Je vous retrouve pour une petite série de FR qui va nous emmener vers une destination populaire sur ce site, où la hauteur et l'extravagance des buildings ne le dispute qu'à la fournaise estivale.
Fin mars, LX propose des offres intéressantes au départ de Paris en business. Nous nous concertons avec un autre FRiste, Opoman, et retenons Dubaï. Plus que la découverte d'une ville que je connais déjà, ce sera l'occasion d'essayer le produit LC de Swiss, à la fois au sol et en vol. Pour mâtiner le tout d'un peu de culture tout de même, ce sera l'occasion de visiter le complexe muséal d'Al Shindagha, dans le vieux Dubaï, et le Musée du Futur, qui viennent tous deux d'ouvrir leurs portes. Bonus à suivre dans les FR des vols LC (s'il reste de la place pour les photos, 150 ça ne fait pas bcp pour un vol en First…).
Le CDG-ZRH-DXB est proposé au tarif de 980 € A/R. Cela reste très compétitif quand on regarde la concurrence.
Il y avait également une offre intéressante sur la First. Si celle-ci ne vaut pas le coup (ni le coût d'ailleurs) pour le retour avec un court vol de nuit, il en va autrement de l'aller. La sagesse l'emportant au moment de l'achat, j'effectue la réservation en J. Swiss propose un système d'enchères, et l'appel de la First étant le plus fort, je ne peux m'empêcher de proposer par la suite le montant minimum pour un upgrade en First sur le segment ZRH-DXB.
Je surveille bien sûr régulièrement le remplissage de la cabine et mon optimisme finira par être payant, puisque mon enchère sera acceptée 36 heures avant le départ. Heureuse nouvelle, qui me permettra enfin d'essayer la réputée First LX, qui m'avait échappé en 2020 pour cause de covid.
Côté appareils, on retrouve le classique A220-300 sur la ligne CDG-ZRH et, (petite) déception, un A330-300 que LX aligne en ce moment sur les segments ZRH-DXB ; j'aurais bien plus préféré un bel A340 aux cabines rétrofitées, mais ne boudons pas notre plaisir et profitons de cette escapade dubaïote qui se présente sous les meilleures augures.
Au programme donc un routing simple, mais efficace, qui me permettra notamment de (re)découvrir rien moins que 6 salons différents.
Enchainement de vols
- 1LX647 - CDG > ZRH - LX en Business - A220-300
- 2LX242 - ZRH > DXB - LX en First - A330-300
- 3LX243 - DXB > ZRH - LX en Business - A330-300
- 4LX638 - ZRH > CDG en Business - A220-300
Ces propos liminaires achevés, place au FR !
L'arrivée à CDG
Bon vivant rimant avec prévoyant, nous avons réservé le premier vol pour Zurich, en prévision d'un éventuel surclassement en First, histoire d'avoir suffisamment le temps de profiter du salon. Bien nous en aura pris au bout du compte.
Cette prévoyance impose toutefois un réveil plus que matinal, surtout avec l'encombrement des aéroports qui affole médias et réseaux sociaux.
J'envisage initialement de prendre le RER B histoire d'amortir mon pass Navigo du mois, mais en arrivant Gare du Nord, j'ai 20 minutes d'attente avant le prochain train. Entretemps, l'ami Mathieu qui est déjà sur place me confirme qu'il y a du monde, ce qui ne m'aide pas à me rassurer. Je décide donc de prendre un VTC, qui me déposera au 2B en 20 minutes seulement. Il est 5h50 et je suis bien côté timing.

Je n'ai pas très loin à aller pour trouver les comptoirs LH/LX. Les comptoirs premium sont bien séparés des comptoirs Eco. Une file est même dédiée aux passagers First, je ne me prive pas de l'emprunter.

L'attente est très courte et je suis rapidement pris en charge. Pour ce court séjour, je n'ai pas de bagage à enregistrer, mais il était impossible de récupérer mes BP sur l'application, même après avoir effectué le digital check pour le certificat de vaccination. Du coup cette démarche ne sert strictement à rien, puisque de toute façon je serai obligé de présenter celui-ci à nouveau au comptoir. Pour le coup le Ready2fly d'Air France est plus efficace.
Bref, me voilà nanti de mes deux cartes d'embarquement moins de 5 minutes après mon arrivée à CDG. Par contre pas de pochette First LX… Côté Y, c'est plus chargé.

Direction les portes d'embarquement. Etonnamment, ce n'est pas la foule des grands jours chez easyJet. La faute à de nombreuses annulations peut-être ?

J'appréhende un peu le passage du PIF, mais ce sera une formalité rapidement expédiée, surtout avec l'accès n°1 où je serai seul.

Résultat : je mettrai très exactement 10 minutes entre mon arrivée à CDG, la récupération du BP et ma sortie du PIF. Excellent en terme de fluidité ! Il me reste une bonne heure avant l'embarquement, je peux donc prendre mon temps et en profiter pour admirer le lever du soleil sur CDG.

Direction le salon Sheltair. En chemin, je note l'affluence pour le vol LH à destination de Munich.

Le salon Sheltair
Voici l'entrée du Sheltair, antre de luxe et de délices bien connue des habitués du 2B/2D, et qui vient de fermer tout récemment.

La prise en charge par les deux cerbérines à l'entrée est aussi aimable que le salon est qualitatif… Mon BP est scanné sans un mot, à peine ai-je entendu un bonjour.
Je retrouve Mathieu qui s'est déjà installé, mais nous changeons rapidement de place pour éviter la vue et le bruit d'un jeune couple qui a déjà fait tomber quelques canettes de Heineken.

Je me rends au buffet pour me servir un café, mais cet espoir sera vite déçu : la machine ne marche pas et je dois aller réveiller l'une des deux cerbérines pour qu'elle vide le bac à marc. Tâche effectuée sans empressement mais néanmoins exécutée.
Le choix de jus ne manque pas.

Pour les viennoiseries, il faudra repasser. Manifestement, il y a un problème d'approvisionnement avec le boulanger, puisqu'il n'y a pas non plus de pain. La livraison arrivera juste avant notre départ du salon.

Les plus téméraires pourront se rabattre sur des yaourts et autres viandailles.

Les alcools sont déjà disponibles, mais il est encore un peu tôt.

Pour cause de covid (pas compris là…) il n'y a plus de vaisselle et donc les verres ont été remplacés par des gobelets en carton.

Ma sélection pour ce petit-déjeuner sera modeste, je préfère me réserver pour la prestation en vol. Notez que la table basse n'est pas nettoyée.

Le salon dans son ensemble n'est pas très qualitatif, comme en témoigne l'usure avancée du mobilier.

N'en oublions pas pour autant d'immortaliser les BP. Le premier tout d'abord.

Et surtout le second ^^ Contrairement à de nombreuses compagnies (dont AF), LH/LX/OS a décidé de conserver de vrais BP cartonnés, aux couleurs de la compagnie.

L'embarquement
A 7h, nous décidons de rejoindre notre porte d'embarquement, qui se situe au fond du hall. Lorsque nous arrivons, celui-ci vient tout juste d'être lancé. Nous empruntons la file dédiée aux passagers prioritaires.

Sauf que le monsieur avec son trolley devant nous a un problème avec son boarding pass et l'agent devra changer de borne pour lui en éditer un nouveau. Pendant ce temps nous sommes bloqués et sa collègue s'occupe de faire embarquer les pax Y sans nous accorder une attention. Comme m'a dit Mathieu, "le eye contact, c'est pas ça !"
Voici notre oiseau du jour, à son avant fort reconnaissable.

Aujourd'hui, c'est HB-JCL qui officie, un A220-300 de 4 ans.

C'est bien par ici.

HB-JCL de profil, tout aussi reconnaissable.

Instant porte.

Et le fuselage shot, auquel la livrée Swiss se prête particulièrement bien, il faut le dire.

Le flight report
La maître de cabine se tient en porte mais n'accorde aucun mot aux passagers et les regarde passer avec une certaine indifférence teintée de lassitude. Il me faudra lui dire deux fois bonjour pour lui soutirer la réciproque. Etonnant, je ne suis pas habitué à ça sur Swiss.
Arrivée dans cette cabine bien connue et bien reportée sur le site.

Sur ce vol je serai au 2C, tandis que mon compère occupera le 1A; juste devant.

Bouteille d'eau et lingette rafraîchissante sont déjà disposées à chaque place.

Consignes de sécurité et carte du BOB sont bien présentes dans le dossier du siège.

Heureuse surprise, je note la présence du magazine de bord qui est revenu. Hélas pas pour longtemps, mais je reviendrai dessus dans un prochain FR.

La carte du BoB, pour les pax Y (pourquoi d'ailleurs le laisser en J ?).

Pour l'instant, la cabine est peu clairsemée, mais elle se remplira rapidement, avec 11 sièges occupés sur 12.

L'embarquement se termine rapidement, et le CdB prend la peine de venir saluer les passagers J.
De retour à son cockpit, il prend la parole pour nous accueillir et nous indique qu'en raison du trafic à CDG nous devons attendre un slot, pour un départ prévu dans 15 à 20 minutes. Et puis soudain, l'APU s'arrête, et le CdB fait rouvrir la porte. Je commence à me dire que ça ne sent pas bon du tout, alors que c'est justement le vol sur lequel il ne faut pas qu'il y ait de problème.
Pendant ce temps, la PNCette prend l'initiative de distribuer des bonbons pour les enfants puis les traditionnels chocolats de LX.

La PNC est bien plus avenante que la maître de cabine et je lui demande quel est le problème. Elle me rassure, c'est juste l'APU qui est en panne. L'écran de l'IFE est logiquement éteint, mais surtout il n'y a plus de ventilation et il commence à faire chaud.

Finalement la porte est refermée, je me dis que nous allons pouvoir partir, mais non, le CdB reprend la parole pour indiquer encore 20 minutes avant de partir.
Finalement, nous repoussons à 8h00 et la maître de cabine nous souhaite la bienvenue en français, puis en anglais et en allemand. Sa voix respire le sourire autant que son accueil en porte…

Les écrans se sont rallumés et les consignes de sécurité sont diffusées.

L'opérateur au sol nous souhaite un bon voyage, sous le regard bienveillant d'un cousin belge.

C'est parti pour un roulage sous le soleil parisien.

Nous décollerons du doublet sud, avec un passage devant la faune diversifiée du 2A/2C.

J'aime bien cette piste, elle permet de profiter de la vue sur l'armada AF au contact aux différents docks du 2E, parée pour les départs du matin.


La vue sur la campagne lors de la montée est toujours aussi belle.

Nous sommes bien en route pour ZRH.

Sur ce vol court, le service ne traîne pas. La maître de cabine ne se sentant guère d'humeur pour le service (ni pour quoi que ce soit d'ailleurs), c'est sa collègue, fort heureusement charmante, qui s'occupera du service en J.
Il débute avec la distribution des plateaux. Il s'agit bien d'un "plat" chaud, en l'occurrence une quiche au fromage et aux herbes. Comme quoi, même sur un vol de 40 minutes, c'est possible…

Deuxième passage avec une proposition de viennoiserie (chaude également).

Troisième passage pour le service de la boisson.

Je regrette l'absence de mug ou tasse en porcelaine pour le café.

J'adore prendre mon petit-déjeuner en contemplant l'IFE naturel ^^

Pendant que d'autres sont déjà au champagne et font leurs instagrammeuses…

Nous passons la frontière franco-germano-suisse au niveau de Bâle (qui se trouve côté droit de l'appareil).

Petit tour aux toilettes, propres et avec des produits spécifiques.

Nous arrivons en vue des Alpes, avec de superbes paysages.

Le même avec le winglet aux couleurs helvètes.

L'IFE n'est pas que décoratif, puisqu'il permet d'annoncer les correspondances. Notre vol pour DXB étant en début d'après-midi, il n'est pas encore affiché.

L'approche sur Zurich sera un peu compliquée, avec une boucle avant l'alignement.


Nous arrivons aux portes A, avec une demi-heure de retard sur l'horaire. Rien de dramatique, mais tout de même.

La maître de cabine est aussi maussade pour saluer les passagers à la sortie de l'appareil qu'elle l'a été pour les accueillir à leur arrivée. C'est dommage.
Mathieu se semble pas en faire grand cas et trace son chemin, on le sent pressé d'aller à la découverte des lounges First de LX.

Un dernier regard à notre oiseau du jour.

Contrairement à AF, pas d'accompagnement First chez LX à la sortie de l'appareil, les pax sont priés de se débrouiller comme des grands ! Direction donc les portes E, mais pas par le chemin classique ;-)

Je vous retrouve très vite pour la suite, avec ZE gros morceau du routing, le vol en First pour DXB.
Merci pour ce FR.
Il n’existe pas de pochette First LX. ;)
Le salon Sheltair fait toujours autant plaisir à voir…
Il s’agit tout simplement de sa dernière édition en l’état.
Parce que le fait de devoir bouger le rideau représente déjà suffisamment de travail pour les PNCs !
A bientôt pour LA suite.
Merci Clément pour le commentaire.
Ah ben mince alors.......
Effectivement, dernière édition du magazine LX. Dommage !
Pas pour la maître de cabine, qui n'a pas fait grand chose du vol...
A bientôt, LA suite est déjà prête ;-)
Merci pour ce report.
Je prends le même vol en septembre, spécialement pour tester Swiss et l’A220.
Quel accueil bien froid de la CCP. Elle attend la retraite avec impatience ?
Belle prestation à bord. La cabine est - forcement - récente et d’un bon niveau de confort.
Le salon, mais c’est à pleurer. Certes, pas de bol pour les viennoiseries, mais quand même…
Merci Greg pour le commentaire.
J'espère que tu ne seras pas déçu par l'expérience, personnellement le combo LX/A220 me va très bien.
C'est la première fois que j'ai une Monique sur LX.
Le salon Sheltair a fermé, désormais c'est au salon Extime (que je ne connais pas) que sont accueillis les pax premium.
A bientôt !
Hello Stephane : Zurich est en train de devenir ta résidence secondaire ! Un von vol avec LX comme très souvent. De plus l'A220 est vraiment un avion agréable.Seul ( petit) bémol avec le gobelet en carton qui remplace le mug
Merci Christophe !
Zurich en résidence secondaire ? tiens il faudrait que j'y pense !
Autre bémol tout de même : une cheffe de cabine qui n'avait pas envie ce jour-là...
A bientôt !
Salut Stéphane et merci pour le FR!
L'A220 est un bel avion et sans doute le mieux équippé en europe, avec ces beaux sièges, ses fours permettant un plat chaud (et paf air france!) le mini IFE qui sert aussi à annoncer les correspondances ce que tu nous fais découvrir par contre si tu es bien sur un produit d'ensemble supérieur à AF tu as hérité d'une monique comme chef de cabine! Le problème viendrait-il donc de Paris? XD
Le moment instagrammeuse m'a bien fait marrer!
Merci Christ pour le commentaire.
L'A220 est en effet sans doute mon monocouloir préféré, en particulier avec l'aménagement LX.
L'instagrammeuse en question a bien rigolé aussi je crois en lisant le FR ;-)
A bientôt !
Hello Stéphane, merci pour le coup d'envoi de ce routing que j'ai adoré partager en ta compagnie!
Tu n'auras pas tenu plus de deux lignes sans vendre la mèche concernant la suite du voyage :)
Etant parti en éclaireur avant toi, je ne peux que confirmer l'avantage de la file dédiée Business pour le boarding.
Je n'aime pas l'organisation du PIF, qui oblige à monter à l'étage depuis un escalier situé au RDC qui mélange tous les voyageurs et n'offre pas de coupe file pour les passagers à statut ou business.
Tu m'as appris la fermeture du salon, il était devenu bien triste (même s'il n'a jamais été grand luxe). Ca sera confirmé le matin de notre passage, il n'y avait même pas le minimum. La vaisselle devait déjà être dans les cartons!
Comme toi, j'apprécie cette cabine et ses couleurs et comme toi, j'ai trouvé la CC très diligente.
La communication pendant l'attente au sol a été efficacement gérée par le CDB et la PNC.
Plat chaud sur un vol de 40 minutes et dans un A220?? on nous aurait menti :) En revanche il n'est plus possible de sélectionner un repas spécial, dommage pour moi.
Un vrai moment "instagram" puisque je ne ferai même pas de FR sur ce vol, tac!
De jolis paysages survolés pendant la croisière (courte)
Au sortir de l'appareil, je reprends mon rôle de sherpa entamé le matin et ouvre fièrement la voie!
A bientôt pour la suite.
Merci Mathieu !
Impossible de ne pas vendre la mèche sur la suite ;-)
Je n'aime pas non plus l'organisation du 2B/2D, c'est encore pire quand tu arrives du RER où il faut remonter tout le terminal, passer le PIF, puis remarcher en sens inverse.
Une CC diligente ? Alors non, la CC était plutôt indigente, c'est la PNC qui était diligente (trop de champagne à une heure matinale sans doute...)
Lorsqu'un salon first est en perspective, tu n'as aucun problème à ouvrir la voie !
A+
Merci Stéphane pour le partage !
Entre le salon Sheltair qui atteint toutes ses limites (sauf les jus dont ils ne savent visiblement plus quoi faire pour les exposer comme ça ^^), l'embarquement "prioritaire" et le CC absent mentalement, c'est un combo gagnant.
Heureusement que sa collègue était plus avenante que lui car elle a littéralement sauvé votre vol.
Le catering est top pour une durée aussi courte, mais le gobelet pour le café, c'est cheap de chez cheap.
A bientôt !
Merci Stephan.
Ce n'est clairement pas le vol dont j'attendais le plus, mais c'est vrai que c'était un poil décevant.
Il semble que le salon Extime (qui a remplacé le Sheltair) est bien mieux (ce ne sera pas difficile).
A bientôt !