#61 sur 94 Compagnies Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement.
240 avis
Choisir la Pologne comme destination de vacances estivales n'est pas forcément ce que tout le monde ferait mais les okapis, comme les saumons, aiment aller à contre-courant. C'est donc début août que nous sommes arrivés pour quelques jours de découverte de la belle capitale, tout ça sur le chemin d'un programme scolaire de classe de troisième qui nous conduira vers les vestiges de la Seconde Guerre Mondiale et des années de guerre froide qui s'ensuivirent. Le billet DB à 9 euros a quand même fortement influencé mes choix.
Y'a pas que l'avion dans la vie!
Y'a pas que l'avion, c'est vite dit. Et même si c'est plus cher que le train et plus polluant, parait il, pour cinquante euros par personne c'est une bonne affaire. Je valide et compense par la même occasion nos émissions de CO2.
Bien nous en a pris, les Polonais sont tous en vadrouille et c'est la cohue un peu partout.
Notre vol est bien affiché (manquerait plus que ça!)
Et notre routing aussi (sera-t'il publié complètement? On peut douter…)
Passage devant le navire amiral de la fLOTte en ayant conservé les vieux réflexes de fast-track…
Mais étant inconnus au bataillon, c'est avec le petit peuple que nous devrons franchir les contrôles. Dépêchons, le gros du troupeau en est encore à l'enregistrement.
Fluidité exemplaire (on est bien loin d'Amsterdam ou Francfort) et nous voici airside en un éclair. Un peu de retrouvailles pour mon copax et moi-même qui avons déjà fréquenté l'endroit. Spotting mon garçon, nous en avons le temps.
Non, celui-ci n'est pas ma progéniture (en tous cas je ne l'ai pas reconnu). L'ADN qui est le sien semble pourtant bien noble.
Un perfectionniste j'vous dis.
Bref, après avoir expliqué pourquoi Air France n'a pas jugé bon racheter LOT et que donc, nous n'aurons pas droit au lounge, nous n'avons d'autre choix que de nous rabattre sur un horriblement cher établissement expatrié créateur d'emplois. Le palmier a au moins le mérite d'être plutôt bon. Et ce que cache le sachet de l'okapetto n'est autre qu'un pain au chocolat. Heureusement que sa vraie appellation est maintenue de ce côté de la Vistule!
Par contre… pas cool (de source). Et hop! Un point en moins pour la note services.
Bref, l'heure du départ a sonné. Avanti!
Après un tour de bus qui nous aura fait touché du bout des doigts quelques Dreamliners en attente de nouveaux cieux, nous voici rendus devant la prise (de bec?) du jour.
Tu voulais un avion à hélices, te voilà servi.
Oui, c'est un Bombardier mais à l'air bien pacifique.
Instant marche-pied intégré à défaut de porte.
Nos sièges, enfin la rangée derrière non sélectionnée pour cause de mi-hublot. Ils sont un peu vieillots mais tellement plus confortables que les planches à repasser que l'on trouve chez presque toutes les compagnies de cette alliance étoilée.
Un espacement généreux (en ce qui nous concerne).
Les moins grands pourront même croiser les jambes (et les décroiser, n'est-ce pas le Monsieur du Grand Duché?).
Pour votre ma collection.
Il y a aussi un magazine de bord pas trop mal fait. À noter, une lingette désinfectante nous fut distribuée dès l'accès à bord.
Nous attendons les derniers checks du sol…
Et pour passer le temps, on s'amuse à compter les W et les Z…. sacrée langue!
Aïe… les forets de bambou à l'attaque. Raison de plus pour voyager avec ses propres couverts.
Enfin prêts pour s'envoler. Le vacarme roi change des avions plus modernes :-)
Instant F-OITN
Décollage imminent!
Au fait, je t'ai dit que le train d'atterrissage a tendance à se faire la malle sur ce genre d'avions? Euh…
T'inquiète, tant que l'hélice reste bien accrochée…
Quelques minutes plus tard… le chariot des réjouissances fait son apparition.
Pas de boissons chaudes mais une brioche fourrée locale. Lot de consolation accepté.
et un verre d'eau; nous sont servis chaleureusement. Cela compense.
Alors, forcément… on porte un toast à Flight Report comme on peut.
Pendant que celui qui a déjà vidé son verre en profite pour faire mumuse!
Vol court s'il en est, l'approche est déjà entamée. Nous serons ponctuels!
On va bien voir si l'avion est plus solide que le train!
Courte finale
Alors? Verdict?
Posés, pas cassés. Freinage efficace et sortie rapide par un taxiway.
Un des deux moteurs est rapidement éteint tandis que nous rejoignons notre point de parking. La place est occupée par l'industrieuse Ryanair.
Dernière vue depuis notre hublot.
Et un tour à fond de cale pour aller remercier l'hôtesse qui y officiait et tirer le portrait de la cabine de ce vénérable appareil qui quittera la flotte de la compagnie polonaise avant la fin de l'année-
Fidèle destrier en deux parties.
A une prochaine fois peut-être sinon sous d'autres cieux, d'autres couleurs.
Bref, c'est en bons derniers que nous traversons le hall des bagages sans nous arrêter.
Notre prochaine destination nécessite que nous prenions ce train qui nous attend sagement.
Comme un air de Malpensa Express plus que de RER B. En moins cher.
Le contrôleur sera même super sympa puisqu'il nous indiquera le bonne marche à suivre pour arriver à destination. Vous aurez reconnu le nom de la ville, n'est-ce pas?
Et comme nous avons quelques minutes devant nous, allons découvrir cette ville mais pas trop, histoire d'avoir envie d'y revenir.
Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Un vol découverte qui voulait joindre l'utile à l'agréable. Première fois dans un turboprop pour l'okapetto, il a fini par en redemander mais sur ATR. On verra ça une autre fois. Il avait déjà donné sur cette compagnie, il ne manquait plus que le Dash 8 dans la liste d'aéronefs, voici chose faite. Pour le MAX, on va attendre encore un peu. Ce n'est pas urgent.
Sinon, pas grand chose à dire sur ce vol ponctuel à souhait avec un équipage fort avenant. On peut dire mission accomplie car le but du déplacement, c'était évidemment voir de ses propres yeux ce triste chapitre de l'histoire: Auschwitz.
Retour en train vers Varsovie, le soir même sans réservation, en mode routard. Le train était blindé comme un vendredi soir d’août. Nous serons debout pendant une première partie du trajet. Tout ce que j'aime! Pas sûr qu'il en redemande l'okapetto. Pas sûr...
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 9 avis concernant 1 compagnies sur la ligne Warsaw (WAW) → Kraków (KRK).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est LOT Polish avec 7,1/10.
La durée moyenne des vols est de 0 heures et 51 minutes.
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9 Commentaires
Y'a pas que l'avion dans la vie! => on est bien d'accord.
Un vol que je vais prendre mais dans l'autre sens d'ici 10 jours.
l'okapeto a bien grandi !
une brioche fourrée locale. Lot de consolation accepté.=> le BOB ne semble pas revenir chez Lot.
Oświęcim => ville marquée par son histoire , à voir au moins une fois pour ne pas oublier, car l'histoire a tendance à se répéter.
A bientôt
"l'okapeto a bien grandi !" -> et peu de compagnies ont gardé les tarifs jeune mais tant qu'on reste dans du format classe éco, tout va bien!
"le BOB ne semble pas revenir chez Lot. "-> Tant mieux, surtout sur un vol aussi court (et qui le sera encore plus une fois passé en ERJ)
"car l'histoire a tendance à se répéter." -> Y'en a qui ont vraiment du mal à comprendre.
Merci pour la lecture et le com'. À bientôt
Je suis moi aussi étonné par l'absence de Prince Polo à bord, décidément tout se perd !!
A bientôt !
Pas trouvé beaucoup de Prince Polo dans les magasins non plus. Moi qui avait préparé mon copax à des retrouvailles. Lui aussi fut un peu déçu.
Un début de routing "exotique" avant le retour aux fondamentaux ;)
Le devoir de mémoire est à transmettre aux plus jeunes et quand on fait le voyage à bord d'un avion comme le DHC8-400 cela ajoute un intérêt supplémentaire.
Le siège nous change des NEK et autres dérivés du groupe.
A bientôt.
Comme tu le dis si bien, les fondamentaux alternés d'exotisme pas cher, ça fait toujours du bien. Et comme je ne publie plus beaucoup ni dans l'ordre chronologique, va falloir s'attendre à des trucs plus avgeek entre deux navettes!
Tu résumes très bien l'esprit de ce voyage. Permettre aux jeunes générations de voir ce qu'ils ne peuvent que lire dans des livres d'histoire, c'est leur offrir une autre perspective, encore plus si d'en haut.
Cabine confortable comme on n'en fait plus, c'est bien dommage.
Merci pour la lecture et le commentaire.
A bientôt Christophe.
"La guerre, c'est le massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas." (P. Valéry)
Le retrait des Q400 n'est pas une surprise, la maintenance de cet avion ayant toujours été compliquée visiblement (on se souvient de SAS qui attaquait publiquement bombardier dans les médias). La fin récente de sa production est bien dommage, mais donnera par le même biais l'intégralité de ce marché à ATR.
A bientôt pour la suite !
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