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Bonjour,
Je vous retrouve avec un nouveau routing, vacances cette fois. Je pars un week-end à Bruxelles avant de descendre dans le sud de la France pour passer du temps avec ma famille américaine qui est là pour quelques semaines.
Je profite d'être à Bruxelles pour prendre le vol TUI de Charleroi à Toulon/Hyères que j'ai pris de nombreuses fois entre Toulon et Brest mais jamais entre la Belgique et la France. Le vol est opéré par SmartLynx.
Ce trajet de Lisbonne à Bruxelles a été assez mouvementé et pour pouvoir bien comprendre le Madrid > Bruxelles, il faut connaître les détails du Lisbonne > Madrid.
Je commence donc par un passage sur le IB3103 entre LIS et MAD.
Ma connexion à Madrid est courte, 1h seulement, mais les transferts au T4 sont simples. Je suis tout de même l'avion qui opérera mon vol sur flightradar pour m'assurer d'un départ à l'heure. Un retard peut facilement me coûter ma connexion et me forcer à passer une nuit à Madrid.
Alors que l'A320neo a passé une journée tranquille et est arrivé pile à l'heure à Madrid en provenance de Munich (à 15h), il part de Madrid pour Lisbonne avec 1h de retard. Je ne peux rien faire pour le moment, si ce n'est suivre l'évolution du vol et espérer que le retard soit rattrapé.
Le IB3102 en provenance de Madrid arrive à 16h35 et on embarque dès les derniers passagers sortis.
C'est le EC-NCM qui m'emmène à Madrid. Un A320neo de 3 ans nommé Amélia Earhart.
L'embarquement est rapide. La porte est fermée et on repousse avec 45 minutes de retard. Je commence à penser que je vais pouvoir attraper mon vol sans trop de difficultés car les transferts inter-schengen au T4 se font très facilement.
Sauf que j'ouvre par curiosité mon application Iberia et qu'est-ce que je vois?? Terminal 4S - Gate M28
Alors là, c'est tout autre chose. Les portes M sont quelques portes installées au satellite du Terminal 4, d'où partent les vols intercontinentaux. Ces portes servent de lien pour des avions qui enchaînent des vols dans et hors Schengen. Un avion qui arrive de Paris et part pour Dakar ou un qui arrive de Londres et part pour Bruxelles par exemple.
Le problème est que maintenant je vais devoir descendre 3 étages, prendre le train, remonter deux étages pour rejoindre ces portes M. Mon transfert devient de suite plus compliqué…
Pour le coup, c'est vraiment pas de chance. En 8 ans de passages réguliers à MAD, c’est la première fois que je pars des portes M.
Le vol pour Madrid, bien que tendu, est très agréable. Je réalise très rapidement que je ne suis pas le seul à avoir une connexion courte à MAD et les PNC s'occupent avec beaucoup de proactivité de ces passagers.
Le Chef de Cabine annonce les portes d'embarquement à l'interphone dès qu'il en a été informé tandis que lui et des PNC s'approchent dès le début du vol des passagers à courtes connexions et avancent certains vers les premières rangées pour faciliter le débarquement et leurs connexions.
Le chef de cabine vient me voir personnellement pour m’expliquer que, pas de chance, je suis le seul avec un vol Schengen qui part des portes M et que le transfert est un peu différent. On discute un peu de mes possibilités et il me dit: "Vous, comme moi, pouvons courir et pouvons y arriver. Si vous courrez et tout se passe bien, vous pouvez y arriver en 15 minutes mais je peux pas assurer qu’ils vous attendent si le transfert prend plus de temps".
Il me propose ensuite une boisson, que je décline pour la deuxième fois (sa collègue m’ayant déjà proposé quelque chose à boire un peu plus tôt). Il est aussi proposé à boire à tous les passagers à statut, et il y en avait beaucoup vu la file Groupe 1 à l’embarquement et les nombreux aller/retour des PNC avec de l’eau, des cocas, du vin et du cava.
Le vol est assez court et malgré un départ avec 1h de retard, l'avion atterrit à 19h35 et nous arrivons en porte à 19h40.
J'ai tout juste 30 minutes avant le départ de mon vol pour Bruxelles quand on arrive en porte. Ce serait tout à fait suffisant si seulement mon vol ne partait pas du satellite.
Le débarquement est rapide grâce aux autres passagers qui s'écartent et demandent aux autres de laisser les courtes connexions sortir en premier. Le chef de cabine et une hôtesse sont en porte pour saluer les passagers. Ils me souhaitent tous les deux bonne chance.
A peine sorti dans le terminal, je me mets à courir à travers le T4 pour rejoindre le centre du terminal et les escalators qui descendent au sous-sol où se trouve le train pour le Satellite.
Je descends les 3 volées d'escalators comme une fusée et arrive alors qu'un train se prépare à partir. Je me faufile à l'intérieur juste à temps et le train part pour le satellite. Il est 19h45 et je peux commencer à me relaxer, je vais avoir mon vol.
Le train arrive au T4S quelques minutes plus tard. Pour rejoindre les portes M il faut bifurquer juste avant le contrôle de passeport. C'est un terminal assez similaire aux autres en apparences sauf que les magasins sont presque tout le temps fermés et il n'y a rien à faire dû au peu de vols qui y passent.
J’arrive en porte à 19:53. Le vol est en last call et je suis l’avant dernier à monter à bord.
L'avion est encore une fois un A320neo. Celui-ci est le EC-NTA, il n'a que 6 mois au compteur et c'est le seul de la flotte à ne pas avoir de nom.
J'embarque encore essoufflé et trouve quelqu'un à ma place mais elle refuse de bouger. Elle dit à tout le monde qu'elle a un siège hublot et compte y rester. Pourtant j'ai bien le 4F sur ma carte d'embarquement et je n'ai pas vu la sienne.
Elle essaye de négocier que son 4E est bien une fenêtre mais non, une PNC vient à mon secours. J’ai le 4F et c’est moi qui ai le hublot. Elle se déplace, non sans râler un bon coup. L'hôtesse lui propose de bouger au 9F, qui est libre, après le décollage.
Le legroom est classique. Je ne trouve pas de prises, ni d'indications concernant du wifi. Bizarre pour un A320neo aussi récent.
Le vol n'est pas plein et de nombreuses personnes changent de place dès la fermeture des portes. On repousse à l'heure.
Le roulage est court mais étant au T4S le trafic est tout de même intéressant.
Un A330 de Plus Ultra qui appartenait à Air Europa et a rejoint la flotte de Plus Ultra la veille de la prise de cette photo.
Un A321neo d'Iberia Express avec son sticker Madrid.
Un A380 de British Airways
Un B737 de la Royal Air Maroc.
Puis pour finir un B767 de Boliviana de Aviación.
Décollage vers le nord pour un vol de près de 2h.
La dame au 4E nous quitte rapidement laissant le siège du milieu vide. Au 4D est assis un apprenti pilote avec qui on discute un moment. Avec ses papiers d’étudiant pilote il est autorisé à rejoindre les pilotes dans le cockpit et y restera jusqu’à l’atterrissage. C'est un peu plus compliqué pour moi, étant un simple passager. Rien de grave, je suis content à mon siège et j'ai maintenant une rangée de libre.
Les sièges sont tous les mêmes sur les avions moyen courrier d'Iberia. 6 rangs dit Business ont des sièges plus confortables, avec tétières et un meilleur legroom. Ils s'inclinent et sont aussi équipés de prises de courants et de prises USB.
Il a fallu chercher un peu pour trouver la prise de courant de mon siège.
Derrière on a des planches à repasser bien connues. Pas d'inclinaison, un legroom correct et seulement des prises USB. Il est bon de savoir que le dernier rang du 320neo n'a pas de hublot.
Les PNC s'activent et prépare le passage du BOB.
J'ai décidé d'essayer l'offre Deliverfly sur ce vol. Le service permet de commander à l'avance un repas, des snacks, salades ou sandwichs un peu plus élaborés que ce qui est proposé par le BOB. J'ai choisi le Menu Sélection du jour qui vient avec des pâtes, des picos (genre de petits crackers), une mousse au chocolat en dessert et une boisson.
Le tout coûte 15€ mais un code promotionnel permet d'enlever 3€ au prix final sur la première commande.
Un steward vient confirmer mon plat et ma boisson puis me l’apporte. L'équipage est très sympathique à l'exception du chef de cabine qui est froid et pas forcément très agréable.
C'est servit ainsi. Le plat chaud dans sa barquette, le reste dans une petite boîte. J'ai pris un vin blanc pour accompagner tout ça.
Le plat ne correspond pas vraiment à ce qui était écrit sur le site mais tant mieux. Je préfère ça aux pâtes aux aubergines et c'était d'ailleurs très satisfaisant.
Picos et la mousse au chocolat qui est toujours aussi bonne.
Pendant ce temps je profite de la vue. il fait encore jour et il n'y a pas un nuage.
La frontière entre l'Espagne et la France à Hendaye/Hondarribia où on trouve d'ailleurs l'aéroport de San Sebastián.
Biarritz
Puis Bordeaux
Le winglet est joliment éclairé par le soleil couchant.
On croise un B737 de Ryanair
Puis un autre.
Poitiers
Tours
Le vol passe Paris par l'ouest, ce qui donne en temps normal une belle vue sur la capitale. Malheureusement le soleil qui se couche couplé à la pollution rend la vue un peu difficile.
Le Château de Versailles est tout de même facilement reconnaissable.
Paris
Le soleil se couche doucement.
C'est lors du passage de Valenciennes que commence la descente sur Bruxelles.
Le coucher de soleil de l'autre côté a l'air magnifique.
On passe Bruxelles pour atterrir par le nord.
Demi-tour juste à temps pour voir le soleil disparaître à l’horizon.
Atterrissage à 22h10. Un B757 d'EC Air est parqué au large, ancienne compagnie de la République du Congo qui a fait faillite en 2016.
On est en porte quelques minutes plus tard, avec 15 minutes d'avance sur l'horaire initial.
Juste après arrive un Ejet de KLM en provenance d'Amsterdam et c'est là que les problèmes commencent.
On attend, on attend, puis le chef de cabine prend la parole et j'ai mon premier contact avec les nombreux problèmes des aéroports d'Europe du Nord. Mis à part quelques problèmes en juin à la PAF de Lisbonne pour les passeports non-Européens, les aéroport de la péninsule Ibérique ont été plutôt épargnés par les longues queues et problèmes de personnels.
BRU manque donc de personnel, il nous faut attendre un peu pour que quelqu'un vienne installer la passerelle mais ça ne devrait pas trop durer. Le KLM, pourtant arrivé après nous, est déjà vidé de ses passagers.
On sort finalement après 15 minutes d'attente. Il est 22h30 donc en soi on est à l'heure.
Le terminal est vide, si ce n'est les quelques passagers qui arrivent et se dirigent vers la sortie.
Maintenant la grande question: Est-ce que ma valise a suivi?
Je suis convaincu que non mais je dois quand même patienter devant les tapis bagages.
J'arrive au tapis 5 et les bagages sont déjà annoncés comme « Delayed ». Ça commence bien.
Une livraison de bagages commence peu avant 23h mais on ne sait pas si c’est le KLM ou le Iberia. Les bag tag ne ressemblent pas à ceux d’IB et l’écran le confirme dans la foulée, ce sont ceux d’AMS. Vol qui, je le rappelle, est arrivé après le mien.
Les première valises du vol Iberia arrivent peu après 23h10. La mienne n’apparaît évidemment pas et je me dirige donc vers les comptoirs pour faire ma réclamation.
Il y a deux comptoirs et aucun des deux n'indique le logo d'Iberia. Celui d'Alyzia est vide alors je me dirige vers le deuxième.
C'est le bordel. A vous donner envie de reprendre le premier avion pour la péninsule Ibérique.
A ce comptoir il y a 2 bornes pour faire vous même la réclamation et un employé qui aide les passagers perdus. Je rentre toutes les informations puis je reçois un code, un email et un SMS de confirmation. C'est tout.
Après vérification avec l'employé que je n'ai plus rien à faire, je quitte l'aéroport et saute dans un taxi direction Bruxelles Centre. C'est mon anniversaire dans 30 minutes et je mérite bien au moins une bière.
Les déboires de ma valise ne s'arrêtent malheureusement pas là.
Je profite du temps dans le taxi direction Bruxelles pour appeler le centre Platinum d'Iberia qui me redirige vers le centre de gestion des bagages. Il est presque minuit et je tombe sans attente sur un agent particulièrement sympathique qui comprend rapidement le problème et retrouve ma réclamation sans difficulté.
Je lui explique que je dois avoir ma valise le lendemain (samedi 9 juillet) parce que le dimanche matin je pars de Charleroi. Il me confirme que la valise sera sur le premier vol de la journée pour Bruxelles, le IB3206, qui arrive à 11h. Il ajoute une note disant que je suis Platinum et que ma valise doit être livrée d’urgence. Il m’assure que je l’aurais ce samedi, avant la fin de la journée. Surtout, il me rappelle de faire des achats de première nécessité, m'explique comment demander le remboursement une fois la valise arrivée et qu’Iberia rembourse à peu près jusqu’à 70€ par jour.
Samedi 9 Juillet
Le samedi passe et je n’ai pas de nouvelles. En fin d’après midi je rappelle le centre Iberia (toujours sans attente) où on me dit qu’elle doit être livrée aujourd’hui et d’attendre mais que si elle n’est pas là à 22h, de les rappeler pour changer l’adresse à celle de la prochaine étape.
Je repasse à l’hostel à 23h00 et ma valise n’est pas là. Je rappelle à nouveau le centre Iberia. Il est presque minuit, j’explique mon problème et on change l’adresse pour celle du sud de la France. C’est assez efficace et je peux profiter des dernières minutes de mon anniversaire au Delirium.
Dimanche 10 Juillet
Le lendemain, dans le bus pour Charleroi, j’ouvre ma réclamation et je suis effaré. Non seulement l’adresse est fausse, elle indique le numéro 742 au lieu du 724, mais en plus elle indique Bruxelles et Belgique alors que le code postal est correct (83XXX, dans le Var)!
Entre temps, l’ancienne réclamation a été fermé et une nouvelle, avec un nouveau numéro, a été automatiquement ouverte.
Une fois airside, je contacte à nouveau le centre Iberia. Je tombe sur un agent particulièrement peu intéressé à qui je confie que l’adresse est incorrecte. Je lui donne l’adresse correcte et il me dit “Non, c’est bon, elle est bien mise” et raccroche sans que je puisse dire quoi que ce soit.
Je rappelle de suite et tombe sur le même agent. Je commence par “Je crois qu’on vient de se parler, c’est à propose de ma valise qui devait être livrée à Bruxel…” Bam! Il raccroche!
J’appelle le centre Platinum d’Iberia mais cette fois pour me plaindre d’un tel service. La dame écoute, appelle elle-même le centre de bagage pour expliquer la situation, puis me met en contact avec une agente qui fait le changement d’adresse.
J’embarque maintenant mon vol TUI et l’adresse apparaît correctement et bien que je vois Hyères et France indiqués à certains endroits, le pays continue d’être “BE” et la ville “Bruxelles”.
J’envoie un email au service Platinum d’Iberia pour leur faire part du service de M.. mais aussi pour avoir une version écrite de toute cette histoire. Ce à quoi je reçcois une réponse bateau:
Excusez-nous
Nous passons votre réclamation au service concerné
Vous pouvez suivre votre bagage à telle adresse
Salutations
Nul…
Bref, revenons à ce dimanche 10 juillet. 2éme jour sans valise.
Une fois embarqué sur le vol TUI pour Toulon, je me rappelle que j'ai un airtag attaché à ma valise!
Nous les avions posés l'année dernière sur nos valises et ça nous avait déjà sauvé à l’aéroport de Marseille l'été dernier. Une histoire surréaliste où les employés de MRS assuraient avoir livrés tous les bagages alors qu’ils en avaient oublié quelques uns dans la soute de l’Embraer de la TAP qui s’apprêtait à repartir. L’airtag les a poussé à réouvrir la soute d’un avion dont on avait déjà retiré le jetbridge et réaliser qu’ils avaient bien oublié plusieurs bagages. Bien qu’arrivé en avance à MRS, le vol de la TAP était reparti avec 40mn de retard.
Bref, tout ça pour dire que je vois sur l’Airtag que mon bagage est aux alentours de Bruxelles le dimanche à 18h, alors que je suis sur la Côte d'Azur.
Dimanche à 22h, elle est dans l'aéroport.
Lundi 11 Juillet
Lundi à 10h40, elle est au niveau des portes d'embarquement. Elle se rapproche de moi petit à petit!
En effet, 2h plus tard la voilà à l'aéroport de Marseille.
Toujours ce lundi, à 18h, l’entreprise gérant les bagages à Marseille m’appelle 2 fois durant les 10 seules minutes où j'ai laissé mon téléphone sans surveillance car il n’avait plus de batterie.
Quelques minutes plus tard je reçois un SMS disant que mon bagage est disponible et indiquant : “Récupération par passager”. Et merde!
C’était un numéro 06- mais ce que je ne savais pas, c’est que c’est un numéro qu’il n’est pas possible de rappeler. Pourtant à chaque appel ça sonnait et je tombais sur un répondeur qui disait qu’il ne prenait pas de messages.
J’essaye tant bien que mal de les joindre mais sans succès.
Mercredi 13 juillet
Le mercredi, rentrant à 22h30 d’une soirée cinéma, je décide de rappeler le centre Iberia. J’explique ma situation, l’agent regarde ma réclamation et me dit de suite:
- “Mais attendez, vous êtes où en ce moment? Bruxelles ou France? Sur votre réclamation, l’adresse de livraison indique Bruxelles, Belgique”.
Ooooh purée!
Je lui explique toute l’histoire en détail, ainsi que les nombreux appels avec le service et l’agent qui m’a raccroché 2 fois au nez.
Il me dit de patienter quelques instants, le temps qu’il en parle avec son superviseur. Les deux, très sympathiques, se sont chargés de corriger l’adresse. Ils ont ensuite appelé l’aéroport de Marseille pour indiquer que ce bagage devait être livré au plus vite et terminent en me disant qu’ils s’occupaient de ce cas personnellement.
Jeudi 14 Juillet
Ça ne rate pas, le lendemain à 14h, je reçois un appel d’un 06 Français. C’est Avia Partner et vu l’accent, c’est bien Marseille.
Avant que je puisse expliquer quoi que ce soit, l’agent me dit:
- “Monsieur, on a votre valise depuis plusieurs jours. Ce serait bien que vous veniez la chercher parce que vous savez, c’est l’été, et on a beaucoup de bagages ici”.
Je lui explique qu’ils devaient me la livrer et que je suis à 1h20 de Marseille sans voiture. Ce à quoi il répond:
- “Ah bon? Bah attendez, je vais regarder et voir si je peux vous la faire livrer. Pour moi il n’y a pas de problèmes, c’est pas mon argent.”
Il essaye de retrouver ma réclamation mais il se trouve qu’il a l’ancien numéro. Je lui passe le nouveau code de la réclamation et il la trouve sans problème. Il l’étudie tout en pensant à voix haute:
- “Platino - Send Urgent? je sais pas ce que ça veut dire”.
Puis il me demande:
- “L’adresse est où? Parce que je vois une adresse en France mais ça dit ville: Bruxelles et pays: Belgique.”
On corrige l’adresse, confirme la livraison et il me dit qu’une fois raccroché il ira la chercher lui même pour la donner à Chronopost mais qu’il ne sait pas quand est-ce qu’ils vont me la livrer “parce que aujourd’hui c’est le 14 juillet et il y a le weekend qui approche”.
Vendredi 15 Juillet
Surprise, vendredi matin ma valise a bougé! J’avoue avoir eu une petite frayeur quand j’ai vu “Avenue de Bruxelles” mais elle est bien à Vitrolles, à côté de MRS.
À 15h, je vois qu’elle était à Toulon Ouest il y a 18 minutes, on est tout proche.
Effectivement, à 15h20 elle arrive à la maison. 7 jours après mon départ de Lisbonne.
Tout est dedans, elle n'est pas cassée, quel plaisir!
Samedi 16 Juillet
Le lendemain matin, j’envoi un email au service Platinum demandant le remboursement de mes achats et en insistant un peu dans l’espoir d’avoir un compensation en plus.
Une semaine plus tard, je reçois un message me disant que j’aurais l’argent du remboursement sur mon compte d’ici 30 jours et en effet, 29 jours après j’ai reçu le remboursement de mes achats. Je regrette un peu de ne pas avoir dépensé plus de 150€ sur ces 7 jours. ^^
Quelle histoire! Plusieurs fois, je me suis dit que j'aurais dû rater la connexion pour Bruxelles intentionnellement. Je n'aurais pas eu à courir dans tout le terminal, je serais arrivé le samedi midi avec ma valise, Iberia m'aurait payé l'hôtel, j'aurais passé une soirée sympa avec des amis a Madrid et Iberia m'aurait versé une compensation pour la connexion ratée et l'arrivée à Bruxelles avec 12h de retard. Trop bon trop con.
Voilà qui clos les péripéties de ma valise. Si vous avez tenu jusque là, je vous en remercie.
A bientôt pour le vol TUI de Charleroi à Toulon/Hyères
Quelle histoire ce vol! Entre les 30 minutes pour transiter du T4 au T4S et les 7 jours pour récupérer ma valise, il serait presque à oublier.
Pourtant le vol en lui même s'est bien passé:
- La cabine est récente et confortable. Entre la dame du 4E qui a bougé et l'apprenti pilote au 4D qui est allé dans le cockpit, j'ai eu une rangée pour moi tout seul.
- A part le chef de cabine, l'équipage était sympathique. Un gros bravo à l'équipage du Lisbonne - Madrid qui explique le 9/10.
- Niveau divertissement c'était un peu limité puisque l'avion n'avait pas le wifi, ce qui est bizarre pour un A320neo aussi jeune. La prise de courant m'a permis de regarder des séries téléchargées en amont.
- Le Deliverfly fonctionne bien et le catering est de bonne qualité.
C'est ensuite que ça a été un bordel sans nom. Je ne sais pas qui est le plus coupable et critiquable entre Iberia, son service de bagages ou la compagnie de gestions des bagages mais j'ai mon idée (le service Iberia). A certains moments je me disais que j'aurais dû rater la connexion pour Bruxelles. Je serais arrivé le lendemain mais avec ma valise et moins de problèmes.
14 Commentaires
Il ne fait décidément pas bon de mettre un bagage en soute quand on a une connexion courte dans un si gros hub. 7j pour récupérer sa valise c'est assez incroyable.
L'agent en charge des bagages qui vous raccroche au nez devrait changer de boulot. Quand on aime pas le relationnel on en fait pas !
Le service à bord du vol lui même semble finalement dans une bonne moyenne, alors que le vol LIS-MAD laissait voir une réelle proactivité de l’équipage.
En effet, il n’était pas utile de courir dans MAD. Cela aurait sécurisé le bagage, une nuit à lehotel, un salon et un joli bon en compensation !
Passer la nuit d’hôtel à BRU ou MAD finalement c'est la même chose ^^
Je n’y ai pas pensé sur le moment, c’est après que j’ai réalisé que j’aurais du raté ce vol ^^
Merci pour le commentaire
quelle aventure!
Tu as vraiment pas eu de chance avec le départ retardé, l'arrivé au mauvais sattellite du T4 (sans explications qui tiennent la route) et le ponpon pour finir avec cette dame qui manque pas d'air et vient expliquer à un FRiste reconnu que le E est en position de hublot! Mais tu as bien fait de ne pas lâcher l'affaire..
Malgré cette course de dingue tu as réussi à faire quelques photos chapeau!
Triste de voir passer la flotte d'air europa en 100% boeing
une vraie pièce de collection!
Quelle chance, j'ai toujours un peu d'amertume de ne pas être à la place de ce gars.
JE n'avais jamais fait gaffe qu'IBE avait fait comme BAW, deux cabines éco en une seule: les sièges avant convenables, ceux de derrière circulez y'a rien à voir...
Je ne connaissais pas ce service de pré-commande et merci pour le voucher!
avec une telle taille oui!
J'aime beaucoup ta photo coucher de soleil sur les sièges...
Quel manque de bol aussi à BRU, entre la passerelle, les bagages... Décidement un routing à vite oublier!
Encore plus le jour de ton anniv, d'ailleurs bon anniversaie en retard!
ça ça me fout la rage ce genre de petis cons! Tu sais ce que tu peux faire? Tu demandes TOUTES les informations, enregistrements et écoutes te concernant par rapport au règlement RPGD, ils ont 30 jours pour te les fournir et ensuite tu fais une réclamation béton où tu vois que non seulement IB a empiré la situation mais en plus on t'a raccroché au nez.
Incroyable quel manque de compétence des personnels au sol... Je crois que je me sentais plus impliqué quand j'étais stagiaire de 3eme
C'est un peu cheap, AF m'a rembourse une belle veste à 300€ la dernière fois à londres, c'est pas leur bonne volonté c'est la loi.
Et cette histoire de airtag ça fonctionne par batterie? faut que je m'en achète un...
Et je trouve que tu as été bien gentil avec les services et la fluidité à bru, j'aurais mis un 0.
Iberia a installé cette cabine 2 en 1 avant BA donc ce serait plutôt BA qui a fait comme IB ;)
Je me suis dit que j’allais être raisonnable et dépenser juste le minimum dont j’avais besoin chez des marques pas cheres tout en sachant que je pouvais faire des machines. J’aurais quand même dû pousser un peu plus.
Il y a une batterie mais ça consomme très peu. Il est possible de la changer.
Merci Christophe!
Merci Christophe!
Et merci pour l'histoire de la valise ! ^^
Il est vrai qu'à posteriori, la miso à MAD aurait été plus confortable...
A bientôt.
Merci Clement!
Très belles photos depuis le ciel.
Quelle histoire cette valise. Et l’agent qui raccroche au nez, comment dire… non, il vaut mieux que je ne donne pas mon profond sentiment car je serai excessivement grossier.
Merci Greg!
Merci pour le commentaire.
Je commente un peu en retard vacances oblige, mais ce qui m'a le plus intéressé c'est l'histoire des valises qui est tout simplement hallucinante et surtout, de voir que dans ton cas, les air tags avaient super bien fonctionné :)
A bientôt !
Merci Stephan
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