Bonjour à toutes et à tous,
Le terme approche pour l'escapade familiale à Venise. Le retour en Provence est imminent alors que je vous avais laissé à la sortie du vol en provenance de VCE et, pour mémoire, je vous rappelle le routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4LX580 - Economique - Zurich → Marseille - Embraer E-190-E2
À L'AÉROPORT : ZURICH KLOTEN (ZRH/LSZH)
C'est sur ce cliché que je vous avais donc laissé. Le transit est prévu pour durer 1h30. On est large mais…
Les flux Arrivées et Départs, bien que situés dans le même espace ne sont pas mélangés dans la jetée A qui est bien basse de plafond. Il me semble qu'une rénovation bienvenue est prévue.
Pour retrouver le flux Départs, il faut remonter toute la jetée A jusqu'à sa base. Nous voici rendus!
Nous remontons vers cet espace rencontré à lors du transit aller. En ce vendredi, assez peu de monde, c'est fluide.
Direction la porte d'embarquement. Mais…
…notre vol pour MRS est drastiquement retardé. La porte initiale est finalement fermée et transférée vers les portes A50-59 en rez-de-piste. Notre avion ayant, apparemment, un problème technique, nous devons en changer. Cette irrégularité est mise à jour en temps réel via l'application Swiss, très réactive.
Dehors, l'activité s'est réduite, la plupart des vols LX étant d'ores et déjà partis à l'exception de notre futur Embraer 190 E2 qui est esseulé au large.
Après avoir exploré le terminal et mangé un bout dans le food court airside situé à l'opposé de la jetée A, nous nous dirigeons vers notre porte.
Située en rez-de-piste, nous retrouvons nos copax. Le LF sera confortable, je pense. Sans surprise, c'est un embarquement par paxbus qui nous attend.
Le paxbus que voilà ! Il est pelliculé aux couleurs de l'office de tourisme suisse comme depuis des années!
L'embarquement à bord du bus est rondement mené. Les écrans en porte affichent un retard d'1h25.
LE VOL
J'aime la constance suisse, cela fait au moins 10 ans que les paxbus n'ont pas changé leur livrée.
Après un court trajet, nous débarquons au pied de ce bel oiseau brésilien. L'avion du jour est donc bel et bien un Embraer 190 E2 immatriculé HB-AZF et âgé d'un an et demi. Il a, comme tous ses confrères, toujours été en ligne au profit d'Helvetic. Stationné au contact de la jetée A, un Airbus A220-300 AirBaltic en provenance de RIX tandis qu'Embraer 195 Air Dolomiti repousse vers MUC.
L'embarquement bat son plein alors que les familles avec des bébés laissent leurs poussettes aux bons soins des équipes de piste.
Pour passer le temps, je vous présente le beau Terminal E avec quelques long-courriers stationnés au contact tandis qu'un Schtroumpf Embraer 190 KLM vient d'arriver depuis AMS.
D'extérieur, l'appareil fait neuf et ses réacteurs Pratt & Whitney sont justes magnifiques!
Vient notre tour de poser le pied à bord de ce bel avion. Et c'est avec joie que je vous offre l'instant porte du jour.
Et, mon préféré, l'instant fuselage shot!
L'accueil en porte est très agréable. Mini-LYSflyer fait son petit effet avec son "Grüezi". Nous rejoignons nos sièges attribués à l'arrière de l'appareil. Comme souvent sur les productions brésiliennes, les hublots sont très larges mais mal alignés avec les sièges.
Le pas(taugas) est toujours aussi bon pour moi.
Les PSU idem, toujours aussi réduits à leur plus simple expression. Néanmoins, pour les fétichistes du genre, voici le fameux instant PSU!
Quand je vous parlais de constance…le lot de bord est inchangé depuis le début du routing. Pour ceux qui auraient un doute sur le modèle d'avion, c'est comme le Port-Salut…
Déjà présenté lors des précédents vols mais chaque doublet de sièges est équipé de 4 ports USB. Ils ne seront pas actifs durant ce vol, malheureusement.
Protocole désormais rôdé, une PNC passe voir les bambins pour leur distribuer cette petite attention toujours appréciée par mini-LYSflyer.
Boarding completed. Comme à l'aller (et chacun des vols empruntés), LX semble optimiser son LF. Pendant ce temps-là, un magnifique Airbus A330-900 TAP Portugal se dirige vers la piste 10/28 pour repartir vers sa base de LIS.
C'est à notre tour de commencer notre roulage vers le seuil de piste 28 et passage devant l'Airbus A220-300 airBaltic qui repartir plus tard dans l'après-midi vers RIX ainsi qu'un Airbus A320neo Lufthansa qui vient d'arriver de FRA. À ZRH, les avions de nouvelle génération ont la part belle.
Le décor n'a pas changé en 4 jours. Nous passons devant le centre de services Cessna Citation au parking peut fréquenté en ce vendredi.
Nous nous alignons pour nous envoler dans les cieux helvétiques alors que nous passons devant le hanger de la garde aérienne suisse de sauvetage REGA qui dispose d'un gros centre de maintenance à ZRH.
Nous ne tardons pas à dévaler sur le béton de la piste alors que nous croisons cet Embraer 190 British Airways City Flyer en provenance de LCY.
Rotation devant un Airbus A380-800 Emirates stationné au terminal E. D'autres modules, bien plus petits, sont également présents. Un Airbus A321-200 Turkish Airlines et un Airbus A320-200 Edelweiss Air.
Toujours un plaisir de s'envoyer en l'air malgré une météo mitigée, nous sommes bien établis en montée au niveau du village d'Oberglatt qui jouxte l'aéroport.
Sous notre magnifique aile ornée d'un raked wingtip, défile le village de Buchs au pieds du Lägern qui culmine à 866 m.
Malgré la présence de nombreux cumulus, j'arrive à distinguer le sol alors que nous passons à la verticale du Lac des Quatre-Cantons, à proximité du village de Buochs dont nous pouvons distinguer l'aérodrome éponyme (LSZC). C'est à cet endroit que Pilatus a établi son usine de fabrication de ses avions bien connus.
En survolant les Alpes, le temps se découvre et le panorama devient juste magique.
Pour le plaisir, je vous en remet une. Il me semble que nous longeons la haute vallée du Rhône (mais je me trompe certainement).
Par le travers de la petite ville italienne de Domodossola dans la vallée de la Toce. Au loin, là c'est certain, la vallée du Rhône est clairement marquée au milieu des sommets enneigés.
Nous croisons la vallée de l'Anza. Au loin, le massif du Mont Blanc domine les autres montagnes.
Rapidement, le relief devient moins chaotique alors que les contreforts des Alpes cèdent la place à la plaine du Pô au niveau de Biella.
Alors que les magnifiques paysages italiens défilent sous nos ailes, la prestation est distribuée. Le BoB ne rencontrera pas un succès fou (étonnant, non?) mais la petite attention chocolatée et déshydratante est la bienvenue.
Bon, grosse déception, j'ai raté le survol de Turin alors que nous passons à la verticale de Bra. Au loin, les sommets des Alpes offrent un panorama juste magique d'autant que la météo est particulièrement favorable.
Par contre, je ne rate pas l'aéroport de Cuneo (CUF/LIMZ) visible au loin.
Cuneo que voici, au pied des Alpes.
Après une inflexion de trajectoire vers l'Ouest, nous contournons le massif du Mercantour.
L'ambiance dans cette cabine claire et lumineuse est calme. Comme toujours, point de séparation entre J et Y.
Approchant inexorablement de la Côte d'Azur, passage à proximité de Sospel.
Nous passons à la verticale de Nice et la vallée du Var se dessine nettement à travers les montagnes. L'urbanisation galopante de cette région est bien visible depuis les airs tandis qu'au loin s'élève le panache de fumée d'un petit feu.
Mer en vue! J'arrive à prendre en photo l'aéroport de Cannes (CEQ/LFMD).
Vue un peu plus large sur les préalpes d'Azur avec l'autoroute A8 qui serpente à travers l'Estérel et le lac de Saint-Cassien qui se distingue.
Très vite, le golfe de Fréjus se dessine. La base nature François-Léotard est nettement visible, il s'agit de la "tache verte" à l'Ouest de la ville. Cette base est en réalité l'historique base de l'aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël qui marqua l'Histoire de cette branche de l'aviation française. Durant les années 70, elle accueilli même des vols commerciaux vers ORY opéré en Fokker 27 Air Inter!
Vient ensuite le massif des Maures et la vallée de l'Argens au niveau de la commune des Arcs.
L'approche est juste sublime, une inflexion de trajectoire permet d'admirer le golfe de Saint-Tropez depuis 16000 pieds.
Le vol se stabilise à hauteur de Carnoules avec l'autoroute A57 qui se distingue nettement.
Rapidement, le célèbre circuit automobile Paul Ricard du Castellet se dévoile sous nos ailes. La piste de l'aéroport du Castellet (CTT/LFMQ) longeant le tracé du circuit situé au milieu des bois au pied du massif de la Sainte-Baume.
Quelques instants plus tard, la ville d'Aubagne défile au loin alors que nous nous apprêtons à survoler le massif des Calanques de Marseille.
Marseille vient naturellement ensuite, notre jet helvético-brésilien déboule au-dessus de la cité de la Rouvière. Bien évidemment, la cité phocéenne met le football à l'honneur avec le fameux stade vélodrome qui s'érige en point de repère incontournable au milieu de cette grande agglomération.
Afin de nous aligner sur la piste 31L/R, nous effectuons un virage à la verticale de la Pointe Rouge, dévoilant ainsi la rade de Marseille dans toute sa splendeur.
Je le sais…je le sais que vous en avez marre mais je ne me lasse pas d'admirer la Terre vue du ciel. Alors, je continue! Nous longeons maintenant la rade de Marseille et cela permet de mettre en évidence le massif des Calanques que nous venons de survoler.
Oh Bonne Mère! Vé comme tu es belle!
Je ne sais plus où j'ai lu ça mais cette approche fait partie de l'une des plus belles au monde et je ne peux qu'être d'accord.
Les volets sont descendus encore un peu plus alors que nous longeons le port de commerce de Marseille au niveau du quartier Saint-Louis. La flotte des compagnies La Méridionale et Corsica Linea sont à quai. L'un d'eux, le Daniele Casanova (le navire rouge, le plus à gauche) est, il me semble, utilisé aujourd'hui pour l'accueil de réfugiés ukrainiens.
Après ce moment de contemplation, retour aux choses sérieuses avec la finale qui arrive à grand vol alors que nous abordons le survol de la chaîne de l'Estaque.
La trajectoire longeant peu ou prou l'autoroute A55 alors que nous passons à la verticale de la carrière Lafarge Granulat.
L'approche se poursuit irrémédiablement alors que nous croisons l'échangeur autoroutier entre A55 et A7. Au loin, Les Pennes-Mirabeau et, tout au fond, la Sainte-Victoire domine la Provence aixoise.
Il ne reste plus longtemps avec de retrouver le plancher des cigales vaches. Ici, nous survolons le village de Saint-Victoret.
Courte finale parfaitement stabilisée tandis qu'un Boeing 737-800 Ryanair attend patiemment de s'envoler vers NAP.
Et nous voilà arrivés! J'espère que vous êtes toujours avec moi! Nous perdons rapidement de la vitesse le long de la piste. Vision assez classique à MRS, les postes au contact sont quasi-déserts tandis que quelques Boeing 737 Ryanair sont stationnés en faux-contact du mp2.
La vitesse a nettement chuté, nous passons devant la maison des soldats du feu et le parking cargo sur lequel patientent 2 Boeing 757-200F opérés pour le compte de DHL tandis qu'un Airbus A320-200 Tunisair roule vers le terminal à l'issue de la traversée de la Méditerranée depuis TUN.
Nous libérons la piste en service. MRS n'est pas LHR mais c'est qu'il y en a qui veulent partir et d'autres qui veulent se poser. Vision assez cocasse, non pas un mais deux gros-porteurs Ethiopian Airlines (1 Boeing 787-9 et 1 Airbus A350-900). Il faut dire qu'ET opère un vol cargo (mais à bord d'un avion passagers) LHR-MRS-ADD en plus de sa rotation MRS-GVA-ADD ouverte aux passagers.
Les travaux d'extension du terminal 1 battent leur plein tandis que nous approchons de notre point de stationnement. Aujourd'hui, contrairement à l'aller, ce sera un stationnement au large qui nous attend.
Nous accusons un retard de 1h35 mais les équipes au sol nous attendent de pied ferme. Le débarquement sera promptement mené.
À L'AÉROPORT : MARSEILLE PROVENCE (MRS/LFML)
Nous prendrons congé de façon très cordiale avec l'équipage. Deux paxbus nous attendent.
Le trajet sera relativement court, peu d'activité en cet après-midi d'avril. Un Boeing 737-800 Enter Air vient d'arriver de PMO et ce tour en bus nous permet de jeter une dernière fois, un coup d'œil sur notre bel Embraer. Par contre, pourquoi nous sommes relégués au large…mystère!
Débarquement dans un espace assez étriqué et dont les baies vitrées n'ont pas été lavées depuis un certain temps voire un temps certain. Pas top top comme premier contact avec la Provence.
Le cheminement, par contre, est clairement indiqué. Cette fois-ci, la roulette russe a bien fonctionnée, ce vendredi, la Suisse a visiblement été réintégrée dans l'espace Schengen!
Pas de PAF, nous pouvons directement accéder à la livraison des bagages qui ne sera pas trop longue. Cette salle donne sur l'extérieur ce qui, à défaut d'être un chef d'œuvre architectural, rend l'attente plus sympathique.
Notre bien retrouvé, nous filons rapidement vers notre voiture laissée au P7. Le parking ayant été réglé à l'avance, je crains que le retard nous fasse dépasser l'heure limite de sortie et que l'on doive s'acquitter d'une journée de stationnement supplémentaire…qu'en sera-t-il?
Avouez que le suspense est à son comble alors que nous sortons du Hall A qui donne sur un curbside au style bien provençal.
Eh bien, il faudra attendre encore un peu. La réponse après la conclusion! LYSflyer est passé maître dans l'art du teasing!
Voilà donc une bien agréable façon de terminer un routing familial fort agréable. Le retard, bien qu'important, n'a pas été gênant en soit et il fut vite compensé par un vol des plus agréables. Que l'on soit bien d'accord, à bord, ce fut le strict minimum que l'on attend d'une compagnie telle que Swiss mais la cabine est à la fois moderne et confortable, les PNC très professionnels et il y a même une petite attention (n'appelons plus ça une collation par contre).
J'espère que vous avez apprécié ce report, n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!
À bientôt pour de nouvelles aventures (ou pas)
LYSflyer
Et sinon, point de surcharge dû au retard. En pré-payant son stationnement, l'opérateur affiche une tolérance de plus ou moins 2 heures…bon à savoir!
Merci pour le partage de ce vol avec un fantastique IFE naturel, cela compense les 90min de retard.
ZRH-MRS, c’est du deux en un: pouvoir admirer d’abord les montagnes, puis la mer à l’arrivée.
Très bel avion que l’E90-E2, dommage que les hublots obligent à risquer un torticolis.
Un catering devenu BoB, c’est dommage. D’autant plus que la petite attention était vraiment petite :-)
A bientôt
Merci pour ce FR avec de magnifiques vues aériennes :)
Je trouve cette route un peu étrange avec cap sur Nice avant de tourner directement Marseille, au moins le survol de la côte d'Azur est spendide.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce joli vol en E2.
Dommage tout de fois que les prises USB ne soient pas activées :( Mais c'est compensé par un superbe instant porte ^^
A bientôt !