Avis du vol entre Paris et Beijing en classe Economique avec Air France

Voilà, je vous retrouve pour mon second aller-et-retour à Pékin du mois de novembre ! Le routing est connu depuis la dernière fois, sauf que cette fois, c’est 100% en éco, sauf heureuse surprise. Il comprend encore le red eye ultime, je voulais prendre le vol de 10h15 samedi prochain, mais j’ai oublié de le demander et j’ai un billet un peu cher à modifier.
- NTE-CDG AF7731 318 Y pas de FR mais quelques photos Rowenta dans ce FR
- CDG-PEK AF382 77W Y c'est maintenant
- PEK-CDG AF381 77W Y later
- CDG-NTE AF7720 Y
L'image du jour est typique de la cuisine sichuanaise : un bain de piments et de poivre du Sichuan dans lequel on peut faire cuire quelques aliments. Inutile de vous dire qu'à la première bouchée on peut mettre le feu aux fesses de la reine d'Angleterre. Après ça se calme et on apprécie les plats.
La journée commence bien : 2 SMS d’Air France au réveil. Le premier, daté de minuit me dit que mon vol Paris-Pékin partira avec 45 minutes de retard, le second une demi-heure plus tard pour me dire qu’il sera à l’heure. Qui croire ?
Vers 10h du matin, mail de mon ami ROC pour me confirmer que le vol sera bien à l’heure. On ne peut pas dire qu’on n’ait pas d’informations avec Air France

Il y a 4 places ouvertes au surclassement en J selon flightstats, mais je n’ai pas les 40000 miles requis. Il me faudrait raquer les 364€ nécessaires + mes miles restants alors que les surpassements payants sont généralement à ce prix. Bref, il ne faut pas pousser mémé dans les orties, je vais me contenter de tenter le petit bip long assorti du message « invalid class » à l’embarquement ce soir. Du reste, ça fait un gros paquet de temps que Air France ne m’a pas offert un surclassement, ils pourraient faire ça pour fêter ma toute nouvelle carte Gold non ?
Arrivée à 18h10 à Nantes Atlantique. La personne au dépose-bagages est en semi-panique à cause d’un groupe de surfeurs en partance pour CPT qui sont tous en surcharge bagages. Du coup, elle fait deux choses en même temps (téléphoner pour gérer les suppléments et s’occuper de moi) et plutôt mal. Je dois réclamer mon ticket bagage (à ma connaissance seuls les japonais le vérifient régulièrement mais à Pékin, on n’est pas à l’abri d’une nouvelle procédure mise en place depuis la semaine dernière) et elle me rattrape quand je m’éloigne pour me demander si j’ai un visa ! C’est la toute première fois que l’enregistrement n’est pas top simple/parfait à NTE. Je découvre à l’occasion l’existence d’une file SkyPriority au PIF : sur la droite alors que le pax lambda va à gauche. Il y a un passager dans la file standard, il y en a un aussi dans l’autre, ça ne changera pas la face du monde. Curieux qu’aucun logo ne le dénote, d’habitude les marketeux d’Air France sont plus soigneux.
Arrivée en porte du babybus du soir avec quelques minutes d’avance. Il s’agit de F-GUGG. Entre le niveau d’éclairage intérieur, la nuit dehors et l’allée vitrée qui nous sépare du tarmac, le spotting est presque aussi crédible que la sortie d’un film de Lautner l’année prochaine. Rien à voir, je sais, mais je voulais placer un petit hommage dans ce FR. Cette semaine, le 318 annoncé est donc bien un 318.
Petite curiosité sur mes BP : seule la première est notée SkyPriority. Quand je l'ai écrit, ça devait s'accompagner d'une photo mais je ne les ai plus, désolé. En échange, une vue du voisin qui part à NCE ou MRS

A318 de 2004 équipé en planche à repasser. Autant on peut arguer d'un confort limité (!), autant il faut reconnaître que le pitch est royal pour du MC. Pour une fois, je suis même assis devant le rideau !

50 minutes de vol de nuit, pas grand chose à raconter, les habituels Grissini qui vous donnent une haleine à faire fuir les moustiques. L'avion est rempli aux 2/3, pas si mal pour un samedi soir où les gens civilisés préfèrent faire autre chose qu'aller à Pékin. J'ai des collègues qui partent à Sao Paolo à bord, chacun son moyen de se pourrir le weekend !
Petit stop de près de 3h au salon du hall K qui ne mérite ni photos (parce qu'il y en déjà trop) ni report (parce que ce serait lui faire trop d'honneur).
Embarquement étrange : personne ne contrôle la file prioritaire, ce qui est assez habituel. Plus curieux, personne ne contrôle non plus mon passeport. Il est assez fréquent que les contrôles d'identité soient effectués dans la file d'attente, mais j'ai du arriver après que celle-ci se fut résorbée.
F-GSPK ce soir. Je serais prétentieux de dire que je connais tous les sièges de la cabine Y, mais disons que j'ai volé pas mal de fois dedans.

Le truc qui rend sourd

Et devinez qui je retrouve ?? Ma voisine qui m'a pourri le vol samedi dernier ! Elle a failli m'arracher le visage en passant avec ses sacs en carton, on ne se refait pas. Elle n'est pas tout à fait à côté de moi ce coup ci puisqu'elle est dans l'allée centrale. Je profite néanmoins de sa présence car elle se fait remarquer : elle n'a que 6 sacs à mettre dans les coffres !
L'avion contient une petite colonie chinoise arrivant du Pérou. Lima-CDG-Pékin en eco bétaillère AF, respect. Certains pensent que 11h sont inenvisageables, là il s'agit d'un challenge autrement plus impressionnant.
Je vous la fais courte sur le siège, l'IFE et tutti quanti. Les caractéristiques des 777 d'Air France sont connues, vues et revues sur le site. Autant en J, c'est la loterie, autant en Y, les 777 sont quasi tous équipés pareil avec leur IFE Nintendo, leurs sièges étroits qui ne s'inclinent que d'une oreille et leurs inénarrables porte-gobelets carrés qui ne retiennent aucun gobelet actuellement en service sur Air France. Pitch très correct, largeur un peu limite. En fait, certains 777 ont des repose-pieds en Y, d'autres pas. Celui là est équipé, il faut à peu 2 catcheurs pour en déployer et un troisième pour le remonter.
Le siège dont on a plus de photos sur FR que du président de la république dans les mairies

l'outil de musculation

La télé qu'on peut mettre sur une enveloppe.

L'embarquement se termine en avance. Repoussage à l'heure, roulage court et décollage sans la moindre annonce du cockpit, les PNC iront s'attacher vite fait quand les 2 GE90 commenceront à donner de la voix. Étrange de n'avoir aucun message de bienvenue ni aucune info à destination des PNC. Une panne de micro ? Celle la, il fallait la placer, c'est maintenant fait.
Porte-gobelets carré. Celui-là, j'y tiens, vous avez déjà vu des verres carrés sur AF ? Ah oui, effectivement d'une part on n'a jamais vu de verre en éco juste des gobelets en plastiques merdiques. d'autre part, ceux-ci ne sont pas carrés et ne rentrent pas dedans.

Le menu de chef ce soir. Les étoiles sont à chercher dans le ciel

Au bout d'une heure, le dîner est servi, sans passer par la case apéritif comme c'est le cas semble-t-il sur les vols qui partent tard le soir. Les nouveaux (petits) plateaux sont bien garnis. Malgré les apparences, il n'y a pas forcément moins à manger. Par contre, on voit que la semoule gagne sur la viande… Dîner tout à fait quelconque mais auquel on ne peut pas reprocher grand chose non plus. On peut quand même se demander pourquoi une compagnie représentant un pays à forte tradition gastronomique propose du poulet tandoori comme plat français ! Et quand je dis français, je n'invente pas, c'est marqué sur le menu. Le plat chinois des voisins avait l'air plus sympathique.
Vue générale du plateau. De plus en plus facile, il est plus petit qu'avant

(Gros) zoom sur l'entrée en proportion digne d'un mannequin anorexique. Vous direz pâtes en entrée, semoule en plat. Oui certes, on fait pas trop dans le légume vert bouilli chez Air France

Le plat de semoule avec des morceaux de poulet cachés dans un coin tellement mous qu'on peut se passer de dents pour les mâcher. Il y a la semoule sous le poulet qui plus est.

Le repas est rapidement débarrassé, un petit navet pour s'endormir et pas beaucoup d'idées de ce qui s'est passé ensuite jusqu'à une heure trente avant l'atterrissage, moment choisi traditionnellement par Air France, toujours précis dans ses protocoles, pour le rallumage de lumières pleine tronche et le petit déjeuner. J'ai un vague souvenir de quelques distributions d'eau, d'être passé dans le couloir pour aller au toilettes et d'avoir croisé un trio de Monique dans le galley. Ne pas prendre ça comme un reproche, les PNC ont très bien fait leur travail. Pas souvenir d'avoir vu de la nourriture dans les galleys, mais je n'ai pas bien regardé et le Paris-Pékin est donné pour moins de 10h (contrairement au Pékin-Paris).
Sa majesté le chariot

Petit déjeuner donc. Là pour le coup, il n'y a pas de doute, c'est typiquement un petit déjeuner. Valable pour l'heure française (7h30), plus étrange à l'heure de destination. A l'instar du dîner, très industriel mais convenable à l'exception déjà connue de tous du jus d'orange. Même l'omelette est meilleure qu'elle en a l'air. Certes les enfants n'apprécient guère les épinards, mais moi j'adore ! Pas de choix pour cette seconde prestation, mais on confirme la seconde prestation chaude sur les vols longs et en soi, c'est un progrès.
Plateau du petit déjeuner

Omelette florentine

La descente débute 30 minutes avant l'arrivée sur Pékin, approche par le sud qui laisse supposer un atterrissage sur une piste 36. À ce moment une annonce du commandant, on mettra les non-annonces précédentes sur le compte d'un problème de micro.
Les IFE sont coupés 20 minutes avant l'atterrissage et je me rapelle qu'ils ont également été mis en service après le décollage et pas au sol contrairement aux annonces tonitruantes du marketing cette année. Pourtant, ils avaient bien dit tous les 777-300 il me semble ? Et ce n'est pas la première fois. Un petit retour en arrière ?
Atterrissage quelques minutes plus tard dans quelques turbulences, roulage pékinois (20 minutes) et débarquement ultra-rapide. PIF en quelques minutes, bagages un peu longs et douane ultra-rapide, ce qui n'est pas toujours le cas.
Airport express, métro, boulot, dodo.