Avis du vol entre Poitiers et Lyon en classe Economique avec Chalair Aviation

Chers tous,

On poursuit les rattrapages 2021 avec un petit routing qui se déroula en plein 3e confinement. Ayant une autorisation professionnelle pour mes sempiternels A/R hebdomadaires entre Paris et Poitiers, j'ai le droit de prendre n'importe quel moyen de transport et de transiter si c'est nécessaire.
Histoire de s'échapper de la routine ferroviaire, je choisis de prendre cette autorisation au pied de la lettre afin de relier Poitiers à Paris par la voie des airs, quelque soient les escales nécessaires pour y parvenir !

Le premier objectif était d'emprunter à nouveau la ligne Poitiers-Lyon, mais cette dernière ne propose que des prix d'appel de 119€. De temps en temps, une rare promo est disponible à 69€ mais j'en ai très rarement vu passer. Par chance, je tombe sur un vol un mardi à 69€. Je n'hésite donc guère à le booker.

Le second objectif était de profiter du passage par Lyon pour loguer le CRJ-700 Hop! avant qu'il ne disparaisse. En effet, ce type manquait à mon palmarès, et les CRJ à fuselage court se font rares en Europe. Le vol le plus pratique, et qui semblait le plus fiable pour le maintien du type d'avion, était celui à destination de Brest. Cela nécessite d'y découcher mais qu'importe !

Enfin, je terminerai le routing par un BES-ORY. Cette fois-ci, pas d'A320 Smartlynx Estonia en wet-lease ! Ce sera un bien banal 737-800 Transavia, même si ce ne sera que mon 4e vol avec la Grenouille, et le 3e en vol intérieur.

Tout commence donc en fin de matinée depuis l'esplanade de la gare.

Étant assez fatigué, je préfère prendre un taxi (trajet d'une dizaine de minutes pour 15 euros). Cela me permettra également d'arriver au début du check-in et d'assurer ainsi mon placement côté hublot !

Nous arrivons donc sans encombres à l'aéroport de Biard.

Je vous fais grâce des descriptions détaillées du terminal, présentes dans les FR précédents depuis cet aéroport.

Le restaurant panoramique est toujours fermé. Dommage, la vue doit vraiment y être sympa !

Voici une photo qui rendit alors jaloux Akivi, puisque la bête du jour sera l'unique ATR 42-500 en pleine livrée Chalair :)

Mince, j'ai raté mon vol ! :p

Pas d'inquiétude ! Après avoir fait son Limoges > Lyon > Poitiers du matin, il s'en va terminer sa course vers La Rochelle pour en revenir dans 2 petites heures.

Pour l'instant, il n'y a pas foule !

Les prises sont plutôt inexistantes. On en trouve cependant une juste devant les comptoirs d'enregistrement.

En attendant l'ouverture du check-in, j'ai de la lecture ! (et pour info, les vols à 56 euros, c'est finit depuis belle lurette…).

Seuls Ryanair et Chalair sont présents sur la plateforme. A cette époque, un vol supplémentaire vers Porto était proposé. C'était en fait un report temporaire de la liaison Tours-Porto lié à la fermeture de l'aéroport de Tours dû à la réfection de sa piste.

A 11h30, le check-in ouvre. Malheureusement, impossible d'obtenir mon rang favori (3A/3F). Sur cette liaison, une partie des sièges sont déjà bloqués automatiquement au départ de LRH, et le centrage en bloque encore une autre partie. Le seul hublot que j'obtiendrai côté gauche sera le 6A.

A moins d'une demi-heure de l'embarquement, ça ne se bouscule toujours pas au portillon ^^

Après un passage ultra-rapide du PIF, on se retrouve dans cette petite salle d'embarquement.

Un distributeurs de snacks, sodas, eau et boissons chaudes est disponible. Prix unique des boissons chaudes : 1 euro !
On est loin des tarifs airside habituels. Et un petit café pré-vol ne sera pas de refus ;)

Mais l'élément le plus sympathique reste la vue directe sur le tarmac, même si les micro-points disposés sur les vitres ne sont pas très agréables.

Un vrombissement très familier retentit, revoilà notre oiseau du jour !

Sitôt l'avion sécurisé, nous les 4 passagers que nous sommes sont autorisés à embarquer. Je note que le moteur numéro 2 tourne toujours (avec hélice bloquée), signifiant que l'escale sera bien plus courte que les 20min théoriques.

Et effectivement, à peine sommes-nous assis que l'escalier se referme. L'avion avait un léger retard d'une dizaine de minutes, nous repartirons avec 5min d'avance (4 passagers et 1 valise, ça embarque vite !).

Petit aperçu de la cabine. Nous devions être une dizaine à bord au total. Pas si mal en plein confinement !

Les sièges ex-Hop! sont confortables et le pas est plus que convenable.

Allez départ !
Pour l'observation de Poitiers par les air, j'avais misé sur un départ face au sud. Manque de pot, ce sera face au nord ! Tant pis, on fera avec ^^

Cap plein est !

Pendant que la campagne défile sous nos ailes…

…c'est le passage du service, uniquement constitué de cette bouteille d'eau. En cette (lointaine) période covidée, il n'y avait point de solide.

Les cumulus finiront par boucher le paysage.

On se retrouve donc directement lors de notre approche vers Nollaig-City que nous apercevons au loin ;)

Lyon, son agglomération, son Rhône…

Un petit virage à gauche pour se présenter face au nord. Notez l'ombre de notre oiseau qui saute de champs en champs.

Nous voici en courte finale piste 17 gauche. Il y a pas mal de vent et ça secoue bien !

Bienvenue à Lugdunum !

Le roulage sera rapide et nous irons nous positionner au niveau des portes S.

Mes co-pax étant tous très pressés de partir, je profite de la place nette pour faire quelques vues complémentaires de la cabine.

Les sièges sont assez anciens désormais, mais restent toujours aussi confortables ! Notez les étiquettes de placement des sièges, authentique reliquat de l'ère Air Littoral ;)

Comme le veut la tradition, je quitterai le bord bon dernier !

C'était une superbe opportunité pour loguer l'un des très rares appareils en plein livrée Chalair. J'aime beaucoup le choix de la rose des vents comme emblème.

Quel plaisir de fouler le tarmac sans cerbères anti-photos indélicats ;)

Le circuit pédestre nous fait éviter les zones d'embarquement.

Merci pour l'accueil ;)

Bien que franchir le seuil de son département n'était alors guère possible (folle époque quand on y repense), je peux quand même éviter la case PAF ^^

Là-bas, notre ATR (qui se prépare pour son retour à la base de Limoges) se cache derrière un CRJ-700, second objet de convoitise du jour !

Le FIDS me confirme que mon futur vol est bien maintenu. Il n'y a plus qu'à s'armer de patience (6h de transit tout de même !)

Merci pour votre lecture :)

A bientôt !