Avis du vol entre Sydney et Singapore en classe Affaires avec British Airways

Routing :
1. Paris Charles de Gaulle - Amsterdam Schiphol, avec KLM en Economy sur B373
2. Amsterdam Schiphol - Helsinki Vaanta, avec Finnair en Business sur A320
3. Helsinki Vaanta - Bangkok Suvarnabhumi, avec Finnair en Business sur A330
4. Bangkok Suvarnabhumi - Sydney K. Smith, avec Qantas en Business sur A330
5. Sydney K. Smith - Singapore Changi, avec British Airways en Club World sur B777 (vous êtes ici)
6. Singapore Changi - Helsinki Vaanta, avec Finnair en Business sur A340
7. Helsinki Vaanta - Brussels National, avec FlyBe Nordic en Business sur E195
Bien qu’un peu toboggan, le siège offert par Qantas sur ses A330 m’avait quand même permis de passer une bonne nuit. Tant mieux car 48 heures à Sydney, c’est court et le programme touristique commençait donc immédiatement par une journée de marche dans les Blue Mountains à la sortie de l’avion.
Le nom de montagnes bleues, dont on comprend bien le sens au dernier plan de la photo, viendrait de la réfraction de la lumière dans la vapeur d’eucalyptus qui se dégagerait de la forêt lorsque le soleil la chauffe.

Si vous aimez marcher (dans la version un peu physique de la discipline), c’est un superbe endroit à découvrir.

L’hébergement au centre de Sydney est d’un épouvantable rapport qualité / prix et il ne se justifie que pour le confort d’être au centre de tout (la ville se visitant très facilement à pieds). J’ai opté pour le Marriott Circular Quay, une parfaite illustration du propos avec une chambre très standard et vraiment petite pour le prix…

…mais où la vue à la fenêtre est une invitation au voyage.

Au-delà des images de cartes postales, j’ai eu l’occasion d’apprécier des vues rares de Sydney qui étaient dues à des incendies de forêts qui faisaient rage tout autour et dont les fumées modifiaient la lumière en tout instant.

Avant qu’elles ne s’abattent sur la ville (les points blancs au niveau de l’eau sont les cendres qui pleuvent).

Et deux jours plus tard, toute trace avait disparu. Mais il était temps de reboucler ma valise et de me diriger vers l’aéroport.

Chose faite par le train qui, comme les hôtels du centre, ne mérite pas tout à fait son prix. Mais cela a l’avantage d’être direct et rapide.

British Airways a ses propres guichets d’enregistrement, dont les files sont bien présentées.

Il y a juste quelques personnes devant moi et on me remet une fiche de déclaration douanière à remplir ainsi qu’un accès au passage prioritaire qui s’appelle ici « Express Path ».

Documents de vol, sur une table mise à disposition dans la zone d’enregistrement pour pouvoir remplir les formulaires de douane.

Puis direction l’Express Path pour passer airside. C’est comme à Bangkok un circuit dédié qui est physiquement séparé des lignes principales.

Et comme à Bangkok, l’attente sera minimale (il n’y a quasiment personne, les gens à gauche sont à l’arrivée).

Me voici en moins de 5 minutes de l’autre côté des filtres mais il n’y a rien à part des boutiques duty free qui ne m’intéressent pas ; je file donc au salon Qantas qui se trouve à l’étage.

Il est organisé autour d’une longue table centrale qui sert de table et de bar à vin. Au fond, on trouve des douches et des sanitaires et différents buffets sont installés sur la gauche.

De la presse, qui se résume un peu trop à sport, voitures ou autopromotion de Qantas.

Et une zone enfants, équipée de son propre coin informatique et de mobilier adulte pour que les parents puissent aussi s’y installer et surveiller leur progéniture en plein épanouissement.

En parlant d’épanouissement, je retourne quelques instants en enfance avec des Duplos le temps d’un clin d’œil.

Le coin informatique des parents ; comme vous le constatez, la lumière naturelle rentre par toute une longueur du salon mais on ne peut pas dire que la vue qu’y est offerte soit très intéressante.

On peut néanmoins avec un peu de zoom passer au-delà des toitures et spotter un peu, activité à laquelle je m’adonne pour le besoin de mes FR, avec application mais nullité.

Tiens, mais c’est le mien qui est arrivé :)

Après cette brillante démonstration de ma nullité au spotting, petit tour de l’offre de restauration qui est plutôt complète pour un salon Business. Tout d’abord, du café et de l’eau : et non, ce n’est pas de la bière !

Ça par contre c’en est bien.

Un buffet d’entrées, avec surtout des légumes et des salades de pâtes (haut lieu de la gastronomie australienne…)

Des plats chauds, du pain et des desserts.

Et pour terminer, une petite gourmandise : des glaces à la demande.

C’est d’ailleurs ce qui constituera ma sélection, accompagnée d’un verre de pétillant australien. A la vôtre !

Petit tour aux toilettes, c’est tout à fait correct. Les mouchoirs sont à l’effigie de la compagnie.

Enfin, je termine le reportage au sol par la photo corporate du jour.

En bref, ce salon constitue un bon salon Business. Mais ce qui est rageant, c’est que j’aurais pu aller au salon First : en effet, j’avais atteint grâce aux premiers vols de ce routing le statut Gold chez British Airways. Du moins, j’avais atteint le nombre de points et de vols nécessaires, mais comme il faut quelques jours à BA pour valider le statut, j’apparaissais encore Sapphire dans les systèmes…

Direction le gros dondon qui cache l’A340 d’Etihad ! La dernière fois que j’étais reparti de Sydney, c’était justement avec eux !

Même de l’autre côté de la planète, c’est la même banque qui vous accueille à bord. « Votre banque, partout dans le monde », c’est çà ;) ?

Installation dans la cabine et vue depuis mon siège. Ca ne se voit pas trop ici mais les teintes de la cabine Club World ont été quelque peu revues dans un ton plus actuel.

Et des touches de bois on fait leur apparition. C’est bien une nouvelle cabine et je trouve le lifting assez réussi. En plus ils ont Business Traveller dans l’offre de presse :)

Très rapidement, une charmante PNC vient me proposer un verre de bienvenu. Ce sera du champagne pour ma part, servi dans un verre siglé. Avec un pied…certes petit, mais avec !

Autre différence de cette nouvelle cabine, et majeure celle-ci : l’IFE. J’ai souvent dit du bien de la cabine Club World mais jamais de son vieil IFE. A croire que j’ai été entendu avec un écran plus grand, très net et de grande résolution et très réactif. De plus, il est allumé pendant l’embarquement, ce qui est pratique.

On peut aussi y brancher sa propre source vidéo, ainsi que ses programmes stockés en USB.

En plus, une deuxième prise USB se trouve au niveau du bloc électrique pour pouvoir charger un appareil pendant qu’on utilise le premier port pour diffuser ses programmes. La prise est multi-standard mais, comme on le voit ici, pas alimentée au sol.

Puis les menus sont distribués. Le Taittinger me va très bien mais c’est dommage de ne plus avoir le choix entre 3 champagnes.

Pour confirmer la nouvelle cabine, s’il en était besoin, un encart sur le menu précise d’ailleurs qu’il s’agit d’un nouvel avion…même s’il n’est plus si jeune que çà (3 ans).

Puis on repousse. Je suis en 10A, qui est un siège à contre-sens. Certains n’aiment pas, mais d’autres, j’en suis sûr, seraient ravis de passer le vol avec le GE-90 sous les yeux !

Bye bye Sydney !

Et c’est parti. La montée est tranquille et c’est justement à l’approche des Blue Mountains que les PNC sont libérés.

Le service commence par la distribution des trousses de confort, qui sont inchangées. Ce n’est pas un mal, elles restent donc complètes et correctes.

Juste derrière, c’est un oshibori qui est distribué pendant que le cliquetis des bouteilles annonce la préparation du trolley apéro !

En attendant, je joue avec la carte du vol, qui est vraiment sympathique avec toutes les informations inscrites en permanence, des zooms et des déplacements très réactifs, la possibilité de la mettre en vignette et de suivre autre chose…

Il y a de nombreuses vues et réglages, ou on peut simplement déplacer la carte au doigt. Bien sûr, il y a aussi le plaisir de regarder par le hublot, mais là il n’y a que des nuages…

Puis l’apéritif est servi. J’opte pour un kir royal, que la PNC me servira après m’avoir demandé le dosage de liqueur ; une bonne chose. Il est servi évidemment avec les sempiternelles noix Club World en sachet ; une mauvaise chose.
J’ai piqué le Business Travellers de la photo précédente et lit un article intéressant sur l’offre BKK-OSL-NYC de Norwegian.

The winglet… euh non, y’en a pas. Mais par contre le ciel commence à se dégager.

Puis le trolley repasse pour resservir un deuxième apéritif à ceux qui le désirent et prendre commande des repas.

Je fais donc part de mon choix (canard en entrée et agneau en plat) et opte pour un champagne à l’état naturel cette fois-ci.

Zut, pas de troisième service apéro, c’est le repas qui commence : la table est dressée. Tiens, ma voisine est une GP et je n’avais pas remarqué le moindre signe, c’est vous dire sa discrétion compte tenu de mon radar (ou plutôt mon aimant à GP…)

La table dressée : salade pour tout le monde, et entrée au choix. J’accompagne le canard d’un rouge néo-zélandais qui ne me laisse aucun souvenir. L’ensemble est joliment présenté…

…mais si l’IFE a été remplacé, sel et poivre en dosette sont toujours là :(

Le canard était juste excellent (ce n’est pas le catering qui me fait apprécier BA d’habitude…) et je suis très content de trouver de la roquette en avion.

En plus tous les nuages ont disparu et le désert australien offre une magnifique vue pour ce repas qui commence très bien.

Aïe ! Malheureusement, le plat n’est pas à la hauteur. L’agneau, bien que bon, est servi en éclaboussade à la Air France et la purée est franchement industrielle. Les carottes sont cuites comme les anglais l’aiment : pas. Le rouge néo-zélandais ne m’ayant pas convaincu, je passe au blanc australien qui ne fait pas mieux.

J’opte pour le fromage qui était correct. Je le fais descendre avec un Cognac tout en laissant un film puisque je n’ai pas sommeil (et autant ne pas dormir puisque l’arrivée est prévue à Singapour en début de soirée).

Comme l’absence de dessert m’est parfois reprochée dans les commentaires ;) voici le strudel à la cerise, coulis de passion qui a été choisi par mon compagnon de voyage. A priori c’était très bon.

Le soleil décline et je fermerai mon cache hublot pour pouvoir suivre mon film mais je note que l’équipage ne l’impose à personne, ce qui est plutôt une bonne chose, Marathon ne me contredira pas.

Je me rends aux toilettes après le film. Celles-ci manquent clairement d’entretien et les PNC ont disparu. Par contre, un petit bar a été dressé avec fruits, yaourts, sandwiches, gâteaux et chips…

Je fais le tour de la cabine pour me dégourdir les jambes.

Mon siège, le 10A, à contre sens comme je disais.

Le vol se poursuit vers l’Ouest et le jour s’obstine à faire de la résistance. Une heure trente avant l’atterrissage, les trolleys font de nouveau leur apparition.

Dans ma précédente série en Club World, je notais qu’il était un peu scandaleux d’offrir la collation sous blister et qu’il était simple de la mettre en assiette avant de servir.
A croire que BA m’a lu /D ! C’est chose faite. Le sandwich n’est pas meilleur, mais c’est déjà plus agréable. La tarte au citron était très bonne.

Puis la descente sur Singapour commence avec un peu d'avance.

Comme à chaque fois, Changi est un rêve de grand voyageur…tout est fluide et en moins de 10 minutes, j’ai pris place dans la file des taxis qui s’écoulera tout aussi vite (à gauche, l'horloge indique 21:34 pour une arrivée prévue à 21:45…!)

Un bon lit m’attend désormais ; juste le temps de confirmer à Durian mon arrivée ;)