Avis du vol entre Toulouse et Manchester en classe Economique avec TUI Airways

Bonjour à toutes et à tous!

Plus de 2 ans après mon dernier FR, me revoici pour une petite originalité sur laquelle je lorgnais depuis le début de l'année au départ de mon camp de base toulousain, à savoir le Toulouse-Manchester du dimanche midi ramenant chez eux son lot de touriste anglais après une semaine de ski sur les pistes pyrénéennes.
En début de saison, ce vol a été effectué principalement en Dreamliner et a parfois été amorcé à Barcelone mais depuis début février, mon intérêt a été décuplé lorsque cette rotation est passée dans le giron des 2 767-300 que compte la flotte de TUI UK!
Seuls problèmes et de taille : le prix demandé pour un vol sec de l'ordre de 200 livres est plus que prohibitif, et le Royaume-Uni a mis en place des restrictions Covid qui ne me permettent pas de me rendre en pays anglois avec mon statut de double-infecté et par conséquent vacciné  mono-dose, non reconnu chez BoJo…
Au début de la semaine du 14 mars, tout s'arrange soudain alors que je regarde par hasard les tarifs du vol TLS-MAN pour le week-end suivant : non seulement le prix du vol a été divisé par 2 (cela reste plutôt cher mais raisonnable), mais en plus le Royaume-Uni annonce lever toutes ses restrictions de voyage à compter du vendredi 18!
Une courte négociation avec madame plus tard (la pauvre m'a déjà vu me sauver pendant 2 jours moins d'un mois auparavant pour un routing TLS-CDG-OSL-ARN-ORY-TE me permettant d'ajouter au flight log les 787-8 ET et 333 EI), me voilà l'heureux titulaire d'un billet TLS-MAN à 99 livres auquel j'ajoute un MAN-BOD à 7,99 GBP et un billet de TGV Bordeaux-Toulouse à 0 euro pour l'affreux cheminot nanti que je suis ce qui donne le routing capillotracté (et qui donnerait moult sueurs à Greta) suivant :

Dimanche 20 Mars
BY2723 TLS 11h50 - MAN 13h50 - TUI UK - Boeing 767-300ER - VOUS ÊTES ICI
FR3086 MAN 17h00 - BOD 19h50 - Ryanair - Boeing 737-800 - Non reporté
TGV 8519 Bordeaux-St-Jean 21h22 - Toulouse-Matabiau 23h31

Si la correspondance à Manchester semble suffisante malgré le retard systématique du BY2723, j'ai plus de craintes concernant la pauvre heure et demie pour débarquer du vol Ryanair à BOD, passer par la PAF, prendre le bus Lianes 1 de 20h20 pour rejoindre la gare de Bordeaux à 21h et attraper le dernier TGV pour Toulouse… A chaque fois que j'ai compté sur Ryanair pour un plan pareil, ça a lamentablement échoué mais cette fois-ci, tout a marché comme sur des roulettes! Dès l'achat du billet, l'enregistrement est possible et j'hérite du siège 28F, faisant l'impasse sur le choix du siège facturé à partir de 9,50 livres par TUI.

La veille du départ, alors que je scrute FR24 pour savoir si les 2 B767 tournent bien, je remarque que la rotation du matin prévue avec G-OBYF n'est toujours pas partie de MAN à 10h du matin malgré un départ prévu à…6h15… C'est finalement G-OBYK qui sera chargé de la mission et décollera à 11h. A cet instant, G-OBYF est prévu sur l'aller-retour Salzbourg de l'après-midi. Sauf que l'après-midi, point d'YF non plus sur la rotation, c'est à nouveau YK qui s'y colle au retour de Verone avec un retard de 5h… J'en déduis qu'YK a du avoir un gros souci, en espérant qu'il soit à nouveau opérationnel le lendemain matin car les 2 767 doivent voler : un sur l'AR Toulouse, l'autre sur Turin…

Le lendemain matin au réveil, c'est fébrile que je consulte à nouveau FR24 pour savoir si j'ai bien droit à un 767 ou si celui-ci est remplacé par un Dreamliner au pied levé. BINGO, c'est G-OBYK qui descend me chercher, et à l'heure. Et c'est bien un 787 qui en est quitte pour un tour dans le Piémont.

Trêve de blabla, place au FR.

Dimanche matin, départ vers 9h15 de ma banlieue nord-est toulousaine pour rejoindre en voiture le parking du boulot à Matabiau et prendre le métro. Car si ces brigands de Tisseo, via l'outil itinéraire de l'application ne proposent que la navette directe en bus pour effectuer la liaison gare-aéroport à 8,50 euros (soit ce que j'ai payé pour le vol Manchester-Bordeaux…), il est possible d'opter pour le métro jusqu'aux Arènes puis le tramway T2 jusqu'à l'aéroport pour 1,70 euro en ne perdant que 5-10min par rapport au bus…

C'est plus que calme à Marengo SNCF, normal vu le jour et l'heure.

A peine arrivé aux Arènes qu'un tramway T2 pour l'aéroport arrive, la journée commence bien.

Après 20min d'un trajet paisible, me voici déposé devant l'aéroport Toulouse-Blagnac 1h30 avant l'heure de départ prévue, parfait.

En rentrant dans l'aérogare au niveau des comptoirs d'enregistrement, je comprends vite que mes espoirs de gruger un hublot vont s'évanouir vu la file d'attente immense pour Manchester… Le vol s'annonce plein comme un oeuf.

N'ayant que mon sac à dos pour ma promenade dominicale, je file directement au PIF où comme d'habitude, je n'attendrai même pas 3min…

La sécurité sera passée en un instant. Un coup d'oeil au FIDS, comme attendu il va falloir passer par la PAF pour ce vol vers le Royaume-Uni. A noter l'autre vol TUI pour LGW, lui effectué en 737. Il y'a également eu cet hiver des vols charter pour Birmingham.

Arrivé au niveau de la PAF, là aussi très peu de monde, les formalités seront effectuées en moins de 2min.

15min après être descendu du tramway, me voici donc porte 55 d'où embarquera le vol pour MAN. Quasi personne n'est encore arrivé.

Le 737-800 pour LGW en fin d'embarquement.

La vieillerie qui va me conduire au nord de l'Angleterre est là elle aussi, arrivée il y'a 20 minutes de Manchester. Il s'agit donc de G-OBYK livré début 99 à Air 2000 et passé par la suite par First Choice et Aeroflot avant de rentrer chez TUI et ses différentes filiales. Par moyen de mieux tirer le portrait de la bête vu son point de stationnement malheureusement…

Il n'y a toujours pas foule porte 55 (ce qui ne m'étonne que peu vu la queue aux comptoirs dépose-bagages) mais l'embarquement va être lancé 1 heure environ avant l'heure de départ. Les rangées du fond vont être appelées en premier mais vu le monde présent, les 2 préposées à l'embarquement vont vite décider de faire embarquer toutes les personnes présentes, ce qui est fait n'est plus à faire.
Lorsque mon tour arrive, ma carte d'embarquement sur Wallet ne passe pas et l'une des 2 hôtesses m'indique que la carte d'embarquement papier est nécessaire… Me voyant déjà devoir ressortir pour passer par les comptoirs d'enregistrement pour un bout de papier alors que j'ai un boarding pass en bonne et due forme, je commence à changer de couleur mais fort heureusement, sa collègue réussit à valider mon embarquement avec le numéro de séquence, ouf!

Ça ne bouchonne pas dans le jet bridge!

Accueil courtois en porte et je me dirige vers mon siège, 28F, côté couloir sur la rangée centrale donc. On ne peut pas dire que la cabine soit colorée… Cela fait par contre tout drôle d'embarquer dans un bi-couloir à TLS!

Il n'y a sur le site qu'un seul FR réalisé sur un 767 TUI rédigé par Lucky Luke (https://flight-report.com/fr/report/49611/tui-airways-by2240-manchester-man-palma-de-mallorca-pmi) qui avait eu droit à un appareil équipé d'IFE. A ma grande surprise, ce n'est pas le cas de toute la flotte (ou plutôt de ce qui en reste…).

Le pitch est plus que moyen pour mon mètre 86 sachant que ces avions effectuent des vols de 6h entre Manchester et le Cap Vert… Je me contenterai sans peine du vol d'1h30 du jour.

Je profite de ne pas encore avoir de voisin pour sortir et mitrailler la littérature de bord. Du classique avec la notice de sécurité, le BOB et le duty free.

Un coup d'oeil sur le biplace situé à ma droite

Et côté gauche

L'embarquement va se poursuivre pendant 45min pour se terminer pile à l'heure du départ prévue. L'appareil est comme attendu plein à craquer.
Le commandant va alors faire une annonce informant qu'en raison du chargement compliqué des bagages à bord et du caractère de ceux-ci (matériel de ski notamment), le vol va prendre du retard. Et pas un petit retard puisque c'est au final à 13h10 avec 1h20 de bourre que nous repousserons, 2h après que j'aie embarqué! Qu'importe, je n'aurai surement pas de sitôt l'occasion de remonter dans un 767, qui plus est au départ de Toulouse!

Le décollage est effectif à 13h20.
Malheureusement pas beaucoup de photos du vol n'ayant pas de hublot pour faire de belles vues extérieures.
Afin d'arroser le coup, je m'offre un petit apéritif.

Si l'avion ne dispose pas d'IFE, il est en revanche équipé de prises USB me permettant de maintenir la charge de mon IFE personnel.

Un petit tour aux toilettes, propres. A noter que chez TUI, c'est madame qui change bébé (ou un écossais en kilt, pourquoi pas).

Tentative de photo par l'oeilleton en porte, pas hyper concluant…

Vue de la cabine, full!

Atterrissage à Manchester avec 1h de retard ce qui me laisse une bonne marge pour attraper mon vol retour sans trop de suées.
Vue sur le winglet pendant le débarquement. L'occasion de constater non sans douleur qu'il fait beaucoup plus beau dans le nord de l'Angleterre qu'à Toulouse…

Quelques vues sur l'appareil au débarquement.

L'intégralité de l'avion, mais évidemment à contre jour…

Je me dirige par la suite vers le terminal 1 pour ma correspondance avec Ryanair. Mes espoirs de ne pas devoir repasser par la sécurité seront douchés par la fermeture du circuit de transfert (bien que ne connaissant pas cet aéroport, pas sûr qu'il m'aurait été possible de faire un transfert T2 -T1 airside…) et je devrai en prime expliquer avec mon anglais approximatif à la PAF pourquoi je passe par Manchester pour relier Toulouse et Bordeaux distantes de 250 km…

Passage devant les comptoirs où lesquels le voyage avait dû commencer une semaine plus tôt pour mes co-PAX!

Les T2 et T1 sont reliés entre eux par ce boyau aérien à l'intérieur duquel TOUS les tapis sont HS…

T1 que voici et dont je ne garderai pas un souvenir impérissable compte tenu du temps passé au PIF (un endroit minuscule et bas de plafond) ayant de plus hérité de la file à laquelle officiait un agent qui devait mettre de côté pour inspection 3 barquettes sur 4, et du terminal absolument surchargé!

Le vol pour Bordeaux partira avec quelques minutes de retard pour atterrir à l'heure. Aucun souci pour le passage de la PAF et pour attraper le bus puis le TGV, un plan sans accroc et un retour à la maison à minuit, moins de 15h après en être parti!