Avis du vol entre Mulhouse / Bâle et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Voyage, voyage
Et jamais ne reviens
Contrairement à la chanson, je voyage…mais je suis tout de même obligé de revenir pour travailler lundi matin - après un week-end par monts et par v(e)aux dans le canton St-Gallen. 

J’ai même tenté de discuter avec un habitant du cru, mais il était loin d’être réceptif. 

Après ce contact avorté, me voici à bord d’un train à destination de Zurich. Cependant, c’est à EAP que j’attraperai l’avion pour Paris. 
Combiner CDG-ZRH et EAP-CDG me permet en effet de maintenir le budget vol à un niveau raisonnable. Selon les dates, j’économise en moyenne 70€ par rapport à un A/R CDG-ZRH ou un A/R CDG-EAP. 
Et en considérant la parité actuelle, chaque Euro gagné est un Franc Suisse économisé…et vice-versa :-)

A la gare centrale de Zurich, je change rapidement de quai pour embarquer sur un autre Intercity en direction de Bâle. 
Le trajet entre les deux villes ne dure que 55min. J’en profite pour savourer un petit goûter: café et cake à la rhubarbe. J’adore ces petits moments de plaisir en train (mais en avion aussi!).

A l’approche de Bâle, les panneaux routiers rappellent la situation géographique spécifique de la ville - au carrefour de la Suisse, de la France et de l’Allemagne. 
Et l’EuroAirport a lui aussi une localisation particulière, puisque situé entièrement sur le territoire français mais relié à la Suisse grâce à une route douanière. 
Depuis la gare de Bâle, un bus de la ligne 50 me conduit en 25min vers le secteur suisse de EAP.

Cela fait de multiples fois que je passe par l’EuroAirport. Et pourtant, ce n’est que récemment que j’ai découvert cette oeuvre d’art située du côté suisse. 
A EAP, cela reste une oeuvre d’art. Mais dans d’autres aéroports européens, ces amoncellements de bagages sont malheureusement passés de la fiction à la réalité!

Il y a des développements orageux au-dessus de la Forêt-Noire.

Je radote, je radote, mais c’est toujours avec la même fascination que je traverse la frontière franco-suisse au niveau 3 de l’aéroport. Rien à déclarer!

Il y a du trafic en ce dimanche après-midi, les gens voyagent à nouveau et cela fait plaisir.
Le 738 SP-ENR revient de PRN.

Le 321Neo TC-RBM repart vers SAW. 

Une pause-pipi plus tard, je franchis le PIF. Mais pour une fois, je n’utilise pas celui côté France, qui est assez chargé. Je préfère emprunter le PIF central - inratable dans sa livrée orange EasyJet - où l’attente est moindre. 
Sur le tarmac, c’est d’ailleurs du EasyJet en veux-tu en voilà - dont le 320Neo HB-AYO. 

Le salon est-il donc ouvert ou fermé? :-)

Ouvert, oui, mais pour manger quoi? 
Le buffet a visiblement connu des heures meilleures! Zut, contrairement aux semaines précédentes, il n’y a plus de pâté en croûte (qui était très bon). 

Du côté des desserts, ce n’est malheureusement pas plus garni.

A défaut d’être un temple de la gastronomie, l’atout du salon reste quand même la possibilité de spotter.
Le 319 G-EZFI est au roulage pour MAN.

Même si ce vol n’est pas le mien, je vais tout de même faire un magnifique instant porte!
Le CR9 ‘’Herzogenaurach’’ (village franconien, sièges d’Adidas et de Puma) attend ses pax à destination de FRA.

Entre deux photos, je m’accorde le temps de déguster un ‘’opulent’’ repas.

A l’extérieur une curiosité attire mon regard:
Le 320 LY-MLJ est loué à la société de leasing Avion Express, basée en Lithuanie. Il assure les vols XQ de/vers AYT. 

Le CR9 D-ACNH décolle pour un court saut de puce vers FRA - une navette bien connue de plusieurs FRistes.

Chic, je n’en avais encore jamais vu en vrai: 
J’immortalise enfin le Challenger CL-650 (HB-JWC), l’un des avions-ambulance de la REGA (Garde aérienne suisse de sauvetage).

La REGA a son siège à l’aéroport de Zurich, mais elle dispose également de 17 autres centres - dont un à l’EuroAirport - répartis à travers toute la Suisse.

Finalement, mon avion du jour arrive en provenance de CDG…avec une demi-heure de retard.

C’est l’Embraer 190 F-HBLM qui est de corvée ce soir. 

Très bel avion, surtout dans la livrée Air France

Le départ pour Roissy est prévu à 19h30.
Il est donc temps de quitter le salon, retraverser la frontière (chic!), et rejoindre la porte 1 située du côté France.

Décidément, mon coeur de spotter est comblé aujourd’hui. 
Sur la piste 33, le Lineage 1000 9H-NYC de la compagnie maltaise AirX Charter vient de décoller. 
Le Lineage 1000 est la version ‘’jet d’affaires’’ de l’Embraer 190, il comprend entre autres deux réservoirs de carburant supplémentaires.

En porte 1 l’embarquement est en cours, c’est au tour de la zone 3. Je préfère cependant patienter, avant de monter parmi les derniers.

Mais l’embarquement est particulièrement long aujourd’hui, la queue dans la passerelle progresse vraiment à une vitesse d’escargot.
Allez, pour se calmer, une petite photo sur le 739 TC-JYH qui termine son repoussage vers IST.

Le 320 HA-LWX ne repartira qu’en fin de soirée vers CLJ.

Fuselage shot

Et j’allais presque oublier l’instant porte!

Le vol est chargé mais j’ai tout de même la chance de me passer de voisin. 
Les derniers bagages sont chargés, et nous pouvons repousser à 19h33, avec 28min de retard. 

A la porte voisine, le 738 OM-JEX de la compagnie slovaque Air Explore vient d’arriver en provenance de HRG. Il opère pour le compte de Corendon Airways pendant la saison estivale. 

Turnaround de 75min pour le 738 TC-SOR, avant son retour vers AYT.

C’est un décollage face au nord sur la piste 33. 

Jeux d’ombres et de lumières.

Virage au-dessus du village de Sierentz

Et nous laissons EAP et Bâle derrière nous.

Les nuages orageux sont nombreux et le vol se révèle bien turbulent.

Cela se calme temporairement. 

Puis il faut à nouveau éviter des nuages très menaçants. Le signal ‘’Attachez vos ceintures’’ reste allumé une bonne partie du vol.

Je me réconforte avec l’instant Danette café-galette. 
Veuillez noter que la barre aux cacahuètes Knoppers n’est pas incluse dans la prestation :-)

En arrivant en Île-de-France, les nuages restent toujours aussi tenaces. 

Par chance, le ciel s’éclaircit au-dessus de la capitale. Une fois n’est pas coutume, je profite du panorama gratuit sur Paris. 

La place de l’Etoile et ses douze avenues…que je suis bien incapable de réciter d’un trait!

Cela se passe de commentaire; il faut juste admirer.

Le château de Versailles.

C’est ensuite l’atterrissage à Roissy, sur la piste 08R face à l’est. 
Nous traversons ensuite la piste 08L avant de rouler vers le terminal 2G. 

Quelques avions AF semblent s’être égarés au 2G - dont le BCS3 F-HZUH et le 318 F-GUGP.

Puis nous retrouvons les habitués du 2G.

Bonne nouvelle: nous avons pu rattraper la moitié du retard pris au départ.
Et c’est seulement avec 15min de retard que nous atteignons notre point de stationnement à 20h35, à côté de l’E70 F-HBXJ arrivé de CFE.

Bye-bye F-HBLM, qui repartira dans une heure vers LJU.

Que serait une arrivée à Roissy sans cette magnifique déclaration d’amour? :-)
A bientôt!

Informations de vol:
Air France AF1393 BSL-CDG
Embraer E-190 F-HBLM
Prévu: 19:05-20:20 (1h15min) / Réel: 19:33-20:35 (1h02min) - Retard 15min