Avis du vol entre Budapest et Amsterdam en classe Economique avec KLM

Après une superbe journée et une inoubliable soirée au A38, sur le Danube, il faut revenir à la réalité et rentrer.
Pas de soucis car je sais que la journée va être encore belle (pas que au niveau météo). D'ailleurs, j'ai respecté l'ordre chronologique en y mettant, un bonus au milieu du FR.
Pour connaitre la raison de ma courte escapade à Budapest, si vous avez manqué le FR aller, vous aurez toutes les explications en cliquant sur "bonus" ci-dessous.

Voici le routing. Étant en billet prime, ça ne me rapporte pas de XP. J'aurai donc préféré rentrer en direct mais il n'y avait pas de direct de proposé.

Départ pour BUD

Je quitte mon hôtel, situé à 30 mètres de la place Kalvin tèr, vers 9h.
Devant mon hôtel, il y a une grosse berline immatriculée en "Corps Diplomatique" avec chauffeur qui stationne. Bizarre : je veux bien que l'Ibis Centrum soit pas mal, mais je vois mal un diplomate descendre ici !

J'avance sur la place et je vois plein d'autres grosses berlines, des policiers, ambulances et écran géant devant l'église. Je demande à un policier ce qu'il s'y passe et il me répond que c'est l'investiture du nouveau président, qui, si je ne me trompe pas, est une femme.

Pas le temps de trainer car j'ai un avion une visite qui m'attend….
Je file dans la rue derrière prendre le bus 100E, dont j'avais déjà acheté le ticket l'avant veille à l'aller.

A peine 5 minutes d'attente et le bus arrive. C'est la 3ème et dernière station avant BUD et je crains qu'il soit bondé et de devoir faire le trajet debout… Bondé, il l'est mais j'ai réussi à trouver une place assise. Ouf !

Me voici arrivé à BUD. Le bus nous dépose devant le bâtiment de jonction des terminaux 2a et 2b.

Bien que mon vol parte du 2a, je pénètre dans le 2b puis je descend au niveau des arrivées. En fait je cherche la consigne à bagage…

Direction à droite, je passe devant les loueurs…

Et direction le 2a (en fait je vais dans le bâtiment de jonction).

C'est là que se trouve la consigne.

Pour une durée jusqu'à 4h, il faut payer 2500 forins (environs 6,5 €).

Direction Aeropoark ; musée de l'aviation

Le musée se trouve à à peine 10 de minutes de marche du terminal, environ 700 mètres.

Voici l'entrée.

Je commence par cet impressionnant Iliouchine Il-18.

Il y a un monsieur qui fait le guide, il m'explique qu'à l'époque il n'y avait pas d'ordinateur à bord et que l'ordinateur, c'était le cerveau des pilotes…

Il me montre ensuite cette photo qui est le dernier vol de l'avion avant la fin de son exploitation. C'était un vol spécial avec des équipages qui avaient travaillé sur cet avion. Il me dit "vous voyez le pilote ? eh bien c'est moi".

Très fier d'avoir été pilote et le dernier à l'avoir piloté. Un homme simple et passionné. Bravo Monsieur !

Il y a aussi des camions pompier.

Et des bus. Au moins on n'était pas entassé comme les bus d'aujourd'hui !

Antonov An-2.

Tupolev Tu-154.

Avec un pitch généreux ! (mais je doute qu'il en était ainsi en exploitation commerciale !).

Le poste de pilotage.

Cela semble être du Russe ?

Hongrois ?

Galley.

Ce qui m'a impressionné sur cet avion, ce sont les ailes descendantes.

Les extrémités arrivent à ma hauteur !
Et elles sont bien flexibles car j'ai réussi sans problèmes à les faire bouger.

Tupolev Tu-134 avec son nez vitré pour le navigateur. Un poste de travail est aménagé dans le nez de l'avion. Le nez du Tu-134A est transparent pour le navigateur afin de fournir une orientation visuelle en vol.

Dans ce petit musée, on peut même faire un tour de pushback !

Ou de camion pompier, sirène hurlante !

Lissounov Li-2.

Yakovlev Yak-40.
Alors que je poursuis ma visite, un guide, (ancien pilote) me demande si je veux le visiter. Allons y…

Il me précède pour ouvrir la porte.

Le poste de pilotage.

La cabine. Mon guide m'expliquera que cet avion a eu beaucoup de succès.

Iliouchine Il-14

Il y a aussi ce véhicule Wartburg 353W.

Sans oublier la Lada 2102 Combi !

BUD

Après cette très belle visite, il est temps de rejoindre le terminal et d'aller au salon.

Üdvözli à BUD, comme dirait le Zenator (le vrai cette fois-ci) et ami Chevelan !

Un immense FIDS trône au-dessus des comptoirs. Mon vol part dans 2h et 3 minutes !

Il y a du monde chez LH.

Et personne chez AF/KLM. Les comptoirs ouvrent 2h avant ; donc normalement dans 3 minutes. Mais cette fois-ci je me contenterai de mon BP sur smartphone.

Alors direction le PIF, sans prendre ces escalators comme la dernière fois ! Le PIF est derrière et non en haut !

J'utilise la file prioritaire. Les contrôles seront rapides.

Passage par le temple de la consommation où j’achèterai quelques produits locaux : du paprika et des chocolats.

Au sortir du Dutyfree, il faut prendre ces escalators pour rejoindre le salon.

Ce hall de jonction airside entre les terminaux 2a et 2b et très beaux et lumineux.

J'avais gardé une belle impression du lounge il y a 5 mois ; qu'en sera t-il cette fois ?

Le salon est bien calme. L'accueil est cordial. L'hôtesse à un petit soucis avec mon BP téléchargé sur google Pay. Elle me demande mon statut.
Du coup je lui propose de montrer plutôt mon BP de l'application AF et effectivement j'obtiens le feu vert pour rentrer.
Je m'installe sur une table haute du fond…

…avec vue sur l'entrée. La presse papier est présente.

Petite visite : à droite de l’accueil il y a cet espace…

et cet autre espace dans une salle sur la gauche. Le mobilier est différent selon les espaces. je trouve l'ensemble très joli, agréable et reposant. Le seul défaut est qu'il est à l'aveugle, mais ce n'est pas si gênant que cela.

L'espace restauration froide.

Avec les restes de la prestation petit-déjeuner.

Des salades.

Des wraps de toutes sortes.

Desserts : pana cotta aux multiples parfums ; mousse au chocolats tricolore.

Coté glouglou, on ne risque pas de mourir de soif !

Amandes et noix de cajou pour l'apéro.

Il y a aussi un plat chaud avec ce Dinde stroganoff.

En face de moi, il y a le hard gouglou et la machine a kawa.

Le salon met à disposition de beaux verres.

Je commence par le mousseux local, dans un beau et grand verre à pied.

Je continu avec des wraps.

Puis la dinde.

Que j'accompagne aussi par ce cabernet sauvignon local.

Au moment où je m’apprête à prendre le dessert, je consulte ma messagerie et je vois une réponse de Ateon à mon commentaire sur son vol BUD-CDG, à propos justement des desserts de ce salon ; quelle coïncidence !!

Pour finir et faire passer le tout, je prends deux digestifs : un local et un baileys.

Direction l'embarquement

Mon vol étant annoncé avec 10 mn de retard, à quoi bon se presser ?
Après ces agapes, je vais m'installer dans la salle d'à coté où il y a également un écran.
Je passe le temps à discuter sur watzap avec quelques amis FRistes. Eh, depuis le temps, je me lance un défi : faire un last call !!!
Mes yeux sont fixés sur l'écran et, comme dirait Coluche, on ne risquera pas de le voler ! Je vois s'afficher "embarquement" ; puis quelques minutes après, last call !!
Bingo, j'ai gagné ! Il faut dire que c'est un Embraer, peu rempli ; l'embarquement a donc été rapide.

Je fonce donc vers la porte qui n'est pas très loin.

Voici l'oiseau du jour.

J'arrive et il n'y a vraiment plus de pax. Je demande aux hôtesses si je suis bien le dernier et elle me répondent que oui, d'un air amusé.
Tout va bien alors ! (j'ai raté la photo de face ; alors voici la photo une fois les portillons passés).

Passerelle aveugle.

Bon finalement, je ne me ferai pas remarquer. La prochaine fois j'essaierai vraiment à la mode Michelg : le dernier à monter, une fois tous les pax assis !!

J'ai donc le temps pour le traditionnel instant porte.

Et fuselage shot.

A bord

Belle impression en montant à bord ; les sièges sont beaux et les couleurs agréables.

Mon espace pour les 2 prochaines heures. Malheureusement les hublots (ou plutôt les sièges) sont mal alignés.

Casper m'accompagnera sur tout la rangée, plus les 2 sièges derrières.

Le pas (norama) est imprenable (bien que je ne sois pas en siège eco-confort) !!

Test Marathon : RAS ; très propre.

La fiche de sécurité.

Le magasine, qui a survécu au Covid.

Tous les chemin mènent à Rome…. et à Amsterdam !

Tiens, 2 sac vomito. Je soupçonne le salon d'avoir prévenu l'équipage ; Saintpiev à, certes, une bonne descente, mais il tient la route !

PSU individuels.

Après ces présentations, on repousse.

Alignement.

Entretien LH.

Avec beaucoup d'avions LH parqués.

En Vol

C'est parti !

La grande banlieue pavillonnaire.

Ici c'est davantage des citées bétonnées.

Nonobstant des hublots mal alignés, j'arrive quand même à avoir des belles vues, et je suis bien placé pour voir Budapest…

Oh mais que ce passe t-il ? on vire trop à gauche et….Budapest va m'échapper !!!
Cela me laisse quand même voir BUD.

Le Danube. Budapest se trouve de l'autre coté maintenant ! Mince !!

Quel dommage ! Surtout que le temps est clair.

Encore une vue de BUD.

Miracle, les lumières "attachez vos ceintures" s'éteignent très vite. Je migre aussitôt de l'autre coté et j'aperçois Budapest.

j'aperçois le parlement, l'avenue Andrassy, qui mène au Parc Varosliget et aux bains Széchenyi se distingue très bien.
On voit également le musée national Hongrois et son parc, sans oublier le Palais Budavar sur l'autre rive.
Enfin, cette photo me fait même un clin d’œil : le A38 ou j'étais la veille au soir est sur la rive opposée au reflet lumineux !!

Le parlement, un peu flou.

Retour à bord et à mon siège. Les rideaux sont tirés.

Ou plutôt "le rideau". Il n'y en a plus sur le coté. Dommage, la classe affaire manque d'intimité je trouve.

Lac Balaton. Ce lac d'eau douce de 77 km de long formé dans une faille est entouré de nombreux villages et stations balnéaires.

Coté catering, c'est du classique KL. Je demande un coca et un thé. Celui-ci m'est apporté sans me proposer de sucre (sans doute parce qu'il y en a déjà trop dans le coca !).

Quelques sommets du coté de l'Autriche.

Un air to air.

Le siège de droite (à la têtière entièrement noire) est un siège éco et celui de devant un siège J ou éco-confort. Donc le premier siège éco a devant lui les attributs d'un siège J avec une plus grande tablette en plus de la petite tablette supérieure.

Aéroport quelque part je dirai en Allemagne…

Un autre air to air.

Après le catering, les PNC disparaitront dans le galley avant jusqu'à la préparation cabine avant l'atterrissage. Vue de la cabine en allant aux toilettes arrières.

Le galley arrière.

Cloison arrière amovible pour que les PNC puissent avoir une vue sur la cabine pendant l'atterrissage.
Alors que je prends des "instants porte arrière", débarque néanmoins une PNC qui me dit que c'est interdit de prendre des photos à bord. Elle me sort le magasine où elle me dit que c'est écrit. Je lui répond qu'il est écrit qu'il ne faut pas prendre le visages des PNC et voyageurs, mais rien d'autres.
Elle me dit qu'elle m'a vu prendre des photos des portes et que je n'ai pas le droit pour des raisons de "sécurité terrorisme". Comme je n'entends pas polémiquer, je les efface bien volontiers.
Toutefois je lui dit qu'une de ces collègues, sur un précédent vol avait été ravie que je prenne en photo les portes ; elle même étant passionnée "d'instant selfie porte" en disposant de centaines de photos… Je lui dit que ça collègue avait même posé en selfie avec moi et m'avait offert le champagne !
Je lui montre la photo du selfie avec sa collègue. "Ah oui je la connais me dit-elle". Bon ça la rassure visiblement. Tant mieux.
Néanmoins, elle, ne m'offrira pas le champagne, ou la Cava qui en tient lieu… (lol)

La descente du AMS est bien entamée.

Un îlot en forme de cœur !

Amsterdam en zoomant sur la fenêtre opposée.

On y est presque.

Posé.

Terminal D, tout au bout de la jetée.

Instant Danette et débarquement rapide.

Un dernier coup d’œil sur mon destrier et direction le salon.

Le vol selon FR 24

Le vol en entier.

Le départ, avec cet étrange virage qui a failli me faire louper la vue sur Budapest.

L'arrivée.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite vers CDG.