Avis du vol SWISS Bari → Zurich en classe Affaires

Bonjour à toutes et à tous,

suite du routing apulien effectué lors du week-end de l'Ascension. Pour ceux qui auraient raté le début, je vous invite à lire les épisodes précédents : 

Après 2 journées passées à visiter les environs et, surtout, à se reposer, il est temps de retourner à l'aéroport de Bari. Avec un départ prévu à 09h30, nous souhaitons réitérer l'expérience quelque peu stressante vécue à VCE. Nous partons donc avec pas mal d'avance vers BRI. L'accès à l'aéroport est aisé. Pour nous, c'est tout droit, l'Aeronautica Militare attendra…

À L'AÉROPORT : BARI KAROL WOJTYLA (BRI/LIBD)

Nous rendons donc notre voiture de location…comme à l'aller, personne ne viendra vérifier l'état du véhicule…bref, j'ai tout en photo au cas où! Après une courte marche depuis le parking des loueurs, on se retrouve au niveau du curbside niveau départs du terminal unique de BRI. 

Nous sommes bien au bon niveau. 

À l'intérieur, c'est assez moderne. Les apparences sont trompeuses et, malgré une file d'attente somme toute raisonnable et une file dédiée aux pax J, l'attente sera bien longue. 

L'enregistrement est effectué par des agents pas particulièrement véloces. Devant nous, un couple de singapouriens qui aura moults valises, chien, chat à enregistrer…bref…du côté de la Y, c'est pas mieux…pas mal de pax devront payer un supplément bagages. Le tout faisant que l'enregistrement prendra des plombes…niveau fluidité, on repassera.  

Pour nous, notre unique valise est promptement expédiée dans les entrailles de l'aéroport. Les contacts auront été limités au strict minimum…on se débrouillera donc. Direction le PIF. Tiens, il existe un fast track…ah ben non, pas pour nous…LX ne paie donc pas cette prestation.
C'est un moindre mal, le PIF est fluide mais bon… 

Nous serons rapidement passés airside. Direction le salon…euh…où est-il? Cette partie du terminal est très agréable et moderne.

Tout au bout du terminal, une zone dédiée à l'art avec (non photographiée), une exposition de peinture. Côté passagers et destinations, on sent bien que les low-cost s'épanouissent à BRI. FR et W6 sont bien implantées ici.

Dehors, notre vaillant destrier est déjà là. Nous avons bien fait de partir bien en avance, l'enregistrement aura été bien long.  

Sur les FIDS, l'embarquement de notre vol est annoncé en cours. Direction la porte où une file d'attente empiétant sur le couloir s'est déjà formée. Pas entendu ni vu mais aucune mention de quelconque priorité ne sera faite. Entre un enregistrement interminable, pas de fast-track, pas de salon et pas de priorité…piètre expérience à BRI aujourd'hui. 
La file Priority s'applique visiblement pour ITA Airways…bref, c'est pas clair… 

LE VOL

Dans la passerelle vitrée, notre Airbus A220-300 pointe le bout de son nez…en un mois, j'aurais pu voler à bord de chaque version de la production européenne/canadienne. Mon "moi-avgeek" est enchanté!

C'est assez fluide dans la passerelle vitrée. Toujours aussi agréable sensation que de descendre ainsi vers un avion. 

Instant porte raté…sorry!

Fuselage shot brumeux (vitre de la passerelle assez sale) mais des lignes toujours aussi belles pour cet avion. Aujourd'hui, il s'agit d'un Airbus A220-300 immatriculé HB-JCG et âgé de 4.5 ans toujours passés au service du transporteur helvète. 

 Les PNC accueillent les pax en porte et, rapidement, je retrouve mon siège à côté de grands hublots comme on les aime.

Le pas(trami) est toujours aussi bon. Le siège signé Zim est toujours équipé de ces mini-pochettes dont je m'interroge toujours sur l'utilité. 

Le classique lot de bord Swiss avec, toujours, le menu du BoB qui n'a toujours rien à faire ici. 

Le PSU est bien moderne avec son mini-IFE que j'aime beaucoup. 

Une bouteille d'eau et une lingette rafraichissante sont distribuées à tous les passagers J. Si le vol ne semble pas complet, je dirais que le LF s'établit autour des 75-80%. 

Nous repoussons alors que notre voisin malto-irlandais vient d'arriver de FCO. 

Bien peu d'activité en cette matinée, nous quittons l'apron sous le regard bienveillant des Vigili del fuoco. 

Arrivée au seuil de piste 07. 

Les volets sortis, les réacteurs montent en régime pour s'élancer sur les 3500m de la piste. 

Et nous nous arrachons du sol apulien le long des oliveraies. 

On coupe la route de l'autoroute A14, l'Adriatica, qui relie Bologne à Tarente. Au fond, la ville de Modugno. 

Alors que nous effectuons un large boucle sur la droite pour rejoindre la mer Adriatique, nous passons à proximité de Terlizzi. 

Rapidement, les eaux bleues de la mer sont atteintes et la côté adriatique se dévoile. Ici, au niveau de Bisceglie. 

Trani sera la dernière localité visible, une dense couche de nuage empêchera d'admirer la remontée de la péninsule italienne. Tant pis. 

La collation est rapidement servie par des PNC pleins d'attentions. L'offre est plutôt bonne! 

Un refill de boissons est proposé ainsi qu'une viennoiserie qui fut meilleure qu'elle en a l'air. En tout cas, la prestation, dans son ensemble, était très convaincante pour moi. 

Les nuages se clairsement un peu et laissent entrevoir les Lidi di Comacchio alors que nous survolons l'Isola della Donzella dans la province Émilie-Romagne.

Le célèbre Pô serpente au milieu de la plaine qui porte son nom. 

Quelques minutes plus tard, nous passons à la verticale de l'extrémité Nord du Lago di Garda. 

La météo est clémente pour le survol des Alpes dévoilant ici la belle vallée de l'Adda et la région de la Valtellina. 

Je peux me tromper mais il me semble qu'il s'agit du Piz Bernina qui culmine à près de 4000 mètres d'altitude. 

La cabine est bien calme. J'aime bien l'inscription Swiss sur le bulkhead. 

Après ce magnifique survol des Alpes, les nuages reprennent leurs droits et, lors de la descente, nous passons au-dessus de l'agglomération zurichoise. 

Virage à la verticale de Brugg alors que la rivière Reuss serpente au pied du dépôt de carburants de Mellingen. 

La boucle parcourue nous emmènera fort loin, au-dessus de Bad Säcklingen tandis qu'au loin se dessine l'agglomération de Bâle. 

L'approche sera pas mal mouvementée en raison de ces nombreux cumulus qui apporteront de fortes turbulences. 

Passage à proximité de Wutöschingen. 

Franchissement du Rhin. À gauche, c'est l'Allemagne et à droite, la Suisse.

On se retrouve en courte finale au-dessus du village de Höri. 

Nous retrouvons le plancher des vaches sur la bien connue piste 14. 

Toutes voiles traînées dehors et full reverse pour quitter au plus vite cette piste tant convoitée par d'autres aéroplanes. 

Le roulage nous fait donc traverser la piste 10/28 principalement utilisée pour les décollages. Du beau monde s'y presse. On commence par cet Airbus A320-200 Eurowings qui s'en va vers une destination chère à nos amis helvètes et d'outre-Rhin, PMI. Vient ensuite un Boeing 787-9 Etihad qui retourne vers AUH.

On franchit le Rubicon la piste et on se retrouve sur cet apron bien connu. Une curiosité en porte avec ce Boeing 737-800 SkyUp qui doit certainement être affrété, la compagnie ukrainienne ayant cessé, de fait, son activité en propre en raison de vous-savez-quoi… Une pensée pour toutes ces personnes meurtries par la folie des Hommes.  

Nous contournons la jetée A avec cet Airbus A320-200 Aegean Airlines. Le roulage est curieusement long… 

En chemin, nous croisons ce magnifique Airbus A320-200 ITA Airways qui brule les yeux. Alors, d'accord, merci d'avoir écouter les avgeeks qui en ont marre des fades livrées eurowhite mais là, pour le coup, c'est peut-être un peu trop, non? Il me semble, du coup, qu'ITA a passé tout son budget en peinture, au détriment du service à bord ;) et puis ITA Airways…quel nom…

C'est pas tout mais c'est quand qu'on arrive? Nous voilà à l'auuuutre bout de l'aéroport. 

Et on continue…je commence à me demander si les PNT n'ont pas oublié qu'ils transportaient des passagers tellement ils semblent se diriger vaillamment vers les hangars de maintenance. Bon, au passage, un bien bel Airbus A340-300!

Nous voilà donc, enfin, stationnés au (grand) large. Et là, c'est le drame. La légendaire ponctualité suisse a encore frappé. Nous sommes tellement en avance sur l'horaire publié que les équipes au sol ne sont pas encore prêtes. 

À L'AÉROPORT : ZURICH KLOTEN (ZRH/LSZH)

L'attente durera quelques minutes avant de pouvoir débarquer. Les fameux cobus rouges sont enfin arrivés. Pas de navette dédiée aux pax J. 

Le trajet sera (forcément) assez long pour rejoindre la gare routière où l'on nous souhaite le Bonjour dans toutes les langues de la confédération. 

Arrivés en rez-de-piste, il nous faut monter pour rejoindre le niveau des Départs. 

On se retrouve à ce niveau, dorénavant bien connu de mes aventures. Un transit d'un peu plus d'une heure s'annonce, direction le salon mais ce sera pour le prochain épisode… 

TRACE FLIGHTRADAR24

Pour les amateurs, voici la trace FR24 du vol reporté. 

Voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce flight report. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.

À bientôt

LYSflyer 

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

Parce que le plaisir d'un flight reporter est aussi de partager la découverte de magnifiques endroits, voici un court bonus touristique sur une (petite) partie des Pouilles où il semble faire bon vivre. 

Tout d'abord, commençons par Polignano a Mare et ses belles falaises ainsi que sa célèbre plage de Lama Monachile. 

Les ruelles de la vieille ville de Polignano a Mare invitent à la flânerie. 

Vient ensuite le village d'Alberobello est ses célèbres Trulli du quartier Rione Monti classé au patrimoine mondial de l'humanité.