Et bonjour, très chers lecteurs, très chères lectrices, et bienvenue sur ce nouveau récit !
Pour faire suite au vol transatlantique en Premium, un petit vol domestique canadien, aux délicats accents avgeek, entre Montréal et Toronto City Centre !
Si vous souhaitez vous remettre en tête le pourquoi du routing intégral, c'est dans le spoiler ci-dessous :
Ayant passé un rapide week-end à Montréal quelques semaines avant le Covid, pour aller voir une amie, je me dis que retourner découvrir plus en profondeur cette ville, avec 2m de neige de moins et 40° de plus serait sympathique (oui, il faisait froid la première fois, très froid), je regarde ça pour le week-end de l'Ascension.
KLM propose un bon prix, 318€ AR depuis Lyon, avec un départ le jeudi 26 mai de Lyon, pour prendre le vol de l'après-midi vers Montréal (arrivée à 16h45), et un retour le dimanche 29 mai, avec un départ à 18h45, la journée en correspondance à AMS (pour pouvoir travailler du salon), et retour sur Lyon avec le vol de fin d'après-midi. Les deux vols long-courrier sont effectués en A330-200, un appareil que je n'ai jamais eu l'occasion d'emprunter.
Je note aussi la possibilité d'un départ le 25 mai au soir depuis Paris, avec le vol du soir qui est effectué en A350, que j'aimerais beaucoup prendre également, mais on est dans les 450€ l'aller-retour, tout de suite moins intéressant. Je reste donc sur la première solution "full KLM" et réserve cela.
Mais 4 jours plus tard, le vol AMS-YUL du 26 mai est annulé, et le système me rebooke automatiquement sur le vol du vendredi… Mais toujours avec le LYS-AMS le jeudi matin ! Je me passerais bien de 30 heures de correspondance, merci.
Coup de fil à la ligne Flying Blue donc pour obtenir une meilleure solution. La conseillère est très sympathique et compréhensive, je tente donc le coup de lui demander de me reporter sur un LYS-CDG-YUL, avec départ le 25 mai, et sur le vol de soirée effectué en A350… Et ça passe ! Le tout bien évidemment sans supplément, puisque cela fait suite à l'annulation du vol KLM.
Comme quoi, les modifications de planning ont parfois du bon !
Ne soufflez pas trop de soulagement, ça n'est pas la fin du routing :)
Puisque j'ai gagné un jour au Canada, et que je suis également un fervent ferrovipathe, je me dis qu'il serait plutôt intéressant de prendre un train "longue distance", histoire de voir à quoi ressemble le ferroviaire nord-américain !
Après quelques recherches, je pars sur un Toronto - Montréal le 27 mai, 5h30 de bonheur pour parcourir un peu plus de 500km, en classe Affaires, à une grosse centaine d'euros. Cela fera bien évidemment l'objet d'un bonus à venir :)
Pour rallier Toronto, je me rappelle du fabuleux aéroport de Billy Bishop de Toronto, situé sur le lac Ontario, juste à côté du Downtown, et relié à la terre uniquement par un tunnel piétonnier ou… Un ferry ! Rejoindre ou partir d'un aéroport en bateau, ça serait une première pour moi !
Deux compagnies se font concurrence sur la liaison YUL-YTZ, Porter Airlines (qui est basée à Billy Bishop), et Air Canada Express.
Les deux compagnies sont globalement au même tarif, environ 110€, les deux effectuent tous les vols en Q400, et la fréquence est proche (8 vols par jour pour Air Canada, 10-12 par Porter).
N'ayant pris aucune des deux compagnies, je pars sur Air Canada, si je peux cumuler quelques Miles * Alliance, je ne dis pas non. Je testerai Porter Airlines une autre fois ! Ca sera donc un vol le jeudi 26 mai au matin, permettant d'avoir la journée entière à Toronto.
Routing et Check-list du vol
Le routing en plus abrégé :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AC7955 - Économique - Montréal → Toronto Billy Bishop - DHC 8 Q400
- 4ViaRail 64 - Affaires - Toronto Union Station → Montréal Gare Centrale - LRC Business Car (En bonus)
- 5KL672 - Économique - Montréal → Amsterdam - Airbus A330-200
- 6KL1417 - Économique - Amsterdam → Lyon - Boeing 737-800
Cette ligne semble attirer les fadas d'aviation, puisque pas moins de 11 récits ont déjà été écrits sur cette ligne, dans ce sens, dont pas moins de 9 avec Air Canada. Ca ne sera donc pas une grande nouveauté pour la base de données.
Mais pour moi, ça sera forcément un vol tout à fait inédit, mon premier vol intra-continental (et domestique) d'Amérique ! Avec en bonus, un atterrissage sur un aéroport en centre-ville, sur une île… Oui, je me répète, mais bon.
Et le Q400 étant dans mes appareil préférés… On coche toutes les cases du parfait vol !
Sur une note plus anecdotique, ça sera aussi mon premier vol avec un horaire "à l'américaine", pas arrondi à 5mn, avec donc 1h19 de vol planifié. Si quelqu'un a une explication d'ailleurs…
Au niveau du placement à bord, je vise, plus ou moins au pif, le 07F, histoire d'avoir une vue sur Toronto à l'atterrissage (proche ou plus lointaine selon l'approche), et surtout, une vue sur l'hélice !
Sur ces belles paroles… Allons-y Alonso !
L'exploration de YUL de bon matin !
Après une reposante nuit au Sheraton de l'aéroport, je saute dans la navette de 6h du matin. Le réveil est plus aisé avec le décalage horaire. Un équipage American Airlines, ainsi qu'un de Porter Airlines seront de la partie. On sera bien au complet dans le minibus !

A 6h15, nous sommes déposés à la porte 8 de l'étage des départs, où le parking est dédié aux navettes. Le conducteur sera assez peu agréable, criant sur les passagers tendant de l'aider à décharger les bagages… Le service à la clientèle n'est visiblement pas requis pour conduire une navette hôtel.

Bref, je ne m'attarde pas et vais retirer mon BP à une borne automatique. N'ayant pas d'accès prioritaire chez Star Alliance, je ne vais pas faire la queue un quart d'heure pour avoir un billet cartonné et non pas papier, ma passion a des limites !

Je suis ensuite la signalétique vers le contrôle PIF pour les vols domestiques (le BP ayant été retiré dans la zone dédiée aux vols vers les USA). Passage devant les comptoirs d'enregistrement internationaux, ici de Sunwing…

Le FIDS, classé par ordre alphabétique plutôt que par horaire, ce qui surprend un peu au premier coup d'oeil. On dénombre pas moins de 17 vols pour Toronto Bishop, et 18 pour Toronto Pearson ! C'est un vrai "pont aérien" entre les deux villes les plus peuplées du Canada !
Mon vol est prévu dans 2 heures, en porte A02, et l'attente au PIF est estimée à moins de 5 minutes…

Et effectivement, c'est plutôt calme… J'avais un peu anticipé mon arrivée à l'aéroport, puisque le site de YUL et celui d'Air Canada conseillaient de prendre de la marge à cause du manque de personnel pour assurer les contrôles… Ca va, finalement !

Le passage du contrôle se fera en moins de dix minutes, en constatant que la pandémie mondiale fait aussi un ravage ici (je parle bien entendu de cette maladie inquiétante qu'est l'incapacité totale d'énormément de personnes à ranger les bacs après avoir récupéré ses effets personnels). Le personnel est lui très sympathique !

Notons le plan plutôt clair de l'aérogare, avec ses trois zones : Rouge pour les vols domestiques, vertes pour les vols internationaux (qui disposent d'une zone de correspondance directe avec la zone Canada), et la zone bleue pour les vols vers les États-Unis, qui est totalement séparée des deux autres zones visiblement.

Ici, pas de duty-free à la sortie du PIF, il y a des portes d'embarquement juste en face, et les commerces s'échelonnent tout le long du terminal. Je trouve cette disposition plus agréable (mais elle pousse sans doute moins à la consommation). De plus, une musique douce, à faible volume, est diffusée, ce qui est assez relaxant.

De nombreuses baies vitrées offrent une belle vue sur le tarmac tout le long du terminal : Ici, un Q400 d'Air Canada Jazz (enfin, Air Canada Express opéré par Jazz Aviation pour être plus précis) qui effectuera le vol précédent le mien pour Toronto Bishop, à 7h30.

Là, un A321 avec sa splendide (quoiqu'un peu sale) livrée qui se prépare à partir pour Toronto Pearson ! Derrière, un A330-300 dans l'ancienne livrée (moins charmante je trouve, ce bleu très pâle n'est pas du plus bel effet), qui partira pour Vancouver.

Derrière, un Q400 de Porter Airlines en faux contact à l'Aéroquai, une annexe du terminal, accessible par un tunnel, regroupant des portes pour des vols régionaux.

Que serait une balade dans un aéroport sans un tour aux toilettes ?! C'est plutôt pas très nettoyé, et en plus, les distributeurs d'essuie-mains sont vides.

Mais on peut noter qu'il y a des fontaines à eau à disposition devant chaque entrée de sanitaires, un bon point pour l'aéroport !

J'atteins finalement ma porte, la A02, où mon vol est déjà indiqué, avec un départ dans 1h50. La signalétique Air Canada est en place, avec les files prioritaires des zones 1 et 2, et les autres files de 3 à 6. Pas certain que toutes les zones soient utilisées pour un appareil de 78 places…

Juste en face, le salon Air Canada, avec cette entrée très accueillante et chaleureuse… Que je n'aurais pas le plaisir de visiter.

Je repars donc dans ma tournée des appareils en porte, avec ce 737-700 WestJet qui part lui aussi pour Toronto Pearson (quand je vous disais que c'était un pont aérien…).

Un peu caché derrière des passerelles, un 737 MAX 8 qui se réveille tranquillement, il ne partira que dans trois heures pour Vancouver…

Au loin, quelques appareils régionaux, encore un Q400 de Porter, deux Q300 d'Air Inuit, et un CRJ200 d'Air Canada Express.

Je vais m'accorder une pause bien méritée dans une des vastes zones d'attente, qui semblent être en nombre suffisant par rapport à la fréquentation…

L'occasion de vous présentation la documentation de vol. La mention "ADOC" sur le BP signifie que le passager a bien transmis son passe sanitaire lors de l'enregistrement en ligne.

Je me suis malgré tout assis à une place judicieuse, avec une vue sur le tarmac juste derrière moi : Voici donc un CRJ900 qui vient d'arriver en porte en provenance de Deer Lake, au cœur de Terre-Neuve, et un ERJ175 en provenance de Charlottetown, sur l'Île-du-Prince-Édouard.

De l'autre côté de la salle d'attente, on a une belle vue sur les appareils au décollage, ici le 737-700 WestJet vu précédemment en porte…

Et voilà la star du jour qui arrive ! Il s'agit de C-GJZF, un Q400 sorti des usines Bombardier en 2008 pour opérer sous les couleurs de Lynx Aviation, puis Horizon Air et Republic Airways, avant de rejoindre la flotte de Jazz en 2016.
Il arrive en provenance d'Ottawa avec une dizaine de minutes de retard, mais ça ne devrait pas être préjudiciable, vu le temps au bloc prévu, 1h25.

Il file au fond du parking, derrière un A319 d'Air Canada Rouge qui va repartir sur sa base de Québec (l'appareil semble effectuer des vols domestiques en attendant de retrouver les destinations "vacances" de la compagnie Rouge).

Un peu plus tard, c'est au tour d'un Bombardier CS300 (oui, je rends à César ce qui appartenait à César, en ces lieux, déso Airbus) en provenance de, surprise surprise… Toronto.

Les opérations de débarquement sont terminées pour notre appareil, l'avitaillement est en cours…

En attendant le début de l'embarquement, je vais jeter un œil à l'A330 qui repousse pour Vancouver… Cet aéroport est vraiment très spotter-friendly (et ça serait forcément encore mieux avec un vrai appareil photo avec zoom !).

Les Québécois ont décidément tout prévu ! Voici un point de collecte et de dépôt pour vos handicapés. Tout se recycle de nos jours !

A 7h50, dix minutes avant l'embarquement, l'agent en porte appelle les passagers n'ayant pas fait vérifier leur statut vaccinal en ligne.
Puis l'embarquement est lancé peu après 8h…

Petit coup de tondeuse
L'embarquement se fait zone par zone, je suis en zone 3, qui semble être la dernière pour ce vol, vu le peu de passagers restants quand elle est appelée. Les passagers avec des valises sont invités à les laisser en tête de passerelle, les racks à bagages étant réduits à bord de l'appareil.

Avec un embarquement en passerelle sur un Q400, difficile de réaliser un instant porte, à moins de se glisser sur le tarmac ! A défaut, ça sera donc un instant Star Alliance ! Notons aussi la mention de "Jazz", assez petite.

Après un accueil souriant en français et anglais, me voilà arrivé à mon siège, le 07F. L'alignement des hublots n'est pas parfait. On peut aussi noter l'accoudoir côté fuselage qui est curieusement plus fin et court que les autres.

Vue globale de la cabine, avec ces épais et confortables sièges de cuir.

Le pas est bon, surtout pour un appareil régional.

Le plafonnier, un peu daté.

La tablette est large et propre !

A l'entrée de l'appareil, l'hôtesse distribuait ce kit sanitaire.

Voilà son contenu en détail : Un mot du médecin en chef, deux sachets de gel hydroalcoolique, deux serviettes désinfectantes pour les surfaces, et un masque. Ca devrait suffire pour un vol d'une heure !

Repassons sur le siège, qui est donc bien épais, et qui s'incline. Ici en position relevée…

Et là inclinée. C'est plutôt correct pour des vols régionaux.

Le gros défaut du siège : Pas de patère, alors que le siège comporte l'encoche pour les installer !

Heureusement, tout ceci est rattrapé par la boucle de ceinture siglée du modèle de l'appareil !

Dehors, une bonne averse détrempe le tarmac et le hublot, mais on peut tout de même constater que l'hélice est bien là, ce qui devrait nous être utile pour réaliser le vol.

Bon, par contre, ça perturbe mon autofocus qui préfère donner dans les clichés artistiques.

Jetons un œil au contenu de la pochette du siège : Le sickness bag, ainsi que la notice de sécurité. Pas de magazine de bord, pas de Wifi, mais voler en Q400 est déjà un divertissement bien suffisant !

Le verso, avec sa profusion de logos.

A 8h20, l'embarquement est annoncé terminé. J'ai toute la rangée pour moi !

Le cockpit prend la parole pour nous annoncer que nous attendons que la porte cargo soit fermée pour partir. Le temps de vol prévu est d'une heure, à une altitude de 22.000 pieds, avec un temps globalement couvert pendant le trajet.

La porte n'est pas encore fermée ni la passerelle déconnectée que le moteur droit est déjà mis en marche, on ne perd pas de temps au Canada !

On repousse finalement pile à l'heure, et commençons le long roulage.

Les démonstrations de sécurité sont réalisées. Au Canada, le masque reste obligatoire à bord des avions, et ce, dès l'âge de 3 ans ! Ca me semble bien jeune.
Les démos sont réalisées dans un ordre différent de ce que je suis habitué à voir en Europe, avec d'abord la safety card, puis la description de la position d'urgence. Les gilets de sauvetage ne sont pas présentés ni évoqués, il faut donc se référer au dossier de la tablette pour savoir que les coussins du siège servent de bouée de sauvetage…

La notice de sécurité le présente aussi, mais ça ne ferait pas de mal de l'annoncer pendant la démonstration aussi, surtout que ça n'est pas intuitif…

Un Q400 de Porter Airlines en provenance d'Halifax se pose devant le hangar d'Air Creebec.

C'est ensuite à notre tour de nous aligner sur la piste 24L.

Et on s'élance, devant les hangars de Bombardier…

Décollage, avec l'eau qui file le long du hublot. Voir le train d'atterrissage se rétracter est toujours aussi sympathique !

Un A330-300 qui part pour Cancun est au roulage vers la piste…

On vire immédiatement sur la droite, avant même d'avoir terminé le survol de la piste, ce qui offre une magnifique vue sur l'aéroport !

La partie du terminal dédiée aux vols internationaux…

On survole les municipalités de Pointe-Claire et de Dollard-des-Ormeaux, au nord-ouest de l'aéroport.

L'Île Bizard, avec la rivière des Prairies au premier plan, le lac des Deux Montagnes à l'arrière plan. L'île a été offerte en seigneurie à Jacques Bizard (oui, il a du souffrir à l'école lui) à la fin du XVIIe siècle. Le peuplement s'est fait à partir du début du XVIIIe siècle, et l'île est restée essentiellement agricole jusque dans les années 1960.
Depuis, elle a commencé à s'urbaniser, et la majorité des terres agricoles restantes ont été converties en terrains de golf.

Mais très vite, comme prévu par le commandant, c'est les nuages que nous pouvons observer…

Le service débute rapidement, il est tout d'abord proposé un choix parmi trois collations : Un croissant, une barre aux céréales, et du salé (je ne me rappelle plus quoi exactement). Je penche pour le croissant, même si j'ai des doutes sur le fait qu'il soit fraîchement sorti du four d'un artisan boulanger.

En attendant le trolley des boissons, regardons le paysage ! Enfin… Les nuages !

Le chariot arrive finalement à mon niveau ! Il y a le choix entre thé, café, eau, différents softs (dont de la ginger ale), de la bière, et du vin. Un choix bien complet pour un vol du matin !

Je pars sur un thé noir (du thé vert est aussi disponible), avec un verre d'eau. Notons la serviette aux couleurs d'Air Canada Rouge.

Santé à tous les contributeurs !

Le croissant est, forcément, tout à fait industriel (oh, surprise !), mais le thé est bien bon ! Et le croissant passe bien. Le marathonnage est aisé.

Le ciel se découvre légèrement, permettant de vaguement apercevoir la baie de Quinte, longue baie en forme de Z d'une centaine de kilomètres de long au nord-est du lac Ontario.

Le vol sera turbulent du début à la fin, avec le signal des ceintures restant allumé en permanence. Mais comme ça n'empêche pas le ballet des passagers aux latrines, je m'y joins, afin de vous faire visiter ce charmant endroit.
Le lavabo est hors service, et pas de gel hydroalcoolique à disposition. Niveau hygiène, on a vu mieux, heureusement qu'il y a eu une distribution de gel à l'entrée de l'appareil.

Petit hommage à Katia, dans cet espace étriqué.

Le ciel se découvre enfin au niveau du lac Ontario, qui est vraiment immense (en même temps, 300km de long et 90 de large, ça impressionne). Le service passe proposer un verre d'eau, alors que la descente débute vers Toronto. Des passagers demandent du café, ce qui leur est accordé avec le sourire

On retrouve rapidement des nuages, dessous, l'ambiance est grisâtre…

Toronto apparait enfin, avec les Toronto Islands devant.

Avec le soleil, c'eut été mieux, mais la vue sur le Downtown est très belle vue du lac !

Le train d'atterrissage est sorti…

On commence notre virage pour réaliser notre approche par l'ouest. Tant pis pour la vue de Toronto au plus près !

Outre la grande tour CN, on aperçoit bien l'aéroport, tout proche, et ses deux pistes, celle de 750m dédiée à l'aviation générale, et celle de 1.200m sur laquelle nous devrions nous poser.

On vire à nouveau, on est finalement alignés à seulement 1 nautique du seuil de piste, voilà une approche efficace !

L'aéroport des fans de Q400 !
Après 1h04 de vol, nous touchons terre ! L'atterrissage est très dur, et le freinage particulièrement brutal.

On peut noter l'orientation des pales de l'hélice pour inverser la poussée.

Il aura bien fallu ce freinage et ce toucher brutaux, puisque nous quittons la piste à son extrémité. La longueur de la piste ne permet même pas l'atterrissage d'un Q400 à charge maximum il me semble.
Un Q400 Porter Airlines est au parking.

On contourne l'aéroport pour rallier notre point de stationnement. Il ne faut pas espérer de la variété dans les appareils en porte, à part quelques rares exceptions, tous les vols sont effectués en Q400.

En plus des appareils Porter Airlines, quelques hélicoptères sont parqués.

On approche de notre porte, la 1, avec la tour CN et les gratte-ciels qui dépassent derrière l'aéroport.

Des agents de piste sont présent de chaque côté de l'appareil pour le parking, en plus de celui devant l'appareil.

Et nous voilà au bloc à 9h55, avec six minutes de retard.

Ici, pas de passerelle, mais une sorte de coussin gonflable qui vient créer un "porche" au-dessus des escaliers, pour protéger les passagers des intempéries, assez astucieux !

Tout est prévu pour les Q400 : Dans le couloir de débarquement, un sas est prévu pour récupérer les valises cabines déposées en passerelle à l'embarquement. Un agent vient y glisser le chariot, referme le rideau métallique donnant sur le tarmac, et nous pouvons récupérer nos effets personnels !

Depuis le couloir de débarquement, le nez de notre appareil et le coussin servant de protection !

Le couloir de débarquement fait tout le tour de la zone d'attente airside, avec des portes permettant d'accéder aux avions pour l'embarquement. Je suppose donc qu'il ne peut pas y avoir de débarquement et d'embarquement en simultanés lorsque les flux se croisent.

Un Q400 de Porter, vu de plus près. Celui-ci partira bientôt pour Ottawa…

Le carrousel à bagages, la salle est assez réduite.

Et me voilà landside, au niveau des départs ! Pour rallier la terre ferme, on peut soit emprunter un tunnel piéton de 240m…

… Soit prendre la voie plus original, le ferry !

Vue sur la petite zone de dépose des passagers, qui consiste globalement en un rond-point avec quelques places de parking autour.

Dans la salle d'attente de du ferry, quelques panneaux donnent des informations sur l'histoire de l'aéroport.

Et voilà le ferry, électrique, qui est désormais principalement utilisé par les voitures, les passagers à pied utilisent tous le tunnel, bien plus rapide.

Les barrières sont fermées, on quitte l'aéroport pour une longue traversée de… 150m.

Le gros avantage par rapport au tunnel : La vue sur Toronto est très belle !

Au loin, derrière les hangars de Porter, le lac Ontario.

Nous avons déjà fait la moitié de la traversée. Heureusement, la mer est calme.

Une fois débarqué du ferry, on arrive à côté de la sortie du tunnel, où nous attend une navette gratuite vers la gare de Toronto, ce qui est parfait puisque mon hôtel est situé juste en face !

Et voici la trajectoire du vol pour conclure le récit aéronautique (un court bonus touristique est à suivre) !

Merci de m'avoir suivi dans ce petit vol avgeek, n'hésiter pas à commenter !
Et si le cœur vous en dit, un petit bonus sur Toronto (absolument pas exhaustif) !
Hello mon Gône
Un récit que j'attendais et que je commente depuis ma chambre d'hôtel, face à l'aéropor de LIM !
Bizarre que le chauffeur de bus ne soit pas aimable, c'est pas bien ça ! ^^
Oui, au départ la liste alphabétique des FIDS est déroutante, mais on s'y fait vite.
A bord le pas paraît convenable et les fauteuils confortables.
Je trouve que la prestation n'est pas mal du tout pour un vol intérieur de 1h04 !
L'atterrissage rude et le freinage brutal à YTZ doivent être fréquent, vu la longueur restreinte de la piste...
Ah oui, tout est fait dans ce mini terminal pour facilité la vie des pax débarquant d'un Dash 400, du "parapluie" à la livraison des bagages cabine.
La vue sur Toronto est magnifique.
C'est sympa d'avoir pris le ferry électrique, la vue sur la ville est saisissante.
On attend maintenant le bonus ferrovière.
Merci beaucoup Robin pour le partage, à bientôt !
Et re, très cher Savoyard !
Quoi de plus approprié que de lire des FR à côté d'un aéroport ? :D
Oui, c'est au final bien pratique, surtout quand le nombre de vols est conséquent !
Le confort est bien présent à bord de ces Q400, il n'y a que côté auditif que ça peut devenir désagréable :)
J'étais vraiment surpris de la prestation, je ne m'étais pas renseigné avant, et je m'attendais à avoir du BoB, ou au mieux un petit snack et eau ou coca !
Je pense en effet que le kiss-landing doit être plutôt déconseillé à YTZ, à moins de vouloir finir en mode hydravion ^^
L'aéroport est vraiment totalement adapté à ce modèle d'avion en effet, et l'efficacité semble être le mot d'ordre. Ca me fait un peu penser à London City sur ce point de vue là.
Le passage par le ferry, outre le côté "pittoresque", est parfait pour se rendre compte qu'on est vraiment en plein centre-ville !
Le bonus ferroviaire arrivera dans le prochain récit, sans faute !
A bientôt Hervé, et merci pour ton commentaire !
Merci pour ce FR joliment narré comme à l'accoutumé avec juste ce qu'il faut de politiquement incorrect.
J'émets l'hypothèse que le croissant a été produit par les artisans qui confectionnent avec amour les sandwiches KLM.^^
Un vol agréable à destination d'un aéroport atypique. Sympa le ferry pour rejoindre la terre ferme.
Y avait-il des vaches?^^
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Ca y ressemblait fortement en effet ^^
L'aéroport de Billy Bishop est très plaisant pour qui aime l'exotisme aérien (à condition d'aimer les turbopropulseurs) !
Si je voulais être vraiment mauvaise langue, je dirai qu'il y avait quelques veaux dans la tour CN, comme dans tout lieu hautement touristique ^^
A bientôt !
Peu être pas une grande nouveauté pour la base de donnée mais une arrivée à YTZ, ça vaut toujours le coup!
J’aimais bien ce bleu pâle, ça avait un côté Arctic/Grand Nord.
Un choix parmi 3 collations sur un vol d’1h, c’est plutôt pas mal.
Super d’arriver à cet aéroport et la petite traversée en ferry est plus sympa qu’un tunnel.
Merci pour ce Fr
Hello Moritz !
En effet, pour moi cet aéroport était un "must have", bien content de l'avoir fait !
je vois l'inspiration pour le bleu clair de la livrée, mais j'ai quand même du mal à accrocher... Après au moins ça évitait le blanc quasiment omniprésent !
Oui, l'offre est vraiment top sur ce genre de vol !
Le passage en ferry est plus agréable, mais c'est moins efficace que le tunnel, à éviter quand on est pressé !
Merci pour le commentaire :)
Merci Robin pour ce FR.
Un vol qui me rappelle quelques souvenirs mais entre Vancouver et Victoria cet automne..
J'aime bien ces Q400, on les dit bruyant mais cela ne me dérange pas.
tu n'as pas de chance avec la météo à Montréal mais à Toronto cela s'arrange.
J'aurais aussi pris le ferry, rien que pour la vue.
Ah la CN tower, elle impressionne toujours.
A bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire !
Tu me fais découvrir Victoria et son aéroport avec ton commentaire tiens :)
Je trouve aussi que le bruit reste tout à fait supportable en Q400, le système de réduction du bruit est plutôt efficace !
J'ai en effet eu beaucoup de chances pour Toronto, la météo annonçait de la pluie toute la journée, mais j'ai pu au final bien profiter de ma visite dans la tour CN ! Manger dans les nuages aurait été sympathique aussi mais plus décevant...
Et oui, la vue depuis le ferry est vraiment top, et ça permet de se poser quelques minutes !
A bientôt :)
Bonjour Robin et merci pour cet excellent report à destination d'un aéroport qui est sur ma To Do list !
Air Canada Express offre vraiment une prestation très solide sur cette liaison je suis très surpris et on en viendrais même a envier le service à bord d'Air Canada tant nos majors Européenne on coupé dans les prestations.
Whaou il est très complet pour à peine une heure de tondeuse.
Vue superbe sur le Old Town de Toronto dès la sortie de Billy Bishop, je pense que j'aurais pris comme toi le ferry c'est tellement atypique !
Bon vols !
Hello Hugo !
Les aéroports hors du commun comme ça permettent de prolonger l'expérience avgeek même après la sortie de l'avion !
Clairement, je ne vois pas de majors européennes qui propose une prestation aussi complète (peut-être chez Turkish ?) ! Moi qui m'attendait à un sachet de cacahuètes et d'un verre d'eau, j'étais très surpris.
Oui, le kit est très complet, et, je ne l'ai pas précisé dans le FR, mais un 2e était à nouveau distribué d'office avec la prestation (pour pouvoir se désinfecter les mains et la tablette avant de manger, et mettre un masque propre et neuf après).
Je ne connais pas beaucoup d'aéroports accessibles en ferry en effet !
A bientôt :)
Merci pour vol fort agréable et délicieusement avgeek! YTZ est un must pour un avgeek voyageant au Canada et dégage un charme incroyable.
À YUL, le parcours est agréable. Les vues au décollage sont impressionnantes. À bord, il me semble qu'AC met en œuvre un service adapté sur cette liaison orientée business et en concurrence avec PD qui se situe dans le haut du classement nord-américain en termes de services.
Le savoir-vivre n'est décidément plus une valeur en vogue.
La nouvelle livrée n'est pas mal du tout mais j'aime beaucoup la fameuse et tant décriée livrée "toothpaste"
Et utopique de vouloir faire porter et garder un masque à un enfant si jeune
Kethu le contorsionniste !
Si l'on est pressé, le tunnel est à recommander. Sinon, le ferry est un moyen particulièrement plaisant pour rejoindre ou quitter YTZ.
À bientôt !
LYSflyer
Merci pour ton commentaire :)
Je suis étonné de ne pas voir plus souvent cet aéroport sur ce site justement, tant il est sympathique et agréable (et simple à atteindre) !
Le service est en effet mieux que celui sur la ligne vers Pearson. Il va me falloir tester Porter pour comparer du coup :)
A force vous allez finir par me faire aimer cette livrée ^^
Je n'ai pas d'enfant sur qui tester, mais en effet, ça me semble vraiment audacieux que d'espérer qu'un enfant de cet âge garde son masque...
Il faut faire des sacrifices pour faire un FR parfois ^^
A bientôt !
Merci Robin pour le FR avgeek!
Je suis d'accord avec toi l'ancienne livrée bleu pâle manque d'inspiration
Le Q400 est agréable oui, mais je le trouve un peu bas de plafond par rapport aux ATR..
Le catering est honnête pour un vol régionaloui
Pas courant cette arrivée à YTZ, c'est plutot Pearson qu'on a l'habitude de voir
Heureusement qu'ils sont robustes ces petits Q400
Merci Chris pour le commentaire :)
Ouf, enfin quelqu'un d'accord avec moi sur cette ancienne livrée ^^
L'ATR est plus spacieux oui, la cabine y est plus agréable quand le vol est complet... Le gros plus du Q400 est pour l'avgeek, avec le train d'atterrissage visible depuis le hublot :)
Et pourtant, pour le centre de Toronto, YTZ est l'efficacité incarnée ! Par contre le nombre de destinations est assez limité ^^
Je ne sais pas s'ils ont une maintenance renforcée pour les trains d'atterrissage, mais c'est assez impressionnant de se dire que les atterrissages ici sont toujours aussi durs ^^
A bientôt :)