Avis du vol Ryanair Bucharest → Sofia en classe Economique

Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR! Un vol Ryanair; rien de bien intéressant me direz-vous - et vous n'aurez peut-être pas tort - mais voilà, il s'agit pour moi, believe it or not, d'une expérience AvGeek à marquer d'une pierre blanche puisque ce vol aura été mon premier voyage avec la compagnie à la harpe.

Ce vol vers Sofia a en réalité pour seul objectif de nous rapprocher - "nous" étant quatre amis et moi - de notre destination de ce long weekend de fin avril, la Macédoine du Nord: aussitôt arrivés à Sofia, nous sauterons dans une voiture (que nous aurons au préalable pris soin de louer, je vous rassure) pour gagner Skopje, à quelques heures de route.

Rendez-vous en fin de FR pour un bonus consacré à notre séjour en Macédoine. En attendant, vous trouverez juste après cette introduction quelques lignes sur le choix de la destination et sur celui des vols (ou plutôt l'inverse, puisque le choix de la destination a suivi celui des vols). Bonne lecture!

le routing et son contexte

A l'approche d'un week-end prolongé du 22 au 25 avril derniers (le 25 avril, lundi de Pâques orthodoxe, est férié en Roumanie), je me mets en quête avec quelques amis d'une destination parmi des pays plus ou moins voisins de la Roumanie. L'Europe Centrale/de l'Est/du Sud-Est est étonnamment difficile d'accès depuis la Bucarest: le peu de vols vers la Hongrie, la Pologne et la Grèce sont hors de prix (il faut dire que nous nous y prenons moins d'une semaine avant le départ), sans parler des vols pour la Serbie, la Croatie, l'Autriche et la Turquie.

Le seul vol abordable que je trouverai sera un aller-retour vers Sofia avec Ryanair. Pour le coup, à 20EUR/personne, difficile de faire plus économique. Le hic, c'est que nous avons tous les cinq été en Bulgarie dans les semaines qui précédaient ce weekend de Pâques orthodoxe. Pour ma part, ce fut deux semaines plus tôt (ce voyage n'a pas fait l'objet d'un FR, car j'ai eu la mauvaise idée d'aller à Sofia en train - les 14h de trajet (retard compris) depuis Bucarest ont suffi à me vacciner contre les transports ferroviaires dans ce coin de l'Europe).

Ayant malgré tout la ferme intention de profiter de cet aller-retour à 20EUR, je propose de retourner en Bulgarie pour visiter des sites qu'aucun de nous n'a encore vus mais, devant le peu d'intérêt suscité par ma proposition, je me vois obligé de chercher des alternatives plus originales qui pourraient "coller" avec ces vols. La Macédoine, dont la frontière avec la Bulgarie est toute proche de Sofia, attire mon attention: je ne sais pas grand-chose de ce pays et me dis que trois jours devraient nous permettre d'en avoir un aperçu satisfaisant, sinon exhaustif. L'idée est approuvée par mes amis; nous réservons donc les billets (de loin le vol le moins cher que je n'aie jamais réservé) et nous mettons en quête d'un moyen de nous rendre de Sofia à Skopje.

Trois ou quatre compagnies de bus se font concurrence sur le trajet, mais elles sont toutes plus injoignables les unes que les autres (sans compter des sites Internet mis à jour à chaque passage de la comète de Haley). Nous abandonnons donc vite l'idée, d'autant plus que nous aurions de toutes façons été obligés de louer une voiture une fois arrivés à Skopje, et nous mettons à la recherche d'une voiture de location à Sofia. Ce ne sera pas chose aisée à moins de 72h du weekend de Pâques mais nous finissons par trouver un petit loueur très professionnel et sérieux qui accepte, malgré les délais serrés, de faire les démarches nécessaires pour que nous puissions amener la voiture en Macédoine, le tout en nous faisant payer un prix tout à fait acceptable - il s'agit de Nay Car Rental, si vous passez par Sofia et avez besoin d'une voiture.

Voici donc le routing qui, comme d'habitude, est d'une simplicité d'autant plus enfantine qu'il vous est présenté après un pavé d'explications très alambiquées:

Je profite d'ailleurs de cette présentation du routing pour vous indiquer que le vol retour, qui ne présentait que très peu d'intérêt (l'aller a au moins pour moi celui d'être une "première"), ne sera probablement pas reporté.

OTP: l'expérience au sol

Le temps de rentrer à nos domiciles respectifs nous changer après le travail (sans oublier de nous munir de sacs à dos les plus minuscules possibles pour ne pas nous attirer les foudres Ryanair), nous nous retrouvons à Piata Romana, dans le centre de Bucarest, pour prendre le taxi (Bolt en l'occurrence) vers l'aéroport. Malgré la circulation, la conduite efficace de notre chauffeur nous permettra d'arriver devant le terminal des départs en moins de 30 minutes, soit aux alentours de 19h30.

On n'arrive pas directement dans le hall d'enregistrement en entrant (c'est tout de même un peu bizarre dans un terminal pourtant dédié aux départs). Il nous faudra donc nous engager dans ce corridor pour y accéder… non sans avoir droit à la déclaration de flamme désormais règlementaire pour tout aéroport qui se respecte  (celle-ci date tout de même apparemment de l'Euro 2020, il va bientôt falloir songer au mariage).

En-dessous de ces petits mots doux, des considérations plus terre-à-terre dominent avec un FIDS qui nous apprendra que notre vol pour SOF est toujours à l'heure. Nous poursuivons donc vers le hall d'enregistrement…

…Où nous n'aurons, grâce à nos BPs imprimés plus tôt dans la journée, pas à nous éterniser (dommage, car l'avenir proche nous enseignera que c'était - de loin - la plus belle salle de l'aéroport).

Le PIF se trouve juste au fond de la salle. Les contrôles seront passés en un éclair, après quoi nous nous retrouvons dans une sorte de couloir dont les baies vitrées donnent sur le tarmac. Pas grand-chose à se mettre sous la dent, mis à part cet A318 RO au pushback - et, bien sûr, ce bus dernier cri qui occupe le premier plan.

A l'autre extrémité de couloir se trouvent les guérites de la police aux frontières. Quand, après une attente tout à fait raisonnable, vient mon tour de me présenter à l'agent, celui-ci prend mon passeport, le feuillette et, avant de me le rendre, me lance un tonitruant: "Macron or le Pen?" (nous sommes alors à quelques jours du 2nd tour de l'élection présidentielle française, assez suivie en Roumanie). Quelque peu surpris par la question, je balbutie quelques mots sur le secret de l'isoloir puis, ne le voyant guère convaincu, je finis par trahir ledit secret… Ce qui suffira au policier pour me rendre mon passeport (encore heureux!) avec un "have a nice trip!" tout aussi tonitruant que la question inquisitrice qui a donné lieu à ce drôle d'échange.

Fort heureusement, dès mon entrée dans la zone commerciale, je trouverai tout ce qu'il faut pour me remettre de mes émotions (rien de tel qu'un bon Dracula 12 ans Triple Cask pour s'humecter agréablement le gosier et oublier tous ses problèmes).

La luxueuse présentation de cet étal de bouteilles de Dracula hors d'âge a apparemment mobilisé toutes les ressources de l'aéroport, car le reste de la zone commerciale est nettement moins bien achalandé; c'est même assez glauque (le reste de la jetée, que nous ne verrons pas aujourd'hui, est plus agréable).

Pour aller jusqu'à notre porte, il nous faudra descendre au rez-de-chaussée…

…Où se trouve un food court aux enseignes chic et choc…

…Dont les productions seront dégustées dans un cadre glamour à souhait.

Arrivés à proximité de notre porte, nous nous mettons à la recherche de sièges (ils sont tous occupés), de prises (il n'y en a pas) et d'un distributeur automatique de boissons (il ne fonctionne pas). Bref, ce n'est pas sur les services de Bucharest Airports que je pourrai compter pour passer le temps: heureusement que je suis en bonne compagnie.

Au bout d'une bonne demie-heure, un haut-parleur crachotant annonce le début des opérations d'embarquement pour notre vol vers Sofia. Malgré un apparent désordre…

…Les priorités sont respectées (ce qui veut dire que l'un de mes amis, qui avait réservé un tarif "Priority", pourra aisément nous fausser compagnie dès les premiers instants de l'embarquement). Pour nous quatre qui voyageons avec nos tarifs de péquenauds, je me dis que, sachant que l'embarquement se fera en paxbus, nous avons intérêt à embarquer parmi les derniers pour être au plus près des portes. C'est donc la stratégie que nous adopterons…

…Stratégie qui nous sera plutôt favorable, puisque nous serons effectivement parmi les premiers à pouvoir embarquer (dans les faits, ce ne sera guère le cas pour moi tant je me serai attardé à prendre diverses photos de notre coucou).

C'est 9H-QCP, livré à Ryanair en 2016, puis transféré à Malta Air en 2020 - dans la plus grande discrétion puisqu'il arbore toujours la livrée à la harpe, qui nous emmènera à Sofia ce soir.

Les marches des airstairs vous rappellent que vous n'avez pas payé cher pour les monter… rappel d'autant plus utile que l'escalier intégré dont Ryanair a choisi d'équiper ses 737 ne dépareillerait pas sur un avion d'affaires.

fr9617: le report

Le soufflet retombe aussitôt le pas de la porte franchi, puisque l'on découvre (non sans avoir été chaleureusement salué par l'équipage entre temps) une cabine qui n'a pas grand-chose de celle d'un BBJ.

Arrivé à mon siège, le 17F, j'ai toutefois l'agréable surprise de trouver une issue de secours: non seulement je peux sortir quand je veux…

…Mais mes gambettes ont bien plus de place que ce à quoi elles auraient été en droit de s'attendre sur Ryanair - le tout, bien sûr, sans avoir bourse délié.

Le temps de prendre connaissance de toute la littérature que Ryanair m'a gentiment placé en ligne de mire…

…Et il est déjà temps de commencer à nous mouvoir, tandis que se déverse dans la cabine une lumière bleutée du plus bel effet.

Je vous passe les détails sur les démonstrations de sécurité, le roulage, et même sur le décollage pour vous retrouver alors que nous nous élevons dans un ciel d'encre.

Pas de temps à perdre, je consulte le magazine de bord qui était nonchalamment posé sur mon siège à mon arrivée et que j'ai été contraint de tenir à la main jusqu'ici (cela devait probablement coûter trop cher d'installer des pochettes de rangement sur le dos des sièges)…

…Pour y jeter un œil à la sélection du BoB. J'y fais quelques découvertes révoltantes (entre une "pizza and chips" et un "vegan sausage roll", mon cœur balance tellement que j'en aurais presque besoin d'un sac à déchets)…

…Mais, globalement, je suis agréablement surpris par l'étendue du choix, notamment en matière du plats chauds (dont il est tout de même permis de douter des qualités gustatives).

Fort heureusement, qualités gustatives ou pas, les qualités environnementales des mets de la carte sont innombrables: le vegan sausage roll (le fameux), une petite bouchée pour l'homme mais un bond de géant pour l'humanité. Bref, me voilà rassuré, Ryanair nous fait voler vers un monde meilleur.

Je m'achèterai un brownie accompagné d'un café (j'ai intérêt à être bien réveillé pour la route vers Skopje). Le tout me coûtera 4 ou 5 euros mais avec ce que je viens de lire, c'est comme si j'avais fait un don à mère Theresa (O'Leary).

Après ces agapes s'engagera une discussion avec ma sympathique voisine, discussion qui m'occupera sans interruption jusqu'à l'atterrissage (il faut dire que 50mn de vol, cela passe vite).

Là encore, point de détails sur la descente et l'atterrissage donc, et je vous retrouve sur le sol bulgare un peu avant 22 heures.

En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, nous voici au stationnement, à côté d'un mystérieux A320 tout de blanc vêtu.

Au-delà de leur relative originalité, ces airstairs rétractables ont l'avantage de pouvoir être déployés (et, donc, rétractés) très vite: les opérations de débarquement commenceront quelques instants après l'arrivée au stationnement. Je prends congé de ma voisine, puis de mon siège…

…Puis de cette cabine (déjà presque vide)…

…Puis de l'équipage, sans oublier d'immortaliser cet écran à partir duquel nos hôtesses ont tiré les ficelles de ce superbe Next Generation 737 Boeing Sky Interior (on en oublierait presque que c'est avant tout un Ryanair High-Density Low-Comfort). On note d'ailleurs, à gauche de l'écran, les boutons qui commandent l'extension et la rétractation des fameux escaliers escamotables - j'aurais bien envie d'appuyer pour voir…

…Mais, comme la perspective d'un séjour dans une geôle bulgare ne m'enchante que moyennement, je passe mon tour et descends sagement les escaliers. Un rapide au-revoir à notre destrier malto-irlandais, puis je m’engouffre dans le paxbus qui n'attend presque plus que moi.

SOF: le parcours des arrivées

Une fois dans le terminal, les formalités d'immigration seront expédiées assez rapidement. N'ayant pas de bagages à récupérer, nous fonçons (d'où la photo floue et mal cadrée) vers la sortie…

…Où nous attend le loueur, M. Nay, et le véhicule qu'il nous a attribué (chic, nous avons été surclassés). C'est ainsi que se termine ce FR; si cela vous intéresse, rendez-vous juste en-dessous pour un bonus macédonien! Sinon, à très bientôt pour un nouveau vol Ryanair (l'essayer, c'est l'adopter), presque long-courrier cette fois-ci, puisqu'il s'agira de traverser l'Europe de Bucarest à Dublin!

Bonus : Cliquez pour afficher masquer

Il nous faudra conduire à peu près 4h pour arriver à Skopje, le temps de faire quelques arrêts pour nous sustenter dans des boui-boui de bords de routes bulgares. Le premier contact avec la Macédoine, au moment du passage de la frontière, fut relativement peu engageant: n'ayant pas vu le panneau "HALTE DOUANE" (il faut dire qu'il était à moitié plié) et ne m'étant donc pas arrêté au bon endroit, j'ai en effet été plutôt sèchement accueilli par les garde-frontière macédoniens.

Bref, plus de peur que de mal et, après une bonne nuit de sommeil dans un hôtel (pourtant plutôt mal famé) de Skopje, nous trouvons de quoi petit-déjeuner dans un café turc des environs du marché.

Immédiatement après avoir petit-déjeuné, nous prenons la route du lac Ohrid, au sud-ouest du pays, à la frontière albanaise (nous reviendrons à Skopje le lendemain soir, et y ferons une vraie étape à cette occasion).

Nous arrivons aux alentours de 14h, après un parcours sur des routes dont la grande qualité nous a presque autant surpris que le respect quasi-exemplaire des conducteurs macédoniens pour le code de la route. Après nous être sustentés dans un restaurant d'Ohrid (la ville qui borde le lac éponyme)…

…Nous partons justement à la découverte du centre-ville. L'héritage ottoman, comme partout en Macédoine, est bien présent et se matérialise ici avec un style architectural qui n'est pas sans rappeler certaines villes turques, bulgares (notamment Plovdiv) et probablement d'autres villes des Balkans.

Ohrid compte d'ailleurs plusieurs mosquées, dont une principale qui borde une artère commerçante.

La ville dégage un charme certain…

…Que sa situation en bordure de lac ne fait que renforcer.

Pour un peu, avec ces monts enneigés, on se croirait dans les Alpes.

En revanche, la cathédrale Sainte Sophie, à l'intérieur superbement décoré, dépareillerait en Savoie ou en Italie du Nord.

Nous poursuivons notre chemin vers l'église Saint Jean de Kaneo, principale attraction d'Ohrid du fait de sa situation en surplomb du lac.

A peine avons-nous le temps de nous en approcher que nous nous ferons héler par deux de nos amies (notre petit groupe s'était scindé en deux juste avant, les uns voulant manger des glaces et les autres continuer à se balader), qui sont juste en contrebas, sur le point d'embarquer pour un tour en barque (à moteur et avec skipper, fort heureusement). Nous les rejoignons donc sans attendre pour un charmant petit tour de promène-co*illon (je suis mauvaise langue, car c'était bon marché et très agréable).

La ville vaut le coup d'être vue depuis le lac.

Arrivés au débarcadère en centre-ville, nous nous dépêchons de retourner à l'église Saint-Jean de Kaneo pour la voir au moment du coucher de soleil. Manque de chance, ça ne sera pas aussi spectaculaire que les instagrammeurs que nous sommes ne l'auraient espéré.

Le reste de la soirée sera très agréable, entre un bar/restaurant en bordure de lac, un magasin de glaces et, pour finir, notre airbnb certes spartiate mais dans lequel nous dormirons à nouveau très bien (d'autant mieux qu'il nous aura coûté à peine plus de 5EUR/personne).

Le lendemain matin, nous nous installons pour petit-déjeuner sur une terrasse on ne peut plus proche du lac.

Comme c'est jour de Pâques orthodoxe, on nous fera cadeau en nous servant notre petit-déjeuner d’œufs durs peints, qu'on nous dira de faire s'entrechoquer avec ceux de nos voisins, puis de les manger. N'étant pas de grands amateurs d’œufs durs, nous nous contenterons de la partie ludique du rituel (casser les œufs).

Une fois cela fait, nous prenons la direction de la "ville haute" d'Ohrid. Nous passons devant le théâtre grec…

…Puis arrivons sur une colline d'où l'on domine la ville…

…Et sur laquelle se trouvent quelques maisons fleuries.

Après avoir passé la forteresse d'Ohrid (dont je n'ai semble-t-il pas pris de photo), nous arrivons au monastère Saint-Pantaleimon qui, en plus d'être entouré de vestiges que j'imagine antiques, domine la ville et le lac (difficile de prendre une vue d'ensemble malheureusement).

Cette fois, nous nous garderons bien de tenter de briser l’œuf (ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs, puisqu'en ce jour de Pâques le lieu est très fréquenté, à tel point que nous ne parviendrons pas à entrer).

Nous repartons tranquillement, en profitant de la vue…

…Et d'une vision plutôt rare avec cet exemplaire de Yugo (la Trabant yougoslave), qui semble toujours vaillant presque trente ans après la disparition du pays qui l'a vu naître.

Nous reprenons ensuite notre propre voiture, pour partir en direction des gorges de Matka, à quelques encâblures de Skopje.

Nous y arrivons trois bonnes heures plus tard, après nous être restaurés en chemin.

Nous ferons une jolie balade de deux heures (que nous écourterons après avoir perdu un membre de notre joyeuse troupe en route–nous le retrouverons, heureusement, rapidement; il faut dire que le balisage des sentiers n'est pas toujours irréprochable).

Une fois notre équipe au complet, nous partons faire un petit tour au bord du lac artificiel qu'accueille la gorge.

Direction ensuite Skopje avec, en guise d'amuse-bouche architectural, l'imposant bâtiment des PTT macédoniennes.

Non loin de là, une tentative d'imitation de style haussmannien (beaucoup de ces façades, d'un goût douteux, sont en fait des espèces de "peaux" en carton-pâte recouvrant des bâtiments de l'époque communiste, dont j'imagine qu'ils devaient être d'un goût encore plus douteux).

En l'occurrence, en faisant le tour du pâté et en découvrant que cet énorme édifice est en fait un casino (et un Marriott), je me dis que c'est probablement dans ce style kitschissime que le bâtiment a été conçu dès l'origine.

Ce casino a en tous cas le bon goût d'être situé sur la place principale de Skopje (la bien nommée "place de Macédoine", sur laquelle trône la statue du tout-aussi-bien-nommé "guerrier à cheval").

Nous poursuivons la balade en traversant la rivière (probablement nommée "cours d'eau"). Là encore, nous sommes accueillis par un monument de kitsch que j'imagine être un bâtiment administratif (ou peut-être un musée).

De ce côté, c'est à peine moins monumental.

Nous arrivons assez rapidement au quartier turc de Skopje (la photo a été prise le lendemain matin), dans les rues duquel nous trouverons un très bon restaurant de kebab. Nous y ferons un excellent dîner.

Le lendemain matin, nous nous mettons à la recherche d'un café pour petit-déjeuner.

Je ne résiste pas à immortaliser quelques-unes de ces façades "seconde peau".

Cette avenue, qui donne sur la place de Macédoine, en est remplie.

Arrivés sur ladite place, nous la redécouvrons, non sans être impressionnés par la taille du drapeau qui y flotte (je ne l'avais pas remarqué la veille).

Nous décidons de gagner le quartier turc, sur l'autre rive…

Nombre de commerces sont fermés (il faut dire que nous sommes lundi de Pâques)

Nous trouverons une petite boulangerie turque, où nous nous délecterons de toutes sortes de délices (pas de photo, j'en suis désolé^^).

Nous empruntons ensuite un passage surélevé, qui nous donnera une vue imprenable sur les toits du bazar (bazar qui ne présentait pas vraiment d'intérêt)…

…Pour nous rendre à l'une des deux principales mosquées de Skopje. Malheureusement, il est impossible d'en visiter l'intérieur.

Non loin de la mosquée se trouve une sorte de beffroi, dont j'ai oublié le nom et l'utilité exacte.

Nous reprenons ensuite les petites rues du quartier turc…

…Pour aller jusqu'à la grande mosquée de Skopje. Cette fois-ci, pas de photos de l'extérieur (il était impossible de l'avoir en entier), mais l'intérieur est ouvert à la visite…

…Et c'est une bonne chose, car il est fort agréable à l’œil.

Dernière étape de notre balade: la citadelle qui domine Skopje.

On aperçoit le bâtiment bizarroïde des PTT en contrebas, ainsi que deux immenses croix sur la montagne d'en face.

Entre deux créneaux se cache une (énième) construction d'un goût douteux.

De l'autre côté, c'est un palais digne de Versailles qui est en train d'être érigé - jsute devant le Vélodrome local!

La ville n'est en tous cas pas guère étendue.

Nous sommes déjà à la mi-journée, et il est donc temps de redescendre vers le centre-ville…

…Où nous retrouverons notre voiture pour le trajet retour vers Sofiia, au terme duquel nous arriverons à l'aéroport 2h30 avant notre vol pour OTP.

C'est ainsi que se termine ce bonus; j'espère qu'il vous aura plu! J'ai personnellement bien aimé ce séjour en Macédoine. Même si nous n'y avons rien vu d'extraordinaire à proprement parler, toutes nos étapes furent plaisantes, dépaysantes et culturellement assez intéressantes. Ces quelques jours m'auront donné envie de passer davantage de temps dans ce coin de l'Europe, qui vaut à mon avis un plus long détour!