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1001 avis
Chers tous,
On poursuit les rattrapages avec ce second opus intérieur qui me fera découvrir un nouveau type d'appareil : le CRJ-700.
Petit rappel du routing ci-dessous :
On se retrouve donc à l'aéroport de Lyon où un long transit m'attend !
En temps normal, je n'aurai guère hésité à faire un tour dans Lyon, ville que j'adore, voire même Grenoble si j'y trouve des TGV aux horaires compatibles. Cependant, nous sommes en plein confinement et j'ai déjà suffisamment forcé sur mon autorisation de déplacements ! Ayant un mémoire à finaliser, j'avais en plus de quoi m'occuper !
Je vadrouille un peu dans le terminal. Ce dernier est désert.
Le seul "Être" que je croiserai est ce robot nettoyeur ^^
Puisque j'ai vocation à rester dans l'aéroport, autant récupérer mon BP et repasser airside maintenant. Comme vous pouvez le constater, c'est la foule des grands jours ^^
J'aurai l'embarras du choix !
Voici le précieux sésame.
Je passerai le PIF désert en surprenant les 2 PIFmens qui patientaient. Forcément, il est 14h40 et aucun départ n'est prévu avant 18h.
"Vous êtes vraiment sûr de vouloir attendre tout ce temps en zone départ ?" me demandera même l'un d'entre eux !
On prend quelques minutes pour discuter un peu. Moment rare il est vrai, tant on essaie habituellement d'expédier ce passage. Un bien sympathique moment !
J'arrive ensuite airside. Sans surprise, les lieux sont déserts ! Je n'ai que l'embarras du choix pour trouver une prise et m'installer !
L'ambiance est à la fois sereine et angoissante. L'absence d'activité est vraiment déstabilisante. Sacré période troublée !!
Dehors, quelques avions bronzent au soleil.
Je m'installe confortablement en portes Q. Faut avouer que comme salle de travail, j'aime bien !
Quand j'ai dit que les lieux étaient déserts, c'est pas tout à fait exact. Un copain moineau viendra même me tenir compagnie !
Vers 17h, les passagers commencent enfin à arriver. A partir de 18h, le trafic reprend pour les retours inter-régionaux.
Après avoir acheter de quoi diner chez Fly me to the food, je migre vers les portes S.
Petit salut au célèbre lion !
Et me voici dans la place !
J'aurai l'honneur de partir avec le dernier vol de la soirée.
Et voici la bête tant attendue ! Une des dernières occasion de prendre du CRJ-700 en Europe.
Ce sera le F-GRZJ, livré neuf en 2003 à Brit Air. Il vole désormais pour SkyWest Airlines depuis décembre 2021.
Petite vue depuis la porte d'embarquement.
A l'heure dite, les fauves sont lâchés. Quel bonheur de fouler le tarmac au coucher du soleil !
Petit fuselage shot avec une livrée bientôt collector.
A bord, on retrouve une cabine que je ne connaissais point puisque bien antérieure à l'arrivée des CRJ-1000.
Le vol sera plutôt bien remplit au regard du confinement en vigueur (environ 50% de remplissage).
Ces gros sièges en cuir sont particulièrement confortables ! Un truc qui se fait rare de nos jours bien malheureusement.
J'ai pu me placer idéalement entre les ailes et les moteurs.
En voici une qui subira la loi de Newton :p
Les couleurs commencent à être superbe, tant dans le ciel que sur les avions !
Tel un corps de ballet, nous repoussons en parfaite synchronisation avec l'Embraer 190 LYS-BIQ.
Petit instant bibi pour la route ^^
Puis nous nous dirigeons vers la piste 17 gauche.
Et c'est parti pour un magnifique décollage !
Ces couleurs sont splendides !
Notez la présence de Virga à contre jour, c'est juste magnifique !
Le Virga désigne un phénomène météo bien particulier : lorsque des précipitations sortant de la base d'un nuage s'évaporent au contact d'un air chaud et sec. Cela forme donc ces sortes de virgules très photogéniques.
Nous quittons l'agglomération Lyonaise avant de prendre un cap à l'ouest-nord-ouest.
En poursuivant vers l'Ouest, nous suivons le Soleil dans sa course, retardant la fin du crépuscule. Ce dernier nous offrira un magnifique spectacle jusqu'à la toute fin du vol.
Le ciel est le plus bel endroit de la Terre, assurément.
Pendant ce temps là, c'est l'heure du service. Je vous épargne la photo du verre d'eau ! L'offre solide n'était pas encore revenue.
Je ne me lasserai jamais de ce genre de vues !
Ce genre de moment où on aimerait que le temps s'arrête indéfiniment…
Avec un peu de son pour l'ambiance, c'est encore mieux !
Ting ! Ting ! Ce vol était trop court ! La descente pour Brest débute. J'adore l'ambiance de la cabine plongée dans le noir. Si seulement, ça pouvait être comme cela en croisière.
Nous voilà en finale sous les nuages bretons.
Full flaps !
Poum ! Degemer mat e Breizh ;)
Dernier virage…
Comme à mon habitude, je sortirai en dernier, ce qui me laisse du temps pour photographier l'oiseau du jour :)
C'est assez triste de voir partir un avion relativement récent et efficient. Enfin, le doublon ERJ/CRJ était si absurde qu'il est grand temps d'uniformiser la flotte. Avec eux partent les derniers représentants de ce que fut Brit Air, la compagnie régionale bretonne.
Dirigeons-nous maintenant vers la sortie. Le dédale de couloirs est bien vide.
Pour un séjour sur les paradisiaques plages de bretonne, il faudra attendre une prochaine fois !
Dernier regard vers le CR7.
On passe par la zone de délivrance des bagages.
Et on retrouve la célèbre verrière d'entrée de BES !
Je pensais que nous serions les dernier mais il reste encore un vol en provenance de Paris.
La verrière de BES, côté face !
Miracle, il reste un taxi !
En effet, pour rejoindre mon hôtel en cette heure tardive, point de taxi : point de salut !
J'ai opté pour le Campanile du Gouesnou, situé non loin du terminus du Tram. En effet, c'est depuis la Porte de Gouesnou que partent les navettes aéroportuaires (et je compte bien en prendre une le lendemain matin).
Ainsi se termine ce bon petit vol interrégional en période troublée. Suite et fin au prochain opus !
Merci pour votre lecture :)
Ce fut un confortable vol sans accroc, le tout sous un magnifique crépuscule. Les contraintes sanitaires empêchaient tout service d'offre solide.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 4 avis concernant 2 compagnies sur la ligne Lyon (LYS) → Brest (BES).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 40 minutes.
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7 Commentaires
Un vol classique pour BES.... :)
A bientôt !
Très belles photos de l'aéroport à Lyon et de ce petit moineau!
Merci encore pour tes nombreuses photos à bord et les photos du Virga...
Ouais après ça me choquait pas, les CRJ à Orly / Lyon et les ERJ à CDG.
C'était le bon temps ou Hop avait un peu plus de 15 avions...
Et aussi en profiter pour rappeler que Britair était la compagnie de lancement du CRJK.
En CC/MC, on va passer en 15-20 ans de : F100 - ATR 42/72 - E145 - E170/190 - CR7/CRK - 318/319/320/321 - 737-6/737-7/737-8/7379-9 soit 7 types de qualification à
E170/175/190/195 - 319/319N/320/320N/321/321N soit deux types !!! L'économie est énorme...
Après on réduit aussi la finesse de la réponse: en dessous de 100 pax ou pour des terrains peu commodes c'est code-share ou sous-traitance (ATR 42/72, CRK, etc.)...
“F-GRZJ” —> J’ai volé dessus l’été dernier. Marrant de savoir qu’il est maintenant aux USA.
Belles lumières en vol!
“Si seulement, ça pouvait être comme cela en croisière.” —> Si seulement. Il y a des liseuses pour une raison ^^
Merci pour ce Fr
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