Avis du vol entre Osaka et Seoul en classe Affaires avec Asiana Airlines

En intermède à mes habituels FR CDG-ZRH et EAP-CDG, je poursuis les FR relatifs à mon premier voyage au Japon en 2018.
Le mémorable trajet aller Paris-Francfort-Tokyo s’était effectué en First Class sur Lufthansa. Pour le retour Osaka-Seoul-Paris, c’est en Business sur la compagnie sud-coréenne Asiana. 

Contrairement au vol aller sur LH, je n’avais plus suffisamment de Miles pour profiter de la First Class au retour ?. Ce sera donc un retour en Business Class pour un montant de miles dont je ne me souviens plus - 60000 ou 70000 peut-être.
J’aurais pu également revenir avec LH. Néanmoins, j’avais (et j’ai toujours!) ce préjugé que les compagnies asiatiques offrent un meilleur service que leurs consoeurs européennes. Mon choix se porte donc sur la Business Class de la compagnie sud-coréenne ASIANA, également membre de Star Alliance.

L’aéroport international Osaka-Kansai (KIX) est situé à 38km du centre-ville. Afin de me rapprocher en raison du départ matinal, je dors à l’hôtel Star Gate (chambre au 41ème étage!) situé en face de KIX.

Le matin, la navette de l’hôtel permet de rejoindre facilement le terminal.
KIX a la particularité d’avoir été construit sur une île artificielle, à trois kilomètres du rivage. Un pont routier et ferroviaire y conduit. 

Il y a même une navette fluviale…Bon, j’arrête d’écrire n’importe quoi!!

Arrivé au terminal, je me dirige vers les comptoirs d’enregistrement d’Asiana. A ma grande surprise il n’y a aucune queue. Néanmoins, pour bien frimer, j’emprunte la file dédiée à la Business Class.
Courbette de rigueur par l’hôtesse Asiana (à gauche sur la photo) et courtoisie légendaire des Japonais: tout au long de ce voyage, je ne compte plus le nombre de courbettes reçues!

J’ignore vraiment en quoi consiste le “Happy Mom Service’’ :-)

PIF franchi et courbette reçue, je me dirige vers le salon. Ma mémoire me faisant hélas défaut, je ne sais plus s’il s’agissait d’un salon ANA ou d’un indépendant.  
En tout cas le salon est plein de businessmen/women dégustant consciencieusement sushis et nouilles sautées. Rappelons qu’il n’est que 8h du matin.

Bon appétit!

Je doute que la viennoiserie s’accorde avec les nouilles sautées. 
Ceci dit, un FRiste haut-rhinois a bien réussi à marier camembert et marbré au chocolat :-) 

Mariage mixte Orient et Occident

Moi qui ne bois que sporadiquement, je renonce au sake - surtout d’aussi bon matin!

En me dirigeant vers la porte d’embarquement, je me réjouis que KIX soit vraiment spotter-friendly. 

ANA est forcément présente - avec le 320Neo JA213A.

Joli hasard: j’aperçois deux appareils jumeaux, de deux compagnies appartenant à la même alliance et arborant fièrement le logo OneWorld. 

333 B-HLU de Cathay Pacific

333 9M-MTE de Malaysia Airlines

Tiens, un Occidental! 
772 PH-BQH de KLM 

Ces gros-porteurs restent cependant bien modestes face à l’immense Airbus A380 HS-TUE en provenance de BKK.

A côté de la baleine des airs attend sagement mon avion arrivé la veille de Seoul:
l’Airbus A321 HL8257 d’Asiana Airlines.

L’embarquement de mon vol OZ115 est ponctuel. 
Seoul dispose de deux aéroports: Incheon (ICN), ouvert en 2001, accueille les vols internationaux, tandis que Gimpo (GMP) est dédié aux vols intérieurs ainsi que certains vols intra-Asie.

Fuselage shot

Les trois premières rangées de l’A321 sont dédiées à la Business.
Le siège voisin n’est pas neutralisé, en revanche c’est une configuration 2x2 - au lieu de 3x3 en Economique.

Ce siège moelleux se révèle très confortable. De plus, sur ce vol KIX-ICN somme toute assez court (1h50min), la Business Class offre un écran individuel, des chaussons et un plat chaud. Rien à redire!

J’échange grosses godasses contre pantoufles légères.

En même temps que le verre de bienvenue, la CC salue individuellement chaque pax de C. Elle distribue ensuite les formulaires d’entrée en Corée du Sud, dont je suis exempté n’étant qu’en transit.

Nous repoussons avec 3min d’avance.
La courtoisie japonaise reste inégalée. Au moment du départ, l’agent de piste a fait une magnifique courbette, ses collègues ont salué de la main! Vous imaginez cela à CDG qui pourtant nous aime? :-)

A ma grande joie, le spotting continue pendant le roulage. 

Une compagnie inconnue en Europe:
Le 320 JA11VA de Vanilla Air – low-cost filiale d’ANA. 
Note: En 2019, Vanilla Air a ensuite fusionné dans la low-cost Peach, également filiale d’ANA. 

Et surprise, un appareil français: le 332 F-OHSD d’une compagnie au nom évocateur: AIrcalin basée à Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Outre les touristes japonais visitant cette collectivité française, Aircalin transporte également les métropolitains en correspondance de Paris par Air France.

L’hibiscus est vraiment joli.

Après l’hibiscus, le lotus: celui de VN avec son 772.

Nous passons devant le 333 9M-MTE que j’avais déjà aperçu depuis le terminal.

Peu après le décollage, nous survolons (sous toutes réserves) la ville de Kobe. Au Japon, la densité de population est impressionnante.

Le pont du détroit d’Akashi

Je jette un oeil (au sens figuré) sur la littérature de bord.

C’est tout à fait le cliché que j’avais de la musique pop coréenne :-)

Le petit-déjeuner est servi en survolant le détroit de Corée.

Plus qu’un petit-déjeuner, ce serait presque un déjeuner! Sur ce vol d’1h50 il y a même un plat chaud (je ne me souviens plus s’il y avait un choix) que j’accompagne d’un thé vert: 
beef bulgogi - du boeuf sauté aux piment et légumes

C’est très bon et bien épicé.

Nous approchons de l’aéroport Seoul-Incheon. 
Et moi qui pensais que la région parisienne était densément peuplée… :-)

Je renonce à compter le nombre de gratte-ciel :-)

Situé à 50km de Seoul, l’aéroport ICN est construit sur l’île Yeongjong, reliée à la terre ferme par deux ponts - dont l’Incheon Bridge.  

Avec ce brouillard photogénique, il y a un petit air de Golden Gate, la couleur rouge en moins.

Aucun doute possible, j’ai bien atterri en Corée du Sud!

Du spotting au départ de KIX…et aussi à l’arrivée à ICN: quel bonheur!
Rétrospectivement, je m’étonne que la batterie de mon appareil photo ait duré autant :-) 

Air Seoul est une filiale low-cost d’Asiana, sa flotte est composée uniquement de 321.

Duo de China Southern - avec d’abord le 320 B-6945.

Puis le 321 B-6660.

VietJet, et je dirais même plus: VietJet.
Décidément, et ce n’est pas pour me déplaire, c’est un véritable festival de 321 aujourd’hui - avec VN-A640 et VN-A660.
Cette compagnie privée a démarré en 2011, elle opère des vols intérieurs vietnamiens ainsi que des vols internationaux intra-Asie. 

Et encore un 321 - cette fois-ci de la compagnie nationale vietnamienne. 

Venu de l’autre bout du Pacifique: le 788 XA-AMX

Et en approchant du parking, une véritable rarité retient mon attention: 
le 320 de la compagnie nationale laotienne Lao Airlines.
Rien que l’immatriculation fait déjà exotique: RDPL-34199. 

Outre les vols domestiques laotiens, Lao Airlines opère des vols internationaux intra-Asie.

J’adore les livrées florales:
Après l’hibiscus d’AirCalin, le lotus de Vietnam Airlines, c’est désormais la fleur de frangipanier (un des symboles nationaux du Laos) qui rejoint mon album photos.

Nous arrivons finalement au point de stationnement avec 14min d’avance. 
Visiter la Corée, ce sera malheureusement pour une autre fois. C’est avec regret que je suis le cheminement pour les transferts.

La propreté en Corée du Sud n’a rien à envier à celle du Japon: c’est immaculé!

Pour les transferts, tournez à droite! Il y a un PIF que je franchis rapidement.

Je me retrouve ensuite dans le hall des départs. 
Mon vol vers CDG étant prévu à 12h30, cela me laisse environ une heure pour faire une pause au salon…
La suite au prochain FR! Merci d’avoir lu ce FR et à bientôt. 

Informations de vol:
Asiana OZ115 KIX-ICN
Airbus 321 HL8257
Prévu: 09:10-11:00 (1h50min) / Réel: 09:07-10:46 (1h39min) - Avance 14min