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Bonjour à tous !
On se retrouve aujourd'hui pour un périple moins absurde et plus court que le précédent, avec un aller-retour de Lyon à Bordeaux, en direct, chez Air France !
Un peu plus de détails sur la construction de ce voyage (qui ne se limite pas à l'achat d'un billet aller-retour) dans le bloc ci-dessous :
Ce voyage, d'un week-end un peu prolongé, était l'occasion de rendre visite à la sœur de ma compagne, qui débutait sa formation de future magistrate à Bordeaux en juin.
Le voyage était initialement prévu avec un aller via Easyjet (de nombreuses fois décalé, comme mentionné dans ce précédent récit), pour un vol aller le samedi 25 juin à 12h15.
Le retour était lui lié à ce même report cité ci-dessus, j'avais en effet réservé un aller-retour Lyon - Bordeaux avec Air France avec aller le 6 mai et retour le lundi 27 juin, en soirée, pour 80€ aller-retour. Aucune modification sur le retour, à part un très bienvenu changement d'appareil, on est passé d'un ERJ170 à un CRJ1000, j'aurais ainsi une opportunité supplémentaire de voler à bord de cet appareil génial :)
Pour l'aller, ça se complexifie (légèrement) : En effet, devant voyager à la base avec ma compagne, j'avais prévu un voyage sur un week-end de 3 jours.
Mais deux choses vont changer les plans courant mai :
1/ Ma compagne ne peut pas me rejoindre sur ce voyage, et j'ai donc la possibilité d'allonger mon séjour sur place (vive le télétravail !)
2/ Par conséquent, la lourde valise d'affaires à amener à la sœur de ma compagne devra voyager avec moi en avion
La modification du vol Easyjet et l'ajout d'une valise en soute me reviendrait à plutôt cher (même plus cher que l'achat d'un nouveau billet EasyJet, la logique m'échappe).
Je pars donc sur une solution plus radicale, un vol Lyon - Bordeaux direct le jeudi 23 juin au matin (juste de quoi me reposer le 22 après mon voyage avgeek), pour 75€, sur Air France Hop! en ERJ190. Avec le statut Gold, le bagage en soute est compris, et en plus, j'ai l'accès au salon compris ! Le billet EasyJet sera perdu.
Et voilà !
Le routing, tout simple, est donc le suivant :
Sur ce report, pas de grande nouveauté pour Flight Report, cette ligne a été reportée 23 fois chez Air France, dont 5 fois avec Hop!. La dernière fois, c'était d'ailleurs moi-même qui tenait la plume.
Mais ça sera la première fois qu'elle sera reportée depuis le passage au T1 de la compagnie nationale à Lyon !
Même nouveauté pour moi donc, le vol s'effectuant en ERJ190, ça ne sera pas non plus inédit (7e vol en ERJ190 Regional/Hop!)…
Pour en profiter au mieux, je prends le siège 01A dès la réservation, l'assurance d'avoir un pas parfait ! La cabine est assez remplie le matin-même, mais le siège à côté de moi reste vide… Espérons que ça continue ainsi.
Allez, assez parlé, envolons-nous !
Le vol partant à 8h25, c'est trois heures avant que je me rends à l'arrêt de bus de Caluire Place Foch, pour prendre le bus C1 ou C2 en direction de la gare de Part-Dieu. C'est un poil tôt à mon goût.
J'arrive à l'arrêt du Rhônexpress quelques minutes avant le départ de 6h.
Le trajet jusqu'à l'aéroport est plutôt tranquille… La gare TGV est bien calme de bon matin. Pour le terminal 2, c'est tout droit…
… Mais du coup, je vire à droite en direction du T1.
La vue sur le T1 avec les lumières du soleil levant est plutôt belle !
Dans le hall, des bornes automatiques AF ont été mises en place. Sinon, les files Eco et Skypriority sont plutôt vides. L'éligibilité est désormais contrôlée au début de la file prioritaire, contrairement au T2 où c'était "open-bar". Le personnel est en tout cas toujours très sympathique !
Aucune attente pour accéder au comptoir. Je pose ma valise sur le tapis, la souriante agente me dit "Je l'enregistre jusqu'à Montréal ?".
Euh… Non, Bordeaux, ça suffira amplement !
Il s'avère que j'ai visiblement un homonyme qui vole ce même jour en direction du Canada… C'est la deuxième fois que cela m'arrive à Lyon, j'ai hâte de voyager sur le même vol que lui, histoire de le rencontrer !
16,1 kilogrammes d'affaires pour ma belle-sœur, on est loin des "2-3 vêtements et linge de lit" que l'on m'avait vendu ^^
La valise est étiquetée avec le tag prioritaire, et elle part dans les entrailles du terminal, en espérant qu'elle ne finisse pas au Québec…
Direction l'étage, pour passer les contrôles. On peut noter que les commerces landside sont ouverts, bien qu'il soit tôt… Ca change du T2 !
Les accès au PIF sont bien matérialisés, avec la file famille, la file générale, le coupe-file et la file biométrique (pour celle-là, seul le portique diffère, la file derrière est commune avec le fast-track.
Comme d'habitude au T1, le passage n'est pas sans encombre. Cette fois-ci, pas d'agent désagréable, mais un passager âgé qui refuse catégoriquement que l'on scanne sa carte d'embarquement (qu'il a déjà scannée aux portiques juste avant, soit-dit en passant), sans donner la moindre raison. Il tentera de forcer le passage au portique de sécurité, insultera les agents, qui eux resteront d'un calme olympien et toujours polis, lui faisant remarquer qu'il n'y a que lui qui se rebiffe, que ça fonctionne comme ça depuis bien longtemps, et que tout ce qu'il va gagner c'est de ne pas avoir son avion.
La scène durera au moins cinq bonnes minutes, puisqu'elle avait commencé avant que j'arrive et était encore en cours quand j'ai atteint l'entrée du duty-free. Pas besoin d'aller au Musée Magritte de Bruxelles pour voir du surréalisme, il suffit d'observer certains spécimens dans les lieux publics.
La rotonde est rapidement atteinte, je la trouve toujours aussi agréable avec les différents espaces d'attente, et des services sympathiques comme ce babyfoot à droite, ou une petite zone pour les enfants (hors champ).
Sur le tarmac, un A320 Brussels Airlines qui s'aère la soute en attendant sa cargaison de passagers et de bagages, et derrière, Easyjet en force au satellite D. Les Airbus de la low-cost britannico-autrichienne vont rapidement débarrasser le tarmac, puisque c'est bientôt l'heure du hub Hop!
Pour patienter, le salon me tend les bras ! Pas de restrictions d'accès pour les Skyteam Elite Plus, même voyageant en vol domestique en classe économique (hein Air Europa !).
L'accueil est très agréable aussi au salon, le personnel de LYS réussit un sans faute pour l'instant ! La salle au fond (Le "Chalet alpin" ou le "Trou de hobbit", selon vos références culturelles) est occupé par plusieurs passagers endormis, je ne vais donc pas m'y installer, à regret…
A la place, ce seront ces confortables fauteuils le long du couloir qui auront l'honneur d'accueillir mon délicat et néanmoins proéminent séant.
Les autres zones d'assises sont visibles ici : A gauche, des fauteuils plus classiques par 4 en face à face, avec une tablette entre chaque duo. Au fond, le bar qui permet de manger sur le pouce ou de travailler, et à droite, le coin "Bistro" que je trouve plutôt réussi, avec des photos en décoration murale. Je tenterai ce coin là à mon prochain passage (au mois d'août du coup).
Allez, allons trouver de quoi nous sustenter ! La plaque réfrigérée est toujours en maintenance depuis au moins cinq jours, elle sert donc en attendant de présentoir à madeleines bretonnes.
Rien non plus sur la plaque chauffante à droite. On trouve du pain, des fruits (enfin, une pomme et une banane), des viennoiseries, des céréales et assimilés, et de quoi tartiner.
L'offre froide donc, avec emmental, camembert et chèvre en fromages, du jambon blanc et cru ainsi que de la rosette en charcuterie, du saumon fumé, du beurre bon et mauvais (salé et non salé, pardon), et du fromage blanc.
Le frigo d'à côté contient l'offre liquide, avec des softs, des jus de fruits frais, de la Heineken, du vin blanc, et quelques yaourts et compotes… A gauche du frigo, il y a une fontaine à eau que je n'ai pas illustrée.
Et on finit le tour d'horizon par la traditionnelle machine à café.
Ma sélection matinale est plutôt complète, j'ai une longue journée qui m'attend (car, comme d'habitude en semaine, je dois travailler tout en voyageant) !
Au passage, la carte d'embarquement, avec un embarquement prévu à 7h55 en porte D02.
Le salon est encore bien calme… Il se remplira progressivement avec l'heure du hub Hop! qui approche.
Après avoir traité quelques sujets urgents et prévenu mes collègues de mon absence de 8h à 10h, direction les sanitaires avant de filer en porte ! C'est propre, RAS.
50 minutes après le cliché pris en allant au salon, la faune au satellite D a bien changé, l'orange a disparu, remplacé par des codes-barres. On note que, contrairement à ce qui m'avait été indiqué initialement, même les Airbus allant ailleurs qu'à Roissy sont au satellite. Normalement, seuls les appareils régionaux Hop! devaient y être stationnés.
Allez, l'embarquement commence certes dans 15 minutes, mais je voulais voir à quoi ressemble ce satellite avec l'arrivée de la compagnie nationale. C'est parti pour cinq minutes de marche, d'après le panneau !
On descend plusieurs niveaux d'escalators, au grand ravissement de la petite fille qui trottine devant sa mère, qui s'exclamera de surprise et de joie à chaque fois qu'elle pose le pied sur une marche en mouvement.
Autant vous dire que le tapis roulant la réjouira tout autant ! Je lui glisserai qu'il y a peut-être encore d'autres escalators à monter, elle a logiquement encore plus sautillé de joie. Bref, pardon, la crise de la trentaine, je commence à trouver les enfants adorable ^^
Bon, retour au report ! Après cinq minutes et trois secondes (le panneau au début du tunnel disait donc vrai), me voilà arrivé. On reste dans le hangar que l'on connaissait déjà, on peut juste noter un petit effort sur la décoration, Air France qui affiche quelques publicités, et surtout, suite à l'insistance d'AF, un petit commerce a été installé, avec deux étagères réfrigérées de nourriture, et un comptoir pour les boissons chaudes. C'est mieux que rien.
Autre constatation : Une porte à la curieuse numérotation, D.00, semble avoir fait son apparition : Vu le fait nombre de places assises à proximité, vous aurez peut-être devinés son utilité : Elle sert aux vols Chalair (et peut-être Twinjet ?) effectués le plus souvent en ATR 42, à la capacité réduite donc.
Pour moi, c'est direction la porte D.02, qui se situe dans une petite extension située derrière la sortie du tunnel. Je ne me rappelle pas si elle existait déjà avant…
Et en voilà l'intérieur : C'est un hangar encore plus austère que le hangar principal qu'est le satellite D. Je pense que l'isolation thermique est quasiment inexistante, étuve l'été et congélateur l'hiver donc…
Pendant la nuit, un orage s'est abattu sur la région lyonnaise. Résultat : Ce hangar a été si bien conçu que tout l'intérieur côté ouest est trempé, avec une vaste flaque s'étendant d'un bout à l'autre du hangar, qui a heureusement commencé à se résorber (on la voit aussi sur le cliché précédent).
Même si le terminal Hop! du T2 n'était pas exceptionnel, la descente en gamme est brutale là… Une salle d'embarquement qui laisse passer la pluie, on fait difficilement plus low-cost.
On se console comme on peut : Les vitres offrent une belle vue sur le T1, avec ces privilégiés de voyageurs pour Paris qui profitent du confort feutré des portes B en attendant d'embarquer dans leur A321.
A l'heure prévue, l'embarquement est lancé, avec l'appel des passagers prioritaires. Je me dirige en premier au comptoir, et j'ai une agréable surprise : Une des deux agentes qui s'occupent de l'embarquement est celle qui s'était occupée de mon enregistrement cinq jours auparavant, en partant sur mon voyage vers Barcelone.
Elle me salue immédiatement en m'appelant par mon nom, scanne mon billet, et nous continuons notre discussion sur les objets avgeek, notamment sur son magnifique sac Air France vintage. Elle stoppe les passagers suivants en leur disant "J'accompagne Monsieur jusqu'à l'appareil et vous pourrez embarquer ensuite". Me voilà devenu passager VIP !
On se quittera au pied de notre ERJ190 du jour !
Instant porte avec le soleil levant en fond… J'essaie de faire mes photos discrètement, l'avion est cerné par une demi-douzaine de gendarmes, une personne voyagera en effet avec une escorte nettement moins agréable que celle d'une agente Air France.
Et le fuselage shot de F-HBLL, le premier appareil régional à porter la nouvelle livrée Air France Hop!
Il a été livré à la compagnie nationale il y a trois ans, mi-2019, et c'est un nouveau venu dans mon logbook, le 6e ERJ190 sur les 19 que comporte la flotte Hop! que je prends.
L'accueil en porte est très sympathique, je vire à droite pour tomber sur mon 01A !
La cabine classique des Embraer Hop!. On peut noter la présence du rideau de séparation des classes, l'appareil était en effet basé à CDG jusqu'à la veille.
Comme prévu, le pas est très bon au premier rang !
Et comme sur les Bombardier, on a environ 2 centimètres de plus à gauche qu'à droite, les cloisons n'étant pas totalement symétriques.
J'ai presque une vue sur le galley depuis ma place… Le sol est bien trempé, avec les passagers qui ont traversé le tarmac humide. L'hôtesse à l'avant de la cabine passera la serpillère pour éviter les glissades inopinées !
Bon, on commence à connaître la réponse, mais la ceinture n'est pas siglée (mais la bande gris argentée rend plutôt bien).
Le plafonnier pour les intéressés !
L'embarquement n'est pas très rapide, les derniers passagers arrivent au compte-gouttes. Ils se justifieront en évoquant la distance entre le terminal et les portes D, qu'ils n'avaient pas anticipés… C'est bien là le soucis du satellite D quand on ne le connaît pas.
L'embarquement est finalement annoncé terminé à 8h15, nous sommes 76 passagers à bord. Et je n'ai pas de voisin !
Allez, un petit cliché de la notice de sécurité Hop!
Le verso… Pendant ce temps, le cockpit nous annonce 50 minutes de temps de vol, avec des turbulences en croisière, et 16° à l'arrivée (il faisait frais à Bordeaux en ces temps-là).
On repousse à 8h24, à l'heure donc. L'A321 pour Roissy est toujours en porte, et on peut noter que les low-cost sont reportés sur les anciennes portes du T1, avec Volotea et EasyJet qui sont présentes.
Ligne d'Embraer sous les rayons du soleil levant… Le panneau défilant à l'attention des pilotes, devant chaque poste de parking, affiche "Alerte foudre en cours". Je pense que le message date de la veille et de l'orage qui a survolé l'aéroport !
On longe ce 737-800 Transavia, qui est arrivé dans la nuit d'Oran, avec plus de trois heures de retard. Il repartira à midi à vide pour se positionner sur Orly.
Juste derrière, un CRJ900 de Lufthansa qui a passé la nuit sur le tarmac, et repartira sur Münich peu après.
Cet A320 EasyJet sur la liaison LYS-LIS nous laisse logiquement la priorité à droite.
Derrière, le T2 bien vide… Des travaux ont lieu sur le tarmac devant la jetée Hop! et le taxiway. On remonte donc la longue 17R/35L pour contourner les travaux.
Au parking éloigné, au nord de l'aéroport, un CRJ1000, et un Embraer 170, ce dernier s'apprête à partir à Pau.
On s'élance sur la 17L à 8h38, avec la magnifique église de Saugnieu comme repère fixe.
Le décollage nous offre une belle vue sur les plaines et collines du Nord-Isère, et au font, les reliefs de la Chartreuse…
Juste avant de virer vers l'ouest, nous survolons La Verpillère, longée par l'A43. Le grand bâtiment triangulaire en bas au centre de l'image est la base d'approvisionnement régionale d'Intermarché (comme j'avais présenté celle de Leclerc dans un autre report, on ne pourra pas me dire que je privilégie une marque à une autre !).
Et rapidement on traverse une première couche nuageuse, le tout accompagné de turbulences.
Une éclaircie en-dessous et au-dessus de nous permet d'apercevoir le Rhône qui serpente vers Condrieu.
Mais rapidement nous revoilà au-dessus des nuages, à l'approche d'un deuxième banc nuageux plus élevé.
En attendant l'arrivée du trolley, je me prélasse à mon doublet libre…
Le service commence rapidement, effectué de mon côté par la sympathique hôtesse qui nous a accueilli à l'entrée de la cabine.
L'offre liquide est celle du matin, c'est à dire réduite, eau, jus d'orange ou boissons chaudes. Pour le solide, c'est le sucré habituel, mais l'hôtesse propose d'en prendre deux (je me contenterai d'un seul, je fais attention à ma ligne !).
Au retour du chariot, l'hôtesse propose un refill de jus d'orange ou une autre boisson, j'accepte volontiers le refill, avant de marathoner ces fastueux repas.
Au passage, elle remarque ma veste pliée sur le siège à côté de moi, et me propose de la mettre sur un cintre dans le vestiaire. Une très délicate attention, que j'ai rarement vue même en Affaires sur moyen-courrier chez Air France !
Entretemps, nous voilà arrivé en croisière, au-dessus des nuages… Ca vous épargnera l'habituel cours de géographie :)
Petit passage aux sanitaires, qui sont très propres. Une petite bannette avec des lingettes désinfectantes est à disposition.
Et toujours une pensée à Katia…
Pendant que l'hôtesse est occupée au fond de la cabine, une vue sur le galley.
La porte avant-droite…
Et l'avant-gauche, vue de l'intérieur. Je prends de l'avance sur mes instants porte, pour avoir des jokers auprès d'Esteban pour les prochains que je louperai !
De retour à ma place, le ciel commence à se dégager ! On aperçoit dans le centre-bas de l'image les nuages qui persistent dans la vallée de la Dordogne, qui forme ici la limite entre le Puy-de-Dôme et la Corrèze.
L'hôtesse repasse pour ramasser les déchets, et propose à nouveau une boisson. Je décline, mais je dois avouer qu'un double service solide et un triple service liquide sur un vol de 50 minutes, même si le choix est réduit, c'est juste très bon !
On survole alors l'assez nette démarcation entre les derniers contreforts du Massif Central à gauche, très boisés, avec le Plateau de Millevaches, et à droite, le bassin de Brive, moins arboré et plus agricole, car plus plat et bas en altitude. On peut même apercevoir au fond, sous les petits nuages, la ville de Brive-la-Gaillarde.
Quelques minutes plus tard, le cockpit annonce le début de la descente, et un atterrissage dans vingt minutes, soit un peu après 9h30.
La fatigue prend le dessus, et je rouvre les yeux à une altitude bien plus basse, avec le retour des nuages, au-dessus de La Brède, au sud de Bordeaux. Le village est dans l'appellation viticole Graves, mais juste à côté de celle de Pessac-Léognan.
Et c'est à nouveau l'endormissement pour le joueur lyonnais, qui se réveille à nouveau lors du toucher de la piste 05, à 9h36.
On aperçoit au passage les 787 ex-Norwegian et autres reliques du passé plus ou (beaucoup) moins récent…
Le roulage est court, et nous voilà en porte à 9h39, avec donc 9 minutes de retard malgré un départ ponctuel de LYS. Le tarmac est bien vide à BOD…
La passerelle a du mal à être mise en place, mais nous pouvons finalement quitter l'appareil !
Dernier regard sur l'Embraer du jour…
Le tapis bagages est entouré de publicités pour des vignobles ou la Cité du Vin, je crois que je suis dans la bonne ville !
9 minutes après l'arrivée au bloc, les valises commencent à arriver, ça c'est de l'efficacité ! Ma valise arrivera en quatrième place, juste après ce cliché !
Petit passage aux sanitaires, qui ne sont pas tout à fait nets (au sens propre comme au figuré. Et oui j'imbrique les jeux de mots.)
Plus qu'à me diriger vers l'arrêt du bus 1, en direction du centre ! La ponctualité n'est pas vraiment top, il y a déjà beaucoup de monde à l'arrêt et il faudra attendre un bon quart d'heure pour avoir un bus, qui sera donc bien rempli.
C'est ici que je vous laisse, avec la trace radar du vol ! La croisière s'est effectuée à 28.000 pieds, avec un vent de face oscillant entre 80 et 90km/h, ce qui explique peut-être le retard malgré le départ à l'heure.
On se retrouve très bientôt pour le vol retour ! En attendant, n'hésitez pas à commenter, ça fait toujours plaisir :)
Et je vous met un court bonus maritime ci-dessous, vous verrez pourquoi en le lisant !
Un vol domestique excellent, grâce à un service au sol comme en vol très attentionné ! L'absence de voisin et le premier rang à bord améliorent bien la note de confort, il ne manque que le Wifi au final.
LYS était très efficace et agréable, avec un peu d'animation au PIF, et une agente géniale pour l'embarquement. Le reste de l'aéroport est confortable et agréable.
Le salon Confluence est bon aussi, mis à part la restauration qui est toujours assez légère.
A l'arrivée à Bordeaux, pas grand chose à signaler, l'aéroport est efficace, mais pourrait gagner en propreté. Et surtout, vivement l'arrivée du tramway !
En conclusion : Comme souvent, ce qui fait la différence chez Air France, c'est le personnel :)
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 47 avis concernant 3 compagnies sur la ligne Lyon (LYS) → Bordeaux (BOD).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 6 minutes.
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6 Commentaires
Les départs de LYS avec AF ont gagné en confort avec cet accès au T1 et au salon pour les pax éligibles, pour les autres en revanche c'est la douche froide dans ce T1 qui fait assez low cost en zone AF. On dirait le hall A de BOD..
Les prix eux, ne sont pas low cost.
Un service au sol et à bord qui fait vraiment la force vive d'AF. Ils sont souvent géniaux, surtout sur les trajets province-province, ou en escale province où justement , ils veulent rester implantés.
Une arrivée à BOD des plus basiques malheureusement. La plate-forme mériterait à être développée mais on peut je pense faire une croix là dessus ..
A bientôt :D
Le T1 ne joue clairement pas dans la même cour que feu le T2... Heureusement que les pax sans accès salon peuvent patienter dans le bâtiment principal (ils sont même invités à cela, les portes au satellite n'étant affichées qu'une quinzaine de minutes avant l'embarquement)... C'était la principale critique du personnel au sol AF quand je leur avais posé des questions sur le transfert au T1 (outre l'incertitude initiale sur l'accès au salon) : L'utilisation du satellite low-cost pour le hub Hop!..
Je trouve que (sauf exception) le personnel sur les bases province et relation province sont souvent plus enjoués et accessibles qu'à Paris, c'est moins l'usine et ça donne un côté plus humain et agréable...
"basique" est en effet un bon qualificatif pour BOD. Dommage que le développement de la plateforme ne se fasse pas... Surtout qu'il y a quand même du potentiel niveau tourisme (c'est pas comme si c'était le vignoble le plus connu au monde par exemple).
A bientôt :)
Pourquoi pas. Mais l'agente t'eut-elle donné de bonne foi le BP allant avec? Dans tous les cas, c'était risquer les foudres de la magistrature.
ll serait intéressant de connaître les motivations réelle du pax.
Ou en alimenter la légende urbaine.^^
Deus remarques : la deuxième action est-elle la conséquence directe de l'interaction avec les collègues? Est-il prudent d'informer des subordonnés de l'absence du chef? Le surmulot qui sommeille....
Une question : lesdits collègues se sont-ils remis des entretiens individuels menés depuis AGP?
On ne peut pas tout avoir : le salon est de retour, mieux que le Patio ancien mais la salle d'embarquement illustre la clochardisation rampante du pays. On pourrait bien sûr rédiger un mémo sur les passoires , pas seulement énergétiques.
On attend en bonus la narration de la vengeance de Madame Kethu.
AF l'a eut fait il y a une dizaine d'année....
Je soupçonne qu'elle soit apparentée avec l'hôtesse en porte.
Je m'attendais à quelques vues des vallées de la Dordogne et du Lot.... Pfff
Un vol agréable en dépit du retard anecdotique.
Quelle idée de s'envoyer en l'air dans les gréments !!!
A bientôt !
J'avoue que je ne m'étais pas posé la question... Avec le recul j'aurais bien tenté le coup tiens ^^
Je me suis demandé aussi... Mais il m'a semblé plus sage de ne pas venir ajouter mon grain de sel à l'énervement de ce brave homme.
Je suis manager depuis début 2022, et tout le monde sait bien que "manager" est juste un autre terme pour "pré-retraité" !
Plutôt de la lecture des derniers retours de notre "clientèle"...
Ils savent que je les surveille depuis les cieux !
Habituellement je les fais depuis mon canapé quand je suis en télétravail, ou en terrasse avec une bière quand je suis au bureau, donc la différence pour eux n'est pas flagrante ^^
La salle d'embarquement me rappelle mon studio étudiant à Paris, glacial l'hiver, étuve l'été, et piscine en cas d'averse :)
Pour compenser, nous avons eu récemment droit à un traitement privilégié sur Trenitalia pour la même raison. Visiblement je me fais facilement remarquer dans les transports :)
J'étais cantonné en cabine arrière en ces temps là... Cela dit, je suis mauvaise langue, j'ai pris ce WE un vol J chez AF en moyen-courrier, l'hôtesse a justement utilisé le vestiaire pour les passagers le désirant !
L'attention était pour toute la cabine et pas seulement pour moi (me voilà jaloux !)
Je sais bien qu'il y a des camps nudistes dans ces régions là mais tout de même, nous n'aurions rien vu de si haut :)
Il faut être acrobatique, ça c'est certain !
A bientôt :)
Le salon parait fort agréable et en comparaison avec l'ancien salon AF l'offre, le mobilier, tout y est mieux.
Par contre quelle descente en gamme et humide dans le nouveau terminal affecté à AF.
Heureusement le personnel est sympathique et rend l'expérience agréable.
Merci comme toujours pour tes pensées à Katia, je trouve que prendre le temps pour ce moment est devenue une très jolie pensée pour elle.
Et dans un autre registre merci aussi pour l'avance prise dans les instant porte ça m'a bien fait sourire ^^
A bientôt !
En effet, le salon est une belle amélioration, l'offre est améliorée, et même si elle n'est pas exceptionnelle, le confort est vraiment agréable, très cosy :)
Le satellite D porte plus que bien son surnom de satellite low-cost... Je ne sais pas si c'est AF qui n'a pas voulu aligner + de billets, ou si c'était la seule possibilité pour regrouper la dizaine de vols dans un endroit proche pour les correspondances, mais le résultat n'est guère flatteur.
M'est avis que c'est avec des petites pensées/coutumes simples comme cela que l'on commémore le mieux le souvenir des gens... :)
A bientôt !
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