coeur.=> un petit pays mais extraordinaire, notamment par ses habitants.
Merci pour le bonus, moi j’ai connu l’affluence, alors je ne peux que savourer cette quiétude qui m’est inconnu à Angkor.
A bientôt
J'aurai tellement voulu que la scène de l'erreur de file soit filmée, la chorégraphie était drôle à pleurer.
A bientôt.
Eviter les chinois c'était la priorité numéro 1 ah ah ! et quand en plus les rares présents se font doubler en voulant être plus malins que les autres, que du bonheur !
Bangkok Air a ouvert ses lounge en Thaïlande je crois mais il n'y en avait pas à PNH (et je ne sais pas s'ils en ont un en propre même en temps normal).
Bons vols
Ton fr me.donne envie de retourner en Asie.
Toujours beau le ciel en Asie, avec des climats souvent humides, cela nous offre de beaux nuages en vol.
Pas de chance pour le catering.
A bientôt.
J'espère que tout se passe bien à Mada !
Sans doute des vols rigolos à faire en interne là bas...
Bons vols !
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