Avis du vol entre Marseille et Zurich en classe Economique avec Helvetic Airways

Bonjour à toutes et à tous,

La LYSflyer-family est de retour pour profiter d'une semaine de vacances vers la magnifique ville de Venise. Pour rejoindre la cité des Doges, je retrouve mon alliance préférée, Star Alliance. En ce printemps 2022, MRS est plutôt bien desservie par cette alliance : LH sur FRA et MUC, TK sur IST, A3 sur ATH et HER, ET sur ADD et enfin LX sur ZRH. J'aime bien transiter par ZRH et les prestations de la compagnie suisse sont de très bonne qualité (si on fait abstration du BoB en économie). C'est donc LX qui est choisie tant les différences tarifaires sont minimes avec la maison mère. Quant à AF, entre prix exorbitants et correspondance à Paris (ORY/CDG), hors de question. Initialement, c'était V7 en direct qui avait ma préférence mais, de multiples changements d'horaires ont fini par me faire changer d'opérateur.

Après cette introduction, place au report qui sera l'occasion avgeek de découvrir cette ligne qui me fait de l'oeil depuis son ouverture. En effet, du temps où j'habitais Lyon, j'aimais beaucoup la défunte liaison LYS-ZRH opérée (de mémoire) jusqu'à 4 fois par jour en Avro RJ100. Ce sera également l'occasion de découvrir des "nouveautés" régionales en l'espère des Embraer 190/195 E2 et l'Airbus A220-100…autant dire que je ne boude pas mon plaisir (sous le regard plein d'incompréhension de madame LYSflyer ^^ ).

 Le routing sera donc le suivant avec 2 segments MRS-ZRH-MRS en exclusivité, la liaison ZRH-VCE-ZRH ayant déjà été reportée :

Depuis le domicile de la LYSflyer-family, il faut tout juste une heure de route pour rejoindre la plate-forme marseillaise. Le parking P7 est très facilement réservé en ligne, je trouve le site internet de MRS très pratique et permet de customiser efficacement son voyage (je n'ose pas dire "expérience"). 

À L'AÉROPORT : MARSEILLE PROVENCE (MRS/LFML)

La LYSflyer-mobile est sagement parquée au P7, une petite marche nous attends pour rejoindre le terminal 1. Le cheminement mériterait d'être mieux aménagé car le passage à travers le parking des loueurs est assez chaotique à moins de vouloir faire un détour significatif pour emprunter le parcours matérialisé. 

Malgré tout, il ne faut pas longtemps pour nous retrouver au pied du hall A. Je trouve le curbside bien réussi avec une ambiance provençale réussie. Notez que des travaux de modernisation ont lieu entre les hall A et B.

À l'intérieur, on retrouve ce plafond caractéristique. Pour un séjour de 5 jours à 3 personnes, nous avons choisi d'emporter avec nous une valise en soute, il faut donc passer par les banques d'enregistrement qui sont désertes. Bon point pour la fluidité bien que je ne pense pas que ce soit du fait de l'aéroport… 

Nous enregistrons donc notre valise à un comptoir armé par une employée qui se contente de faire le service minimum. On dérange peut-être? Cerise sur le gâteau, elle imprime UNE carte d'embarquement alors que nous sommes 3 au comptoir…service minimum ou consigne? En tout cas, c'est pas top comme contact…
Bon, pas de quoi changer notre bonne humeur, le PIF est situé à l'étage. Allons-y. 

Jour de chance ou symptôme d'un transport aérien encore convalescent, le PIF est désert lui aussi. Nous en profitons! 

Les contrôles de sûreté sont passés sans difficulté. Le personnel est de bonne humeur et très agréable. Par contre, la suite du parcours nous mène sur la droite…et qui dit droite dit contrôle PAF. La Suisse serait-elle sortie de l'espace Schengen? Il serait temps d'être un peu cohérent à ce niveau…depuis le début de la pandémie, je n'arrive pas à savoir ni à comprendre la gestion des contrôles au frontières…

Bon, voyons le côté positif. La partie hors-Schengen dispose d'installations de meilleure qualité par rapport à DXB la partie Schengen du Terminal 1. Passage obligatoire par le duty-free.

Après le duty-free, nous débouchons sur un espace centralisant les commerces et l'offre (réduite) de restauration qui a, malgré tout, le mérite d'être là.

En attendant l'embarquement, je m'adonne à un peu de spotting tandis que les LYSflyer-girls se restaurent. Ici, Brussels Airlines en ancienne livrée s'envole vers son hub de BRU. 

Un classique marseillais avec ce Boeing 737-800 Ryanair qui roule vers le mp2 sous le regard d'une passerelle marquée du sceau du roi des calembours. 

Sous mes vos yeux ébahis, notre bel Embraer E190 E2 se pose en provenance de ZRH largement en avance sur l'horaire publié.

 Il est temps pour nous de rejoindre la porte d'embarquement située dans ce hall bien connu et fort agréable.

Aux côtés d'un Airbus A32x Volotea au repos, notre vaillant destrier du jour a fière allure. Il faut peu de choses à un avgeek pour être excité : un nouvel avion et une nouvelle ligne suffisent! 

L'embarquement est rapidement lancé mais…il s'agit plus d'un pré-embarquement car nous verrons les premiers pax rester immobiles quelques minutes dans le finger. Le LF est tout à fait honorable pour un lundi (de vacances scolaires, certes), je dirais 65-70%.

LE VOL

Nous ne sommes pas pressés et prenons notre temps pour embarquer à l'écart de la "foule" (qui n'en est pas une ceci dit). Nous retrouvons la "charmante" dame croisée en banque d'enregistrement…toujours aussi désintéressée…bref, va peut-être falloir changer de métier madame…

Nous nous engouffrons dans une passerelle austère. 

Au loin, ça bouchonne mais le loueur blagueur va tenter d'égailler notre voyage avec un dernier round de blagues désopilantes! En attendant, mini-LYSflyer est toute enjouée. 

L'affluence en porte me permet de valider l'instant éponyme. 

L'instant fuselage shot assez brumeux du fait de la saleté de la vitre met permet de vous présenter l'avion du jour : Opéré par Helvetic Airways pour le compte de Swiss, il porte l'immatriculation HB-AZC depuis sa livraison en février 2020 (mauvais timing? noooon).

L'accueil en porte par les PNC est très aimable et ce, d'autant plus que mini-LYSflyer entonne timidement un "Gruëzi" qui charmera la Maître de cabine. Configuré en 2-2, nous rejoignons nos sièges au pas(tapon) confortable. 

Instant PSU réduit à sa plus simple expression. 

Le dossier d'un siège assez confortable aux tons gris clair du plus bel effet. Le lot de bord est à poste.

Pas mal de lecture avec la fiche de sécurité, les saveurs suisses…enfin, le BoB, le vomito-bag et des consignes particulières liées à la pandémie de Covid-19. 

On sent bien que l'avion est moderne, des ports USB sont disponibles en nombre. Ils fonctionneront durant tout le vol. 

Vue d'ensemble de la cabine qui est très agréable. 

Bon, sur Embraer 190 E2, évitez le rang 07…les hublots y sont particulièrement mal alignés. 

Mais qu'à cela ne tienne! J'accomplirai mon devoir de flight reporter avec abnégation (c'est beau, non?). Il manque un winglet sur cette aile, à la place, trône un magnifique raked wingtip inspiré des productions Boeing. 

Repoussage en avance de 5 minutes sur l'horaire publié. Les travaux d'extension de l'aéroport battent leur plein alors que les postes au contact sont désertés. 

Le roulage commence pour un départ en 13L. Nous passons donc devant la tour de contrôle et le terminal mp2. 

Nous faisons la course avec ce Boeing 737 MAX 8-200 de Ryanair qui s'apprête à s'envoler vers NAP. Au loin, un Boeing 767-200(BDSF) de Star Air patiente en zone cargo avant le rush nocturne. 

Passage devant la caserne des pompiers et un Boeing 757-200PCF de la compagnie cargo espagnole Cygnus Air. 

On s'aligne en bout de piste pour un décollage en 13L, face au Sud. 

Rapidement, nous prenons l'air à hauteur des hangars historiques au pied desquels se dégradent lentement des vestiges de l'aviation civile de la deuxième moitié du XXe siècle. 

Aussitôt après, notre avion entame un virage serré sur la gauche pour prendre la direction de ZRH. Ce virage permet d'apercevoir la magnifique rade de Marseille sous un ciel maussade.

La trajectoire se stabilise face à l'agglomération d'Aix-en-Provence et la Sainte-Victoire au fond. 

Dernière vue sur la cité aixoise avant de passer à l'intérieur de la couche nuageuse. 

Celle-ci est rapidement traversée et nous voilà au-dessus d'une mer de nuages. 

En cabine, il règne une ambiance calme. Notez qu'il n'y a pas de séparation en J et Y. 

Une PNC vient apporter une petite attention pour mini-LYSflyer. Un petit paquet de bonbons et un carnet d'activités. Très belle attention! 

Pendant ce temps, le vol suit son court et nous passons à proximité de Grenoble, aux environs de la Cluse de Voreppe et permet d'admirer la magnifique chaîne de Belledonne. 

Après une légère inflexion de trajectoire à la verticale de La Tour du Pin, nous longeons le massif de la Chartreuse. Au pied de celle-ci, la vallée du Grésivaudan marque nettement la séparation en la Chartreuse et Belledonne. Au loin, la vallée de la Maurienne se détache au milieu des montagnes.

Nous passons à la verticale du lac du Bourget. Chambéry se dévoile timidement ainsi que la frontière entre Savoie et Isère. 

On longe le massif du Mont-Blanc…enfin…pour le coup, je ne suis pas certain… 

Pour le coup, là, c'est plus facile. Nous sommes enfin dans l'espace aérien suisse alors que nous passons Monthey et la vallée du Rhône qui ne tardera pas à se jeter dans le lac Léman. 

Le BoB ne remporte pas un succès particulier mais le fameux chocolat Swiss est distribué avec le sourire. On va dire que l'on va s'en contenter mais c'est toujours apprécié. 

La descente est déjà entamée depuis quelques minutes quand nous passons par le travers de la ville de Thun et son lac. 

La météo est aussi maussade qu'en Provence. Nous laissons la chaîne des Alpes derrière nous et passons à proximité du village d'Huttwil. 

Passage par le travers de Oftringen et Zofingen avec le lac de Sempach qui se détache bien au second plan. 

Franchissement de l'Aar au niveau de Rupperswil et sur fond de lacs doubles, les lacs de Hallwil et Baldegg.

Au niveau de Bad Zurzach (Suisse) et de Rheinheim (Allemagne), passage au-dessus du Rhin qui, ici, marque la frontière entre la Suisse et l'Allemagne. 

En finale 14, nous longeons le Stadelberg qui culmine à 637 mètres. 

Courte finale face à la petite ville de Niederglatt. 

Toucher des roues, les spoilers sont sortis et les reverses sont activés. Sur Embraer 190 E2, les ailerons basse vitesse, dans cette configuration, adoptent un profil particulier pour ajouter de la traînée. 

Passage devant le Terminal E où une floppée de gros porteurs Swiss et Edelweiss Air…saurez-vous trouver l'intrus? 

Oui! Bravo! Il s'agissait d'un Boeing 777-300ER Qatar Airways! Pendant ce temps, on franchit rapidement la 10/28 utilisée principalement pour les décollages tandis qu'un Airbus A320neo Pegasus Airlines esseulé est stationné au Terminal E.  

Nous n'aurons pas beaucoup à rouler pour trouver notre point de stationnement au large dans, ce que l'on peut appeler "l'Embraer Farm zurichoise". 

À L'AÉROPORT : ZURICH KLOTEN (ZRH/LSZH)

Débarquement toujours aussi sympathique que l'accueil, nous foulons le tarmac zurichois alors qu'un véhicule adapté aux PMR se positionne en L2. L'entrée d'air du réacteur PW1000G a un diamètre imposant. 

Les paxbus nous attendent et, ZRH oblige, ils sont toujours pelliculés aux couleurs de l'office du tourisme suisse.

Un court trajet nous emmène à la gare routière du terminal A où l'on nous souhaite bonjour dans toutes les langues officielles de la confédération. 

Premier réflexe des nombreux passagers débarquant, s'enquérir de leur future porte d'embarquement. Je préfère éviter la foule, l'application Swiss montre cette information en temps réel. 

Montée à l'étage des départs, le choix nous est offert…pour les plus sportifs à gauche, les autres à droite…je prendrai à droite ;) 

En haut des escaliers mécaniques, on trouve un FIDS qui remporte beaucoup moins de succès que celui situé en rez de piste. 

C'est ici que je vous laisse, la suite au prochain épisode! 

Merci d'avoir lu ce flight report d'un vol très agréable, n'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir!

À bientôt,

LYSflyer